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Actualité - Page 4

  • Il y a 80 ans, le 36e anniversaire de Léon Degrelle

     

    C’est aujourd’hui l’anniversaire de la naissance de Léon Degrelle. Le cent-seizième.

    Il y a 80 ans, c’est de manière particulière que se fêta son 36e anniversaire –l’âge de l’accomplissement du destin terrestre de Jésus, assurant la gloire du Christ-Roi–, par la publication d’un éditorial dans Le Pays réel du dimanche 14 juin 1942 (le journal ne paraissait pas le lundi) : c’est, à notre connaissance, le seul article célébrant l’anniversaire du tribun bourguignon jamais publié dans la presse rexiste.

    Cet anniversaire emblématique fut également célébré de manière grandiose sur le Front du Donetz où se trouvaient alors Léon Degrelle et ses Légionnaires, grâce au Prévôt de la Jeunesse, John Hagemans, et son génie scénographique, qui emmenait le Second Contingent de Volontaires, celui, bouillonnant d’héroïsme, de la Jeunesse rexiste.

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    Cet éditorial du Pays réel, le quotidien du « Front intérieur »,  était signé « J.D. », c’est-à-dire Jean Denis (1902-1992) qui, alternant la fonction avec le rédacteur en chef José Streel, allait prendre sa place d’éditorialiste pendant deux semaines, du 12 au 25 juin.

    Proclamé Docteur en Philosophie et Lettres de l’Université Catholique de Louvain en 1926, Jean Denis milita à l’Association Catholique de la Jeunesse Belge (ACJB) de Mgr Louis Picard dont il était le secrétaire et chez qui Léon Degrelle avait installé son « kot » (logement d’étudiant : ce blog au 5 avril 2017).

    C’est donc auprès de Mgr Picard promouvant inlassablement le culte du Christ-Roi défini par le pape Pie XI dans l’encyclique Quas Primas (1925) et qui donnerait son nom au mouvement de révolution des âmes de Léon Degrelle (ce blog aux 2 avril et 25 décembre 2017 ; Mgr Picard écrira un de ses livres les plus importants, Le Christ-Roi, pour les éditions Rex en 1929) que les deux jeunes gens nouèrent leurs premiers liens d’amitié.

    Dès lors, Jean Denis demeurera d’une fidélité irrévocable à son engagement auprès de celui qu’il regardera toujours comme son « chef, c’est-à-dire le dépositaire de notre volonté collective » (dédicace de son ouvrage doctrinal Principes rexistes, 1936) : rédacteur en chef de l’hebdomadaire Soirées (1931), journaliste au Pays réel (1936), il sera élu député rexiste de Namur aux élections du 24 mai 1936.

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    Une des rares photos de Jean Denis que nous avons pu retrouver : publiée dans le « numéro spécial consacré à Rex » de Soirées (25 août 1933), elle montre le rédacteur en chef de ce magazine, fier d’avoir compris « le langage poétique de l’image » recherchant en permanence« la simple conjonction des textes et des documents photographiques ».

     

    Durant la guerre, celui que Léon Degrelle considérait comme l’ « un des premiers et des plus purs militants du rexisme » sera responsable du Département culturel de l’Etat-major du Chef de Rex (1941), tout en poursuivant son œuvre d’éditorialiste au Pays réel, de journaliste à Radio-Bruxelles et de chroniqueur au National-socialisme, l’ « Organe mensuel du mouvement rexiste », dès son lancement en décembre 1942. Il sera également nommé par le commandant de la Gendarmerie nationale, le colonel Adrien Van Coppenolle, professeur à l’école de Tervuren de la Police générale du Royaume.

    Avec José Streel (1911-1946, ce blog au 30 juin 2016), auteur, en 1941, de La Révolution du Vingtième Siècle (œuvre majeure qui vient de reparaître aux éditions de L’Æncre), Jean Denis est considéré comme l’idéologue du rexisme. Le destin des deux hommes, s’il fut quelque peu parallèle, ne connut cependant pas une identique fin funeste.

    Après avoir voulu mettre les leurs à l’abri en Allemagne en 1944 (Jean Denis était le papa de quatre jeunes enfants ; José Streel, de trois), ils seront vite rattrapés par la « justice » belge.

    Déjà condamné à mort par contumace le 17 janvier 1945, José Streel fut arrêté à Bruxelles le 3 mai et, après une parodie de procès, fusillé le 21 février 1946 ; tandis que Jean Denis, arrêté en Allemagne le 2 mai 1945, convaincu de « trahison » en sa qualité de lieutenant de réserve, fut également condamné à mort par le Conseil de Guerre de Bruxelles pour « ses causeries à la radio où il reprenait toutes les théories de Degrelle » (Le Soir, 6 janvier 1946). Le Ministère public les avait pourtant méprisées en décrétant ces billets « bêtes à faire pleurer, faits de ragots et de racontars farcis de fautes de français » (Le Soir, 29 novembre 1945) ! À cela s’ajouta également l’extravagante amende de deux millions de francs belges (près d’un million d’euros d’aujourd’hui !). La peine fut néanmoins commuée et après cinq ans d’un emprisonnement dans les conditions les plus dégradantes, Jean Denis fut libéré en 1951.

    Pays réel 1936.05.29 Jean Denis b.JPGPhotographie de Jean Denis publiée dans Le Pays réel, le 29 mai 1936, pour saluer son élection à la Chambre des Représentants parmi les 21 députés rexistes.

    Ruiné et profondément meurtri par la haine bestiale d’une justice prétendant avoir ainsi « épuré » la société, Jean Denis, refusant désormais d’encore s’exprimer, put se retirer dans une paisible bourgade rurale du Brabant wallon, mais à l’écart de Chastre, son village natal, dont le curé (le bien nommé abbé Maton) témoigna méchamment et stupidement à son procès, le dénonçant comme un « suppôt de l’hitlérisme », car il se serait prétendu « chrétien mais nazi » (La Libre Belgique, 4 décembre 1945)...

     

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    L’anniversaire du Chef de Rex

     

    Demain, quinze juin, Léon Degrelle entrera dans sa trente-septième année.

    Chaque année, cette date du 15 juin est célébrée par tous les rexistes avec une ferveur d’un caractère familial. A pareille époque, depuis deux lustres déjà, les lettres et les télégrammes de congratulation affluaient et des fleurs par brassées étaient adressées à celui qui fut vraiment pour nous tous le messager de Dieu et qui, à l’instant même où notre génération sacrifiée allait sombrer dans le désespoir, suscita en elle d’inépuisables énergies de rédemption.

    Marie-Paule Lemay Secours Légionnaire.jpgMarie-Paule Degrelle préside une réunion de Solidarité Légionnaire dont elle est la présidente.

     

    Aujourd’hui, nous aurons tous une pensée pour le Chef qui se trouve éloigné de nous de plus de trois mille kilomètres, et nos hommages iront à Madame Degrelle qui demeure l’admirable gardienne d’un foyer qui nous est cher à tous.

    Voici un an, tandis que nous fêtions les 35 ans du Chef, il y avait dans nos hommages une sorte de tendresse affectueuse. Léon Degrelle, en effet, était à peine remis des souffrances indescriptibles qu’il avait endurées dans les prisons françaises et en nous souvenant du fait qu’un an auparavant, au moment où il entrait dans sa 35e année, il était prisonnier condamné à mort, nous appréciions mieux l’incalculable bienfait de la Providence qui, au terme d’une si longue épreuve, nous l’avait rendu, physiquement affaibli, mais moralement plus fort, plus grand et plus énergique que jamais.

    Pub Guerre en prison LD Pays réel 42.05.01.JPGLéon Degrelle vient de publier ses douloureux souvenirs de prison : arrêté par la Sûreté belge en dépit de son immunité parlementaire à l’aube du 10 mai 1940, il fut livré, avec une vingtaine d’autres Belges, au mépris de toute disposition légale, aux forces de police françaises et balloté de prisons en bagnes et en camps d’internement où il fut battu et torturé (voir ce blog au 6 mai 2017 ; publicité parue dans Le Pays réel, le 1er mai 1942).

     

    En ces instants où nous considérions un passé si récent et si douloureux avec une émotion que nous ne pouvions point cacher, nous ne soupçonnions pas que, huit jours plus tard, allait se produire en Europe un événement capital qui serait pour notre pays l’occasion de s’affirmer à nouveau dans le monde et, pour Léon Degrelle, le point de départ d’une nouvelle action et de nouveaux sacrifices, auprès desquels pâliraient tous ceux d’un passé pourtant chargé de luttes dramatiques.

    Le jour même où s’ouvraient les hostilités contre la barbarie bolcheviste, la Légion naissait dans la volonté du Chef de REX. Sans la Légion, nous ne serions aujourd’hui nulle part, non pas seulement nous, membres du mouvement rexiste, mais nous, Belges.

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    Défilé de Volontaires de la Légion Wallonie dans la croisade contre le bolchevisme, à Bruxelles, place Royale, devant la statue du premier Croisé, Godefroid de Bouillon (mai 1943).

     

    Avec la Légion, nous sommes maintenant partout chez nous en Europe. Et cela, c’est à Léon Degrelle, et à lui seul, que nous le devons. Il eut ce mouvement spontané du cœur, qui était en même temps un trait de génie, par lequel une occasion unique, une occasion qui ne se représente pas deux fois dans un siècle d’histoire, fut saisie fermement, instantanément, avec une irrésistible pugnacité.

    Pays réel 1942 06 10 Citation Légion.JPGÀ la Une du Pays réel du 10 juin 1942 : la Légion Wallonie entre dans la gloire des armées engagées sur le Front de l’Est.

     

    Telle doit être notre pensée dominante en ce jour anniversaire de Léon Degrelle et ce n’est plus au martyr persécuté, mais au héros légionnaire que doivent aller nos hommages affectueux.

    Plus que jamais nous devons être orgueilleux de notre Chef qui, par sa vaillance, a su imposer le prestige de notre nom à l’Europe entière.

    Nous n’avons pas à refaire aujourd’hui toute l’histoire de la Légion. Cette histoire est tellement chargée d’événements héroïques qu’il ne nous serait pas possible de les évoquer même schématiquement au cours d’un bref article.

     

     

    Le trente-sixième anniversaire de Léon Degrelle au Front de l’Est

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    A l'occasion du trente-sixième anniversaire de Léon Degrelle, le Prévôt de la Jeunesse, John Hagemans, qui vient d’arriver au Front avec le Contingent du 10 mars, issu principalement des « Serments de la Jeunesse » du mouvement rexiste, organise la présentation des nouveaux étendards de la Légion qu’il a dessinés personnellement, ainsi qu’une solennelle prestation de serment de fidélité des jeunes légionnaires rexistes au Chef.

     

    Il en laissera cette relation :

    « Il y a eu ici une cérémonie admirable le 15 juin [1942], pour l’anniversaire du Chef. Prestation de serment en sa présence, avec tous les participants (c’est certainement la première fois que ça arrive, hein, ça !) en feldgrau ! Casques d’acier, etc. Ce fut très simple, mais d’une grandeur vraiment extraordinaire. Après le serment, dont les paroles de renoncement prenaient une valeur particulière dans notre état militaire, le Chef fit un speech où les vieux partisans “thiois” comme nous eurent une indicible joie à l’entendre parler pour la première fois depuis que la Jeunesse Nationale-Socialiste combat avec ce thème bien précis de “cette Jeunesse thioise qui refera l’Empire, le Saint Empire d’Occident…”

    Voilà enfin une reconnaissance de fait qui nous passe bien de toutes les autres, n’est-ce pas ! Le thème général de son discours fut : “Refaire les Dix-Sept Provinces” et ce, au sein de la Germanité, avec le génie éclairé d’Adolf Hitler au sommet de ce tout admirable que sera le Grand Empire Germanique reconstitué. “Dans cet Empire, dit-il aussi, nous inscrirons comme aux plus beaux âges la splendeur de notre civilisation, de cette civilisation des Dix-Sept Provinces, la fleur de la culture germanique”, etc., etc. »

    (John Hagemans, Prévôt de la Jeunesse, 1914-1942, Edition de la Jeunesse Légionnaire, 1943, pp. 74-75).

     

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    John Hagemans a reconnu en Léon Degrelle son Chef naturel, tel qu’il le présente dans la Charte de la Jeunesse : « Seule la valeur personnelle d’un Chef pourra faire de lui un aide sérieux au point de vue moral. Le Chef veillera à être toujours de bonne humeur dans l’effort. S’il a bon caractère, il a gagné l’amitié de son équipe et s’il se montre courageux, dévoué, il gagnera rapidement son respect et sa considération. Le Chef doit être pour tous l’exemple vivant. »

    Sur ce cliché, John Hagemans et Léon Degrelle sont parmi les jeunes Légionnaires : « Le Chef communique sa bonne humeur. »

     

    Contentons-nous de donner à nos lecteurs quelques détails complémentaires au sujet des récentes distinctions dont fut honoré le Chef de REX. Ces renseignements, que les précédentes correspondances ne nous avaient pas fournis, nous ont été apportés par des légionnaires en permission.

    La nomination de Léon Degrelle au grade d’officier est un événement historique en ce sens que c’est la première nomination faite par Adolf Hitler, en tant que Chef des armées d’Europe. C’est la première fois que le Chancelier Hitler a nommé un officier étranger dans une armée d’étrangers, soumis à ses ordres pour la Croisade antibolcheviste. Cette nomination a été faite au Grand Quartier Général, au Front. Elle a été signée par le Fuehrer lui-même, et contresignée par le général Keitel. Enfin signalons encore que le document officiel indique que Léon Degrelle a été nommé officier « pour sa bravoure exceptionnelle au combat ». L’importance de ces quelques détails n’échappera certainement pas à nos militants et il est absolument inutile de la commenter.

    Pays réel 1942 05 10 LD Lieutenant Epée d'or.JPGDans l’euphorie suscitée par les honneurs récompensant l’héroïsme de Léon Degrelle, Victor Matthys, chef a.i. de Rex, lança une souscription pour offrir une épée en or au nouvel officier, gravée des noms des Légionnaires tombés au champ d’honneur. Quelques jours plus tard, Léon Degrelle fit savoir qu’il refusait pareil hommage et demanda d’offrir l’argent récolté à Solidarité légionnaire pour les familles des victimes du Front de l’Est.

    Pays réel 1942 05 20 LD refuse Epée d'or 2.jpg

     

    Quant à la Croix de Fer de 1ère classe, celle-ci a été donnée au Chef de REX pendant les combats mêmes, à l’improviste, sans diplôme, à la lisière d’un petit bois où le Général de division avait rejoint la Légion. C’est donc une fois encore en reconnaissance des témoignages les plus évidents et les plus indiscutables d’une bravoure exceptionnelle que cette distinction a été décernée au Chef de REX. Il convient de noter à ce propos que l’attribution de la Croix de Fer de première classe est un fait extrêmement rare. Dans un secteur assez vaste du front où combat la Légion, Léon Degrelle est le seul titulaire de cette haute distinction.

    Pays réel 1942 06 09 Croix Fer 1Cl. LD.JPG


    I
    l y a, dans la vie, d’étranges concordances et d’émouvantes coïncidences. Les circonstances dans lesquelles fut attribuée au Chef la Croix de Fer de 1ère classe sont, à ce propos, particulièrement évocatrices.

    C’était, comme nous l’avons dit, à la lisière d’un petit bois, vers la fin de la matinée, le 21 mai dernier, au moment précis où toutes les hiérarchies du mouvement, des centaines de militants rexistes et de parents de légionnaires se trouvaient réunis dans la cour de la Caserne des Grenadiers à Bruxelles, pour la cérémonie religieuse de commémoration des Héros tombés dans le combat.

    Pays réel 1942 05 22 Hommage martyrs rexistes.JPG

    L’impressionnante cérémonie d’hommage aux « martyrs du Mouvement rexiste », –ceux d'avant-guerre, de la Légion au Front de l'Est ainsi que du « Front intérieur », auxquels étaient également associés le Chef du Verdinaso (mouvement national-solidariste thiois) Joris Van Severen et les vingt autres victimes d’Abbeville, assassinés deux ans auparavant, le 20 mai 1940–, fut organisée à la Caserne des Grenadiers, sise rue des Petits Carmes, derrière le Petit Sablon. Après-guerre, cette caserne fut connue sous le nom de « Caserne Prince Albert » (abritant le « Club Prince Albert », le mess des officiers de la garnison de Bruxelles). Il ne faut donc pas la confondre avec l’autre Caserne des Grenadiers située près du Parc royal de Laeken, qui abrita après-guerre l’Ecole des Cadets et accueille aujourd’hui la quatrième Ecole européenne de Bruxelles. Dans son ouvrage sur la Légion Wallonie (Heimdal, 2015), André Lienard situe, lui, l’événement dans une « Caserne Saint-Jean » inexistante et le date de 1943 (vol. 1, p. 401) !

    (Première page du Pays réel du 22 mai 1942)

    C’était au moment même où, des marches de l’autel, le prêtre officiant exaltait les vertus d’énergie, de courage et de volonté.

    Deux ans auparavant, jour pour jour, heure pour heure, Léon Degrelle, enchaîné, torturé par des bourreaux infâmes, passait à Abbeville, non loin du kiosque tragique et n’échappait à la mort que par un hasard miraculeux.

    Ainsi se manifeste à nous, jusque dans des détails visibles et troublants, le rythme d’une vie d’homme : la vie d’un homme qui est notre vie, parce que cet homme est notre Chef.

    Vers lui vont aujourd’hui toutes nos pensées. A lui vont toutes nos énergies. Et à la veille de cet anniversaire qui nous est si cher, nous ne pouvons mieux faire que de répéter le cri de guerre et de ralliement de nos Jeunesses :

    – Au Chef !

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  • « Degrelle n’entendait rien à l’allemand ! » « Hitler ne comprenait pas le français ! »

    Voilà des assertions gratuites auxquelles nous avons eu l’occasion de tordre le cou à de multiples reprises déjà (notre blog aux 10 et 12 mai 2016 ; 5 janvier, 21 juin et 20 juillet 2018 ; 25 mai 2021).

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    M
    ais rien n’y fait : nous avons appris par un correspondant, ami français de Léon Degrelle, que peu après la publication de notre dernier article sur l’ « exceptionnelle proximité spirituelle » d’Adolf Hitler et Léon Degrelle (25 mai 2021) documentant justement les compétences linguistiques de chacun, le site du mouvement français Jeune Nation du pourtant clairvoyant degrellien Yvan Benedetti, auteur d’un bel article dans le premier Cahier d’histoire du nationalisme consacré à Léon Degrelle (voir notre blog aux 30 novembre 2016 et 6 février 2021) a publié, le 11 juin suivant, un article d’un certain Francis Gourmain se présentant comme « passionné d’histoire et fin observateur de notre société », intitulé Léon Degrelle ne parlait pas allemand.

    Ce contributeur régulier de Jeune Nation ne pousse cependant pas sa passion de l’histoire degrellienne jusqu’à se renseigner sur le site du Dernier Carré – Léon Degrelle qu’il ne connaît probablement même pas. Il bénéficie d’autres sources : des « personnes qui ont été directement en contact avec Degrelle » (c’est-à-dire, visiblement, ne l’ayant rencontré qu’occasionnellement), sans aucun doute sympathiques, mais dont le témoignage ne doit pas s’affranchir de la critique car il ne pourrait qu’amener à des conclusions abusives et péremptoires, telle que celle de Jeune Nation : « Degrelle ne parlait donc pas allemand, voilà maintenant un fait historique bien établi sur des témoignages sérieux, indépendants et concordants ».

    LD+Fabiola+Baudouin.jpgAlidor (alias Paul Jamin, le « Jam » de Rex) imagine la rencontre surréaliste (humainement mais aussi linguistiquement) de Léon Degrelle avec les anciens souverains belges, Baudouin et Fabiola : l'Ardennais ânonne un français hispanisé, tandis que l'aristocrate castillane  répond par l'expression wallonne du doute (le « Ben voyons » zémourien) !...

     

    Dans le contexte de Francis Gourmain, prétendre établir un « fait historique » en trompetant que « Degrelle ne parlait donc pas allemand » revient à s’attribuer la découverte que le Commandeur de la Wallonie ne pouvait rien comprendre à l’allemand… et que donc « après enquête […], il apparaît sans aucun doute possible » qu’il ne dit pas la vérité lorsqu’ « il fait état de conversations sur un ton libre et informel avec Adolf Hitler et de confidences directes que ce dernier lui a faites » !!!

    Outre que Léon Degrelle n’a jamais prétendu lire le théâtre de Schiller dans le texte ou déclamer les vers de Goethe, il a néanmoins clairement expliqué (nous le rappelons ci-après) comment il pouvait suffisamment comprendre l’allemand pour surprendre tous ses interlocuteurs.

    A quoi peut donc alors servir le sensationnalisme de cet article présenté à la manière d’un scoop rétablissant une prétendue vérité occultée ? Surtout que son auteur se sent quand même obligé d’expliquer l’extraordinaire et incontestable proximité entre Adolf Hitler et Léon Degrelle (« le courant passait entre les deux hommes »), alors qu’ils sont censés ne pouvoir se parler de manière intelligible : « le langage explicite ne représente que dix à trente pourcents de la communication entre deux êtres ». Cela laisse quand même singulièrement sur sa faim : qu’étaient alors les soixante-dix à quatre-vingt-dix pourcents restants de leurs conversations ? Des borborygmes ? Des œillades ? Des gesticulations ? Du mime ? De la danse ?

    Cet article date déjà d’un an. Mais comme on nous en parle encore, nous ne pouvons que mettre à nouveau –et définitivement ?– les points sur les « i ».

    Voici le texte intégral de l’article de M. Gourmain.

     

    « 

    Dans ses écrits, Léon Degrelle revendique une grande proximité avec le Führer, il fait état de conversation sur un ton libre et informel avec Adolf Hitler et de confidences directes que ce dernier lui a faites.

    Seulement, après enquête auprès de personnes qui ont été directement en contact avec Degrelle, il apparaît sans aucun doute possible que Degrelle ne parlait pas allemand.

    Nous avons d’abord posé la question à Monsieur Pierre Dortiguier qui a rendu visite à plusieurs reprises à Degrelle à Málaga et à son secrétaire à Madrid, et voici sa réponse :

    « Merci de cette question sur Léon : non, il ne parlait pas l’allemand, comme me l’a assuré son secrétaire Raimond Van Leeuw. Il parlait avec A.H. par un interprète. Et dans sa bibliothèque à Málaga que j’ai vue en partie, car nous sommes restés jusqu’au soir sur la terrasse, je n’ai pas vu d’ouvrages [note FG : Pierre veut dire « d’ouvrages en allemand » car nous lui avions demandé de préciser ce point]. Je l’ai revu ensuite trois fois à Madrid chez son secrétaire que j’ai visité huit ans consécutivement. Raymond non plus ne parlait pas allemand, sauf le commandant Lippert qui était sorti 1er ou second de l’École de Guerre. »

    Réponse très claire que nous avons transmise à Mark Weber, historien Américain à la tête de l’iHR (Institute for Historical Review = Institut d’histoire révisionniste).

    Mark parle allemand, c’est à lui qu’on doit la traduction de pas mal de discours d’Hitler en anglais que nous avons nous-mêmes repassé en français sur JN.

    Or, ci-dessous Mark explique qu’il a essayé de s’entretenir avec Degrelle en allemand et que cela n’a rien donné :

    « Thank you, François, for your earlier message, and for passing on the message of Pierre. During a visit to France, probably in 1989 or 1990, I was with a French friend who had a good relationship with Degrelle. On an occasion when he had to speak anyway with Degrelle by telephone, he encouraged or at least permitted me to also speak with him. After “introducing” me, he put on line with Degrelle. As I recall, I probably first said a few words in very simple French. Then I tried to speak with him in German. I was surprised that, as quickly became clear, Degrelle did not speak or understand German. Of course, that meant that our “conversation” was brief. I appreciate all the more what Pierre wrote to you, because – based on my own experience – I have assumed that Degrelle and Hitler must have spoken with each other through an interpreter – perhaps more than one. »

    Ni Pierre Dortiguier ni Mark Weber ne remettent en cause le fait que Degrelle ait été proche d’Hitler et qu’il ait eu des conversations avec lui. La photo en illustration montre bien que le courant passait entre les deux hommes, rappelons que le langage explicite ne représente que dix à trente pourcents de la communication entre deux êtres.

    Degrelle ne parlait donc pas allemand, voilà maintenant un fait historique bien établi sur des témoignages sérieux, indépendants et concordants.

    »


    Quand nous avons eu connaissance de cette « mise au point historique », il y avait déjà six mois qu’elle était mise en ligne. Nous avons néanmoins posté la brève réponse ci-après, témoignage de Léon Degrelle lui-même afin qu’il soit bien clair que ce dernier n’a jamais établi sa « grande proximité avec le Führer » sur ses compétences linguistiques. Sans nous faire évidemment d’illusions sur la portée d’une réponse si tardive…

     

    « 

    couv-rex-hitler-relie-w-TcRcjstb-6de8.jpgLéon Degrelle s’est expliqué lui-même sur sa connaissance passive de la langue allemande:

    « Officiellement, j’ignorais la langue allemande […]. Avec le temps, certains Allemands s’aperçurent que j’avais parfaitement compris des réflexions qu’ils avaient échangées, à mon insu, croyaient-ils. Ils me firent la réputation d’un jouteur redoutable, connaissant l’allemand sur le bout des doigts, mais qui faisait semblant de l’ignorer. La vérité, c’est que je ne savais pas l’allemand. Je n’ai jamais eu de dispositions spéciales pour apprendre les langues germaniques. Je ne comprenais donc pas l’allemand, mais – ce qui est une toute autre chose – je devinais l’allemand, comme j’ai toujours deviné les autres langues. Connaissant les quelques centaines de mots de base, j’établissais des rapports, des intonations me frappaient. En tout cas, en allemand, j’ai toujours compris ce que je ne devais pas comprendre. Parfois, quand l’interprète avait escamoté une nuance dans sa traduction, je l’interrompais pour rectifier. Les autres s’exclamaient alors : “Vous voyez bien que vous connaissez l’allemand !” Et pourtant je ne le connaissais pas. Je le sentais, c’est tout. […] Pendant la guerre, quand même j’avais parfaitement compris, je faisais semblant de n’avoir rien compris du tout. Ainsi, pendant que l’interprète s’éternisait à bredouiller sa traduction, j’avais tout le temps de préparer et de peser mes réponses. C’était un petit truc extrêmement utile. » (De Rex à Hitler, Editions de l’Homme Libre, p. 328).

    Sur les relations personnelles entre Adolf Hitler et Léon Degrelle, vous devriez consulter le blog du « Dernier Carré – Léon Degrelle » (Association des Anciens de la Légion Wallonie, de leur famille et de leurs amis) :

    – le 5 janvier 2018: sur la maîtrise du français que possédait Adolf Hitler ;

    – le 25 mai 2021: sur la qualité exceptionnelle des relations entre Adolf Hitler et Léon Degrelle.

    »


    Mais rencontrons néanmoins les principaux arguments développés par les deux témoins de Francis Gourmain.

    Ce n'est effectivement pas parce qu'un correspondant américain –Mark Weber, historien aujourd'hui à la tête de l’institut américain d’histoire révisionniste– a essayé de parler allemand (en ne préjugeant même pas de son accent) avec Léon Degrelle au téléphone à la fin des années 1980 que celui-ci n'y pouvait rien comprendre durant la guerre où il n'était pratiquement environné que de hauts-gradés germanophones avec qui il devait avoir à faire quotidiennement.

    De plus, M. Mark Weber n’est pas un témoin si neutre ou objectif qu’on voudrait nous le faire croire. L’Institute for Historical Review (dont il devint le directeur en 1995) négocia, au début des années 1990, l’exclusivité de la publication aux Etats-Unis de certains ouvrages de Léon Degrelle traduits en anglais (notamment la série Le Siècle de Hitler –dont seulement six volumes ont vu le jour en français : les trois premiers –Hitler né à Versailles– aux Editions Art & Histoire d’Europe : Le Traquenard de Sarajevo, La Pseudo-guerre du droit et Les Tricheurs de Versailles, à rechercher sur Rakuten ou le site de bouquinistes Livre Rare Book ; les trois autres aux Editions de l’Homme Libre : Hitler démocrate, 2 vol. et Hitler unificateur). Mais l’affaire tourna court, achoppant à l’évidence sur des questions de sous (frais de traduction, droits d’auteur et autres).

    Mais il y a plus : les responsables de l’Institute for Historical Review –en ce, véritables spécialistes de la révision de l’histoire !– se permirent de dénoncer le travail de Léon Degrelle, mettant en cause non seulement son objectivité (l’entreprise degrellienne réhabilitait-elle trop efficacement la figure d’Adolf Hitler ?), mais aussi les « nombreuses erreurs de fait » qui parsèmeraient son travail (se gardant cependant bien d’en donner le moindre exemple !) et, pour faire bonne mesure, se plaignant aussi de « fréquentes répétitions » ! Tant qu’ils y étaient, pourquoi ne pas lui avoir reproché aussi d’écrire en français ? Il est vrai qu'ils osèrent même enjoindre à Léon Degrelle d'abandonner son œuvre sur Adolf Hitler !

     

     

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    Ce dernier et scandaleux courrier adressé fielleusement au « Dear General Degrelle » est daté du 28 janvier 1994, est signé par le directeur de l’époque, Theodore O’Keefe, et n’a pas reçu de réponse. Cela se comprend à la lecture de ses insultantes calomnies, mais aussi par l’état de santé déclinant de Léon Degrelle qui devait succomber quelques semaines après sa réception : l’ultime coup de pied de l’âne au mémorialiste de La Campagne de Russie tant apprécié par Robert Faurisson…

    Si Mark Weber n’a donc peut-être pas de raisons personnelles d’accabler Léon Degrelle, sa généralisation abusive à partir d’une brève et fortuite conversation téléphonique (le « il ne parlait pas l’allemand » devenant immédiatement « il ne comprenait pas l’allemand » et face à tant d'ignorance, la conjecture de la nécessité de « plus d'un interprète » !) semble bien trouver son origine dans les relations tumultueuses de son Institute avec le dernier Commandeur de la Légion Wallonie.

    Mais revenons à notre sujet. Nous avons repris contact avec notre camarade allemand Arthur Meyer, qui, dès 1984, fut un participant actif aux cérémonies commémoratives de la percée victorieuse de Tcherkassy à Bad Windsheim (ce blog aux 2 mars 2021 et 15 mars 2022). De même que, chez nous, en Belgique, il participa très régulièrement aux réunions d’Anciens et d’amis de la Légion Wallonie.

     

    Meyer 1.jpegPage de couverture de la revue allemande Ein Fähnlein (« Un petit drapeau », sous-titre : « pour préserver la vertu et la tradition »). Le but de ce magazine allemand paraissant irrégulièrement est d’établir des ponts entre les générations pour que puissent se comprendre « les jeunes Allemands des années 30 et 40 du vingtième siècle et les jeunes Allemands du vingt-et-unième siècle ». Les pastilles censurant certaines parties d’uniformes sur les photos (par exemple les fez des soldats de la division Handschar) sont placées pour respecter les lois de la République fédérale d’Allemagne : un symbole signifiant l'interdiction de la vision même de choses décrétées in-visibles ! Comme le souligne l’éditeur avant de publier une page de BD de notre ami Korbo : « Tout passe mieux avec un peu d’humour » !...

     

    Arthur Meyer a en effet signé voici peu un article richement illustré dans la revue Ein Fähnlein zur Erhaltung von Tugend und Tradition (février 2021) qui commémore la réunion historique des Anciens Légionnaires avec leur Chef, dans la propriété majorquine du Haupsturmführer Jean Vermeire le 12 juin 1989 (ce blog au 11 mai 2020), réunion à laquelle il demeure fier d’avoir pu assister : « Léon Degrelle était déjà malade à l’époque et la chaleur de l’été aggravait encore son état d’insuffisance cardiaque. Vermeire, qui m’avait félicité pour mon engagement dans les réunions de Bad Windsheim, m’avait aussi spontanément invité. Je pense bien que j’étais le seul Allemand à être présent à cette réunion. […] C’est alors que le titulaire de la Croix de Chevalier avec Feuilles de Chêne intervint. Il prit un par un chacun de ses hommes dans ses bras et les embrassa. Aucun œil ne put rester sec et personne n’eut honte de ses larmes coulant désormais à flots. Après la cérémonie, nous profitâmes de l’ombre de la terrasse et Vermeire me présenta au Chef. Il y avait déjà deux ans que je correspondais par lettre avec lui, mais aujourd’hui je pouvais enfin rencontrer ce héros courageux et tellement éprouvé. Et moi aussi, selon l’usage wallon, je fus enlacé et embrassé par lui, –quel honneur ce fut pour moi ! »

    Nous avons donc demandé à Arthur Meyer comment il avait communiqué avec Léon Degrelle, à Majorque ainsi que dans sa correspondance. « Comme je l’écris, c’est Jean Vermeire qui m’a présenté à Léon Degrelle : il parlait parfaitement allemand et il put me servir d’interprète, même si le Chef écoutait attentivement tout ce que je disais et pouvait réagir à mes propos. Pour la correspondance, je pouvais compter sur l’aide du Légionnaire Alex Stroinowsky qui était devenu un véritable ami : c’est lui qui traduisait nos échanges. »

     

    LD + Meyer Majorque 89.jpeg

    Parmi la bonne vingtaine de photos illustrant l’article d’Arthur Meyer, ces deux-ci témoignent de la chaleur de sa rencontre avec Léon Degrelle. Ne manquons pas la dédicace du Commandeur, en parfait allemand (déclinaisons, pronoms, trémas, majuscules compris !) : « Pour vous, Arthur, avec mes meilleures salutations ».


    Q
    uant à l'argument de la bibliothèque, il relève du grotesque: peut-on imaginer le visiteur de Léon Degrelle profiter de la présence des invités sur la terrasse pour faire autre chose que de promener rapidement son regard sur les longs rayons de la bibliothèque de l'auteur de Hitler pour 1000 ans ? Et certes pas de l’inventorier, même « en partie » ! Non seulement c'eût été malvenu, mais impossible, vu qu'elle comportait, rien qu'à Malaga, plusieurs milliers de livres.

    En ce qui nous concerne, nous pouvons en parler à l'aise pour en avoir dressé personnellement une fraction de l’immense catalogue (Jeanne, l’épouse de Léon Degrelle, avait entrepris elle-même ce patient recensement, peu après les funérailles de son mari). Nous n’en avons donc examiné en détail que la dernière partie : si la toute grande majorité des titres étaient bien entendu en français, une grande partie était en espagnol et de nombreux volumes intéressants en allemand (un tout petit reliquat, en anglais). Consultant les premières pages de ce seul relevé partiel, nous retrouverons sans peine plusieurs dizaines de titres en allemand. Certes des classiques comme Wenn alle Brüder schweigen, mais aussi des documents historiques comme les SS-Leitheft, des mémoires allemands sur Tcherkassy, l’holocauste, la SS, les crimes de guerre alliés, etc., des ouvrages d'art sur ou de Breker, Speer, Hitler (même Picasso !), le judaïsme, etc.

     

    Bib 1.jpeg


    P
    ar ailleurs, le témoignage de Raymond Van Leeuw n'est pas nécessairement déterminant non plus pour la thèse de Jeune Nation.

    I
    l ne parlait pas allemand ? Sans doute, comme la plupart des Légionnaires. Mais Raymond n'était pas attaché non plus à Léon Degrelle sur le Front et n'assista certes pas aux rencontres de son Commandeur avec Adolf Hitler ! Qu'un interprète fût parfois présent est certainement probable, mais on n'en possède pas de trace, ni photographique, ni écrite. Le seul témoignage de première main vient d'une interview de l'interprète officiel Paul-Otto Schmidt à l'hebdomadaire belge Pourquoi Pas ? le 21 septembre 1962. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la barrière de la langue n'avait pas l'air de jouer quelque rôle (voir notre blog au 12 mai 2016) : « Je me souviens fort bien de Degrelle, qui vint rendre visite au Führer à deux ou trois reprises. Votre compatriote était un des rares individus qui ne tremblaient pas en présence du dictateur. Il y allait avec fougue et ne craignait pas de couper la parole au maître du IIIe Reich. »

     

     

    PourquoiPas 21 09 1962 Interview Schmidt.jpg


    L
    ’hebdomadaire bruxellois Pourquoi Pas ? interviewe l’interprète officiel du Führer, Paul-Otto Schmidt : c’est spontanément que ce dernier insiste sur la proximité entre Adolf Hitler et Léon Degrelle, notamment lors de leurs conversations animées.


    Q
    uel est dès lors l’intérêt du « fait historique bien établi », mais complaisamment biaisé, claironné par Francis Gourmain ? Croit-il vraiment à son scoop, alors qu’enfonçant des portes ouvertes (Léon Degrelle n’a en effet jamais prétendu parler couramment allemand !), il sert en réalité l’eau au moulin des contempteurs de celui que le Führer se fût choisi pour fils, tout heureux de crachoter leurs calomnies, même par sous-entendus : « mythomanie », « mégalomanie », « mensonges »...

    Rappelons donc la conclusion de nos enquêtes sur les compétences linguistiques de Léon Degrelle et Adolf Hitler –et donc leur capacité à se comprendre sans interprète (voir les références en début d’article ; rappelons qu’il est établi que le Führer et le général Ion Antonescu se parlaient volontiers en français, sans interprète : ce blog au 25 mai 2021) : « Adolf Hitler comprenait parfaitement le français. Mieux : il le parlait assez couramment pour convaincre un témoin allemand qu’il s’exprimait “dans un excellent français”. Léon Degrelle, quant à lui, comprenait l’allemand suffisamment pour en avoir au moins une bonne connaissance passive. Les deux hommes pouvaient donc pleinement se comprendre, quelle que soit la langue utilisée. »

     

     

  • Un mystérieux portrait de Léon Degrelle

    Voici quelques mois, un internaute anonyme a posté sur la Toile un message avec la photo d’un magnifique tableau représentant Léon Degrelle, et qui daterait de 1938.

    Tableau Léon Degrelle.jpg

     

    Il était précisé que sa famille détient cette peinture depuis des décennies, sans pouvoir préciser comment elle y est arrivée (commande particulière d’un membre de la famille ? ami ou sympathisant de Léon Degrelle ? achat par conviction politique rexiste ? cadeau pour services exceptionnels rendus au Mouvement ? don ou héritage du peintre lui-même ?).

    Tableau Léon Degrelle 3.jpgD’après l'internaute ayant posté les photos, l’auteur de cette splendide huile sur toile (ou sur panneau ?) serait un certain « Geukens », originaire du Limbourg belge. Sur la photo, nous devinons « B. Geukens », mais si le détail de l’épinglette de Rex est photographié, de même que le cartouche de cuivre avec le nom « Léon DEGRELLE » précisant qu’il est le « CHEF de REX », aucune photo de la signature proprement dite n’accompagne le message de Facebook.

    Nous avons essayé de nous renseigner, sur l’œuvre et le peintre mais sans succès… Nous avons bien trouvé, sur un site Internet populaire de ventes privées, un tableau religieux (« Madone dans une niche d’église en bois » présenté par un vendeur flamand) signé de manière assez semblable, mais que le propriétaire lit « R. Geukens A.V.G. » et sans autre précision qu’une date, 1962, plus tardive donc, mais qui pourrait encore correspondre à l’activité du peintre après-guerre.

     

    Geukens Madone 1962.JPG

     

    Comme on peut le voir sur le gros-plan de la signature, il est en effet possible qu’il s’agisse de « notre » B. Geukens car la barre initiale du prétendu « R » ressemble tout à fait à l’amorce d’un « B », tout comme le jambage du « G », de même dimension, pourrait aussi appartenir au portraitiste talentueux de Léon Degrelle. On notera comme différences essentielles entre les deux signatures, la forme arrondie de l’écriture de 1938, par rapport à la forme plus « géométrique » de 1962, de même que sa position : en bas à droite, en 1938 ; en haut à droite, en 1962. Quant aux prétendues initiales « A.V.G. » lues par le vendeur trop expéditif, elles n’appartiennent de toute évidence pas à la signature, mais à la date : « AUG. 62 », soit, en néerlandais, « Augustus 1962 », Août 1962.

     

    Signature Geukens 1962 b-horz.jpg

    A gauche, gros plan de la signature du tableau de 1962 ; à droite, agrandissement, forcément flou, de la signature de 1938, telle qu'on la devine sur la photographie publiée sur Internet.

     

    Il faut également remarquer la différence de facture : le portrait de 1938 est brossé de manière scrupuleusement réaliste avec un art consommé de l’éclairage tandis que l’austère majesté de l’autel marial de 1962 s’exprime par des textures aux reliefs impressionnants comme appliquées au couteau et au gros pinceau.

    L’apparition soudaine de ce portrait de Léon Degrelle est d’autant plus déconcertante qu’un visiteur tout aussi anonyme de notre blog Weltanschauung, a laissé ce message sur notre site, pratiquement au même moment : « Je dispose d’une huile sur toile de Léon Degrelle en uniforme signée d’un peintre bien côté. Pour plus d’informations, suis à votre disposition. »

    Tableau Léon Degrelle 2.jpg
    S’agirait-il de la même œuvre ? Peut-être pas puisque le Chef de Rex apparaîtrait sur cette toile « en uniforme » (des Formations de Combat ? de Volontaire sur le Front de l’Est ? d’officier ou de commandeur de la SS-Sturmbrigade Wallonien ?). À moins que, s’il s’agit de la même œuvre signée par le peintre « Geukens », le port de l’insigne « Rex » suffise à notre correspondant pour parler d’uniforme ? Cependant, nous précise-t-il, l’œuvre serait signée d’un peintre « bien côté » sans autre précision. Est-ce à dire qu’il s’agirait d’un artiste mieux connu et documenté que le B. ou R. Geukens du tableau dont nous avons reçu la photographie par ailleurs ?

    Signalons enfin qu’aucun site renseignant biographies et/ou cotes des artistes peintres belges ne connaît de « Geukens » et que le petit tableau religieux s’est vendu pour une soixantaine d’euros en 2017.

    Mais comme le visiteur de notre blog Weltanschauung n’a laissé aucun moyen de lui répondre, nous n’avons pu qu’essayer de prendre contact par le même moyen que lui : un message sur notre blog, resté depuis sans la moindre réaction.

    Peut-être cet article en forme de bouteille à la mer pourra-t-il faire avancer les choses si un lecteur reconnaît ce tableau ? Ou en connaît l’histoire ? Ou connaît son propriétaire ? Et pourrait nous mettre en relation ?...

     

  • La télévision belge et le « Corps Franc Wallonie »

    Journalistes ? Non : des agit-prop !

     

    Une fidèle correspondante revient sur la séquence relative au « Corps Franc de Wallonie » dans le reportage sur la « Guerre en Ukraine », diffusée voici peu dans le 19h trente, le journal du soir de la télévision belge francophone (ce blog au 11 mars 2022).

    Blog Corps franc RTBF 11.03.22.JPGElle nous interroge sur l’image diffusée en illustration par le journal télévisé, car « Ne s’agit-il pas de la photo que le Dernier Carré a publiée dans son calendrier de 2019, légendée “Mai 1942 : avant le match de foot, les adversaires Wallons et Allemands se saluent sous le drapeau à Croix de Bourgogne” ? Alors ? Qu’en est-il finalement ? La RTBF nous montre-t-elle vraiment des combattants formant un corps franc, c’est-à-dire, selon le Wiktionnaire d’Internet, une unité de combat civile ou paramilitaire […] dont la tactique est celle du harcèlement ou du coup de main, et donc susceptible de commettre tous les crimes de guerre dont nous parlent la RTBF et le CEGESOMA, qui les supposent incontestables, sinon à tout le moins plausibles ? Car tous ces hommes effectuant un salut nazi avant de partir pour quelque action inavouable ne sont pas vêtus d’uniformes réglementaires, ni d’ailleurs de tenues sportives. Continuerez-vous donc à prétendre que cette photographie illustre bien un innocent match de football et non pas une “Page sombre de notre histoire ? » persifle en conclusion notre correspondante faussement ingénue.

    Nous rassurerons immédiatement notre charmante amie, en même temps que tous nos lecteurs : l’image proposée par les faussaires subsidiés de la télévision belge a bien été soigneusement sélectionnée pour donner quelque crédibilité à leur propos censé impliquer des Légionnaires wallons sans uniforme dans des « crimes de guerre » et autres « massacres de civils » !

    Calendrier 11.2019 Foot Légion.JPG


    E
    t notre correspondante a parfaitement reconnu la photo diffusée : ces hommes saluant bras droit tendu appartiennent bien aux Volontaires wallons, comme l’indique le drapeau à croix de Bourgogne sous lequel ils sont alignés. Même s’il ne s’agit pas de l’affiche fantaisiste à marteau et épée dénoncée par la RTBF, il s’agit bien de l’étendard de la Légion Wallonie. Mais, s’affichant sans vergogne en vêtements civils, ces hommes déterminés ne seraient-ils pas les membres de ce Corps franc soupçonné de tous les crimes de guerre par le CEGESOMA, aux ordres de l’occupant dont on aperçoit des représentants, en uniforme ceux-là ?

    Le centre d’histoire des Archives de l’Etat belge a certainement dû retourner toute sa documentation pour trouver cette seule et unique photo où l’on voit des Légionnaires wallons ne portant pas d’uniforme, sans être manifestement au repos !

    Il n’empêche qu’il s’agit bien, –comme indiqué dans le calendrier du « Dernier Carré »–, d’une photo prise à l’occasion d’un match de football disputé par les Légionnaires en mai 1942. Et les « historiens » du CEGESOMA pouvaient d’autant moins l’ignorer qu’ils ont repêché ce document dans la série de douze photographies de propagande de la Légion Wallonie, éditée pour les fêtes de fin d’année 1942 au profit du Service Légionnaire d’entraide et de protection aux familles d’engagés (dirigé par le major Georges Jacobs, ancien Commandeur de la Légion, et qui remplaça, à partir du 15 décembre 1942, Solidarité Légionnaire, le service social présidé par l’épouse de Léon Degrelle, Marie-Paule Lemay : ce blog aux 8 août 2017 et 15 décembre 2020).

    Carte postale Foot recto-vert.jpg


    C
    es cartes présentent en effet toutes, dans le coin supérieur gauche de la photo imprimée au recto, l’écusson de bras de la Légion, aux trois couleurs nationales belges surmontées de la mention « Wallonie » (ce blog au 2 février 2021). Au verso, dans la partie réservée à la correspondance, la carte s’orne en filigrane du fameux bas-relief d’Arno Breker, Combat contre les serpents entouré d’un cartouche affirmant « L’Europe connaît le bolchevisme et lutte contre lui jusqu’à la victoire finale ». Cette sentence est quelque peu paraphrasée au bas de la carte : « L’Europe connaît le bolchevisme, et le combattra jusqu’à la victoire finale. » En exergue, cet aphorisme : « Des Wallons combattent pour la liberté de l’Europe. »

    Breker Combat Serpents.jpegPrésenté à la grande exposition « Arno Breker » au musée de l’Orangerie à Paris du 15 mai au 31 juillet 1942, le bas-relief Der Rächer Le Vengeur », sculpté en 1940-41) a reçu comme appellation « Combat contre les Serpents. Etude pour un relief en pierre ». Dans l’ouvrage publié à cette occasion par Charles Despiau (Arno Breker, Flammarion, 1942 ; la photo du bas-relief, signée Charlotte Rohrbach, se trouve à la page 102), le grand sculpteur français écrit : « Toucher le peuple, l’émouvoir, l’exalter au-dessus des tâches, telle est la mission que s’est donnée Arno Breker ; et si sa statuaire est colossale c’est afin de parler non pas seulement à l’individu, mais aux masses assemblées ; de les appeler à la communion dans la Beauté, dans l’Idéal. Que nombre de ses œuvres soient déjà popularisées, que leurs formes déjà hantent les mémoires, que leurs photographies ornent des chambres d’étudiants, des chambrées de soldats […] voila qui prouve assez en faveur de son esthétique. Que la jeunesse, enfin, devant les héros qu’il expose, beaux de forme et nobles d’accent, dise ou pense : “Voilà ce que je voudrais devenir”, cela montre la valeur hautement éducative d’un art imprégné d’idéal. » (p. 112)

    La carte postale qui nous occupe, montre donc bien deux équipes de football (le ballon se trouve entre les pieds du cinquième joueur de l’équipe alignée à gauche) se saluant sous le drapeau de la Légion Wallonie, avec cette légende on ne peut plus explicite : « Les Wallons sont des amateurs enthousiastes de sport ! Avant un match de foot-ball contre une équipe de camarades allemands. » Ces joueurs ne portent évidemment pas leur uniforme de campagne et n’ont pas revêtu non plus de tenue sportive, ni chaussé de crampons… Il faut dire qu’ils se trouvent sur le front d’Ukraine (plus exactement, fin mai 1942, en repos après avoir participé aux combats de la Seconde Bataille de Kharkov qui valurent à Léon Degrelle sa Croix de Fer de Première Classe) et que la tenue de footballeur ne fait pas vraiment partie de leur barda réglementaire… D’où ces tenues hétéroclites : chemises à manches courtes ou retroussées, shorts improvisés et godasses ou souliers peu adaptés aux matchs de foot professionnels…

    LD CF 1Cl. Pays réel 1942.06.09.JPG

    La Croix de Fer de Première Classe de Léon Degrelle fait la « Une » du Pays réel, le 9 juin 1942.

    Comble de malchance pour les escrocs du CEGESOMA, ce match a même eu les honneurs d’un compte rendu –en première page !– dans Le Pays réel du 6 juin 1942. Ce reportage est surtout révélateur de la compassion des Légionnaires pour la population locale (que le journaliste-légionnaire, Ferny, n’identifie pas comme « ukrainienne », mais appelle indistinctement « russe »), de la sympathie réciproque que chacun se manifeste, et donc –dans toute son évidence– de la parfaite mauvaise foi des menteurs professionnels chargés de réécrire l’histoire de la Seconde Guerre mondiale de manière toujours plus horrifique.

    Pays réel 1942 06 06 p.1 b.JPG« Le petit village russe que nous occupons ne nous offre aucun moyen de nous délasser agréablement ; comme partout en Russie soviétique, il y fait sale, il y fait triste… triste à mourir… Des chaumières délabrées, des pistes affreuses, les mines résignées et les yeux sans éclat des habitants de l’endroit (leur esclavage dure depuis vingt-cinq ans !), voilà tout ce qui s’offre à nos regards… Ce n’est pas folichon !

    Aussi n’est-il pas exagéré de dire que, une fois le service terminé, si nous étions libres durant quelques heures, nous nous ennuyions royalement.

    Mais ce dimanche, un beau dimanche de mai, nous avons passé un charmant après-midi sportif. Les camarades allemands occupant le village voisin avaient organisé une petite fête à laquelle était invitée l’équipe de football de la Légion Wallonie.

    Un peu avant trois heures, nous assistons tout d’abord à une compétition intéressante à laquelle participent les meilleurs spécialistes allemands. Intéressante, mais… difficile. Pensez donc ! : les concurrents doivent, au pas de course, et porteurs du fusil et du masque à gaz, sauter un fossé, franchir une série d’obstacles placés en chicane, passer sur une poutrelle étroite, charger l’arme et tirer sur une cible, puis, toujours courant, remettre le masque à gaz et revenir au point de départ en passant une dernière série d’obstacles !

    Ensuite, petit intermède comique : la course de sacs. Ce jeu est également très connu chez nous : les trémoussements des concurrents empêtrés dans leur sac étroit provoquèrent bien des éclats de rire.

    Au programme figurait encore une course de chevaux… avec jockeys russes. Nous avons déjà dit que les Russes sont en général d’excellents cavaliers, leur agilité et la vitesse de leurs chevaux sont réellement étonnantes. Ils furent acclamés comme ils le méritaient.

    Enfin, ce fut le grand match “Allemagne – Belgique”. Nous avons perdu par 2 à 8, mais ce résultat n’était nullement déshonorant pour les équipiers bourguignons qui n’avaient pas eu le temps de s’entraîner. Lutte courtoise et très sportive où tous rivalisèrent d’entrain.

    Tout de suite après eut lieu, devant les compagnies rassemblées, la remise des distinctions aux concurrents qui s’étaient spécialement distingués. La fête sportive proprement dite était terminée. Mais la population de l’endroit nous donnait tout aussitôt et gratuitement, un autre spectacle : chants et danses russes par un groupe de jeunes filles ayant mis, pour la circonstance, leurs plus beaux atours.

    Bref, réunion charmante pendant laquelle le Chef de REX signa de nombreuses photos pour les camarades allemands qui l’assaillaient littéralement. »

    Foot mai 1942 a-vert.jpg

    Deux autres photographies nous sont parvenues, qui documentent ce dimanche sportif de mai 1942 sur le front d’Ukraine. Celle du haut montre les deux équipes de football et les arbitres au milieu du terrain avant le coup d’envoi. Sur le périmètre, des militaires sont assis ou debout en spectateurs, au pied du mât où flotte le drapeau bourguignon.

    La photo du bas montre une autre partie de l’assistance où se mélangent, sans protocole, militaires wallons et allemands et population ukrainienne locale : des hommes, de nombreuses femmes et beaucoup d’enfants aussi… A noter, à l’arrière-plan, un des « jockeys russes » et sa monture dont l’agilité et la vitesse firent une vive impression.

    Tous documents démontrant l’inanité de vouloir associer les Volontaires de la Légion Wallonie à quelque crime de guerre envers la population civile ukrainienne ou russe. Etablissant aussi la fausseté méchante des accusations des soi-disant historiens du CEGESOMA et des agit-prop des grands médias de désinformation : ces serpents que nous nous devons aussi de combattre.

  • Horreur ! Des nazis au secours de l’Ukraine !

    Les délires antidegrelliens de la télévision belge

     

    D’évidence, la guerre en Ukraine est la plus inepte et atroce des catastrophes qui se soit abattue sur l’Europe depuis l’apocalypse de 1945.

    Et, bien sûr, elle est l’occasion de torrents d’images et de commentaires de propagande issus de toutes les parties prenantes ou non, d’autant plus pénibles qu’ils s’ajoutent inutilement aux souffrances épouvantables autant que scandaleuses des innocentes populations civiles.

    Un éloquent et emblématique exemple vient encore de nous être donné par les menteurs professionnels –subsidiés !– de nos médias (RTBF – Radio Télévision Belge Francophone) et de notre centre d’histoire, prétendument spécialiste de la Seconde Guerre mondiale (CEGESOMA, appartenant aux Archives de l’Etat belge) : c’est ainsi qu’ils entendent poursuivre leur épuration de l’histoire, qui relèverait plaisamment du surréalisme belge si elle n’était odieuse dans le mensonge et la bassesse.

    1. Ukraine Corps franc Wallonie.JPGLe genre d’amalgames prisés par la RTBF : la « Guerre en Ukraine » de 2022 évoque une « Page sombre de notre histoire » à cause des « Corps Francs de Wallonie » (1941) qui n’ont de toute évidence rien à y voir… (Capture d’écran du JT de la RTBF via Auvio).

     

    Le 27 février dernier, soit trois jours après le début de l’invasion russe de l’Ukraine, le président Volodymyr Zelensky annonçait la création d’une Légion internationale pour la défense du territoire de l’Ukraine.

    Pour certains, cela rappela sans doute le bon vieux temps des Brigades internationales de la Guerre civile espagnole. La RTBF fut donc toute fière d’annoncer, le 8 mars dernier, que la Légion internationale comptait déjà « environ 20.000 volontaires étrangers », parmi lesquels « une centaine d’hommes venus de Belgique ». Et de nous présenter longuement un quinquagénaire de Flémalle (banlieue de Liège), en terminant lyriquement son reportage par cette séquence :

    « Un Beretta tatoué sur le crâne peut-être pour lui porter chance, le voilà à l’ambassade pour le départ, le vrai…

    – Votre dernier mot avant votre départ ?

    – Vive l’Ukraine libre !

    – C’est pour ça que vous vous engagez ?

    – Bien sûr ! »


    2. Légionnaire Ambassade Ukraine.JPGLe futur Légionnaire belge arrive aux grilles de l’ambassade d'Ukraine à Bruxelles : on y représente Vladimir Poutine en Hitler, alors que le président russe affirme, de son côté, que ce sont les Ukrainiens qui sont des nazis : on est décidément toujours le nazi de son ennemi ! (Capture d’écran du JT de la RTBF via Auvio).

     

    Las ! La vigilante et impitoyable censure du politiquement correct veillait ! Dès le lendemain, la speakerine de service battait sa coulpe : « Revenons un instant sur le profil de cet homme, interrogé hier dans le Journal. Cet habitant de Flémalle part combattre en Ukraine contre les Russes mais ceci, filmé chez lui, a semé le trouble et le malaise. Une affiche du Corps Franc "Wallonie". Même si l’homme a affirmé à notre journaliste ne pas être membre [sic] de l’extrême-droite, cette affiche est très claire, c’est une référence à la Légion Wallonie. Nous avons manqué de mise en perspective, hier. Or ceci nous ramène aux heures sombres de notre passé. Cette légion a été formée dans les années quarante par des Wallons engagés aux côtés de l’Allemagne nazie et d’un certain Léon Degrelle. »

     

    3. Affiche Corps franc Wallonie.JPGL’ « affiche de la honte » qui mit le feu aux poudres car elle fait référence au nom originel et éphémère de la Légion Wallonie. Sauf que le « Corps Franc » n’eut jamais le temps d’avoir quelque emblème, et certainement pas un marteau croisé avec une épée… Dès l’origine, l’étendard des Volontaires wallons pour la croisade contre le bolchevisme fut frappé des bâtons noueux rouges de Bourgogne. (Capture d’écran du JT de la RTBF via Auvio).

    4. Drapeau historique Légion 04.07.1942.JPG

    Prise d’armes de la Légion Wallonie sur le front d’Ukraine, le 4 juillet 1942 : le drapeau historique de la Légion est à l’honneur.

     

    Un cours d’histoire corrigée s’imposait donc car ils étaient quand même « environ 8000 engagés dans cette Légion Wallonie partis se battre au Front de l’Est, un engagement aux allures de croisade, mais aussi de crimes de guerre » !

    Voilà la « fake news » lâchée ! A sacraliser immédiatement par l’onction du CEGESOMA, en la personne de l’ « historienne » Chantal Kesteloot (ce blog au 15 décembre 2020), « spécialiste de la mémoire des deux guerres mondiales » !


    Et celle-ci d’aboyer sa sentence. Remarquez quand même que la « docteure » ès tromperies universitaires ne prétend tout d’abord que « suspecter » les Wallons de « participation active à ces crimes de guerre », mais foin de la prudence : tout ce que le téléspectateur retiendra, c’est que les Légionnaires wallons sont des criminels de guerre et que le Flémallois parti se battre pour l’Ukraine n’est qu’un salaud !...

    Insistons-y : jamais, au grand jamais, aucun Légionnaire wallon n’a été accusé –et encore moins condamné– pour crime de guerre ou crime contre l’humanité : voir ce blog au 30 novembre 2019. Mais aujourd’hui, l'Histoire s'écrit simplement par les soi-disant « historiens » en accusant sans preuve et en affirmant qu’il serait bien étonnant que les Légionnaires n’aient pas été des criminels de guerre, ni d’ailleurs qu’ils n’aient pas trempé dans l’extermination des juifs !... Et on prétend enseigner la rigueur scientifique et la vérification des sources historiques dans nos universités ???

    5. Kesteloot Ukraine Wallonie.JPGLa pythie du CEGESOMA dans ses transes imprécatoires contre la Légion Wallonie : et elle n’a même pas besoin de fumigations ! (Capture d’écran du JT de la RTBF via Auvio)

     

     « On suspecte aussi, bien évidemment, une participation active à ces crimes de guerre, sans compter des massacres de civils, hein… C’est un front qui a été extrêmement meurtrier. On ne fait pas de cadeaux. Et donc non seulement il y a des groupes spécifiques comme la population juive qui va être exterminée, mais les civils soviétiques vont également payer un lourd tribut à ces batailles. […] On dirait qu’on ne peut pas être innocent quand on utilise ce genre d’affiches. On est clairement…, on s’inscrit dans une idéologie qui est une idéologie qui porte en elle les principaux massacres de l’histoire du XXe siècle. »

    6. Messe Légion Ukraine + Paysannes.JPG

    Crime de guerre des Volontaires wallons au Front de l’Est : après un quart de siècle de dictature soviétique, ils permettent à des paysannes ukrainiennes d’enfin assister à une messe célébrée en plein air par l’aumônier de la Légion Wallonie.

    7. Bataillon Azov.pngEcusson du Bataillon Azov aux indiscutables références nationales-socialistes.

     

    Gageons cependant que les autorités ukrainiennes ne feront pas une aussi fine bouche que les puritains donneurs de leçons de la RTBF et des Archives de l’Etat. Car même si elles placardent le portrait « hitlérisé » de Poutine sur les grilles de leur ambassade, elles ne trouvent rien à redire à l’intégration dans les forces armées du Bataillon Azov, fort de 5.000 hommes appartenant à la Garde nationale ukrainienne, relevant du Ministère de l’Intérieur : son insigne est la Wolfsangel, –emblème de la division SS Das Reich, sur fond de soleil noir adopté par Heinrich Himmler pour son Ordre SS.

    Rappelons aussi que le président Zelemsky –faisant manifestement sienne la devise anglo-saxonne My Country, Right or Wrong !– ne voit aucune objection aux hommages rendus aujourd’hui encore aux héros nationaux, eussent-ils combattu aux côtés des armées du Reich comme les Volontaires de la 14e Division SS « Galicie » ou le dirigeant ultra-nationaliste Stepan Bandera (empoisonné au cyanure par le KGB en 1959).


    8. Bandera Zelensky.JPG
    Volodymyr Zelensky n’a jamais fait mystère de son opinion sur le héros national ukrainien Stepan Bandera, dont la vie est étroitement liée au IIIe Reich : « Quand on l’interrogea sur Bandera, Zelensky déclara qu’il pensait que Bandera est un héros pour certains Ukrainiens. “Il s’agit d’un personnage qui défendit la liberté de l’Ukraine”, déclara Zelensky dans une interview de 2019 à l’Ukrainska Pravda. “C’est un héros pour un certain pourcentage d’Ukrainiens et c’est normal. Et c’est cool.” » En 2016, l’ « avenue de Moscou » à Kiev a été rebaptisée « avenue Stepan Bandera ». (Capture d’écran de VA+, le site d’information en ligne de Valeurs actuelleswww.valeursactuelles.com : article « Guerre en Ukraine : les Russes et les Ukrainiens vous mentent », par Wilfried Mortier).


    S
    ont-ce ces réminiscences qui justifient la provocation du président Vladimir Poutine envoyant ses tanks en Ukraine avec l’antique drapeau de l’Union Soviétique tant honnie dans le pays, ainsi que l’ont montré les images diffusées par le Ministère russe de la Défense, le 9 mars dernier ? L’invasion de l’Ukraine a ainsi des allures de vengeance pour sa collaboration avec l’Allemagne d’Adolf Hitler et son antisoviétisme systématique (des lois condamnant la négation du caractère criminel du régime communiste –mais aussi du nazisme– ont été votées en 2015 à l’initiative du prédécesseur de Volodymyr Zelensky, Petro Porochenko)…

    9. Ukraine Tank Drapeau URSS.JPG(Capture d’écran de France 24, 10 mars 2022).

  • Léon Degrelle à la mer ; le drame religieux du national-socialisme ; toute l’actualité degrellienne

    37e Correspondance du Cercle des Amis de Léon Degrelle

     

    Cercle 37.jpegLa livraison de septembre de la publication du Cercle des Amis de Léon Degrelle est ponctuellement tombée dans la boîte aux lettres des abonnés : il s’agit déjà de la trente-septième fournée d’informations degrelliennes précieuses et irremplaçables, car quasi-exhaustives.

    Et cette livraison mérite bien le terme de « fournée », tant elle est abondante. L’éditeur lui avait d’ailleurs donné ce nom, avant de s’aviser malicieusement tomber sous le coup de la censure politiquement correcte des talibans de la justice, des réseaux sociaux et autres aboyeurs de la Toile et reprendre l’intitulé traditionnel de « correspondance privée » : Jean-Marie Le Pen l’avait bien appris à ses dépens naguère.

    Souvenez-vous qu’en 2014, le toujours président d’honneur du Front National et député européen, ayant cloué au pilori les « artistes » attaquant son parti, répondit à la journaliste de son « Carnet de bord » hebdomadaire qui lui faisait remarquer avoir oublié Patrick Bruel « On fera une fournée la prochaine fois » : après sept ans de procédure, il s’est retrouvé, le 1er septembre dernier devant l’incontournable 17e Chambre correctionnelle du tribunal de Paris, mais on attend toujours le jugement prévu, paraît-il, le 29 octobre prochain [le tribunal a finalement prononcé la relaxe du nonagénaire Jean-Marie Le Pen estimant que ses propos constituaient « une jubilation pour faire un bon mot face à un auditoire acquis »].

     

    Au Mur de l’Atlantique de la côte belge : Léon Degrelle à la mer...
     
    Cet hommage discret au courageux chef historique du Front National introduit la belle photo de couverture de l’héroïque Commandeur de la SS-Sturmbrigade Wallonien : Léon Degrelle est en uniforme –fraîchement décoré par le Führer de la Croix de Chevalier de la Croix de Fer– avec deux de ses enfants, Léon-Marie et Chantal. Comme pour la 36e Correspondance, l’éditeur a recouru à la colorisation, fort réussie dans les tons pastel. Nous regretterons seulement que les documents concernant Léon Degrelle ne soient quasiment jamais référencés.

    Cette photo, par exemple, a été prise au lendemain du défilé triomphal célébrant la percée de Tcherkassy, à Bruxelles, le 1er avril 1944 (ce blog aux 17 février 2017, 15 décembre 2020, 15 et 26 janvier 2021). Alors en permission, le chef de famille bruxellois passa la journée de Pâques à la côte belge, en compagnie de Léon-Marie (5 ans, que l’on voit encapuchonné sur la photo) et Chantal (debout, avec une petite sacoche, devant son Papa), et de son ami Robert Du Welz (ce blog aux 20 mai 2016 et 28 novembre 2017), dont on voit une des filles aux côtés du Commandeur.

    Est-ce pour faciliter ce bref séjour à la mer de ses enfants que Léon Degrelle visita à cette occasion une garnison du mur de l’Atlantique ? C’est possible car approcher les plages devenues domaine militaire était alors interdit : mais pouvait-on refuser quoi que ce soit à celui qui sortait du Quartier Général du Führer l’ayant personnellement honoré de la Croix de Chevalier, et qui venait de vivre un véritable triomphe romain dans la capitale ?

    Cette visite du 9 avril 1944, jour de Pâques, est en tout cas largement documentée par un reportage photographique d’une vingtaine de clichés, où l’on voit le héros de Tcherkassy, accompagné de son fidèle Robert Du Welz, entre-temps SS-Untersturmführer (sous-lieutenant), passer en revue les soldats allemands du mur de l’Atlantique à Coxyde (près de La Panne, non loin de la frontière française) et profiter de l’air iodé de la côte belge.

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    C’est le 9 avril, Dimanche de Pâques 1944, que Léon Degrelle, joignant l’utile à l’agréable, visite une garnison du Mur de l’Atlantique, à Coxyde, en compagnie de ses enfants ainsi que de Robert Du Welz et de sa famille.

    De haut en bas, nous disposons tout d’abord d’une vue générale de la prise d’armes. On voit alors le commandant de la place présenter Léon Degrelle et la SS-Sturmbrigade « Wallonien » à ses hommes, soulignant l’héroïsme de leur engagement dans la percée de Tcherkassy, qui attira sur eux l’attention toute particulière du Führer. Le Commandeur passe ensuite le détachement en revue. Puis, les Allemands présentent les fortifications de Coxyde aux Wallons (Robert Du Welz est à gauche, penché pour écouter les explications d’un officier de la Wehrmacht ; un de ses fils est en culotte de golf).

    Arrive enfin la partie récréative : tout le monde se rend dans les dunes et sur la plage : Robert Du Welz donne la main à deux de ses enfants tandis que le commandant de la place emmène Chantal et Léon-Marie. Les enfants Degrelle et Du Welz posent encore au sommet de la dune où les militaires allemands ont réalisé une belle mosaïque de coquillages, manifestant leur confiance en la justesse de leur combat (pareille décoration pouvait aussi ressortir à l’imprudence et fournir une cible : la veille même de la visite de Léon Degrelle, le Samedi Saint, une vingtaine de bombardiers anglo-américains avaient lâché 250 bombes incendiaires sur la cité balnéaire et son petit aérodrome, causant une trentaine de morts dont de nombreux civils).

    Un an plus tard, le 4 août 1945, alors que l’armée allemande a depuis longtemps quitté l’endroit, un avion de reconnaissance américain a photographié toute la côte belge, de Knocke à La Panne. Ce document exceptionnel livrant un panorama complet du littoral belge vient d’être édité (Birger Stichelbaut, Wouter Gheyle, Jeroen Cornilly et Mathieu De Meyer, De Kust, 4 augustus 1945, De zomer van de vrijheid [La Côte, 4 août 1945, l’été de la liberté], Tijdsbeeld, 2021). Sur un des clichés de Coxyde, nous pouvons aisément reconnaître l’endroit précis de la visite de Léon Degrelle, à Pâques de l’année précédente : la villa ayant servi de mess à la garnison allemande est bien reconnaissable et on distingue parfaitement le mur sur lequel étaient juchés les petits Léon-Marie et Chantal. On devine aussi le camouflage des bunkers visités par le nouveau Chevalier de la Croix de Fer. Ces fortifications ne résisteront pas à l’urbanisation touristique frénétique de l’après-guerre et seront détruites dans les années 70 (comme la plupart des bunkers de la côte, sauf ceux de Raversyde –non loin d'Ostende, dans l’ancienne propriété du prince Charles– appartenant aujourd’hui au splendide musée de plein air Atlantikwall). Par contre, la villa a traversé l’histoire jusqu’à aujourd’hui et, malgré son quasi-enfouissement dans le sable des dunes, un peu à l’écart des immeubles résidentiels contemporains, appartient toujours à d’heureux propriétaires privés.

    De Kust Coxyde.jpeg

     

    Le drame religieux du national-socialisme

     

    61ryhcgDTHL.jpgCette 37e Correspondance privée du Cercle des Amis de Léon Degrelle  s’ouvre sur un texte de Léon Degrelle expliquant la différence –en ce qui concerne le sentiment religieux– entre rexisme et national-socialisme. Ici aussi, il aurait été intéressant de donner la référence du texte afin de permettre au lecteur de lire la totalité du chapitre (voire le livre entier) dont il est extrait, De Rex à Hitler (sans date, éditions de l’Homme Libre, pp. 241-246).

    Pour Léon Degrelle, le national-socialisme des débuts se caractérisait par un anticléricalisme absolu chez certains de ses dirigeants. C’est ainsi qu’il agrippe le ministre de l’Education populaire et de la Propagande : « Un ministre intelligent comme Goebbels avait été, avant la guerre, possédé par une haine féroce de l’Eglise catholique, tentant de l’affaiblir par d’affreux procès de mœurs. » Le « procès de mœurs » dont il est ici particulièrement question vise le sordide assassinat –en Belgique– d’un jeune garçon par un Frère des Ecoles Chrétiennes qui lui avait fait subir des violences sexuelles. Léon Degrelle reproche au ministre du Reich d’avoir voulu monter ce fait divers en épingle en envoyant à Bruxelles « un avion spécial contenant vingt journalistes berlinois », car il s’agissait d’un « faible d’esprit, médicalement irresponsable ». Dans le Journal 1933-1939 de Joseph Goebbels, on lit à la date du 2 avril 1937 : « Les procès de Coblence [contre des Franciscains pédophiles et violeurs] vont commencer. Là-dessus, en guise d’ouverture, un horrible crime sexuel commis sur un jeune garçon, dans un couvent belge. J’expédie aussitôt de Berlin un envoyé spécial qui part pour Bruxelles et mènera là-bas son enquête. » (p. 404)

    Abbé Moreau Soirées 24.11.1934 b.jpgUn curé défroqué dénommé Moreau avait entrepris une série de conférences dévoilant « Les Secrets de la confession » dans les cercles francs-maçons de Wallonie : Léon Degrelle y apporta systématiquement la contradiction jusqu’à dénoncer publiquement l’obsédé sexuel qu’était le prêtre apostat (photo : Soirées, 24 novembre 1934).

     

    Certains ne pourraient-ils reprocher au chef de Rex d’avoir oublié son marathon de 1934 poursuivant l’abbé défroqué Moreau dans ses conférences des Maisons du Peuple socialistes et franc-maçonnes censées dénoncer « Les Secrets de la confession » ? Le tartuffissime Pol Vandromme ne manqua en tout cas pas de dénoncer les « injures de poubellier » de Léon Degrelle. Allant jusqu’à plaindre l’ex-curé agitant ses apostasies pour le compte du Parti socialiste, il osa écrire : « L’indignité d’un malheureux, que ses faiblesses eussent pu rendre pitoyable, alors que son outrecuidance relevait du mépris, ne valait pas cette cruauté acharnée et spectaculaire. […] Le silence seul était digne » !!! (Paul Vandromme, Le loup au cou de chien, Degrelle au service d’Hitler, 1978, p. 67 ; voir ce blog au 14 avril 2016).

    Quel dommage que ce méchant haineux n’ait jamais trouvé pareille dignité ! Que sont en effet ses commisérations hypocrites et ses récriminations vindicatives face au bon sens degrellien ? « Pour moi, l’essentiel de la vie d’un prêtre, c’est d’être un porteur de sainteté. Il doit être en exclusivité un héraut de la vie spirituelle. […] Un prêtre qui est tourneboulé sans arrêt par des affaires de contestation politique, de syndicalisme, d’avortement, de pédérastie et cent histoires de ce goût-là, pour moi c’est un rebouteux d’église, ce n’est pas un prêtre. » (Persiste et signe, p. 49 ; sur l'affaire de l'abbé Moreau, voir le récit de Léon Degrelle, pp. 88-92). 

    Il existe cependant une différence fondamentale entre la campagne de Joseph Goebbels exploitant le crime d’un religieux et la campagne de Léon Degrelle discréditant la réputation d’un curé défroqué : le premier, en généralisant un cas particulier, voulait attaquer l’Eglise catholique ; le second, en dénonçant les conférences du prêtre excommunié ridiculisant la confession, a ruiné la campagne anticléricale du Parti socialiste.

    On observe donc que, dès le début de son action politique (nous sommes alors en 1934), Léon Degrelle n’a qu’un objectif, la révolution des âmes, c’est-à-dire le renouveau spirituel du peuple, seule assise solide à l’action politique et sociale. Cette conviction inébranlable fut certainement à l’origine de l’affection que lui porta, dès leur première rencontre de 1936, Adolf Hitler, lui qui estimait que « Le combat intérieur doit précéder le combat extérieur » (ce blog au 25 mai 2021).

    Comme on le sait aujourd’hui, les « cas particuliers » que Goebbels attaquait virulemment avec l’aval du Führer ont constitué jusqu’en ce vingt-et-unième siècle le plus grand scandale de l’Eglise, et ce, dans tous les pays, comme le démontrent les innombrables commissions d’enquête qui se multiplient à travers le monde : en ce sens, les quelque 250 procès intentés dans l’Allemagne nationale-socialiste contre des religieux catholiques pour abus sexuels eussent pu mener –si, en décembre 1937, Adolf Hitler n’avait mis un terme au zèle judiciaire de Joseph Goebbels– à une purge salutaire de l’Eglise institutionnelle.

    Goebbels Cardinaux 1933.jpeg
    Mais ce n’était pas une régénérescence de l’Eglise catholique que visait Goebbels : pour lui, elle ne constituait qu’une institution hégémonique cachant ses ambitions politiques sous des oripeaux religieux : « Nous devons bien comprendre que l’Eglise catholique constitue une internationale et qu’au moment critique, elle sera toujours contre nous. » (Journal 1939-1942, p. 338). Il ne pouvait opérer la distinction entre Eglise institutionnelle et instrument d’élévation spirituelle purifiant l’action politique, distinction que fit toujours Léon Degrelle (ce blog, par exemple, aux 8 avril 2017, 13 mai 2018 ou 25 juin 2020) et que comprenait parfaitement Adolf Hitler (ce blog au 25 mai 2021).

    Ce dernier –souverainement méfiant vis-à-vis de l’institution catholique– s’est en effet exprimé dans le même sens que Léon Degrelle : « Pourquoi détruirions-nous ce merveilleux pouvoir que la plupart des hommes ont d’incarner le sentiment du divin qui est en eux ? » (Libres Propos, 14 octobre 1941).

    Le ministre de l’Education populaire reprendra aussi ce point de vue, mais de manière purement tactique, pour mieux installer la « discipline de l’Etat » dans les territoires de l’Est : « La jeunesse s’est totalement éloignée des Eglises, et même de la religion. Nous devons tout de même tenter de raviver ces besoins, car l’activité religieuse, dans ces territoires, peut au moins être une base de la discipline de l’Etat. Mais c’est très difficile à mettre en œuvre, parce qu’il n’y a ni prêtre, ni popes ; ils ont tous été éliminés. On se retrouve donc dans cette situation absurde où nous, nationaux-socialistes, sommes contraints d’introduire des prêtres dans ces territoires » ! (Journal 1939-1942, p. 363).

    Quel était alors le sens religieux de Joseph Goebbels (excommunié à cause de son mariage, en décembre 1931, avec la protestante Maria Magdalena Ritschel, au surplus divorcée de l’industriel Günther Quandt) ?

    Ces réflexions qu’il confie à son Journal fournissent peut-être des éléments de réponse : « Pourquoi reprocher à l’humanité actuelle de ne plus avoir de foi ? Ne doit-elle pas perdre toute foi ? Ce n’est ni le mal ni le mauvais qui, à eux seuls, amènent le déclin, c’est le mensonge et la fausseté.

    Éliminez le mensonge, le “faire comme si”, alors nous redeviendrons peut-être sains. […]

    Et à quoi donc est-ce que je crois ? J’ai tant perdu de toute cette foi vigoureuse qui déterminait autrefois mes actions et mes pensées. Depuis que, chez moi, les yeux se sont dessillés, je suis devenu sarcastique, ironique, sceptique et relativiste. Cela m’a enlevé une part énorme de la force d’impact et de la puissance de conviction qui étaient les miennes.

    Je ne crois plus qu’à ceci : la vérité finira par être plus forte que le mensonge, je ne crois plus qu’à la victoire finale de la vérité et je ne crois plus qu’en moi-même.

    Cette foi doit poursuivre fermement et solidement sa vie en moi. C’est d’elle que je tirerai toute mon énergie et toute ma qualité. D’ailleurs, peu importe en quoi nous croyons, pourvu que nous croyions. Le peuple qui perd la foi se perd lui-même. Nous pouvons tout prendre au peuple, sauf ce en quoi il croit, qu’il s’agisse du Christ ou de Rome ou de la race ou de la nation ou de que sais-je encore. » (Journal 1923-1933, p. 12).

     

    Goebbels autographe.jpeg

    Un hymen frappé d’anathème par l’Eglise…

    Carte de remerciements pour les vœux de bonheur reçus à l’occasion du mariage du Dr Joseph Goebbels et Mme Magda Ritschel. Les noces furent célébrées le 19 décembre 1931 ; la carte est datée de Noël 1931 et est signée « Votre Dr Goebbels et Madame ».

     

    Plus loin, il écrira aussi, logiquement : « Mon Parti est mon Eglise, et je crois servir le Seigneur au mieux quand j’accomplis sa volonté et que je libère mon peuple opprimé des chaînes de l’esclavage » (p. 291). Et cette « église » politique, libératrice du peuple est bien radicalement opposée au christianisme, « doctrine de la déchéance » professée par les églises institutionnelles catholique ou protestante : « Par toute sa conception et sa structure intellectuelle, notre christianisme sera toujours opposé à une vision nationale forte. C’est que son essence même est entièrement marquée par le judaïsme. […] En réalité, le christianisme est une doctrine de la déchéance. Pour un homme moderne, il ne mérite que le mépris intellectuel. […] Mais dans tous les cas, notre mission actuelle est d’éliminer l’influence politique des églises. Ce qu’elles veulent ou ce qu’elles s’efforcent d’atteindre sur le plan religieux nous indiffère dans la perspective des grandes missions que nous nous sommes données sur cette terre ; mais dès qu’elles se mêlent de la problématique terrestre, il faut les remettre sévèrement à leur place. » (Journal 1939-1942, pp. 446-447).

    Léon Degrelle dira-t-il autre chose en racontant crûment son expérience des élections de 1937 à Jean-Michel Charlier pour son grand documentaire Autoportrait d’un fasciste : « Van Roey [le cardinal primat de Belgique] se mit à envoyer des messages dans tous les sens pour ordonner à ses curés de prendre parti contre moi, affirmant que mon action était contraire à la charité chrétienne. Évidemment, la charité chrétienne eût dû consister à caresser l’échine des voleurs de la politico-finance, au lieu de leur marteler les fesses, comme je le faisais, avec une sainte ardeur ! » (Persiste et signe, p. 108).

     

    L’actualité degrellienne

    C’est certainement en suivant à la trace tout ce qui se publie de et sur Léon Degrelle que la publication du Cercle des Amis de Léon Degrelle illustre au mieux le caractère irremplaçable de son travail pour tous les fidèles de l’auteur de Révolution des âmes.

    C’est ainsi qu’il nous apprend qu’à l’occasion de l’anniversaire du décès de celui qu’elle appelle « le fils adoptif d’Hitler », une section du mouvement de jeunesse des Fratelli d’Italia, –Gioventù Nazionale Verona–, a publié un bref hommage sur son compte Facebook : « Léon Degrelle 15/06/1906 – 31/03/1994. Pour tous ceux qui rêvent encore d’un siècle de chevaliers. »

    C’en fut déjà trop pour le gardien de l’orthodoxie démocratique, de la woke culture et de la doxa migrantifa réunies qu’est le réseau « social » de Zuckenberg (cinquième plus grande fortune du monde) : alerté par les politicards véronais de droite comme de gauche, Facebook a immédiatement censuré cette inconvenante marque de respect, considérée sans doute comme une vile trumperie

    Sur le héros du Front de l’Est, on ne peut décemment publier que de vilaines caricatures ou des contre-vérités certifiées conformes à l’évangile officiel.

    Vardon Charlie Hebdo.jpeg
    Ainsi d’un dessin de Riss dans Charlie Hebdo, censé ridiculiser Philippe Vardon, directeur de campagne du candidat Rassemblement National aux dernières élections régionales en Région Sud.

    Ainsi du livre, publié en avril dernier par Jorge Tria Sagnier, l’avocat de Violeta Friedman (qui attaqua Léon Degrelle en justice pour ses opinions), « Violeta Friedman contre Léon Degrelle, un procès singulier contre le négationnisme de l’Holocauste » (Hebraica Ediciones, Madrid, 2021, 105 pages). C’est l’occasion pour le Cercle des Amis de résumer l’affaire en en rappelant l’origine –un article du Tiempo en 1985, « Des chasseurs de nazis viendront en Espagne pour capturer Degrelle », qui donnait la parole à l’exilé– et rappelant ses acquittements successifs avant que le tribunal constitutionnel ne reconnaisse en novembre 1991 à la plaignante son « intérêt légitime » à attaquer les déclarations de Léon Degrelle. Afin d’accélérer l’aboutissement des procédures anti-révisionnistes, en 1995, le code pénal espagnol s’est aligné sur les lois « mémorielles » se multipliant en Europe pour punir les historiens réfractaires.

    Heureusement, nombreuses sont encore les rééditions des œuvres de Léon Degrelle qui continuent à voir régulièrement le jour : passons-les en revue, en fournissant les liens permettant aux collectionneurs de compléter exhaustivement leur bibliothèque (les prix indiqués sont ceux figurant sur les sites, sans les frais d’envoi).

    Moja droga.jpgUne traduction polonaise de Mon chemin de Saint Jacques, aux éditions Agencja Wydawniczo-Reklamowa, Moja droga do Santiago (168 pages, 11,50 euros).

     

    Une traduction bulgare de l’édition allemande de La Campagne de Russie, aux éditions Edelweiss-press, de Bulgarie, Защото омразата умира (254 pages, 10,25 euros). Traduite de la version allemande, cette édition comporte également la préface que Léon Degrelle avait écrite pour elle.

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    la-rivoluzione.pngLa première édition en italien de Révolution des Âmes, aux éditions Passaggio al Bosco, La Rivoluzione delle Anime (124 pages, 12 euros).

    Une nouvelle édition en français des Âmes qui brûlent (180 pages, 21 euros), mais avec un titre qui reprend le sous-titre de la version espagnole de 1954 : « Notes sur la paix, la guerre et l’exil » aux éditions Omnia Veritas, ainsi qu’une nouvelle édition de la traduction espagnole, Almas ardiendo, Notas de paz, de guerra y de exilio (il faut noter cette bizarrerie que le tout premier chapitre « Le feu et les cendres » n’a jamais été traduit en espagnol), chez le même éditeur (172 pages, 21 euros), mais sans le « prologue » du grand académicien espagnol Gregorio Marañón, auquel tenait pourtant beaucoup Léon Degrelle (ce blog au 31 mars 2021) et que les éditions de l’Homme Libre avaient traduit en français pour sa belle réédition de Les Âmes qui brûlent (158 pages, 15 euros). Il faut dire que le Cercle dénonce sans détour le peu de scrupule des éditions Omnia Veritas qui n’ont pas hésité non plus à publier sans autorisation de l’auteur une réédition « en un format ridicule et sur du papier médiocre » du rare et indispensable L’Ordre SS d’Edwige Thibaud.

    Ames Omnia Veritas-horz.jpg


    À
    propos des Âmes qui brûlent, précisons également que la citation degrellienne sur laquelle se termine traditionnellement la Correspondance du Cercle des Amis de Léon Degrelle, est, cette fois-ci, précisément extraite de cette œuvre (Deuxième partie « Sources de vie », chapitre IV « La terre originelle ») : «On est l’homme d’un peuple, d’un sol, d’un passé. On peut ne pas le savoir. On peut essayer de l’oublier. Mais les événements se chargent vite de nous ramener aux sources de vie.
     »

     

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    En ce qui concerne les livres parlant de Léon Degrelle, la Correspondance du Cercle mentionne le livre en anglais de Massimiliano Afiero, Belgian Waffen-SS Legions & Brigades, 1941-1944 (Osprey Publishing, 48 pages, en version téléchargeable ou en version papier sur des sites tels Amazon, 14,76 euros, ou Bol.com, 13,19 euros). C’est un des livres de la bibliographie de l’article du même Massimiliano Afiero sur « Les Volontaires wallons dans les forces armées allemandes » de la revue The Axis Forces in World War Two dont nous avons rendu compte sur notre blog le 23 août dernier.

    A ce moment, nous nous sommes contentés –coupablement !– d’évoquer la bibliographie sommaire présentée par Massimiliano Afiero : « trois de ses propres ouvrages consacrés à la Légion, que nous ne connaissons pas : un en anglais et deux en italien » ! Réparons immédiatement cette désinvolture inconvenante en en donnant toutes les coordonnées.

    Le premier, en anglais, dont nous venons de parler bénéficie des remarquables illustrations du dessinateur de presse argentin Ramiro Bujeiro, spécialiste de l’histoire militaire (essentiellement la Deuxième Guerre mondiale, mais aussi le Vietnam, l’Afghanistan, l’Irak,… : plus d’une cinquantaine d’ouvrages aux éditions Osprey !). Il semble bien que l’article dont nous avons rendu compte sur notre blog soit le résumé de cette brochure qui contient les mêmes petites erreurs et confusions dans un récit au demeurant toujours passionnant et fourmillant de détails techniques singuliers.

    Comme l’a bien observé le Cercle, la couverture s’illustre, à droite, d’un beau portrait en pied de Léon Degrelle. À gauche, on reconnaît le lieutenant Lucien Lippert, futur Commandeur de la Légion, et au centre, le SS-Obersturmführer Léon Gillis, qui, le 30 novembre 1944, jour de la Saint-André, patron des Bourguignons, reçut lors de la prise d’armes rassemblant à Gronau (Hanovre) l’ensemble des troupes de la 28. SS-Freiwilligen-Grenadier-Division « Wallonien », la Croix de Chevalier de la Croix de Fer des mains du Commandeur Léon Degrelle pour s’être héroïquement distingué durant les combats d’Estonie (août 1944) : à la tête de son peloton antichar, il avait empêché la progression soviétique en anéantissant plusieurs blindés russes T34, avant d'être lui-même grièvement blessé.

    L’artiste Ramiro Bujeiro propose encore dans cette brochure de Massimiliano Afiero, parmi sa magnifique et riche iconographie, une aquarelle représentant le Schütze Léon Degrelle : il prononce son serment de fidélité au Führer Adolf Hitler dans le cadre de la guerre contre le bolchevisme, le 22 août 1941, au terme de son instruction au camp Regenwurmlager de Meseritz, à la frontière polonaise.

    Afiero 2-horz.jpgLes deux autres ouvrages de Massimiliano Afiero, en italien, consacrés aux Bourguignons sur le Front de l’Est et à leur Chef, sont Wallonie, I volontari belgi valloni sul fronte dell’Est (Editions Marvia, 346 pages, 2006, 30,40 euros) et Rex vaincra, Leon Degrelle e la Legione Wallonie  (Soldiershop Serie Ritterkreuz, 86 pages, 2018, 24,95 euros).


    Léon Degrelle répond au « Questionnaire de Proust »

    Cedade août 1980.jpegLa 37e Correspondance du Cercle des Amis de Léon Degrelle a également eu la bonne idée de traduire les réponses de l’infatigable exilé rexiste au « Questionnaire de Proust » que lui proposa Eva Muns à l’issue de la conférence  qu’il donna le 30 janvier 1981 à l’occasion du quarante-septième anniversaire de la prise de pouvoir d’Adolf Hitler en Allemagne. Cette conférence avait été donnée dans les locaux du Cercle espagnol des Amis de l’Europe (CEDADE) et avait été l’occasion d’un article de la journaliste militante sur la Révolution totale de Rex dans le numéro d’août suivant de la revue du CEDADE, dont la couverture s’ornait d’une photo de l’orateur pendant sa conférence.

    Eva Muns est une personnalité historique du Cercle espagnol des Amis de l’Europe, animatrice infatigable de sa section féminine, artiste, musicienne, sportive, auteur et coauteur de nombreux articles dont le chapitre consacré à la peinture dans El Arte en el Tercer Reich (Ediciones Wotan, 2 vol., 1981). Après la fin du CEDADE (ce blog au 25 juin 2020), Eva Muns suivit Jorge Mota dans l’aventure wagnérienne de l’Associació Wagneriana de Barcelone dont elle dirige la revue en catalan.


    Voici quelques-unes des réponses-phares de Léon Degrelle au fameux Questionnaire, dans la traduction du Cercle des Amis.

     

    CEDADE : Quelle est votre caractéristique principale ?

    Léon Degrelle : L’esprit de conquête.

     

    C : Qu’appréciez-vous le plus chez un ami ?

    LD : La fidélité.

     

    C : Qui aimeriez-vous être ?

    LD : Celui qui reconstruira l’Europe. 

    Eva.jpegEva Muns joue de la flûte en compagnie de Jordi Mota, à l’occasion d’une excursion dans les montagnes pyrénéennes (photo extraite du numéro spécial de Wagneriana, décembre 2017, en hommage au président de l’Association wagnérienne catalane, Jordi Mota, pour le premier anniversaire de sa disparition : ce blog au 4 février 2017).

    C : Quels sont vos compositeurs préférés ?

    LD : Wagner et Beethoven.

     

    C : Quel est votre vrai héros ?

    LD : Hitler.

     

    C : Quel personnage politique méprisez-vous le plus ?

    LD : Churchill, pour avoir commis le meurtre de l’Europe.

     

    C : Quelle réforme politique admirez-vous le plus ?

    LD : La nationale-socialiste.

     

    C : Quels dons naturels aimeriez-vous posséder ?

    LD : L’amour des autres (don spirituel) et la force de ne jamais se fatiguer (don physique).

     

    C : Quels faits vous inspirent le plus d’indulgence ?

    LD : Les actes d’amour.

     

    Cercle des Amis de Léon Degrelle, adhésion (26 ou 33 euros, selon que vous résidiez en France ou non) et renseignements sur les livres présentés : www.boutique-nationaliste.com

    Adresse : Cercle des Amis de LD, BP 92733, 21027 Dijon Cedex, France. lesamisdeleon.degrelle@gmail.com

     

  • « Hitler est un fou », mais c’est celui qui dit qui est !

    Le « journalisme » rigolo du SoirMag

     

    Monsieur Bellum.jpgCertains connaissent peut-être l’excellente bande dessinée de Hergé parue dans l’hebdomadaire neutraliste belge L’Ouest en 1939. Voulant illustrer la détermination de Hergé, –sentant « que la catastrophe approchait » d’une nouvelle guerre endeuillant l’Europe–, à « combattre en Belgique la folie belliciste des littératuriers de presse », Léon Degrelle a repris, dans son Tintin mon copain, cette brève mais éloquente séquence de Monsieur Bellum, ce belliciste à la conscience formatée par les médias officiels, tel Le Soir (« Bellum » veut dire « Guerre » en latin, et non, comme le suggère mon neveu branché, « Bel homme » en volapuk SMS !). Description précise de la BD :

    « Dans les deux premiers “strips”, Monsieur Bellum écoute distraitement la radio. Il est en bras de chemise, mais porte néanmoins un faux-col, raide comme la Tour Eiffel. Il lit “Le Soir”, ainsi que le veut la bienséance. Soudain une voix surgit dans l’appareil de radio : “Et dans le conflit actuel, la Belgique se doit de garder la plus stricte neutralité”. Le sang de Monsieur Bellum passe aussitôt du violet à l’écarlate. Il se dresse, virulent. Des flèches, des étoiles, des vapeurs jaillissent de ses bras, de son nez rond, de son crâne luisant sur lequel se hérisse une mèche de cheveux, droite comme un vieux blaireau de coiffeur :

    “–Neutralité ! Neutralité ! mais la neutralité des consciences, ça jamais !”

    Au cinquième dessin, M. Bellum arrive dans une rue lépreuse, aux briques fatiguées, près d’une inscription lyriquement évocatrice, “Jules est avec Mariette”. Il s’arrête, tend l’oreille, les mains en alerte. Personne à l’horizon. Alors, en hâte, M. Bellum inscrit, vengeur, sur le mur rongé : “Hitler est un fou !”... Ni vu, ni connu. Il a pu faire du patriotisme sans être pris ! Faisant marche arrière, frottant la craie de ses paumes afin d’effacer toute trace accusatrice de son exploit, il se remet en route, le cigare vainqueur. Il a sauvé la conscience de la Belgique !

    Tous les dessins donnés par Hergé à “L’Ouest” sont de la même veine, sarcastiques, incisifs, démasquant à travers la pleutrerie trépidante de M. Bellum la fausse neutralité des trois quarts des Belges d’alors. » (p. 61)

    Aujourd’hui, à l’occasion d’une édition de Mein Kampf « officialisée », le SoirMag reprend le rôle de M. Bellum lisant Le Soir, de manière presque aussi rigolote.

    Dans son édition du 12 au 18 juin (cette fois, c’est notre voisine qui nous a donné son exemplaire périmé), l’hebdomadaire TV bruxellois présentait la réédition du « livre du pire, retitré Historiciser le mal » : « Une couverture blanche, neutre. Pas de photo du Führer. Un autre titre, savant, qui annonce un traitement critique. Pas de large diffusion en librairie ; disponible uniquement sur commande au prix de 100 euros. »…

    Guère de quoi appâter le chaland amateur de sensations fortes, donc !... Aussi, l’illustration de l’article ne reprendra pas la « neutralité » décourageante de la nouvelle publication en français, mais bien la bonne vieille édition allemande du parti national-socialiste avec photo officielle et grande signature de l’auteur : ça au moins, ça attire l’attention et ça fait lire !...

    Soir Mag Mein Kampf.jpeg

    Mais soyons sérieux : on nous affirme qu’il était nécessaire de rééditer « le brûlot de Hitler » car il était « tombé dans le domaine public en 2016 ». On ne voit pas trop ce que ça changeait, sinon de fournir une occasion de l’assortir d’un « appareil critique puissant, sans concession », de quelque « 2800 notes en face à face des passages décortiqués » pour analyser « ce concentré d’antisémitisme, de racisme et de bellicisme ».

    Pour ce faire, on n’a pas lésiné : on « a mobilisé une cinquantaine de chercheurs », travaillant avec l’aide de « l’Institut d’histoire contemporaine de Munich (IFZ) ». On nous l’affirme : il fallait absolument éviter que ces « 896 pages » pesant « 3,6 kilos » puissent encore « galvaniser les nostalgiques et les néo-nazis », car c’est un livre dangereux qui s’était « répandu comme un poison en Allemagne »…

    En fait, le SoirMag concède que ce n’est même pas vrai : « En réalité, peu de monde l’a lu. » Ah bon ? Et pourquoi ça ? Tout simplement parce qu’il « démontre la faiblesse de son auteur » et sa « pensée pauvre et confuse » : « dans sa forme inaboutie, incohérente et haineuse, avec les obsessions de Hitler, son style [est] consternant, sa prose minable ». Bref, « l’affaire d’un homme hystérique devenu monstrueux »…

    Bien différent du nazisme qui est, lui, « plus réfléchi, plus abominable ». D’ailleurs, en haut lieu, on préférait le nazisme, cet « écosystème en vigueur en Allemagne dans les années 30 » [?] et on mettait donc la théorie de cet « écosystème » en pratique, plutôt que de se préoccuper du « contenu idéologique » de Mein Kampf

    Voilà qui nous rassure et ne nous poussera certes pas à débourser une centaine d’euros pour pareil pensum !... Mais du coup, on se demande pourquoi il fallait tant d’efforts pour réaliser un tel ouvrage –qui, nous dit la directrice des éditions Fayard, n’est finalement pas vraiment une réédition, « mais un livre contre “Mein Kampf” »–, puisque quasiment personne (même en haut lieu) ne le lisait et que pratiquement tout le monde se foutait bien de son contenu ?

    Eh bien, il paraît que des « éditions pirates, brutes et sans recul, circulent toujours en Turquie, dans les pays arabes et en Inde » ! Ça alors ! Et ces gens-là parviennent malgré tout à lire ce bouquin ? Potentiel danger supplémentaire : sont-ce les mêmes qui viennent ensuite migrer chez nous, risquant de propager le poison ?

    Sans doute qu’ils parviennent à le lire et d’autres aussi d'ailleurs et dans toutes les langues, car même si sa « lecture semble ardue et fastidieuse […], les tares qu’il traîne dans ses pages prolifèrent sur le Net… et dans les têtes » !!!...

    Bon ! À force de voir le SoirMag écrire tout et son contraire, on n’y comprend plus rien ! Hitler est un fou ? ou c’est celui qui dit qui est ?... Décidément, le SoirMag est un fou !

    Hitler Linz.jpeg« Hitler, c’était le sens interdit ! Le plan de démontage de l’Allemagne de Hitler était, dès 1935, visible à l’œil nu. […] Les barrières fanatiquement dressées entre Européens nous coupaient de toute possibilité de rechercher des arrangements qui eussent pu sauver la vie aux cinquante millions de personnes qui périrent entre 1939 et 1945. » (Léon Degrelle, Tintin mon copain, pp. 49-52).

     

    Photo extraite de Hitler dans sa patrie (Heinrich Hoffmann, 1938) : Adolf Hitler entre dans son pays natal, suite à l’Anschluss du 13 mars 1938 (les Autrichiens l’avaliseront à 99,75 % par le plébiscite du 10 avril 1938).

     

    Post-scriptum : si ce bouquin illisible est tombé dans le domaine public en 2016, les Nouvelles Editions Latines en assurent la diffusion en français, sans discontinuer, depuis… 1934 ! Mein Kampf – Mon Combat est donc toujours disponible au prix de 36 euros et ne pèse que 1,4 kg pour 686 pages ! Et les NEL n’ont pas attendu l’armée de chercheurs français de l’Histoire correcte pour prendre du recul et assortir le livre d’une mise en garde initiale de huit pages : Nouvelles Editions Latines.

     

  • C’est décidé : les Légionnaires wallons sont des criminels de guerre !

    La curée est lancée pour tenter

    d’accréditer cette odieuse calomnie…

     

    Nous avons relevé naguère qu’une offensive se mettait en place, tendant à criminaliser les Légionnaires wallons sur le Front de l’Est et à les transformer en criminels de guerre, auteurs de génocide et autres crimes imprescriptibles contre l’humanité, alors qu’en quasiment un siècle, aucun dossier de ce genre ne fut jamais ouvert, ni qu’aucun élément à charge de ce type ne fut jamais produit !

    Nous rendions alors compte de la scandaleuse émission diffusée, le 26 novembre 2019, sur la chaîne de télévision publique belge RTBF « Mon père était un SS wallon ». Elle se permettait d’affirmer tout en apportant la preuve du contraire ! que « Les Légionnaires wallons au Front de l’Est ont massacré des juifs. C’est un fait historique » !!! (ce blog au 30 novembre 2019).

    A la base de ce grossier mensonge (bien historique, lui !), les pseudo-historiens du CEGESOMA et leurs suspicions fantasmagoriques : « Comment expliquez-vous qu’il n’y a pas eu ou pratiquement pas eu de condamnations de Belges pour crimes de guerre ? » ; « On ne cherche pas toujours non plus à savoir quel a été le comportement vraiment des Belges qui sont partis se battre sur le Front de l’Est » ; « Ce qui s’est passé sur le front, ça, ça reste une grande inconnue » ; « On s’est intéressé au rexisme en tant que mouvement, mais visiblement pas à tout ce qui a été fait par les soldats qui ont suivi Léon Degrelle à la Légion Wallonie »…

    L’émission « Les enfants de la Collaboration », le 25 novembre 2020 enfonça encore le clou en présentant ces fils et filles de « collaborateurs » comme autant de citoyens conscients des crimes inexpiables de leur parent et condamnant uniment leurs agissements (à l’exception notable du petit-fils du Commandeur de la « Wallonie », José Antonio de la Rosa-Degrelle, voir ce blog au 15 décembre 2020).

    SoirMag 1a.jpegAujourd’hui, c’est le SoirMag qui vient donner sa ruade asine. Son édition du 5 au 11 juin publie, sous le titre se voulant sensationnel : « Mon père était un Waffen-SS », son scoop plutôt faisandé. En effet, c’était déjà sous un titre similaire –« Waffen-SS » était plus sobrement « SS wallon »– que le même témoin –« Julien » s’appelait alors « Antoine »– était venu faire part à la télévision de son mal-être face aux soupçons (aujourd’hui certitudes) des crimes inévitablement commis par son père…

    Et c’est vrai que le pauvre anonyme fils d’incognito semble bien devenu maboul, soigné par un psychanalyste car il n’avait pas « intégré l’impact imaginaire [?] que pouvait avoir le passé de [s]on père sur [lui] et [s]a famille ». Sans doute n’avait-il pas intégré non plus l’impact sur son père et son frère de ses réactions de « post-soixante-huitard » car tous les deux se sont suicidés, sans qu’on en connaisse les raisons précises, mais la présentation qu’en fait le malheureux Julien ou Antoine laisse augurer d’un véritable dérangement mental : « Leur manière de se suicider m’a interpellé d’ailleurs. L’un par balle, comma la Shoah par balle, l’autre par le gaz, comme dans les chambres à gaz » !...

    Ce que le pitoyable Julien-Antoine cherche désespérément à établir, c’est la culpabilité de son papa : « Les Waffen-SS […] se sont attaqués aux Juifs, mais aussi aux Slaves. Des atrocités ont été commises en Pologne, dans le Caucase et en Ukraine, où mon père a été envoyé. » Mais il ne trouve rien. Même le « dossier moral et répressif » de son père qu’il a pu consulter aux Archives générales du Royaume est pour lui « superficiel »… Quelque 230 pages, quand même ! Mais toujours rien sur des « crimes de guerre ». Et pourtant son papa a été promu « sergent dans les troupes de choc » (c’est-à-dire dans son unité militaire dont l’héroïsme fut célébré par de multiples citations à l’ordre du jour de l’armée, voir ce blog au 30 décembre 2019), ce que, dans son obstination, il ne peut interpréter que comme un indice de culpabilité, « une preuve de plus de son engagement »… Conclusion : « si de nombreux aspects de la Légion Wallonie sont très bien documentés, la question des crimes de guerre n’est jamais abordée. […] Et personne ne cherche à savoir s’ils y ont commis des crimes de guerre ».

    Vers le front Enfants train.JPG

    Les « génocidaires » wallons ont toujours été si terrifiants que les enfants des populations slaves se pressaient le long de leur convoi pour profiter de leurs cadeaux.

    Jamais l’idée n’effleurera le lamentable Julien que, sans doute, cette absence totale de document établissant des crimes de guerre dans autant d’archives différentes, est probablement la preuve la plus évidente que son papa, comme d’ailleurs les autres Waffen-SS wallons, n’a pas commis le moindre crime de guerre sur le Front de l’Est.

    Mais il paraît qu’aujourd’hui, le combat de Julien en perpétuelle crise existentielle, c’est d’obtenir un « libre accès aux archives militaires », c’est-à-dire aux « dossiers des collaborateurs de l’Allemagne nazie », car, explique-t-il, « je ne suis pas autorisé à entreprendre ce genre de recherches […]. Mais j’espère que des historiens y parviendront un jour. »

     

    Le problème, c’est justement que jusqu’à aujourd’hui, seuls les historiens patentés ont accès à ces dossiers. Et ils n’y ont jamais rien trouvé, comme le regrette une certaine Florence Rasmont, collaboratrice du tout-puissant CEGESOMA : « on a peu d’infos sur les agissements des légionnaires sur le front de l’Est, les actes commis contre les juifs, les partisans et des populations locales. » Ce que, malgré tous les récits et mémoires concordants des anciens Légionnaires, elle explique par l’ignorance des procureurs de l’épuration : « Au moment de constituer ces dossiers d’instruction à l’époque, on n’avait pas encore pris la pleine mesure des massacres perpétrés sur les populations juives, et leur déportation vers les camps de concentration »!

    Messe Légion+Ukrainiens.JPGLes « génocidaires » wallons ont toujours eu un aumônier pour les accompagner spirituellement. Les messes qu’il célébrait en plein air bénéficiaient également aux populations locales ne se sentant nullement menacées. D’autres photos témoignant de la parfaite entente entre les Bourguignons et leurs hôtes slaves ont été publiées sur ce blog le 23 février 2020).

    Encore une fois, ce qu’il faut absolument mettre dans la tête des gens, c’est que les Volontaires de la croisade contre le bolchevisme ont participé activement à ce qu’il faut désormais considérer comme le but ultime de la Deuxième Guerre mondiale, l’extermination des juifs. Et si le père du toujours masochiste Julien a osé dire, comme d’ailleurs tout le monde, jusqu’au plus haut dans la hiérarchie du IIIe Reich (voir ce blog au 25 mai 2016) : « Je ne savais pas. Les massacres de masse, les camps de concentration, ce que les nazis ont fait aux Juifs, je ne l’ai su qu’en rentrant », cette ignorance coupable n’a rien à voir avec l’ignorance excusable des procureurs de 1945 !

    Ceux-ci ont maintenant appris ce qu’ils devaient apprendre et ceux-là n’ont désormais plus qu’à bien se tenir : « C’est un vrai sujet de recherche qui reste à mener », indique la « docteure » Rasmont. Soyons donc certains que le CEGESOMA saura fantasmer d’autant plus à sa guise les crimes et la culpabilité des Légionnaires que ces derniers sont désormais tous décédés et réduits au silence…

     

    Le SoirMag ou la régie de la « correct fantasy »

    SoirMag 2a.jpeg

    Il ne faut plus parler de journalisme quand on a affaire au SoirMag, et sûrement pas quand il traite de sujets concernant la Seconde Guerre mondiale : il ne s’agit alors plus que de mises en scène d’épouvante, d’éclairages horrifiques, de commentaires suscitant effroi et exécration…

    Ainsi la banale déclaration du pauvre Julien « Mon père était un Waffen-SS » est-elle introduite par le dramatique « Il nous assène cette déclaration glaçante » ! Et quand le malheureux commente la « révélation » de sa mère : « Les meilleurs amis de mon père étaient tous des anciens de la Légion Wallonie ! », le SoirMag commente : « Pendant toutes ces années, Julien les a côtoyés en ignorant tout de leur ignoble passé commun » !

    Ne nous étonnons pas : l’auteur nous est bien connu, c’est le fameux Pierre De Vuyst, celui qui, selon sa rédaction, « peut écrire à peu près sur tout et parfois n’importe quoi » (voir ce blog aux 28 février 2019 et 30 avril 2020). Nous l’avions encore épinglé récemment pour sa légende toute hurluberlue d’une photo du défilé bruxellois célébrant la percée victorieuse de Tcherkassy (ce blog au 22 octobre 2020). Et nous aurions ignoré l’article d’aujourd’hui (il y a longtemps que nous avons résilié notre abonnement) si un lecteur, M. Michel R., ne nous avait pas communiqué sa réaction au SoirMag : le pigiste habituel des pages sur la Collaboration n’avait en effet rien trouvé de mieux que de publier à nouveau une photo du défilé devant la Bourse, mais avec la même légende apocryphe...

     

    « Comptons les erreurs : 1) ce n'était pas en août 1941, mais en avril 1944 ; 2) c'était la célébration du retour de Tcherkassy et non le départ au front ; 3) la Légion Wallonie n'a été mutée à la Waffen-SS qu’en juin 1943 (double impossibilité pour situer la photo en 1941 !) ; 4) en août 41, Léon Degrelle était simple soldat, servant de mitrailleuse (et non « promu capitaine » ; et en avril 1944, il fut promu Sturmbannführer, c’est-à-dire major). Ça fait quand même beaucoup en UNE SEULE PHRASE ! Surtout qu'on trouve ces infos en deux clics sur Wikipédia »

    S'il est vraisemblable que Wikipedia eût sans doute mieux informé un pisse-copie de la trempe de De Vuyst, cette officine du politiquement correct est quand même loin d’être l’Evangile ! Notre blog constitue certainement une source encore plus fiable…

     

  • À propos du sens du sacré chez Hitler et Degrelle : une exceptionnelle proximité spirituelle.

    Comment Adolf Hitler et Léon Degrelle

    pouvaient-ils se comprendre ?

     

    À l’occasion de la parution de la 36e Correspondance privée du Cercle des Amis de Léon Degrelle, nous avons eu l’occasion d’aborder le long article documenté de Jeff Davis, un des rédacteurs critiques du Cercle, mettant les choses au point « A propos de Fascismes d’Europe de Thomas Ferrier ».

    L’occasion donc de feuilleter cet opuscule pour voir ce qu’on y écrit sur Léon Degrelle.

    Et nous serons plutôt déçus car, dépassé par son projet de définir « origines, idéologie, histoire » des multiples manifestations du fascisme en Europe, Thomas Ferrier ne peut, dans les 120 pages au format A5 qui lui sont imparties, que transformer sa prétendue encyclopédie en bottin pas mondain de tous les noms qu’il a pu glaner dans ses traques livresques.

    C’est ainsi que nous apprendrons que « En Belgique, Léon Degrelle (mort en 1994) représente le fascisme appelé Rexisme. Collaborateur dès 1940, il s’engagera dans la Waffen-SS et se réfugiera après 1945 en Espagne. » (p. 53)

    Ces approximations schématiques que n’oseraient même pas les manipulateurs du CEGESOMA se poursuivent par cette révélation retentissante : « D’autres comités [que le « Comité de Libération française » créé le 6 janvier 1945 par Jacques Doriot à Sigmaringen « avec l’assentiment d’Hitler et le soutien d’Himmler »] verront parallèlement le jour avec […] Degrelle pour la Belgique […] » ! (p. 85) 

    LD Drapeau Fauconnier.jpeg

    Léon Degrelle remet au porte-drapeau Robert Fauconnier le premier étendard de la Légion Wallonie (noir frangé d’or et frappé de la Croix de Bourgogne rouge), à l’occasion du départ du premier contingent de Volontaires, le 8 août 1941, dans le grand hall du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (voir ce blog aux 31 juillet 2017 et 31 août 2019): « Dans quelques instants, le Chef de Rex sera devenu, à l'instar du plus modeste d'entre vous, un simple soldat de la 1ère compagnie de votre bataillon. Avant de faire ce dernier geste, il me reste à vous confier notre drapeau. [...] C'est parce que les Rexistes de langue française constituent quatre-vingt-six pour cent de l'effectif de la Légion Wallonie que l'on nous a fait l'honneur insigne de choisir, pour nous guider au combat, l'emblème à la Croix de Bourgogne, symbole de grandeur, ressuscité par Rex. [...] Que ce drapeau ranime sans cesse votre ferveur révolutionnaire et votre amour du pays natal ! » (Le Pays réel, 9 août 1941).

     On se demande bien quel « comité » a pu créer, à la toute fin de la guerre ou même au cours de celle-ci, le Standartenführer Léon Degrelle, commandeur de la Division SS Wallonie, qu’Adolf Hitler venait de reconnaître, en novembre 1944, Volksführer des Wallons (voir ce blog au 28 novembre 2017) !... Notons néanmoins, pour la petite histoire, que, le 13 novembre 1944, Léon Degrelle se rendit justement à Sigmaringen pour y prononcer une conférence sur le redressement de la France dans l’Europe nouvelle. Il en profita pour inviter les responsables du gouvernement français à réunir sous son autorité les volontaires de la Charlemagne et ses Bourguignons afin de former le corps d’armée SS Occident : serait-ce là le « comité » évoqué par Ferrier ?

    Trêve de plaisanterie : dès l’annonce de l’offensive des Ardennes (19 décembre 1944), Léon Degrelle est informé qu’il est chargé, en tant que Volksfûhrer d’organiser le maintien de l’ordre dans les territoires belges libérés des Anglo-Américains. Il restera dans les Ardennes belges jusqu’au 10 janvier 1945 et en profitera pour enlever aux dignitaires de Rex exilés en Allemagne toute illusion d’exercer encore dans le futur des responsabilités politiques, les réservant à ses Légionnaires. Rentré en Allemagne, le Commandeur Léon Degrelle rejoindra la Division SS Wallonie pour participer à ses derniers combats en Poméranie (fin janvier-début mai 1945).


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