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arno breker

  • Cercle des Amis de Léon Degrelle

     

     

    38e Correspondance privée – Avril 2023

     

    C’est avec un infini plaisir qu’après une longue interruption qui nous faisait craindre le pire, nous avons reçu la dernière publication du Cercle des Amis de Léon Degrelle (notre dernière recension du courrier du Cercle remonte en effet au 13 octobre 2021 !).

    Et de fait, ce long silence traduisait bien les ennuis occasionnés par les démocrates champions de la liberté d’expression à sens unique. Mais il vaut mieux, chers Lecteurs, que vous preniez connaissance par vous-mêmes des explications des responsables de ce Cercle aux objectifs pourtant bien circonscrits. Documenter l’actualité degrellienne de la manière la plus scrupuleuse et exhaustive possible : c’est apparemment encore bien trop…

    Cercle Amis 38 p. 2.jpeg

    Nous ne pouvons que remercier chaleureusement nos Amis degrelliens de France pour leur inébranlable attachement à l’idéal solaire de l’auteur de Révolution des âmes : c’est un magnifique exemple de courage, d’abnégation et de persévérance qu’ils nous donnent, se montrant on ne peut plus dignes de la devise portée sur leur boucle de ceinturon par les Bourguignons de la Sturmbrigade Wallonien et leur Commandeur Léon Degrelle : « Mon Honneur s’appelle Fidélité » !



    Guy Sajer, alias Dimitri

     

    Ce n’est donc sûrement pas gratuitement si la première page de couverture s’orne de cette belle photo de Léon Degrelle, dédicacée, fin 1989, à « Guy Sajer, l’inoubliable poète de notre épopée en U.R.S.S. »

    Cette photo fut prise par notre Camarade Jacques de Schutter, photographe officiel de Léon Degrelle, dans son appartement de Madrid, au dernier étage de l’immeuble situé, à l’époque, rue García Morato, du nom de cet as de l’aviation nationaliste pendant la Guerre civile, comptant plus d’une cinquantaine de victoires –homologuées et présumées– dans ses duels aériens : après la mort de Franco et la damnatio memoriae –aujourd’hui, on dit « wokisme »– qui a frappé le souvenir de son époque, la rue s’est à nouveau appelée Calle Santa Engracia. Léon Degrelle se trouve à la fenêtre de son bureau donnant sur la vaste terrasse fleurie orientée à l’ouest, vers l’Escorial et le Valle de los Caídos : par temps clair, il avait le plaisir d’en contempler les montagnes de la Sierra de Guadarrama.

    Nous disions que le choix de cette photo par nos Amis du Cercle n’est sans doute pas dû au hasard, car, pour les jeunes d’aujourd’hui qui l’ignoreraient encore, Guy Sajer est l’auteur du livre Le Soldat oublié, l’un des récits les plus puissants sur la Seconde Guerre mondiale par l’expression naturelle de la foi du soldat en la justesse de son combat mais aussi par son évocation de l’horreur de la guerre et la peinture des souffrances, des émotions, des amitiés qu’il connaîtra sur le front et qui le marqueront à jamais.

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    Car c’est son histoire que Guy Sajer (le nom de sa mère) a racontée, celle d’un Alsacien, –pas tellement « malgré nous »–, engagé à 16 ans dans la prestigieuse division blindée Grossdeutschland, de la Wehrmacht, aux combats de laquelle il participera jusqu’à l’anéantissement du Reich. Après la guerre, Guy Mouminoux (le nom de son père) deviendra l’un des principaux auteurs de l’école franco-belge de bande dessinée, travaillant notamment pour les célèbres hebdomadaires Spirou et Pilote (dont il se fera éjecter à cause du Soldat oublié). Il  rejoindra alors Tintin (Hergé vient d'y publier Vol 714 pour Sydney, mais c'est Greg, –le créateur d'Achille Talon– alors rédacteur en chef du « Journal des jeunes de 7 à 77 ans », qu'il rencontre et qui l'engage) et même B.D. Magazine (dans le sillage de Charlie Hebdo dont le fondateur, le « Professeur Choron », un ancien d'Indochine, se prend d'affection pour lui, tout comme le rédac' chef, Cavanna). C’est sous le nom de Dimitri qu’il y entreprend sa meilleure série à succès Le Goulag (une vingtaine d’albums publiés chez différents éditeurs) et qu'il met en chantier ces chefs-d’œuvre de justesse et de réalisme dans la narration que sont les poignants récits de guerre Kaleunt et Raspoutitsa (Albin Michel).

    Le choix de cette photo dédicacée est d’autant plus approprié que dans une interview publiée en 2012 dans Guerres & Histoire, Guy Sajer livrait, avec sa franche simplicité, une expérience tout à fait semblable à celle que rapportait tout à l’heure l’éditorialiste du Cercle.

    A la question de savoir s’il avait gardé le contact avec un ancien de la Grossdeutschland qu’il met en scène dans Le Soldat oublié, Dieter Halls, l’auteur répondit : « Il est devenu citoyen américain après guerre. Nous sommes allés le voir avec mon épouse il y a une dizaine d’années à New York. Ça ne s’est pas très bien passé d’ailleurs. Il m’a un peu choqué : il avait tout renié. Nous étions devenus à ses yeux une bande de forbans qui avait massacré l’Europe. N’importe quoi ! La guerre, on nous l’a imposée. Il était devenu un autre type pour moi. Un Américain. Alors je n’ai pas cherché à le revoir. Moi, je ne crache pas sur les Allemands. »

     

    Raspoutitsa.jpeg

    Mise en images par Dimitri dans Raspoutitsa, c’est la séquence finale, de la tragédie vécue par Steinbek, un soldat allemand, au Front de l’Est et dans les goulags soviétiques. Ne jamais rien renier (ce qui n’empêche de toujours se faire couillonner)...

     

    Quant à son avis sur le Reich, on sent que ça dérange l’interviewer qui lui assène un « Hitler  ! » comme une objection irrécusable, mais Guy Sajer ne renie rien et retrouve les accents enthousiastes de sa jeunesse :

    « J’étais béat d’admiration devant l’Allemagne, je dois reconnaître. Tout était si impeccable, si organisé… J’étais conquis par ce pays. C’était une histoire d’amour. C’est un pays qui a une telle force. Regardez ce qui se passe encore aujourd’hui : c’est eux qui vont relever l’Europe ! Même dans la débandade finale, ils restaient organisés. Ils ont aussi leur lot de connerie, bien sûr.

    Mais Hitler, ça vous disait quelque chose quand même !
    Je l’ai vu une fois, à Chemnitz. Comme d’ici, la place ! Un petit bonhomme en casquette qui marchait très vite, qui saluait.

    Aviez-vous une affection particulière pour lui ?
    À nos yeux, il était le bienfaiteur de l’Allemagne. Il a totalement remonté le pays. Moi, j’étais rassuré par son régime. Je venais d’une France qui vivait dans un bordel invraisemblable. L’Allemagne était carrée, tout était précis, on savait ce qu’on avait à faire. Je n’étais pas maltraité. Il me semblait qu’avec l’Allemagne, j’avais retrouvé des parents qui géraient. On a chargé Hitler de tous les maux ! Absurde. C’était un sentimental. Arno Breker, le sculpteur intime d’Hitler, m’a raconté après guerre qu’il était un rêveur, un poète, un type extraordinaire. Je le crois toujours. »

     

    On croirait entendre Léon Degrelle…

     

     

    Degrelliana

     

     

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    Comme à son habitude, la Corrrespondance privée du Cercle passe en revue l’actualité à travers le prisme degrellien, sans oublier les livres, magazines et sites internet pouvant intéresser tout passionné de Léon Degrelle.

    C’est ainsi qu’au moment où se déroulent encore maintenant des procès de terroristes islamistes, on relira avec intérêt les observations sur les origines du terrorisme formulées dès après la guerre par Léon Degrelle dans son livre De Rex à Hitler publié bien après sa disparition (Editions de l’Homme Libre, 2015, 30 euros).

    De même, la dérive de skinheads américains échouant leur vie Dans l’Enfer carcéral américain (Rémi Tremblay, éd. Dualpha, 23 euros), après avoir désastreusement identifié la « défense de la race blanche » avec la violence urbaine et le meurtre, faute d’avoir eu accès à une véritable vie spirituelle –la Révolution des âmes degrellienne–, préalable indispensable à toute régénération politique de la société…

     

    SS Ukraine.jpgAffiche de recrutement pour la Waffen SS ukrainienne.

     

    L’interview de Fédor Kazan, qui appartenait à la division de la Waffen SS ukrainienne Galicie, est également riche d’enseignements sur la véritable politique nationale-socialiste en Ukraine, aussi bien au point de vue racial et social que religieux : mais cela ne saurait surprendre que ceux qui n’ont jamais lu les récits de Léon Degrelle.

    Il est impossible d’évoquer ici toutes les présentations des nombreuses publications que nous ne connaîtrions pas sans la lettre du Cercle.

    Ainsi de deux brochures éditées par le « Cercle François Duprat, organe de formation et de réflexion de la communauté militante nationaliste-révolutionnaire Lyon Populaire ». La première reprend le discours que Léon Degrelle prononça, le 5 mars 1944, au Palais de Chaillot Aux armes pour l’Europe. Il est complété par Appel aux jeunes européens, que publièrent les éditions Avalon en 1992. La seconde est la Lettre aux Français que Léon Degrelle, interdit de séjour en France, fit paraître dans le numéro spécial de Je suis partout consacré à Rex (« Qu’est-ce que Rex ? »), le 24 octobre 1936. En complément est jointe la Lettre au Pape [à propos d’Auschwitz], (Editions de l’Europe réelle, 1979 ; ce blog au 25 juillet 2020).

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    Pour commander ces brochures, il faut se rendre sur leurs comptes Instagram ou Facebook.

     

     

    René Baert : esthétique et éthique

    C’est la réédition d’une rare pépite des éditions nationales-socialistes belges de La Roue solaire que nous annonce également le Cercle. L’épreuve du feu, à la recherche d’une éthique fut publié en mars 1944 par René Baert, critique littéraire et artistique du Pays réel, aux éditions qu’il cofonda, un an plus tôt.

    A sa sortie, ce livre fut présenté élogieusement dans la presse d’Ordre Nouveau, notamment par Le Nouveau Journal dont Robert Poulet fut le rédacteur en chef : « C’est à [la révolution nationale et sociale] que se consacre René Baert dans son livre L’épreuve du feu, qui porte en sous-titre : à la recherche d’une éthique.

    Baert Epreuve Feu 2.png

    Il s’agit d’une suite de courts essais dont le lien et l’unité sont évidents. Livre un peu aride, sans doute, –mais la facilité n’est plus de mise en ces temps de fer, et puisque, justement, c’est contre l’esprit de facilité qu’il faut d’abord lutter. Livre d’utile mise au point. L’essentiel de notre combat sur le plan de la pensée et de l’éthique, se trouve condensé dans de brefs chapitres qui s’intitulent notamment : La mesure du monde, Liberté chérie, Apprendre à servir, Le salut est en soi, Mystique de l’action, L’homme totalitaire, Le sens révolutionnaire.

    On n’entreprendra pas ici de résumer un message qui se trouve déjà fortement condensé dans ces pages, et dont la signification essentielle tient peut-être dans ces quelques lignes :

    Le révolutionnaire est celui qui lutte pour que nous ne connaissions plus jamais un temps comme celui que nous avons connu avant cette guerre… Ah ! combien à ce temps exécrable préférons-nous celui que nous vivons aujourd’hui ! Ce n’est pas que nous soyons heureux d’avoir fait les frais d’une aventure qui ne nous concernait pas, ce n’est pas que nous bénissions l’épreuve qui nous condamne à étaler toutes nos misères aux yeux d’autrui, –mais ce qui nous enchante, c’est d’être entrés de plain-pied dans la lutte, c’est de participer dans la faible mesure de nos moyens au gigantesque travail de l’avènement de l’Europe… Le sens révolutionnaire de notre époque extraordinaire se traduit précisément dans l’immense besoin de quelques-uns de sauver leur patrie malgré elle… La tâche, plus que jamais, doit appartenir aux révolutionnaires. C’est toujours à la minorité combattante qu’appartient l’initiative de la lutte. Mais qu’on n’oublie pas que seuls pourront y participer ceux qui n’auront pas préféré leurs petites aises au risque qui fait l’homme.

    Cette tâche, elle est politique et sociale, mais elle est aussi spirituelle, éthique. Aussi bien est-ce à la recherche d’une éthique révolutionnaire que s’applique l’auteur de L’épreuve du feu. Il ne le fait pas sans se référer à de hauts maîtres, tels que Nietzsche ou, plus près de nous, l’Allemand Ernst Jünger (dont René Baert analyse lucidement l’œuvre et l’enseignement dans un chapitre intitulé Le travailleur), les Français Drieu la Rochelle ou Montherlant (entre lesquels il établit un remarquable parallèle). » (Le Nouveau Journal, 6 avril 1944).

    René Baert.pngRené Baert, réfugié en Allemagne en 1945 où il tentait de se préserver des générosités assassines de la « Libération », est arrêté et fusillé sans autre forme de procès par des militaires belges. On ne dispose que de peu d’éléments biographiques sur lui bien qu’il existe un site modeste qui lui est consacré (cliquez ici).

     

     

    L’épreuve du feu, de René Baert, est sorti aux éditions du Lore et est disponible à la Boutique Nationaliste du Cercle des Amis de Léon Degrelle (26 euros + 7,5 euros de frais de port).

     

     

     

     

    « Incivique ! » : une insulte qui justifie les spoliations à très bon marché…

    Le Cercle évoque aussi un article du Soir (14 mars 2023) intitulé Dans les petits papiers d’Edouard Degrelle qu’il cite d’ailleurs en entier. L’article explique que les Archives de l’administration des dommages aux biens privés sont désormais accessibles dans les dépôts provinciaux des Archives Générales du Royaume. Et c’est dans le dépôt d’Arlon (province de Luxembourg) qu’a été épinglé le dossier du Papa de Léon Degrelle : « Comme des centaines de milliers d’habitants de la province du [sic] Luxembourg, Edouard Degrelle, le père de Léon Degrelle, a déposé un dossier où il détaille par le menu les dégâts occasionnés à sa maison par la destruction des ponts de Bouillon en mai 1940 […] par l’armée française » (ce blog au 15 juin 2021). Le Soir est heureux de communiquer le résultat de cette demande légitime : « Edouard Degrelle ne touchera toutefois par un sou. […] Les inciviques n’ont pas droit aux dommages de guerre. »

     

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    Ce que Le Soir ne dit pas, c’est que les « inciviques » comme Edouard Degrelle sont de toute façon condamnés à la confiscation de tous leurs biens et à crever comme des rats en prison…

    Précisons que la maison paternelle de Bouillon fut rasée et remplacée par un bâtiment abritant… la « Justice de Paix » ! Aujourd’hui, cette maison –qui était devenue entretemps la bibliothèque communale– doit être rasée et l’ensemble des terrains qui appartenaient aux Degrelle (jusqu’à l’ancien couvent des Sépulcrines) est destiné à la construction pharaonique d’un hôtel de tout grand luxe (plus de dix millions d’euros d’investissement : ce blog au 14 janvier 2020) !...

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    L’entrée de la maison paternelle, rue du Collège à Bouillon, s’ornait de rosiers grimpants. Les immeubles voisins étaient loués, maisons bourgeoises à droite, modeste salon de coiffure à gauche. Après la guerre, l’ensemble des propriétés fut purement et simplement confisqué, la maison paternelle abattue (il fallait –damnatio memoriae oblige– anéantir tout souvenir de la famille maudite) et remplacée –ironie autant que provocation– par un bâtiment de la « Justice de Paix », l’emplacement du coiffeur devenant son parking…

    Le comble est que les propriétés saisies furent vendues aux enchères en 1952, prétendument « pour sortir d’indivision » ! Comme si les héritiers Degrelle ne pouvaient s’entendre sur la répartition des biens de leur famille ! Cette « vente publique définitive » concernait toutes les propriétés qu’Édouard Degrelle avait acquises autour de sa brasserie. Remarquons le neuvième et dernier lot, le « Bel immeuble à usage d’habitation et de commerce […] occupé actuellement par l’Administration des Postes », situé en face de la maison familiale, le long de la Semois (où se trouvait aussi la gare des trams vicinaux). Il avait été hypothéqué en 1933 par le Papa de Léon Degrelle afin de lui permettre d’éponger les dettes des éditions Rex.

    (Documentation ® Jacques de Schutter)

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    Anne (Degrelle) Lemay

     

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    Le Cercle renvoie à l’analyse critique que nous avons publiée sur ce blog (un dernier chapitre doit encore paraître), mais il fournit aussi un fort intéressant complément en renseignant le film de la conférence de presse de présentation de son livre par Anne entourée de ses filles, organisée par son éditeur le 29 septembre 2022. Pour y avoir accès, nos lecteurs hispanophones peuvent cliquer ici. Les autres pourront du moins découvrir sa faconde énergique face à un public –qui n’a sans doute pas (bien) lu son livre– conquis par le simple fait qu’elle est la fille de Léon Degrelle.

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    Cercle des Amis de Léon Degrelle, adhésion (26 ou 33 euros, selon que vous résidiez en France ou non) et renseignements sur les livres dont le Cercle assure la diffusion : www.boutique-des-nationalistes.com

    Adresse : Cercle des Amis de LD, BP 92733, 21027 Dijon Cedex, France. lesamisdeleon.degrelle@gmail.com

     

  • La télévision belge et le « Corps Franc Wallonie »

    Journalistes ? Non : des agit-prop !

     

    Une fidèle correspondante revient sur la séquence relative au « Corps Franc de Wallonie » dans le reportage sur la « Guerre en Ukraine », diffusée voici peu dans le 19h trente, le journal du soir de la télévision belge francophone (ce blog au 11 mars 2022).

    Blog Corps franc RTBF 11.03.22.JPGElle nous interroge sur l’image diffusée en illustration par le journal télévisé, car « Ne s’agit-il pas de la photo que le Dernier Carré a publiée dans son calendrier de 2019, légendée “Mai 1942 : avant le match de foot, les adversaires Wallons et Allemands se saluent sous le drapeau à Croix de Bourgogne” ? Alors ? Qu’en est-il finalement ? La RTBF nous montre-t-elle vraiment des combattants formant un corps franc, c’est-à-dire, selon le Wiktionnaire d’Internet, une unité de combat civile ou paramilitaire […] dont la tactique est celle du harcèlement ou du coup de main, et donc susceptible de commettre tous les crimes de guerre dont nous parlent la RTBF et le CEGESOMA, qui les supposent incontestables, sinon à tout le moins plausibles ? Car tous ces hommes effectuant un salut nazi avant de partir pour quelque action inavouable ne sont pas vêtus d’uniformes réglementaires, ni d’ailleurs de tenues sportives. Continuerez-vous donc à prétendre que cette photographie illustre bien un innocent match de football et non pas une “Page sombre de notre histoire ? » persifle en conclusion notre correspondante faussement ingénue.

    Nous rassurerons immédiatement notre charmante amie, en même temps que tous nos lecteurs : l’image proposée par les faussaires subsidiés de la télévision belge a bien été soigneusement sélectionnée pour donner quelque crédibilité à leur propos censé impliquer des Légionnaires wallons sans uniforme dans des « crimes de guerre » et autres « massacres de civils » !

    Calendrier 11.2019 Foot Légion.JPG


    E
    t notre correspondante a parfaitement reconnu la photo diffusée : ces hommes saluant bras droit tendu appartiennent bien aux Volontaires wallons, comme l’indique le drapeau à croix de Bourgogne sous lequel ils sont alignés. Même s’il ne s’agit pas de l’affiche fantaisiste à marteau et épée dénoncée par la RTBF, il s’agit bien de l’étendard de la Légion Wallonie. Mais, s’affichant sans vergogne en vêtements civils, ces hommes déterminés ne seraient-ils pas les membres de ce Corps franc soupçonné de tous les crimes de guerre par le CEGESOMA, aux ordres de l’occupant dont on aperçoit des représentants, en uniforme ceux-là ?

    Le centre d’histoire des Archives de l’Etat belge a certainement dû retourner toute sa documentation pour trouver cette seule et unique photo où l’on voit des Légionnaires wallons ne portant pas d’uniforme, sans être manifestement au repos !

    Il n’empêche qu’il s’agit bien, –comme indiqué dans le calendrier du « Dernier Carré »–, d’une photo prise à l’occasion d’un match de football disputé par les Légionnaires en mai 1942. Et les « historiens » du CEGESOMA pouvaient d’autant moins l’ignorer qu’ils ont repêché ce document dans la série de douze photographies de propagande de la Légion Wallonie, éditée pour les fêtes de fin d’année 1942 au profit du Service Légionnaire d’entraide et de protection aux familles d’engagés (dirigé par le major Georges Jacobs, ancien Commandeur de la Légion, et qui remplaça, à partir du 15 décembre 1942, Solidarité Légionnaire, le service social présidé par l’épouse de Léon Degrelle, Marie-Paule Lemay : ce blog aux 8 août 2017 et 15 décembre 2020).

    Carte postale Foot recto-vert.jpg


    C
    es cartes présentent en effet toutes, dans le coin supérieur gauche de la photo imprimée au recto, l’écusson de bras de la Légion, aux trois couleurs nationales belges surmontées de la mention « Wallonie » (ce blog au 2 février 2021). Au verso, dans la partie réservée à la correspondance, la carte s’orne en filigrane du fameux bas-relief d’Arno Breker, Combat contre les serpents entouré d’un cartouche affirmant « L’Europe connaît le bolchevisme et lutte contre lui jusqu’à la victoire finale ». Cette sentence est quelque peu paraphrasée au bas de la carte : « L’Europe connaît le bolchevisme, et le combattra jusqu’à la victoire finale. » En exergue, cet aphorisme : « Des Wallons combattent pour la liberté de l’Europe. »

    Breker Combat Serpents.jpegPrésenté à la grande exposition « Arno Breker » au musée de l’Orangerie à Paris du 15 mai au 31 juillet 1942, le bas-relief Der Rächer Le Vengeur », sculpté en 1940-41) a reçu comme appellation « Combat contre les Serpents. Etude pour un relief en pierre ». Dans l’ouvrage publié à cette occasion par Charles Despiau (Arno Breker, Flammarion, 1942 ; la photo du bas-relief, signée Charlotte Rohrbach, se trouve à la page 102), le grand sculpteur français écrit : « Toucher le peuple, l’émouvoir, l’exalter au-dessus des tâches, telle est la mission que s’est donnée Arno Breker ; et si sa statuaire est colossale c’est afin de parler non pas seulement à l’individu, mais aux masses assemblées ; de les appeler à la communion dans la Beauté, dans l’Idéal. Que nombre de ses œuvres soient déjà popularisées, que leurs formes déjà hantent les mémoires, que leurs photographies ornent des chambres d’étudiants, des chambrées de soldats […] voila qui prouve assez en faveur de son esthétique. Que la jeunesse, enfin, devant les héros qu’il expose, beaux de forme et nobles d’accent, dise ou pense : “Voilà ce que je voudrais devenir”, cela montre la valeur hautement éducative d’un art imprégné d’idéal. » (p. 112)

    La carte postale qui nous occupe, montre donc bien deux équipes de football (le ballon se trouve entre les pieds du cinquième joueur de l’équipe alignée à gauche) se saluant sous le drapeau de la Légion Wallonie, avec cette légende on ne peut plus explicite : « Les Wallons sont des amateurs enthousiastes de sport ! Avant un match de foot-ball contre une équipe de camarades allemands. » Ces joueurs ne portent évidemment pas leur uniforme de campagne et n’ont pas revêtu non plus de tenue sportive, ni chaussé de crampons… Il faut dire qu’ils se trouvent sur le front d’Ukraine (plus exactement, fin mai 1942, en repos après avoir participé aux combats de la Seconde Bataille de Kharkov qui valurent à Léon Degrelle sa Croix de Fer de Première Classe) et que la tenue de footballeur ne fait pas vraiment partie de leur barda réglementaire… D’où ces tenues hétéroclites : chemises à manches courtes ou retroussées, shorts improvisés et godasses ou souliers peu adaptés aux matchs de foot professionnels…

    LD CF 1Cl. Pays réel 1942.06.09.JPG

    La Croix de Fer de Première Classe de Léon Degrelle fait la « Une » du Pays réel, le 9 juin 1942.

    Comble de malchance pour les escrocs du CEGESOMA, ce match a même eu les honneurs d’un compte rendu –en première page !– dans Le Pays réel du 6 juin 1942. Ce reportage est surtout révélateur de la compassion des Légionnaires pour la population locale (que le journaliste-légionnaire, Ferny, n’identifie pas comme « ukrainienne », mais appelle indistinctement « russe »), de la sympathie réciproque que chacun se manifeste, et donc –dans toute son évidence– de la parfaite mauvaise foi des menteurs professionnels chargés de réécrire l’histoire de la Seconde Guerre mondiale de manière toujours plus horrifique.

    Pays réel 1942 06 06 p.1 b.JPG« Le petit village russe que nous occupons ne nous offre aucun moyen de nous délasser agréablement ; comme partout en Russie soviétique, il y fait sale, il y fait triste… triste à mourir… Des chaumières délabrées, des pistes affreuses, les mines résignées et les yeux sans éclat des habitants de l’endroit (leur esclavage dure depuis vingt-cinq ans !), voilà tout ce qui s’offre à nos regards… Ce n’est pas folichon !

    Aussi n’est-il pas exagéré de dire que, une fois le service terminé, si nous étions libres durant quelques heures, nous nous ennuyions royalement.

    Mais ce dimanche, un beau dimanche de mai, nous avons passé un charmant après-midi sportif. Les camarades allemands occupant le village voisin avaient organisé une petite fête à laquelle était invitée l’équipe de football de la Légion Wallonie.

    Un peu avant trois heures, nous assistons tout d’abord à une compétition intéressante à laquelle participent les meilleurs spécialistes allemands. Intéressante, mais… difficile. Pensez donc ! : les concurrents doivent, au pas de course, et porteurs du fusil et du masque à gaz, sauter un fossé, franchir une série d’obstacles placés en chicane, passer sur une poutrelle étroite, charger l’arme et tirer sur une cible, puis, toujours courant, remettre le masque à gaz et revenir au point de départ en passant une dernière série d’obstacles !

    Ensuite, petit intermède comique : la course de sacs. Ce jeu est également très connu chez nous : les trémoussements des concurrents empêtrés dans leur sac étroit provoquèrent bien des éclats de rire.

    Au programme figurait encore une course de chevaux… avec jockeys russes. Nous avons déjà dit que les Russes sont en général d’excellents cavaliers, leur agilité et la vitesse de leurs chevaux sont réellement étonnantes. Ils furent acclamés comme ils le méritaient.

    Enfin, ce fut le grand match “Allemagne – Belgique”. Nous avons perdu par 2 à 8, mais ce résultat n’était nullement déshonorant pour les équipiers bourguignons qui n’avaient pas eu le temps de s’entraîner. Lutte courtoise et très sportive où tous rivalisèrent d’entrain.

    Tout de suite après eut lieu, devant les compagnies rassemblées, la remise des distinctions aux concurrents qui s’étaient spécialement distingués. La fête sportive proprement dite était terminée. Mais la population de l’endroit nous donnait tout aussitôt et gratuitement, un autre spectacle : chants et danses russes par un groupe de jeunes filles ayant mis, pour la circonstance, leurs plus beaux atours.

    Bref, réunion charmante pendant laquelle le Chef de REX signa de nombreuses photos pour les camarades allemands qui l’assaillaient littéralement. »

    Foot mai 1942 a-vert.jpg

    Deux autres photographies nous sont parvenues, qui documentent ce dimanche sportif de mai 1942 sur le front d’Ukraine. Celle du haut montre les deux équipes de football et les arbitres au milieu du terrain avant le coup d’envoi. Sur le périmètre, des militaires sont assis ou debout en spectateurs, au pied du mât où flotte le drapeau bourguignon.

    La photo du bas montre une autre partie de l’assistance où se mélangent, sans protocole, militaires wallons et allemands et population ukrainienne locale : des hommes, de nombreuses femmes et beaucoup d’enfants aussi… A noter, à l’arrière-plan, un des « jockeys russes » et sa monture dont l’agilité et la vitesse firent une vive impression.

    Tous documents démontrant l’inanité de vouloir associer les Volontaires de la Légion Wallonie à quelque crime de guerre envers la population civile ukrainienne ou russe. Etablissant aussi la fausseté méchante des accusations des soi-disant historiens du CEGESOMA et des agit-prop des grands médias de désinformation : ces serpents que nous nous devons aussi de combattre.

  • 130 ans et une éternelle actualité!

     

    La Tour Eiffel, comme Adolf Hitler, est née en 1889 !

     

    Hitler Eiffel 2.jpgHitler fit de nouveau arrêter la voiture. Devant nous se dressait le symbole de Paris : la Tour Eiffel dont la pointe se perdait encore dans la brume.

     

    En face de la tour, ayant rejoint la rampe de pierre, nous fûmes surpris par le panorama majestueux de la ville, qui s’offrait pour la première fois à nous dans toute sa grandeur.

     

     Au premier plan, la Seine nonchalante.

     

     Hitler rendit hommage aux architectes parisiens qui, doués d’un sens de la mesure infaillible et éblouissant, avaient su harmoniser d’une façon impressionnante les différents foyers de la structure architectonique de la capitale.

     

     Quant à la tour Eiffel, il y voyait un exemple des plus heureux de la sublimation du technique et du fonctionnel par la manifestation d’une idée artistique de base.

    adolf hitler,arno breker,tour eiffel

    (Arno Breker, Paris, Hitler et moi, p. 104)

     

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  • Un scoop ? Adolf Hitler comprenait très bien le français !

    Quand Bruno Cheyns, le nouveau biographe de Léon Degrelle, évoque des problèmes linguistiques avec le Führer : manque de nuances accidentel ou mensonges délibérés ?

     

    Cheyns Couverture.jpgIl y a peu, nous vous avons présenté la nouvelle biographie de Léon Degrelle (De Führer uit Bouillon – « Le Führer qui venait de Bouillon ») écrite en néerlandais par Bruno Cheyns (voir ce blog au 10 décembre 2017).

     

    Dans cette présentation s'appuyant sur une interview de l'auteur à l'hebdomadaire nationaliste flamand 't Pallieterke, nous soupçonnions Bruno Cheyns de vouloir demeurer dans les limites « du politiquement correct à la Martin Conway, Eddy De Bruyne ou Francis Balace dont il semble reprendre, traduire et amplifier les fadaises. »

     

    Et c'est bien ce qui se confirme puisque Bruno Cheyns ne manque pas de le souligner dans son Introduction avec la reconnaissance de la brosse à reluire : « De plus, le nombre d'études sur la collaboration au sud du pays est particulièrement limité, ce qui s'explique en grande partie par le manque de sources objectives. A part le chef-d’œuvre de l'historien britannique Martin Conway [ndlr : qui ne manque pas de renvoyer l'ascenseur puisque le professeur d'Oxford apothéose le livre de B. Cheyns comme « Une prestation impressionnante. Ce livre présente un panorama complet du rôle politique de Léon Degrelle dans l'histoire de Belgique » !, p. 4 de couverture], on n'a pas publié jusqu'à aujourd'hui le moindre travail de synthèse digne de ce nom sur le rexisme. Ce qui constitue un sérieux handicap pour la rédaction d'une biographie d'un des acteurs principaux ayant marqué cette période agitée de notre histoire. [...] L'historien Eddy De Bruyne, qui a entre-temps étudié pendant à peu près un quart de siècle la collaboration militaire wallonne, a été le premier chercheur à entreprendre une tentative sérieuse d'écriture objective de cette page noire de l'histoire de Wallonie. Il fut l'un des derniers historiens à avoir la chance unique d'interviewer des dizaines de survivants de la Légion Wallonie et de transcrire leurs récits personnels. Ce travail de bénédictin a permis la publication, en 2016, d'une volumineuse encyclopédie de la collaboration en Belgique francophone entre 1940 et 1945. » (p. 11).

     

    Certes, cette « Encyclopédie » constitue un outil original et utile, même si on s'interroge sur les critères de sélection des Légionnaires y figurant, mais elle est certainement d'un intérêt limité pour ce qui concerne le premier d'entre eux, Léon Degrelle, comme nous le montrons régulièrement sur ce blog depuis le 23 mars 2017 !... Le dernier Commandeur de la Wallonie fait en effet l'objet d'une haine non expliquée de la part du prétendu encyclopédiste, gauchissant systématiquement ses commentaires pour le moins inobjectifs !

     

    Aussi, à l'opposé de ce que Bruno Cheyns écrit, nous affirmons que ce ne sont pas les « travaux de synthèse » contemporains qui font défaut, bien au contraire puisque ce sont eux qui travestissent les faits et réécrivent l'histoire. Pour notre part, plutôt que de recourir aux Conway et De Bruyne, et de recopier leurs affirmations arbitraires, nous préférerons toujours privilégier les sources originales, les documents des témoins directs et des acteurs réels des faits : c'est d'ailleurs ainsi que nous avons pu donner tort aux ragotards d'aujourd'hui en démontrant, par exemple, que Léon Degrelle est bien le modèle originel physique, politique et spirituel de Tintin, en prouvant que ce n'est pas Fernand Rouleau mais bien Léon Degrelle qui est le « père » de la Légion Wallonie, en attestant que le Reichsführer-SS Heinrich Himmler a bien conservé toutes ses prérogatives jusqu'à la toute fin de la guerre et que tous les grades dont s'est prévalu Léon Degrelle sont parfaitement valables, et que nous établirons aujourd'hui que Léon Degrelle et Adolf Hitler pouvaient très bien se comprendre sans interprète...

     

    C'est donc sous les auspices particulièrement « orientés » de ces historiens politiquement corrects que le nouveau biographe de Léon Degrelle a choisi de se placer. Pour le vérifier, –et, comme le lecteur le constatera, nous n'avons pas été déçu !–, nous avons ouvert au hasard son livre et sommes tombé sur cette page où Bruno Cheyns écrit : « Après la guerre, Degrelle profitera de cette rencontre avec Hitler pour insister sur ses liens particuliers avec la direction du Troisième Reich. Dans son récit, il préféra ignorer le fait que le Gruppenführer Herbert Otto Gille fut reçu en même temps que lui. De plus, Degrelle parlait encore toujours un allemand imparfait et Hitler ne connaissait pas un mot de français, ce qui fait que l'entretien entre les deux hommes s'est probablement déroulé de manière plus difficile que ce que Degrelle laissa entendre par la suite. » (p. 412).

     

    Pareilles affirmations relèvent toutes de l'opinion préconçue, de la supposition gratuite ou, au mieux, du renseignement non vérifié. Prenons-les une par une.

     

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