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Revue d'Histoire européenne

 

Connaissez-vous la Revue d'Histoire européenne ?

 

 

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Depuis la disparition de Dominique Venner et de sa précieuse Nouvelle Revue d'Histoire en 2017, l'amateur d'histoire non revisitée par les conformismes de la moraline contemporaine étaient quelque peu privés de nourriture spirituelle. Jusqu'en décembre 2019 où parut le premier numéro bimestriel de la Revue d'Histoire européenne, dont le principal dossier était consacré au Mur de Berlin, Le Mur de la honte.

 

Cinq ans plus tard, le magazine en est à son vingt-troisième numéro et, malgré la conspiration du silence généralisée des médias installés (et surtout subventionnés par l'argent du contribuable), son succès va grandissant. Et c'est avec grand plaisir que nous engageons nos lecteurs à s'y abonner sans retard ni hésitation !

 

Les anciens numéros sont toujours disponibles (à part quelques dossiers épuisés) et nous conseillerons surtout de vous procurer le numéro 21 (novembre 2024-janvier 2025) centré sur La Waffen-SS, Première armée européenne ?

 

Le point d'interrogation vient du Conseiller éditorial, Guillaume Fiquet qui signe l'édito avec les désormais indispensables exonérations de mauvaises intentions : la Waffen-SS, une armée européenne ? Si on veut, « mais uniquement au regard de sa composition et de ses vagues de recrutement ». Comme si elle eût pu être européenne composée uniquement d'Allemands... Comme si le conflit s'étendant à toute l'Europe n'avait pas exigé la participation de ressortissants de toutes les nations partageant la même vision de l'histoire et la même conscience des enjeux politiques... Le point d'interrogation signifie donc qu'on ne veut pas être accusé de défendre cette Europe. En effet, « en aucun cas » il ne faudrait croire que la Revue puisse « faire l'apologie d'une organisation coupable de crimes de guerre »...

 

 

 

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Le survol rapide en quatre articles sur une trentaine de pages de la Revue d'Histoire européenne ne peut prétendre dire tout ce que fut la Waffen-SS, ni même rivaliser avec la trentaine d'articles sur quelque deux cents pages de l'Historia de 1973, historique dans tous les sens du terme (ce blog au 25 mars 2025) ! Pour ne rien dire de la pertinence de la conclusion tirée par Jean Mabire développée sous le titre Ils ont, sans rien renier, tiré un trait sur leur passé.

 

 

Ces précautions d'usage mises à part (furent-elles nécessaires pour le dossier de la dix-neuvième publication, « Les crimes de guerre des Alliés, La mémoire effacée » ?), l'étude est des plus intéressantes, même si elle n'offre pas l'étendue du panorama, ni la puissance et la sincérité des récits, ni la précision indiscutable des témoignages qui faisaient la qualité du dossier similaire publié par Historia, voilà déjà un demi-siècle (ce blog au 25 mars 2025). Il est vrai que la plupart des articles avaient été écrits par des acteurs directs, engagés volontaires de cette nouvelle armée européenne.

 

Ce ne peut évidemment plus être le cas aujourd'hui (et pas que pour des raisons de correctitude politique !), mais ce devrait être une raison supplémentaire pour fournir des articles de la qualité la plus irréprochable et aux informations systématiquement recoupées. C'est certainement le cas pour la plupart, qui sont d'ailleurs de lecture passionnante. Il a néanmoins fallu que, pour le sujet Léon Degrelle ! qui nous intéresse particulièrement, les erreurs et les approximations foisonnent, comme si l'article avait été rédigé par quelque amateur n'ayant d'autre ressource que sa mémoire défaillante.

 

Aussi l'encadré concernant Léon Degrelle ne pouvait-il que susciter notre réaction.

 

 

 

 

RHE 21c 2.jpgL'encadré de la page 36 consacré à Léon Degrelle a retenu notre attention car il comporte nombre d'erreurs qu'une revue comme la vôtre ne devrait pas commettre.

Sans doute ne s'agit-il que d'une faute de frappe, mais qui ne sera pas pardonnée par les prétendus historiens officiels qui ne cherchent qu'à être politiquement corrects : quand vous écrivez « ils sont près d'un million de Belges à l'accompagner », c'est supposons-nous « un millier » que vous vouliez écrire.

Par contre prétendre que « la revue Rex » était « proche du fascisme italien » et que Léon Degrelle fut « arrêté par les autorités belges en raison de ses sympathies pour l'Allemagne » est un peu court et semble donner raison aux élucubrations de ces prétendus historiens officiels, car Rex ne se revendiquait pas du fascisme et Léon Degrelle, avant-guerre, publia davantage de dénonciations du nazisme que de louanges (articles critiques dans Soirées du 12 mai 1933, numéro spécial consacré à « la terreur hitlérienne », le 13 juillet 1934).

Mais s'il est vrai qu'il fut arrêté pour faire partie d'une supposée Cinquième colonne au service de l'Allemagne et livré aux prisons françaises, il fut plus efficacement libéré par les autorités françaises de Vichy plutôt que par « les autorités du Reich ».

Enfin si Léon Degrelle eut « l'honneur d'être reçu par Hitler en personne » le 20 février 1944, il le fut à nouveau le 27 août. Et à chaque fois, l'initiative de la rencontre revint au Führer, comme ce fut déjà le cas pour la toute première rencontre à Berlin, le 26 septembre 1936. C'est à l'occasion de cette première visite que se nouèrent les liens les plus singuliers entre le jeune trentenaire et le Chancelier du Reich qui confia à son ministre des Affaires étrangères: « Je n'ai jamais vu de tels dons chez un garçon de cet âge ! ».

Le 20 février 1944, Hitler ne le décore pas de la croix de fer (2e classe reçue le 13 mars 1942 sur le champ de bataille; 1ère classe conférée par le Général Ernst Rupp de la 97e Division de Chasseurs de Montagne, le 21 mai 1942), mais lui accorde la cravate de Chevalier de la Croix de Fer; et le 27 août, il y ajoute les Feuilles de Chêne. C'est à cette occasion aussi qu'il lui confiera : « Si j'avais un fils, je voudrais qu'il soit tel que vous ».

En Espagne, il ne travailla jamais « pour une entreprise de Travaux publics ». Il fut bien entrepreneur, s'occupant d'import-export, de sidérurgie, de construction (notamment de logements pour le personnel d'une base militaire américaine), de teinturerie, de décoration,... Mais il dut surtout échapper à plus d'une dizaine de tentatives d'enlèvement ou d'assassinat, fomentées par des mouvements d'anciens résistants, les services secrets israéliens ou les barbouze du Général De Gaulle...

A propos de Léon Degrelle, pour en apprendre davantage et bénéficier de sources sûres, nous ne saurions assez vous conseiller de consulter le blog du Dernier Carré Léon Degrelle.

 

 

Voilà donc le texte de la lettre que nous avons envoyée à la Revue d'Histoire européenne. Nous avions encore bien des remarques, mais qui, en l'allongeant démesurément, auraient pu rendu notre message trop négatif !

 

Nous aurions ainsi pu contester la date avancée pour le passage de la Légion Wallonie à la Waffen-SS, car ce n'est pas le 24 mai 1943 qu'il s'effectua. Cette date marque plus précisément la visite du Reichsführer au camp de Pieske où les Bourguignons sont regroupés après la campagne du Caucase (ce blog au 20 octobre 2023). À l'issue de ses négociations directes avec Heinrich Himmler, Léon Degrelle le convainquit de faire la connaissance de ses Wallons, de se rendre compte de leur état d'esprit et d'apprécier leur valeur et leur détermination.

 

Car il ne faut pas s'y tromper : contrairement à ce que sous-entend l'article sur L'internationalisation de la Waffen-SS, Léon Degrelle n'était pas prêt à se fondre à n'importe quel prix dans la SS. On nous explique en effet que « La légion Wallonie [...] est, quant à elle, versée dans la Waffen-SS » car Léon Degrelle « est parvenu à convaincre Himmler et son état-major du fait que les Wallons sont des Germains parlant français » (p.36) ! Il n'a jamais été nécessaire de convaincre ni Himmler, ni Adolf Hitler –lecteurs de l'historien Franz Petri (ce blog au 12 mai 2016)– de la germanité des Wallons, rappelée dès 1941 par Léon Degrelle !

 

C'est le général Gottlob Berger qui, en novembre 1942, prit l'initiative des discussions avec Léon Degrelle sur l'avenir de la Belgique sous le férule allemande. Dans son optique, toutes les régions se retrouvaient annexées à différents Gaue allemands, la Légion Wallonie étant purement et simplement incorporée à la SS sous commandement allemand.

 

Léon Degrelle rompit alors tout contact. Ce n'est que sur l'insistance d'Heinrich Himmler que les négociations purent reprendre, le Reichsführer se mettant lui-même aux commandes et acceptant finalement toutes les conditions fixées par Léon Degrelle, étant entendu que dans l'Europe nouvelle, le peuple belge représenté par ses élites combattantes jouirait des mêmes droits et libertés que le peuple allemand et tous ceux formant la nouvelle communauté populaire européenne : commandement belge, langue française, drapeau bourguignon et religion catholique, le tout consacré par la rencontre personnelle avec les Volontaires wallons (ce blog aux 20 juillet 2018 et 2 février 2021) !

 

 

 

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Le 24 mai 1943, à l'invitation de Léon Degrelle, le Reichsführer Heinrich Himmler vient faire la connaissance des Bourguignons à l'entraînement dans le camp de Pieske (aujourd'hui en Pologne), dans une atmosphère détendue et bon enfant.

 

 

Le passage officiel de la Légion Wallonie à la Waffen SS a été acté le 1er juin 1943. Le 27 juin, elle rejoignait le camp d'entraînement de Wildflecken où elle devint la SS-Freiwilligen-Sturmbrigade Wallonien.

 

 

RHE 23.pngÁ la décharge de ses rédacteurs, contrairement au dernier prétendu biographe de Léon Degrelle qui, dans son gros bouquin nous référençant, ne tient aucun compte des renseignements que nous fournissons en abondance sur Léon Degrelle et la Légion Wallonie et trompe donc sciemment son lecteur (ce blog au 25 mars 2025), la Revue d'Histoire européenne ignorait tout de notre existence.

 

Cela étant, l'optique de ses travaux est résolument positive et enrichissante. De plus, sa lecture est des plus agréable et, en ce jour de cent trente-sixième anniversaire de la Tour Eiffel (ce blog au 20 avril 2024), nous ne pouvons que vous conseiller la lecture de son dernier numéro dont le dossier central est consacré à La chute du Reich, signifiant La fin de la vieille Europe !

 

L'article principal sur Le Führerbunker et les dernières heures d'Adolf Hitler est particulièrement captivant dans sa sobre mais incisive concision.

 

 

Revue d'Histoire européenne

Abonnements

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Étranger : 6 numéros (un an) = 67 €. 12 numéros (deux ans) = 128 €

 

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