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yvan benedetti

  • « Degrelle n’entendait rien à l’allemand ! » « Hitler ne comprenait pas le français ! »

    Voilà des assertions gratuites auxquelles nous avons eu l’occasion de tordre le cou à de multiples reprises déjà (notre blog aux 10 et 12 mai 2016 ; 5 janvier, 21 juin et 20 juillet 2018 ; 25 mai 2021).

    Jeune Nation LD 11 juin 2021.JPG


    M
    ais rien n’y fait : nous avons appris par un correspondant, ami français de Léon Degrelle, que peu après la publication de notre dernier article sur l’ « exceptionnelle proximité spirituelle » d’Adolf Hitler et Léon Degrelle (25 mai 2021) documentant justement les compétences linguistiques de chacun, le site du mouvement français Jeune Nation du pourtant clairvoyant degrellien Yvan Benedetti, auteur d’un bel article dans le premier Cahier d’histoire du nationalisme consacré à Léon Degrelle (voir notre blog aux 30 novembre 2016 et 6 février 2021) a publié, le 11 juin suivant, un article d’un certain Francis Gourmain se présentant comme « passionné d’histoire et fin observateur de notre société », intitulé Léon Degrelle ne parlait pas allemand.

    Ce contributeur régulier de Jeune Nation ne pousse cependant pas sa passion de l’histoire degrellienne jusqu’à se renseigner sur le site du Dernier Carré – Léon Degrelle qu’il ne connaît probablement même pas. Il bénéficie d’autres sources : des « personnes qui ont été directement en contact avec Degrelle » (c’est-à-dire, visiblement, ne l’ayant rencontré qu’occasionnellement), sans aucun doute sympathiques, mais dont le témoignage ne doit pas s’affranchir de la critique car il ne pourrait qu’amener à des conclusions abusives et péremptoires, telle que celle de Jeune Nation : « Degrelle ne parlait donc pas allemand, voilà maintenant un fait historique bien établi sur des témoignages sérieux, indépendants et concordants ».

    LD+Fabiola+Baudouin.jpgAlidor (alias Paul Jamin, le « Jam » de Rex) imagine la rencontre surréaliste (humainement mais aussi linguistiquement) de Léon Degrelle avec les anciens souverains belges, Baudouin et Fabiola : l'Ardennais ânonne un français hispanisé, tandis que l'aristocrate castillane  répond par l'expression wallonne du doute (le « Ben voyons » zémourien) !...

     

    Dans le contexte de Francis Gourmain, prétendre établir un « fait historique » en trompetant que « Degrelle ne parlait donc pas allemand » revient à s’attribuer la découverte que le Commandeur de la Wallonie ne pouvait rien comprendre à l’allemand… et que donc « après enquête […], il apparaît sans aucun doute possible » qu’il ne dit pas la vérité lorsqu’ « il fait état de conversations sur un ton libre et informel avec Adolf Hitler et de confidences directes que ce dernier lui a faites » !!!

    Outre que Léon Degrelle n’a jamais prétendu lire le théâtre de Schiller dans le texte ou déclamer les vers de Goethe, il a néanmoins clairement expliqué (nous le rappelons ci-après) comment il pouvait suffisamment comprendre l’allemand pour surprendre tous ses interlocuteurs.

    A quoi peut donc alors servir le sensationnalisme de cet article présenté à la manière d’un scoop rétablissant une prétendue vérité occultée ? Surtout que son auteur se sent quand même obligé d’expliquer l’extraordinaire et incontestable proximité entre Adolf Hitler et Léon Degrelle (« le courant passait entre les deux hommes »), alors qu’ils sont censés ne pouvoir se parler de manière intelligible : « le langage explicite ne représente que dix à trente pourcents de la communication entre deux êtres ». Cela laisse quand même singulièrement sur sa faim : qu’étaient alors les soixante-dix à quatre-vingt-dix pourcents restants de leurs conversations ? Des borborygmes ? Des œillades ? Des gesticulations ? Du mime ? De la danse ?

    Cet article date déjà d’un an. Mais comme on nous en parle encore, nous ne pouvons que mettre à nouveau –et définitivement ?– les points sur les « i ».

    Voici le texte intégral de l’article de M. Gourmain.

     

    « 

    Dans ses écrits, Léon Degrelle revendique une grande proximité avec le Führer, il fait état de conversation sur un ton libre et informel avec Adolf Hitler et de confidences directes que ce dernier lui a faites.

    Seulement, après enquête auprès de personnes qui ont été directement en contact avec Degrelle, il apparaît sans aucun doute possible que Degrelle ne parlait pas allemand.

    Nous avons d’abord posé la question à Monsieur Pierre Dortiguier qui a rendu visite à plusieurs reprises à Degrelle à Málaga et à son secrétaire à Madrid, et voici sa réponse :

    « Merci de cette question sur Léon : non, il ne parlait pas l’allemand, comme me l’a assuré son secrétaire Raimond Van Leeuw. Il parlait avec A.H. par un interprète. Et dans sa bibliothèque à Málaga que j’ai vue en partie, car nous sommes restés jusqu’au soir sur la terrasse, je n’ai pas vu d’ouvrages [note FG : Pierre veut dire « d’ouvrages en allemand » car nous lui avions demandé de préciser ce point]. Je l’ai revu ensuite trois fois à Madrid chez son secrétaire que j’ai visité huit ans consécutivement. Raymond non plus ne parlait pas allemand, sauf le commandant Lippert qui était sorti 1er ou second de l’École de Guerre. »

    Réponse très claire que nous avons transmise à Mark Weber, historien Américain à la tête de l’iHR (Institute for Historical Review = Institut d’histoire révisionniste).

    Mark parle allemand, c’est à lui qu’on doit la traduction de pas mal de discours d’Hitler en anglais que nous avons nous-mêmes repassé en français sur JN.

    Or, ci-dessous Mark explique qu’il a essayé de s’entretenir avec Degrelle en allemand et que cela n’a rien donné :

    « Thank you, François, for your earlier message, and for passing on the message of Pierre. During a visit to France, probably in 1989 or 1990, I was with a French friend who had a good relationship with Degrelle. On an occasion when he had to speak anyway with Degrelle by telephone, he encouraged or at least permitted me to also speak with him. After “introducing” me, he put on line with Degrelle. As I recall, I probably first said a few words in very simple French. Then I tried to speak with him in German. I was surprised that, as quickly became clear, Degrelle did not speak or understand German. Of course, that meant that our “conversation” was brief. I appreciate all the more what Pierre wrote to you, because – based on my own experience – I have assumed that Degrelle and Hitler must have spoken with each other through an interpreter – perhaps more than one. »

    Ni Pierre Dortiguier ni Mark Weber ne remettent en cause le fait que Degrelle ait été proche d’Hitler et qu’il ait eu des conversations avec lui. La photo en illustration montre bien que le courant passait entre les deux hommes, rappelons que le langage explicite ne représente que dix à trente pourcents de la communication entre deux êtres.

    Degrelle ne parlait donc pas allemand, voilà maintenant un fait historique bien établi sur des témoignages sérieux, indépendants et concordants.

    »


    Quand nous avons eu connaissance de cette « mise au point historique », il y avait déjà six mois qu’elle était mise en ligne. Nous avons néanmoins posté la brève réponse ci-après, témoignage de Léon Degrelle lui-même afin qu’il soit bien clair que ce dernier n’a jamais établi sa « grande proximité avec le Führer » sur ses compétences linguistiques. Sans nous faire évidemment d’illusions sur la portée d’une réponse si tardive…

     

    « 

    couv-rex-hitler-relie-w-TcRcjstb-6de8.jpgLéon Degrelle s’est expliqué lui-même sur sa connaissance passive de la langue allemande:

    « Officiellement, j’ignorais la langue allemande […]. Avec le temps, certains Allemands s’aperçurent que j’avais parfaitement compris des réflexions qu’ils avaient échangées, à mon insu, croyaient-ils. Ils me firent la réputation d’un jouteur redoutable, connaissant l’allemand sur le bout des doigts, mais qui faisait semblant de l’ignorer. La vérité, c’est que je ne savais pas l’allemand. Je n’ai jamais eu de dispositions spéciales pour apprendre les langues germaniques. Je ne comprenais donc pas l’allemand, mais – ce qui est une toute autre chose – je devinais l’allemand, comme j’ai toujours deviné les autres langues. Connaissant les quelques centaines de mots de base, j’établissais des rapports, des intonations me frappaient. En tout cas, en allemand, j’ai toujours compris ce que je ne devais pas comprendre. Parfois, quand l’interprète avait escamoté une nuance dans sa traduction, je l’interrompais pour rectifier. Les autres s’exclamaient alors : “Vous voyez bien que vous connaissez l’allemand !” Et pourtant je ne le connaissais pas. Je le sentais, c’est tout. […] Pendant la guerre, quand même j’avais parfaitement compris, je faisais semblant de n’avoir rien compris du tout. Ainsi, pendant que l’interprète s’éternisait à bredouiller sa traduction, j’avais tout le temps de préparer et de peser mes réponses. C’était un petit truc extrêmement utile. » (De Rex à Hitler, Editions de l’Homme Libre, p. 328).

    Sur les relations personnelles entre Adolf Hitler et Léon Degrelle, vous devriez consulter le blog du « Dernier Carré – Léon Degrelle » (Association des Anciens de la Légion Wallonie, de leur famille et de leurs amis) :

    – le 5 janvier 2018: sur la maîtrise du français que possédait Adolf Hitler ;

    – le 25 mai 2021: sur la qualité exceptionnelle des relations entre Adolf Hitler et Léon Degrelle.

    »


    Mais rencontrons néanmoins les principaux arguments développés par les deux témoins de Francis Gourmain.

    Ce n'est effectivement pas parce qu'un correspondant américain –Mark Weber, historien aujourd'hui à la tête de l’institut américain d’histoire révisionniste– a essayé de parler allemand (en ne préjugeant même pas de son accent) avec Léon Degrelle au téléphone à la fin des années 1980 que celui-ci n'y pouvait rien comprendre durant la guerre où il n'était pratiquement environné que de hauts-gradés germanophones avec qui il devait avoir à faire quotidiennement.

    De plus, M. Mark Weber n’est pas un témoin si neutre ou objectif qu’on voudrait nous le faire croire. L’Institute for Historical Review (dont il devint le directeur en 1995) négocia, au début des années 1990, l’exclusivité de la publication aux Etats-Unis de certains ouvrages de Léon Degrelle traduits en anglais (notamment la série Le Siècle de Hitler –dont seulement six volumes ont vu le jour en français : les trois premiers –Hitler né à Versailles– aux Editions Art & Histoire d’Europe : Le Traquenard de Sarajevo, La Pseudo-guerre du droit et Les Tricheurs de Versailles, à rechercher sur Rakuten ou le site de bouquinistes Livre Rare Book ; les trois autres aux Editions de l’Homme Libre : Hitler démocrate, 2 vol. et Hitler unificateur). Mais l’affaire tourna court, achoppant à l’évidence sur des questions de sous (frais de traduction, droits d’auteur et autres).

    Mais il y a plus : les responsables de l’Institute for Historical Review –en ce, véritables spécialistes de la révision de l’histoire !– se permirent de dénoncer le travail de Léon Degrelle, mettant en cause non seulement son objectivité (l’entreprise degrellienne réhabilitait-elle trop efficacement la figure d’Adolf Hitler ?), mais aussi les « nombreuses erreurs de fait » qui parsèmeraient son travail (se gardant cependant bien d’en donner le moindre exemple !) et, pour faire bonne mesure, se plaignant aussi de « fréquentes répétitions » ! Tant qu’ils y étaient, pourquoi ne pas lui avoir reproché aussi d’écrire en français ? Il est vrai qu'ils osèrent même enjoindre à Léon Degrelle d'abandonner son œuvre sur Adolf Hitler !

     

     

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    Ce dernier et scandaleux courrier adressé fielleusement au « Dear General Degrelle » est daté du 28 janvier 1994, est signé par le directeur de l’époque, Theodore O’Keefe, et n’a pas reçu de réponse. Cela se comprend à la lecture de ses insultantes calomnies, mais aussi par l’état de santé déclinant de Léon Degrelle qui devait succomber quelques semaines après sa réception : l’ultime coup de pied de l’âne au mémorialiste de La Campagne de Russie tant apprécié par Robert Faurisson…

    Si Mark Weber n’a donc peut-être pas de raisons personnelles d’accabler Léon Degrelle, sa généralisation abusive à partir d’une brève et fortuite conversation téléphonique (le « il ne parlait pas l’allemand » devenant immédiatement « il ne comprenait pas l’allemand » et face à tant d'ignorance, la conjecture de la nécessité de « plus d'un interprète » !) semble bien trouver son origine dans les relations tumultueuses de son Institute avec le dernier Commandeur de la Légion Wallonie.

    Mais revenons à notre sujet. Nous avons repris contact avec notre camarade allemand Arthur Meyer, qui, dès 1984, fut un participant actif aux cérémonies commémoratives de la percée victorieuse de Tcherkassy à Bad Windsheim (ce blog aux 2 mars 2021 et 15 mars 2022). De même que, chez nous, en Belgique, il participa très régulièrement aux réunions d’Anciens et d’amis de la Légion Wallonie.

     

    Meyer 1.jpegPage de couverture de la revue allemande Ein Fähnlein (« Un petit drapeau », sous-titre : « pour préserver la vertu et la tradition »). Le but de ce magazine allemand paraissant irrégulièrement est d’établir des ponts entre les générations pour que puissent se comprendre « les jeunes Allemands des années 30 et 40 du vingtième siècle et les jeunes Allemands du vingt-et-unième siècle ». Les pastilles censurant certaines parties d’uniformes sur les photos (par exemple les fez des soldats de la division Handschar) sont placées pour respecter les lois de la République fédérale d’Allemagne : un symbole signifiant l'interdiction de la vision même de choses décrétées in-visibles ! Comme le souligne l’éditeur avant de publier une page de BD de notre ami Korbo : « Tout passe mieux avec un peu d’humour » !...

     

    Arthur Meyer a en effet signé voici peu un article richement illustré dans la revue Ein Fähnlein zur Erhaltung von Tugend und Tradition (février 2021) qui commémore la réunion historique des Anciens Légionnaires avec leur Chef, dans la propriété majorquine du Haupsturmführer Jean Vermeire le 12 juin 1989 (ce blog au 11 mai 2020), réunion à laquelle il demeure fier d’avoir pu assister : « Léon Degrelle était déjà malade à l’époque et la chaleur de l’été aggravait encore son état d’insuffisance cardiaque. Vermeire, qui m’avait félicité pour mon engagement dans les réunions de Bad Windsheim, m’avait aussi spontanément invité. Je pense bien que j’étais le seul Allemand à être présent à cette réunion. […] C’est alors que le titulaire de la Croix de Chevalier avec Feuilles de Chêne intervint. Il prit un par un chacun de ses hommes dans ses bras et les embrassa. Aucun œil ne put rester sec et personne n’eut honte de ses larmes coulant désormais à flots. Après la cérémonie, nous profitâmes de l’ombre de la terrasse et Vermeire me présenta au Chef. Il y avait déjà deux ans que je correspondais par lettre avec lui, mais aujourd’hui je pouvais enfin rencontrer ce héros courageux et tellement éprouvé. Et moi aussi, selon l’usage wallon, je fus enlacé et embrassé par lui, –quel honneur ce fut pour moi ! »

    Nous avons donc demandé à Arthur Meyer comment il avait communiqué avec Léon Degrelle, à Majorque ainsi que dans sa correspondance. « Comme je l’écris, c’est Jean Vermeire qui m’a présenté à Léon Degrelle : il parlait parfaitement allemand et il put me servir d’interprète, même si le Chef écoutait attentivement tout ce que je disais et pouvait réagir à mes propos. Pour la correspondance, je pouvais compter sur l’aide du Légionnaire Alex Stroinowsky qui était devenu un véritable ami : c’est lui qui traduisait nos échanges. »

     

    LD + Meyer Majorque 89.jpeg

    Parmi la bonne vingtaine de photos illustrant l’article d’Arthur Meyer, ces deux-ci témoignent de la chaleur de sa rencontre avec Léon Degrelle. Ne manquons pas la dédicace du Commandeur, en parfait allemand (déclinaisons, pronoms, trémas, majuscules compris !) : « Pour vous, Arthur, avec mes meilleures salutations ».


    Q
    uant à l'argument de la bibliothèque, il relève du grotesque: peut-on imaginer le visiteur de Léon Degrelle profiter de la présence des invités sur la terrasse pour faire autre chose que de promener rapidement son regard sur les longs rayons de la bibliothèque de l'auteur de Hitler pour 1000 ans ? Et certes pas de l’inventorier, même « en partie » ! Non seulement c'eût été malvenu, mais impossible, vu qu'elle comportait, rien qu'à Malaga, plusieurs milliers de livres.

    En ce qui nous concerne, nous pouvons en parler à l'aise pour en avoir dressé personnellement une fraction de l’immense catalogue (Jeanne, l’épouse de Léon Degrelle, avait entrepris elle-même ce patient recensement, peu après les funérailles de son mari). Nous n’en avons donc examiné en détail que la dernière partie : si la toute grande majorité des titres étaient bien entendu en français, une grande partie était en espagnol et de nombreux volumes intéressants en allemand (un tout petit reliquat, en anglais). Consultant les premières pages de ce seul relevé partiel, nous retrouverons sans peine plusieurs dizaines de titres en allemand. Certes des classiques comme Wenn alle Brüder schweigen, mais aussi des documents historiques comme les SS-Leitheft, des mémoires allemands sur Tcherkassy, l’holocauste, la SS, les crimes de guerre alliés, etc., des ouvrages d'art sur ou de Breker, Speer, Hitler (même Picasso !), le judaïsme, etc.

     

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    ar ailleurs, le témoignage de Raymond Van Leeuw n'est pas nécessairement déterminant non plus pour la thèse de Jeune Nation.

    I
    l ne parlait pas allemand ? Sans doute, comme la plupart des Légionnaires. Mais Raymond n'était pas attaché non plus à Léon Degrelle sur le Front et n'assista certes pas aux rencontres de son Commandeur avec Adolf Hitler ! Qu'un interprète fût parfois présent est certainement probable, mais on n'en possède pas de trace, ni photographique, ni écrite. Le seul témoignage de première main vient d'une interview de l'interprète officiel Paul-Otto Schmidt à l'hebdomadaire belge Pourquoi Pas ? le 21 septembre 1962. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la barrière de la langue n'avait pas l'air de jouer quelque rôle (voir notre blog au 12 mai 2016) : « Je me souviens fort bien de Degrelle, qui vint rendre visite au Führer à deux ou trois reprises. Votre compatriote était un des rares individus qui ne tremblaient pas en présence du dictateur. Il y allait avec fougue et ne craignait pas de couper la parole au maître du IIIe Reich. »

     

     

    PourquoiPas 21 09 1962 Interview Schmidt.jpg


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    ’hebdomadaire bruxellois Pourquoi Pas ? interviewe l’interprète officiel du Führer, Paul-Otto Schmidt : c’est spontanément que ce dernier insiste sur la proximité entre Adolf Hitler et Léon Degrelle, notamment lors de leurs conversations animées.


    Q
    uel est dès lors l’intérêt du « fait historique bien établi », mais complaisamment biaisé, claironné par Francis Gourmain ? Croit-il vraiment à son scoop, alors qu’enfonçant des portes ouvertes (Léon Degrelle n’a en effet jamais prétendu parler couramment allemand !), il sert en réalité l’eau au moulin des contempteurs de celui que le Führer se fût choisi pour fils, tout heureux de crachoter leurs calomnies, même par sous-entendus : « mythomanie », « mégalomanie », « mensonges »...

    Rappelons donc la conclusion de nos enquêtes sur les compétences linguistiques de Léon Degrelle et Adolf Hitler –et donc leur capacité à se comprendre sans interprète (voir les références en début d’article ; rappelons qu’il est établi que le Führer et le général Ion Antonescu se parlaient volontiers en français, sans interprète : ce blog au 25 mai 2021) : « Adolf Hitler comprenait parfaitement le français. Mieux : il le parlait assez couramment pour convaincre un témoin allemand qu’il s’exprimait “dans un excellent français”. Léon Degrelle, quant à lui, comprenait l’allemand suffisamment pour en avoir au moins une bonne connaissance passive. Les deux hommes pouvaient donc pleinement se comprendre, quelle que soit la langue utilisée. »

     

     

  • Cercle des Amis de Léon Degrelle


    35e Correspondance privée – Décembre 2020

     

    Annoncé pour juin dernier, nous l’attendions avec impatience, ce magazine que le Cercle des Amis de Léon Degrelle publie régulièrement en France. C’est que, particulièrement au courant de tout ce qui se publie sur Léon Degrelle, la publication du Cercle fonctionne véritablement –avons-nous dit un jour– comme un Degreller Beobachter et ses informations inédites nous sont toujours précieuses.

    Capture.JPGNous rappelons ce mot car un ami nous a transmis jouissivement la copie qu’il a découverte du « tweet » d’un quidam –un certain Maxime, faisant preuve, en l’occurrence de la maximale imbécillité–, qui est un jour tombé sur notre blog et a voulu partager son indignation sans doute « citoyenne » : « L’association, qui s'appelle "Dernier carré" produit également une lettre confidentielle pour ses membres qui s'intitule le "Degreller Beobachter". Pour mémoire le journal du NSDAP s’appelait le "Völkischer Beobachter". La référence est évidente » !...

    Mais rendons à César ce qui lui appartient et au Cercle sa Correspondance privée et empressons-nous de la présenter !

    Comme le plus souvent, la couverture s’orne d’un portrait original de Léon Degrelle. Il s’agit cette fois de la célèbre encre de Chine de Korbo (mais ce n’est pas mentionné : voir ce blog au 1er décembre 2020) reproduit sur bois découpé à la forme du visage et artistement accompagné de l’emblème de Rex. C’est Vincent Florian qui en est l’auteur et ses réalisations sont visibles sur Instagram (Auboisdecheznous) où l’on peut également lui proposer la réalisation de projets personnels.

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  • Yvan Benedetti, vrai degrellien

     

    Révolution des Âmes !

     

    Capture-vert.jpgLe 28 janvier dernier, le site de Synthèse nationale (http://synthesenationale.hautetfort.com/) nous apprenait que « le chef des Nationalistes et directeur de Jeune Nation, Yvan Benedetti [avait été placé] en garde à vue pour “agression en bande organisée” » deux jours plus tôt. Cette arrestation faisait « suite à la manifestation anti PMA [procréation médicalement assistée] d’octobre 2019, au cours de laquelle les antifas du Quotidien [sur la chaîne de télévision TMC] avaient été remis à leur place par des militants nationalistes. »

     

    Cette détention provisoire pour des faits aussi futiles et anciens nous a bien sûr interpellé car s’il est un militant nationaliste à non seulement se revendiquer de l’héritage de Léon Degrelle, mais surtout à le faire vivre et à le répandre parmi la jeunesse avide d’idéal, c’est bien Yvan Benedetti.

    Arrestation LD.jpg

    Ce en quoi le Système a toujours excellé :
    faire
    taire les opposants qui ont la capacité
    et l’audace
    de mettre ses mensonges et ses
                         turpitudes
    en pleine lumière (ici, Léon Degrelle,
                         arrêté,
    en 1936, en pleine campagne contre les
                         banksters).

     

    Souvenez-vous : c’était lui qui avait écrit l’un des plus beaux hommages au Chef de Peuple européen dans le premier des Cahiers d’Histoire du Nationalisme. Pour le vingtième anniversaire de la disparition de Léon Degrelle, Christophe Georgy, président de l’Association des Amis de Léon Degrelle en France, avait rassemblé une douzaine de témoignages, à la demande de Synthèse nationale (voir ce blog au 22 janvier 2016). Yvan Benedetti y saluait le « modèle absolu pour les militants dans la lutte, les épreuves, la douleur ».

     

    Et c’est toujours ce message d’élévation spirituelle de chacun par la « Révolution des âmes » qu’il répand tout autour de lui en amenant ses militants à se dépasser en vivant pour leur idéal identitaire et communautaire.

     

    Nous le vérifiions encore dans le petit article que nous consacrions aux Caryatides, dans le dernier numéro de la correspondance privée des membres du « Dernier Carré », reprenant l’information de Rivarol (30 septembre 2020) :

    Caryatides.jpeg« Le 19 septembre dernier, à l’initiative des Caryatides, groupe de femme nationalistes, une trentaine de militants venus des quatre coins de France, armés de la plus puissante des volontés et pétris de l’idéal le plus pur, ont gravi près de 1800 mètres de dénivelé cumulé sur plus de 17 kilomètres. Refusant à l’ennemi le droit de s’attaquer aux symboles de notre peuple, de notre foi et de notre civilisation, bravant le froid, la pluie, le vent et la fatigue, ces cœurs vaillants se sont lancés à la conquête du Tossal Colomer de 2673m d’altitude dans les Pyrénées-Orientales, en contrebas du Carlit, le pic culminant, où la croix sommitale avait été arrachée. »

    C’est ainsi que le rédacteur en chef de Rivarol, Jérôme Bourbon, racontait l’exploit de ces jeunes filles et jeunes garçons partis réparer l’outrage blasphématoire perpétré par "l’Anti-France", ces malfaiteurs acharnés à la destruction de notre culture et de notre identité, toujours encouragés par le Pouvoir car jamais empêchés ni punis.


    Mais pourquoi ne pas s’être facilité la tâche en utilisant les moyens de la technique moderne, comme, par exemple, un hélicoptère ?

    Réponse toute degrellienne du porte-parole des Caryatides : « Si la valeur symbolique de l’érection de cette Croix est indéniable, et que cette action est évidemment un moyen de montrer notre détermination à nos ennemis, c’est dans nos cœurs autant qu’au sommet du Tossal Colomer que le quintal et demi d’acier pèsera pour toujours. Ce sont nos âmes que nous voulons révolutionner » !

    Et comment s’étonner d’un tel engagement, quand nous apprenons que l’événement coïncidait avec le 55e anniversaire d’Yvan Benedetti, l’infatigable et courageux militant nationaliste dont toute l’action est irriguée par la figure, l’exemple, les valeurs et la foi de Léon Degrelle ?

     

    A preuve, cette illustration qu’il nous donne encore de la pensée degrellienne à laquelle il communie intimement : « On connaît Léon Degrelle quand on connaît ses idéaux. Toute sa vie a été conduite par une boussole d’excellence, d’exigence, de droiture. Chez lui, tout est politique ; c’est ce que son existence nous enseigne, de la naissance à la mort, lui qui a fait don de sa personne, avec une dévotion naturelle qui ne laisse pas même supposer un effort ou un sacrifice. Il est cette âme qui brûle sans jamais se consumer, ce feu qui se propage à qui le touche ou l’effleure du bout de la pensée. »

    Aujourd’hui et dans l’attente de son procès le 18 mai prochain, Yvan Benedetti a été libéré et raconte dans une vidéo l’arbitraire des procédures, la saleté des cellules, la promiscuité avec les autres détenus (tous de nouvelles « chances » pour la France et tous des dealers de drogue), mais aussi le soleil que furent les riches conversations qu’il put avoir avec Hervé Ryssen, cet autre prisonnier d’opinion au pays des Droits de l’Homme et de la liberté d’expression, jusqu’au blasphème (mais à l’exclusion de l’Histoire !)… 

    Yvan Benedetti maillot Ryssen.jpgComme il y insiste, ce qu’Yvan Benedetti retirera surtout de cette expérience, ce sera une nouvelle leçon d’élévation par l’épreuve et la souffrance (voir le film de sa réaction sur http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2021/01/30/yvan-benedetti-revient-sur-sa-garde-a-vue-6294200.html) :

    « Cette période de garde à vue, ça vous maintient en révolution. Que vaut un idéal si vous n’êtes pas prêt à sacrifier votre liberté ? D’autres ont sacrifié leur vie à une autre époque. Cela nous conforte dans notre volonté de nous engager. »

     

    Pour aider Yvan Benedetti et ses militants nationalistes, degrelliens exemplaires, il est possible de participer aux frais d’avocats et de justice par un don via Paypal : (paypal.me/assoclan).

  • Degrelle – Hergé, même combat ! (1)

    Annoncée en avril dernier, la réédition du premier numéro des Cahiers d’Histoire du Nationalisme consacré à Léon Degrelle (collection « Documents et Témoignages » du bimestriel Synthèse nationale) est sortie de presse : http://synthesenationale.hautetfort.com/media/02/02/3252292810.pdf

     

    1 LD Cahiers Georgy.jpgRappelons que ce Cahier réalisé sous la direction de Christophe Georgy, président de l’Association (française) des Amis de Léon Degrelle fut publié en 2014 pour le vingtième anniversaire de la disparition de Léon Degrelle et qu’il fut présenté en détail dans un des tout premiers articles de notre blog, le 22 janvier 2016.

     

    Il était initialement prévu que soient incluses dans cet hommage au Chef de Rex et héros de Tcherkassy, des contributions d’Armand Gérard, l’un des animateurs du « Dernier Carré – Léon Degrelle », et de Michael Hemday, auteur de cinq volumes d’Indiscrétions (2004 à 2019) relatives à l’histoire du national-socialisme et de la Seconde Guerre mondiale. Il est également l’auteur –d’où l’invitation– d’un précieux Léon Degrelle, une page d’exil, paru en 2006 et reprenant de nombreux extraits de correspondance d’après-guerre permettant de mieux connaître le Degrelle condamné à l’exil espagnol.

     

    Nous ignorons les raisons qui écartèrent la contribution de Michael Hemday du premier Cahier d’Histoire du Nationalisme consacré à Léon Degrelle, mais nous avons reçu à l’époque l’explication de la suppression de l’article d’Armand Gérard : non seulement il faisait double emploi avec celui de Francis Bergeron (Hergé et Degrelle : histoire d’un copinage), mais il exposait, sous le titre Degrelle-Hergé, même combat, une thèse parfaitement opposée et incompatible. A savoir que, pour notre ami Armand Gérard, « la communauté spirituelle entre Léon Degrelle et Hergé » ne fait aucun doute. Et d’établir, au fil d’une démonstration d’une trentaine de pages, que « c’est à Léon Degrelle que Tintin doit sa profession de journaliste-globe-trotter et à son exemple de droiture, de dévouement et de générosité, ses activités de redresseur de torts ».

     

    2 Tintin mon copain.jpegAux antipodes de cette évidence, Francis Bergeron qui, malgré son Degrelle, Qui suis-je ?, présenté comme un simple « ouvrage de commande » (p. 8), n'a guère d'atomes crochus avec Léon Degrelle (voir ce blog au 20 février 2020), prétendait, quant à lui, en six pages plutôt cancanières, que «Tintin est le contraire de Degrelle», affirmant également contre toute vérité historique à propos des relations entre Hergé et Léon Degrelle, que « les circonstances vont éloigner les deux hommes », et ce, dès que « Degrelle se lance dans la politique », avant de conclure par ce paradoxe tape-à-l’œil, mais sans portée ni intérêt : « En fin de compte, Hergé et Degrelle étaient deux hommes que tout aurait dû séparer, mais qui se sont rencontrés » !...

     

    Sans doute était-il alors difficile pour l’éditeur de publier ensemble deux articles aussi divergents sur le même sujet sans mise au point, ni explication. Le choix qui l’emporta ne fut malheureusement pas inspiré par le contenu, mais bien par le nom de l’auteur, Francis Bergeron, bien connu dans le milieu militant et journalistique du nationalisme français, écrivain à la notoriété établie et directeur du prestigieux quotidien catholique Présent.

     

    L’affaire eût pu en rester là puisque le directeur de Synthèse nationale, Roland Hélie, eut l’élégance de publier dans le numéro de mai-juin 2014 de Synthèse nationale l’article qui avait été refusé dans le Cahier un mois plus tôt.

     

    Mais force nous est de constater que tout au long de ses écrits concernant Léon Degrelle et Hergé ou Tintin, Francis Bergeron tape toujours sur le même clou, niant ou minimisant l’influence de l’apôtre de la Révolution des âmes sur l’auteur des Aventures de Tintin : que ce soit dans son Georges Remi, dit Hergé (2011), Hergé, le voyageur immobile (2015) ou son interview dans Rivarol (8 octobre 2015 : pour ces trois références, voir ce blog au 1er février 2016), mais aussi et surtout son Degrelle, Qui suis-je ? (2016, voir ce blog au 30 avril 2016 et la vingtaine d’articles consécutifs).

     

    Ajoutons que la contribution de Bergeron non seulement prenait le contrepied de la vérité hergéenne, mais affirmait également le contraire de ce que rappelaient pratiquement tous les autres collaborateurs de ce livre-hommage qu’il transforme en persiflage…

     

    C’est ainsi qu’à propos de Tintin mon copain, il évoquait « l’ouvrage signé Degrelle (mais est-il bien de sa plume ?) » alors qu’Alberto Torresano confiait ses souvenirs on ne peut plus précis dans les pages suivantes : « Sur la table de [la] chambre [de Léon Degrelle] à la clinique San Antonio de Malaga, se trouvait le manuscrit de son dernier livre, Tintin mon copain ». De même Francis Bergeron osait-il prétendre que « Tintin est le contraire de Degrelle quant au caractère » pendant qu’Edwige Thibaut rappelait son « amour immodéré pour la justice »… Il décrivait aussi Léon Degrelle comme un « vantard » et un « m’as-tu-vu indifférent aux conséquences de ses actes », alors que Jean-Yves Dufour décryptait « des qualités nécessaires aux hommes d’Etat », que Pierre Gillieth exaltait celui « qui n’a jamais renié sa foi politique » et Yvan Benedetti le « modèle absolu pour les militants dans la lutte, les épreuves, la douleur »…

     

    Alors, aujourd’hui que reparaît tel quel ce Léon Degrelle, Documents et témoignages, toujours affligé de l’article de celui qui présente l’amitié entre Hergé et Léon Degrelle comme un « copinage », nous ne pouvions que rendre à nouveau accessible au plus grand nombre l’indispensable correctif d’Armand Gérard sur la parfaite coïncidence politique de Léon Degrelle et Georges Remi, alias Hergé.

     

    Degrelle – Hergé, même combat ! a donc été revu, augmenté et abondamment illustré afin d’établir et documenter la réalité et la profondeur de l’engagement politique du jeune Georges Remi/Hergé, mais aussi sa fidélité totale et sa loyauté constante à cet engagement qui s’exprima à travers toute sa vie et son œuvre, et ce, jusqu’à la fin.

     

    3 Cristeros.jpegCette illustration des idées de Hergé, de son éthique, des valeurs et de la conception du monde qu’il partageait avec Léon Degrelle complète et confirme l’introduction du même Armand Gérard à la compilation de tous les articles degrelliens concernant les Cristeros, retraçant de la manière la plus précise la genèse authentique du personnage de Tintin : Léon Degrelle, Cristeros, Aux origines de Tintin, Editions de l’Homme Libre, 2018, (voir ce blog au 7 février 2019 ainsi que https://editions-hommelibre.fr/achat/produit_details.php?id=198)

     

     

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    Degrelle – Hergé, même combat !

    par Armand Gérard

    (article originellement publié dans Synthèse nationale n° 36, mai-juin 2014,

    aujourd’hui revu, augmenté et illustré)

     

    2 Tintin mon copain.jpeg

     

    En écrivant, en 1990, son ouvrage autobiographique Tintin mon copain en hommage à son ami décédé le 3 mars 1983, Léon Degrelle, qui, narrait notamment comment ses débuts journalistiques avaient été fraternellement liés à la naissance de la vocation de dessinateur de Hergé –et à la naissance tout simplement de Tintin–, ne se doutait pas de l’énormité du pavé qu’il allait lancer dans le marigot du « politiquement correct », créant la sensation, mais éclaboussant aussi d’importance tous les spécialistes autoproclamés de l’exégèse hergéenne.

     

    Il fut rapidement fixé ! En octobre 1991, l’hebdomadaire satirique belge Pan apprit que le plus grand collectionneur de l’œuvre de Hergé, l’humoriste Stéphane Steeman, avait répondu à l’invitation de Léon Degrelle de se rendre chez lui, à Malaga. Il s’agissait, pour le spécialiste par excellence de Hergé, de relire le manuscrit de Degrelle et de l’éclairer sur quelques points de détail. Le hourvari médiatique absolument sidérant que provoqua Pan fut encore accru par le succès colossal de la plus formidable exposition sur le père de Tintin, Tout Hergé qui, depuis juin 1990, avait drainé vers la petite commune belge de Welkenraedt plus de 250.000 visiteurs. Cette campagne de haine torpilla la tournée prévue pour l’exposition et précipita la retraite artistique de Steeman qui, dégoûté, finit par vendre ses richissimes collections à la Fondation Hergé.

     

    4 Pan Steeman TmC.jpegDès que fut connue la visite à Léon Degrelle de l’humoriste Stéphane Steeman, grand collectionneur de Hergé, la presse se déchaîna à travers toute l’Europe. L’auteur de Tintin mon copain ajouta alors un nouveau chapitre à son livre pour rendre compte du scandale provoqué par la presse belge. Mais il aurait aussi pu parler des articles espagnols, néerlandais, allemands ou portugais qui s’ensuivirent. L’hebdomadaire lusitanien O Independente (26 juin 1992) publia ainsi, sous le titre provocateur Moi, Tintin le SS, l’interview, réalisée par une agressive et malveillante Sarah Adamopoulos, annonçant dès la première page de couverture : « Tintin était-il fasciste ? Une interview fatale ». Mais Léon Degrelle ne se démonta pas et en profita pour préciser le rôle exact de Steeman tout en précisant le but de son livre : « Ce n’est vraiment pas dans mes habitudes de me laisser intimider. Mais, par ailleurs, j’ai le souci de l’exactitude. J’ai proposé mon manuscrit au meilleur connaisseur de Hergé et de Tintin sur terre, M. Stéphane Steeman. Nous ne nous connaissions pas. Mais Steeman est une personne adorable. Il a fait le voyage en avion (ce qu’il déteste) de Bruxelles à Malaga afin de relire mon manuscrit avec moi. Nous avons passé trois jours absolument magnifiques car Steeman est quelqu’un de très drôle qui a beaucoup d’humour et un cœur d’or. C’est vrai qu’il a trouvé l’une ou l’autre inexactitude, l’une ou l’autre date inexacte, l’une ou l’autre imprécision dans mon récit. De petites choses. […] J’ai demandé l’avis de Steeman afin de ne pas publier d’erreurs, aussi minimes soient-elles. Nous avons peaufiné mon texte ensemble, sur ma terrasse ensoleillée face à la vaste étendue de la mer. Nous avons dégusté ensemble, dans un climat de grande cordialité, de délicieux et savoureux plats, arrosés des vieux vins de ma cave. »

     

    5 O Independente 26 janvier 1992.jpg

     

    Et de conclure : « Mon livre Tintin mon copain est l’histoire conjuguée du créateur d’une personnalité imaginaire et d’un homme d’action, toujours vivant, et bien vivant, qui ont voulu créer ensemble cette Europe qui eût pu être sauvée il y a cinquante ans. Un jour viendra sans doute où nous regretterons amèrement qu’en 1945 nos drapeaux n’aient pas triomphé ! »

    6 Steeman Malaga Café.jpeg

    7 Steeman+LD+Jeanne.jpg

    Du coup, la publication de Tintin mon copain fut postposée afin de pouvoir se faire l’écho des manifestations hystériques de ces vestales de l’orthodoxie tintinesque : ce sera le trente-sixième chapitre, « Les derniers crachats »…

     

    Dès avant la publication de son ouvrage, Léon Degrelle eut donc une idée de l’accueil qui lui serait réservé. Mais ce retard eut également des répercussions sur la composition typographique, la recherche iconographique ainsi que sur la confection de la maquette de son livre.

     

    Les graves problèmes de santé de Léon Degrelle et son décès dans la nuit du jeudi saint 31 mars 1994 portèrent un coup fatal à l’entreprise et il fallut attendre l’année symbolique 2000 pour qu’une publication posthume et clandestine voie enfin le jour, s’efforçant de respecter à la lettre tous les desiderata de l’auteur (format, maquette, typographie se rapprochant au maximum des albums Tintin)… Publication « clandestine », car éditée en Syldavie, afin d’éviter autant que faire se pouvait la répression inquisitoriale des héritiers affairistes du malheureux créateur de Tintin (voir ce blog au 23 mai 2016).

     

     

    L’insupportable équation

     

    Mais dès la sortie des quelque mille exemplaires de Tintin mon copain –vendus sous le manteau !–, les hyènes médiatiques se déchaînèrent, éreintant systématiquement le livre (souvent sans même l’avoir lu !) et dénonçant la prétention « grotesque » de son auteur d’avoir quelque réelle importance dans la genèse d’un des mythes emblématiques de la culture belgicaine…

     

    « Mensonges ! » « Récupération ! » « Pas crédible ! » « Sans intérêt ! » « Pamphlet douteux ! » ou même « Ouvrage apocryphe ! » : tels sont les termes utilisés par la plupart des journaleux et autres écrivaillons censés présenter l’ouvrage à leurs lecteurs.

     

    C’est que les éditeurs n’avaient pas hésité à souligner l’évidence aveuglante des faits historiques et de la communauté spirituelle entre Léon Degrelle et Hergé, appuyant le doigt sur une réalité qui fait fort mal au tabou de la bien-pensance : « Il ne s’agit pas seulement des indéniables ressemblances physiques ou des évidents clins d’œil d’un dessinateur à son turbulent et généreux ami : ce qui est surtout mis en lumière, au fil de ces souvenirs pour la première fois rendus publics, c’est la communauté de destin –nullement gratuite !– entre le fils que Hitler aurait voulu avoir et que la jeunesse la plus pure de Belgique suivit dans sa croisade héroïque contre le communisme menaçant l’Europe, et le personnage de papier sorti de la plume de Hergé et auquel la jeunesse du monde entier ne cesse depuis de s’identifier. Ce que de nombreux auteurs soupçonnaient déjà est maintenant irréfutablement établi : si l’idéal de générosité allant jusqu’au don de soi, de fidélité en amitié, de lutte sans concession contre la méchanceté qui avilit le monde irradie bien tous les albums de Tintin, il est consubstantiel à l’engagement degrellien pour une société de justice et de fraternité, encadrée et animée par des chefs responsables et désintéressés. » (page 4 de couverture)

     

    8 LD Gommer.jpegAu début des années 90, la rumeur sur la filiation Degrelle-Tintin enfle : Hergé est mort en 1983. En 1985, Jean Mabire interroge Léon Degrelle sur son rôle dans la genèse de Tintin (voir ce blog au 27 janvier 2016 et Armand Gérard, Léon Degrelle était bien Tintin, L’intuition première de Jean Mabire, Magazine des Amis de Jean Mabire n° 45, Solstice d’été 2015). Après avoir longtemps tu cette filiation, même si la confidence lui avait parfois échappé (notamment auprès de Jean-Michel Charlier en 1976 : voir ce blog au 1er février 2016 ainsi que Jean-Michel Charlier, Léon Degrelle: persiste et signe, Editions Jean Picollec, 1985, p. 71), Léon Degrelle s’avise que raconter les tenants et aboutissants de cette aventure sera une belle manière de rendre hommage à son ami. Désireux de publier son nouvel ouvrage dans la foulée de la formidable exposition Tout Hergé de Stéphane Steeman (8 juin-15 septembre 1991), Léon Degrelle poussa le scrupule jusqu’à demander au célèbre collectionneur de relire son manuscrit, ce que ce dernier fit à Malaga dans les premiers jours d’octobre 1991, provoquant un immense scandale médiatique (voir ce blog au 17 janvier 2016). C’est dans la foulée de ce scandale qu’Olivier Mathieu prononça sa conférence De Léon Degrelle à Tintin dans les locaux du Parti des Forces Nouvelles (PFN) de Bruxelles le 26 octobre 1990.

    Le dessinateur Gommer (alias notre ami Korbo) a dessiné la couverture du mensuel du PFN saluant l’identité retrouvée de Tintin : il ne s’agit plus seulement de bande dessinée, mais d’histoire dessillée !… Ajoutons que, du coup, aussi bien Gommer qu’Olivier Mathieu trouvèrent une place de choix dans Tintin mon copain !

     

     

    A suivre

     

  • Cercle des Amis de Léon Degrelle

     

    Toujours à la pointe de l’information degrellienne

     

     

    Comme à son habitude, la dernière livraison de la « Correspondance privée » (le trentième numéro déjà de ce périodique quadrimestriel !) du Cercle des Amis de Léon Degrelle nous offre son lot impressionnant d’informations indispensables.

     

    692e8c49a010c12702ef908b496ddfa5-horz.jpgC’est ainsi que nous avons appris le décès de Gudrun Himmler, épouse Burwitz, fille du Reichsführer SS, le 24 mai 2018, à l’âge de 88 ans. Convaincue que le prétendu suicide de son père n’était que le maquillage d’un assassinat (voir ce blog au 28 novembre 2017 ainsi que Joseph Bellinger, La Mort d’Himmler : suicide ou assassinat, Akribeia, 2007), Gudrun ne cessa jamais de défendre sa mémoire et soutint activement l’association d’aide aux prisonniers de guerre et internés de l’ancien Reich, Stille Hilfe (« Aide silencieuse »). Elle fonda en 1952 le mouvement de jeunesse Wiking-Jugend qui s’étendit à l’Europe entière et que le gouvernement fédéral allemand finit par interdire en 1994 (notamment pour utilisation de la rune Odal comme emblème !). Née le 8 août 1929, elle épousa vers la fin des années 1960 Wulf-Dieter Burwitz dont elle eut deux enfants.

     

    Cette correspondance du Cercle des Amis de Léon Degrelle attire aussi notre attention sur la répression qui s’abat sur les nationalistes, rappelant l’aide à fournir au courageux Yvan Benedetti (contact : CLAN, 38 rue Dunois 75647 Paris Cedex 13 ; voir aussi ce blog aux 22 janvier et 30 novembre 2016) ainsi qu’au journaliste Hervé Ryssen condamné à un an de prison ferme : son livre L’antisémitisme sans complexe ni tabou. Plaidoyer pour la liberté d’expression (272 pages, 25 euros port compris) est à commander directement à l’auteur en ligne http://herveryssen-leslivres.hautetfort.com.

     

    Soutien-Yvan-Benedetti-horz.jpg

     

    Le cas « Pascal Mancini – Léon Degrelle »

     

    Parmi les cas de répression aveugle pour insoumission au politiquement correct, nous épinglerons, –car elle est en relation directe avec Léon Degrelle–, la nouvelle stupéfiante de l’exclusion par la fédération officielle Swiss Athletics du sprinter Pascal Mancini des Championnats d’Europe d’Athlétisme de Berlin 2018 ainsi que du retrait de sa licence d’athlète pour avoir… « cité à deux reprises un certain Léon D., Léon Degrelle, qui serait un ancien officier SS, ardent défenseur du nazisme et des thèses négationnistes » ! Rappelons que nous ne sommes pas dans l’Europe de Bruxelles soumise aux lobbys, mais dans la Suisse des votations démocratiques.

     

    Empressons-nous aussi de préciser que ces citations (anonymes) étaient faites sur le compte Facebook de l’athlète et donc peu susceptibles d’émouvoir le monde entier sans le concours des chiens de garde du politiquement correct, que sont les journalistes de la presse subsidiée.

     

    Mais quelles étaient ces citations ? Des apologies « du nazisme et des thèses révisionnistes » ?

     

    Les voici.

     

    mancini-degrelle-1.jpg« Ce qui compte, c’est d’avoir possédé en soi l’essentiel : la passion du grand, du pur, du beau, du juste et de l’avoir projetée amplement et fraternellement parmi les hommes. Léon D. »

     

    « Ceux qui hésitent devant l’effort sont ceux dont l’âme est engourdie. Un grand idéal donne toujours la force de mater son corps, de souffrir la fatigue, la faim, le froid. Qu’importent les nuits blanches, le travail accablant, les soucis ou la pauvreté ! L’essentiel est d’avoir au fond de son cœur une grande force qui réchauffe et qui pousse en avant, qui renoue les nerfs déliés, qui fait battre à grands coups le sang las, qui met dans les yeux le feu qui brûle et qui conquiert. Léon D. »

    (Extrait de Les Âmes qui brûlent, « Vie droite », p. 25. Ouvrage toujours disponible aux Editions de l’Homme Libre, voir ci-après)

     

     Pascal Mancini 3.jpgIl est particulièrement consternant d’apprendre qu’un athlète de niveau olympique –champion suisse du 100m– se voie sanctionné des peines les plus extrêmes pour avoir repris des aphorismes de la plus haute élévation spirituelle, exaltant la puissance vivifiante d’un idéal de beauté, de pureté, de dépassement de soi et de fraternité : on pourra difficilement trouver plus méchant interdit professionnel pour délit d’opinion. Le pire, c’est que la fédération sportive suisse ose prétendre que Mancini a violé sa charte éthique puisqu’il ne s’est pas abstenu « de publier des contributions discriminatoires ou racistes dans le cadre de l’athlétisme » !... Cherchez l’erreur…

     

    De plus, le procès fait au pauvre sprinter d’avoir coupablement anonymisé le nom de Léon Degrelle en « Léon D. » est imbécile, car la dissimulation de l’identité de l’auteur, loin de prouver quelque intention délictueuse, ne pouvait manifestement servir qu’à permettre de lire et comprendre les citations sans les œillères des chasseurs de sorcières…

     

    Aussi est-ce bien volontiers que nous répercutons le pathétique appel de Pascal Mancini :

    « Pour me faire un don de manière totalement anonyme et rapide sur Paypal.

    C’est une véritable mise à mort sportive et sociale qui est en cours. Je n’aime pas demander de l’argent, mais croyez-moi que je n’ai pas le choix si je veux avoir une chance de m’en sortir face à la violence et à l’acharnement médiatiques et institutionnels. Je vous remercie. paypal.me/pools/c/86ImpPbNSA »

     

    De nouveaux ouvrages de Léon Degrelle

     

    La 30e Correspondance privée du Cercle des Amis de Léon Degrelle est la première publication à annoncer officiellement la sortie de deux nouveaux ouvrages de Léon Degrelle par les courageuses éditions de L’Homme Libre : Waffen SS (192 pages) et Cristeros (328 pages).

     

    LD SS 2.gifDu premier, nous ne connaissons que le petit peu que l’éditeur en écrit : ce livre serait « presque un livre-testament de Léon Degrelle, complètement inédit ». De quoi vraiment mettre l’eau à la bouche de tous les degrelliens…

     

    Cristeros, quant à lui, nous l’attendons depuis près de cinq ans, puisqu’il devait accompagner, en 2014, la sortie française du film éponyme de Dean Wright (le superviseur des effets spéciaux du fameux Seigneur des Anneaux) avec des stars du cinéma international, telles qu’Eva Longoria, Andy Garcia, Peter O’Toole. Hélas, on sait que ce film, racontant la persécution aveugle des catholiques mexicains par leur gouvernement, qui était appelé à connaître le succès d’un « blockbuster » de légende, se révéla n’être qu’un navet assez lamentable, à peine disponible aujourd’hui en DVD…

     

    Cristeros.gifLe jeune Léon Degrelle fut parmi les tout premiers à prendre, avec passion, la défense de ces martyrs de la foi, mourant au cri de « Vive le Christ-Roi ! ». Leur épopée ne compta d’ailleurs pas pour rien dans la diffusion au sein de l’Eglise de la dévotion au Christ-Roi. Ainsi que dans l’adoption du nom du futur mouvement REX mis sur pied par Léon Degrelle pour opérer la « révolution des âmes » de ses contemporains.

     

    Heureusement, l’échec du film n’a pas découragé les Editions de l’Homme Libre qui ont mené le projet initial à son terme. En effet, il ne s’agissait pas seulement de rééditer Mes Aventures au Mexique, mais de reconstituer aussi « pour la première fois le dossier des articles de Léon Degrelle sur la persécution des catholiques par le gouvernement socialiste et franc-maçon mexicain, ses tout premiers articles pour Le XXe Siècle en 1928, puis les reportages du Mexique en 1929, mais également ceux de L’Avant-Garde, journal estudiantin dont Degrelle était l’animateur. »

     

    L’éditeur souligne d’ailleurs l’intérêt insigne de cette démarche : « C’est ainsi la genèse de Tintin, le héros de Hergé, qui s’en trouve éclairée, ses qualités morales et spirituelles, la fermeté et la pugnacité du jeune militant catholique qui ont inspiré le futur héros des jeunes de 7 à 77 ans. » (la page de couverture porte d’ailleurs le bandeau « Aux origines de Tintin » !)

     

    Ces deux ouvrages, publiés en édition numérotée, limitée à 1000 exemplaires, sont à commander (25 euros+frais de port) sur le site de l’éditeur : https://editions-hommelibre.fr/

     

    Les adhésions (24 euros pour la France; 31 euros pour l’Europe) au Cercle des Amis de Léon Degrelle sont à souscrire sur www.boutique-nationaliste.com.

  • Quoi ? Vous balayez ? Mais vous êtes nazi !

     

    Balais Insigne.jpgLecture rigolote dans la peu rigolote Libre Belgique de ce 30 novembre 2016. Sous le titre « Modrikamen et la métaphore de Léon Degrelle », un certain Stéphane Tassin (comment supporte-t-il la présence métaphorique du double « S » dans son patronyme ?) s’étrangle d’effroi : « Lors du congrès du P[arti] P[opulaire], muni d’un balai, [le président Mischaël Modrikamen] haranguait ses troupes » ! Quelques extraits anthologiques.

    Le « président et avocat d’affaires Mischaël Modrikamen fait du recyclage de méthodes particulièrement nauséabondes. […] Il a sorti… un balai, pour encourager ses adeptes à balayer la corruption, le politiquement correct et les médias, l’islam radical et la classe politique belge. Les membres du parti criant à sa suite de vibrants "du balai, du balai, du balai…". Si, pour justifier le recours à cet accessoire, il se revendique de Margaret Thatcher […] et d’Arnold Schwarzenegger […] qui ont utilisé la même image en campagne électorale, leBalais Affiche.jpg patron du PP doit quand même se souvenir que d’autres personnages moins glorieux ont utilisé la même métaphore bien avant lui en Belgique. Le premier de la liste étant Léon Degrelle, le rexiste qui, avant d’être un collaborateur zélé de l’Allemagne nazie, utilisait déjà un balai pour conspuer la classe politique belge des années trente face à laquelle il se présentait en sauveur. Plus récemment, le Vlaams Blok (devenu Belang) a aussi manifesté avec des balais pour nettoyer la politique belge. […]. »

    Ajoutons qu’en France, le courageux Yvan Benedetti s’était fait élire aux dernières élections municipales du fief communiste de Vénissieux (avec plus de 10% des voix) après avoir fait campagne avec le balai « degrellien » pour emblème. Néanmoins, l’élection d’un nationaliste ne relevant pas de la démocratie mais du scandale, le vote a été invalidé et l’élu politiquement incorrect déclaré inéligible.

    Si l’on en croit le Tain au comique aain fleurant bon la dénonciation des heures les plus sombres de notre histoire, « le recours à ce type de référence » relève en effet de l’ignominie.

    libre belgique,modrikamen,léon degrelle,balai
    Mieux vaut donc s’accommoder des banksters pillards de l’épargne publique et de leurs complices politiciens corrompus plutôt que d’utiliser un symbole bien évocateur de la propreté ménagère. Récurer, désinfecter, assainir les écuries d'Augias d'aujourd'hui : des comportements nazis ? Sans doute puisqu’ils évoquent des « faits réels liés à l’histoire récente en Belgique ». Notre Tain n’en dira pas plus, mais nous confiera de l’air entendu de celui à qui on ne la fait pas : « des métaphores aux actes, il n’y a qu’un pas »…

     

    Il y a vraiment des coups de balai qui se perdent !

     

  • Léon Degrelle. Documents et témoignages.

    L’hommage le plus substantiel à Léon Degrelle pour le vingtième anniversaire de sa disparition a, sans conteste, été rendu à l’initiative de l’Association des Amis de Léon Degrelle (Dijon). Son président Christophe Georgy conçut le projet d’un livre-hommage qui a ainsi inauguré une nouvelle collection de la revue Synthèse Nationale, « Les Cahiers d’Histoire du Nationalisme ».

    Nous y avons été impliqués, notamment par une interview remarquable de Fernand Kaisergruber intitulée L’Honneur et la Fidélité.

    C’est assez dire que Fernand ne renie en rien l’idéal qui enflamma se jeunesse, participant aux campagnes contre les banksters et aux luttes pour l’élection des candidats rexistes et s’engageant finalement dans « l’épopée inoubliable » de « l’exaltante croisade contre le bolchevisme menée aux côtés de nos camarades européens et qui nous conduisit jusqu’aux portes de Stalingrad. »

    C’est dire aussi que la prétendue épuration des inciviques, qui ne fut qu’un règlement de comptes impunément haineux, ne changea en rien sa conception du monde : « Malgré la répression terrible, rien ne pouvait remettre en cause les raisons profondes de nos engagements. C’était là notre force, c’était aussi une vraie victoire sur la médiocrité. »

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