À propos du sens du sacré chez Hitler et Degrelle : une exceptionnelle proximité spirituelle.
Comment Adolf Hitler et Léon Degrelle
pouvaient-ils se comprendre ?
À l’occasion de la parution de la 36e Correspondance privée du Cercle des Amis de Léon Degrelle, nous avons eu l’occasion d’aborder le long article documenté de Jeff Davis, un des rédacteurs critiques du Cercle, mettant les choses au point « A propos de Fascismes d’Europe de Thomas Ferrier ».
L’occasion donc de feuilleter cet opuscule pour voir ce qu’on y écrit sur Léon Degrelle.
Et nous serons plutôt déçus car, dépassé par son projet de définir « origines, idéologie, histoire » des multiples manifestations du fascisme en Europe, Thomas Ferrier ne peut, dans les 120 pages au format A5 qui lui sont imparties, que transformer sa prétendue encyclopédie en bottin pas mondain de tous les noms qu’il a pu glaner dans ses traques livresques.
C’est ainsi que nous apprendrons que « En Belgique, Léon Degrelle (mort en 1994) représente le fascisme appelé Rexisme. Collaborateur dès 1940, il s’engagera dans la Waffen-SS et se réfugiera après 1945 en Espagne. » (p. 53)
Ces approximations schématiques que n’oseraient même pas les manipulateurs du CEGESOMA se poursuivent par cette révélation retentissante : « D’autres comités [que le « Comité de Libération française » créé le 6 janvier 1945 par Jacques Doriot à Sigmaringen « avec l’assentiment d’Hitler et le soutien d’Himmler »] verront parallèlement le jour avec […] Degrelle pour la Belgique […] » ! (p. 85)
Léon Degrelle remet au porte-drapeau Robert Fauconnier le premier étendard de la Légion Wallonie (noir frangé d’or et frappé de la Croix de Bourgogne rouge), à l’occasion du départ du premier contingent de Volontaires, le 8 août 1941, dans le grand hall du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (voir ce blog aux 31 juillet 2017 et 31 août 2019): « Dans quelques instants, le Chef de Rex sera devenu, à l'instar du plus modeste d'entre vous, un simple soldat de la 1ère compagnie de votre bataillon. Avant de faire ce dernier geste, il me reste à vous confier notre drapeau. [...] C'est parce que les Rexistes de langue française constituent quatre-vingt-six pour cent de l'effectif de la Légion Wallonie que l'on nous a fait l'honneur insigne de choisir, pour nous guider au combat, l'emblème à la Croix de Bourgogne, symbole de grandeur, ressuscité par Rex. [...] Que ce drapeau ranime sans cesse votre ferveur révolutionnaire et votre amour du pays natal ! » (Le Pays réel, 9 août 1941).
On se demande bien quel « comité » a pu créer, à la toute fin de la guerre ou même au cours de celle-ci, le Standartenführer Léon Degrelle, commandeur de la Division SS Wallonie, qu’Adolf Hitler venait de reconnaître, en novembre 1944, Volksführer des Wallons (voir ce blog au 28 novembre 2017) !... Notons néanmoins, pour la petite histoire, que, le 13 novembre 1944, Léon Degrelle se rendit justement à Sigmaringen pour y prononcer une conférence sur le redressement de la France dans l’Europe nouvelle. Il en profita pour inviter les responsables du gouvernement français à réunir sous son autorité les volontaires de la Charlemagne et ses Bourguignons afin de former le corps d’armée SS Occident : serait-ce là le « comité » évoqué par Ferrier ?
Trêve de plaisanterie : dès l’annonce de l’offensive des Ardennes (19 décembre 1944), Léon Degrelle est informé qu’il est chargé, en tant que Volksfûhrer d’organiser le maintien de l’ordre dans les territoires belges libérés des Anglo-Américains. Il restera dans les Ardennes belges jusqu’au 10 janvier 1945 et en profitera pour enlever aux dignitaires de Rex exilés en Allemagne toute illusion d’exercer encore dans le futur des responsabilités politiques, les réservant à ses Légionnaires. Rentré en Allemagne, le Commandeur Léon Degrelle rejoindra la Division SS Wallonie pour participer à ses derniers combats en Poméranie (fin janvier-début mai 1945).
Le sens du sacré chez Adolf Hitler et Léon Degrelle
Il y a une dernière occurrence degrellienne dans le bref répertoire de noms « fascistes » publié par Ferrier. Et elle est accueillie favorablement par l’échotier dans la mesure où elle semble aller dans le sens qu’il veut donner au sentiment religieux d’Adolf Hitler, celui « d’un antichristianisme virulent » : « Si païen Hitler était, il n’était pas un odiniste mais un helléniste, d’où son admiration sans borne pour l’empereur Julien, tenant de la “réaction” païenne sous le Bas-empire. Selon Léon Degrelle, à la question – “Êtes-vous allemand ou européen ?” –qu’il aurait posée à Hitler, ce dernier lui aurait répondu “Je suis grec”. » (p. 104)
Adolf Hitler visite l’atelier d’art gréco-romain à l’Académie des Beaux-Arts de Munich.
Léon Degrelle s’est progressivement constitué une magnifique collection d’antiquités gréco-romaines, notamment au cours de fouilles qu’il mena en divers endroits d’Andalousie (voir, par exemple, ce blog au 31 mars 2021).
L’anecdote sur l’hellénisme d’Adolf Hitler rapportée par Léon Degrelle est récurrente dans ses souvenirs : elle figure notamment au début de son discours pour le quarante-huitième anniversaire de l’accession au pouvoir du nouveau chancelier du IIIe Reich, le 30 janvier 1981 (discours au siège du Cercle Espagnol des Amis de l’Europe, CEDADE, à Barcelone). Mais s’en servir pour asseoir un antichristianisme forcené d’Hitler est un contre-sens : elle est à prendre au pied de la lettre, comme le développe le conférencier : « C’est la Grèce qui nous a donné à tous la vie spirituelle. Si le monde européen existe, s’il a un sens, c’est parce qu’il y a deux mille cinq cents ans, ce petit pays qu’est la Grèce, comptant peu d’habitants, possédant peu de richesses, a pu forger la richesse suprême qu’est la Civilisation. »
La conférence historique que Léon Degrelle prononça à Barcelone pour le XLVIIIe anniversaire du 30 janvier 1933 où Adolf Hitler fut nommé Chancelier du Reich a été enregistrée intégralement et est disponible sur DVD auprès de l’éditeur espagnol Libreria Barbarroja.
Adolf Hitler ne dit pas autre chose déjà dans Mein Kampf, en se félicitant de la conjugaison civilisatrice de l’esprit grec et de la technique allemande : « Si l’on répartissait l’humanité en trois espèces : celle qui a créé la civilisation, celle qui en a conservé le dépôt et celle qui l’a détruite, il n’y aurait que l’Aryen qu’on pût citer comme représentant de la première. Il a établi les fondations et le gros œuvre de toutes les créations humaines et, seuls, leur aspect et leur coloration ont dépendu des caractères particuliers des différents peuples. […] Par exemple, dans quelques dizaines d’années, tout l’Est de l’Asie pourra nommer sienne une civilisation dont la base fondamentale sera aussi bien l’esprit grec et la technique allemande qu’elle l’est chez nous. » (p. 289)
Et d’asseoir scientifiquement cette certitude en relançant, par exemple, en 1936, les fouilles allemandes sur le site archéologique d’Olympie, établissant le lien historique entre Germains et Grecs de l’Antiquité partageant un héritage racial et spirituel commun. C’est cette évidence qu’il résume lapidairement le 19 janvier 1942 : « Quand on nous interroge sur nos ancêtres, nous devons toujours désigner les Grecs. » (Libres Propos de la nuit du 18 au 19 janvier 1942). En affirmant cette identité, le Führer rejoignait en fait l’enseignement d’Isocrate, philosophe athénien de l’époque classique : « En un mot, Athènes a tellement dépassé les autres peuples par le génie de l'éloquence et de la philosophie, […] qu'elle a fait du nom de Grec, moins le nom d'un peuple, que le signe de l'intelligence même, et qu'on désigne par ce nom les hommes qui participent à notre éducation, plus encore que les hommes qui partagent notre origine. (Panégyrique, 13, 50, in Œuvres complètes d’Isocrate, traduction nouvelle avec texte en regard par le duc de Clermont-Tonnerre, Tome Premier, 1842).
À l’occasion d’une exposition sur le « Sport chez les Hellènes » lors des Jeux Olympiques de 1936, Adolf Hitler eut l’occasion d’acheter, pour l’équivalent d’environ cinq millions deux cent mille euros, le Discobole Lancelotti, la plus belle copie en marbre du chef-d’œuvre en bronze (perdu) de Myron. Datant du IIe siècle de notre ère, ce Discobole redécouvert lors de fouilles romaines en 1781 avait été vendu à la famille Massimo Lancelotti, qui accepta de le céder en 1937. Le Führer n’en orna pas ses appartements, mais offrit cette merveille en 1938 à la Glyptothèque de Munich, un des plus importants musées consacrés à la sculpture grecque et romaine : « Comme j’ai été heureux ces derniers jours, grâce à l’autorisation très généreuse du gouvernement italien, de pouvoir acquérir pour le peuple allemand cette œuvre d’une beauté incomparable pour sa capitale de l’art. Que tous ceux qui visiteront désormais Munich ne manquent pas d’aller à la Glyptothèque pour voir à quel point l’homme était déjà magnifique dans sa beauté physique, et à quel point il n’est pas possible de parler de progrès sans, non seulement atteindre, mais surpasser l'expression d'une telle beauté. Que les artistes mesurent comment l’œil et le talent du Grec Myron –qui a créé cette œuvre il y a près de deux millénaires– se révèlent aujourd’hui à travers cette reproduction romaine. Et puissent-ils en tirer une leçon pour les tâches et les attentes de notre temps. Puissent-ils surtout aspirer tous à cette beauté et à cette noblesse, afin de pouvoir se confronter à l’évaluation critique de l’art et du peuple dans quelques milliers d’années. Ils ne pourront en tout cas échapper à la sensation qui m’a étreint au moment où j’ai vu pour la première fois ce merveilleux témoignage de la beauté et de la puissance éternelles. » (Extrait du discours d’ouverture de la Grande Exposition d’Art Allemand, le 10 juillet 1938).
Après la guerre, les autorités d’occupation américaines frappèrent de nullité cet achat légal et, en novembre 1948, renvoyèrent la statue en Italie où elle peut désormais s’admirer dans l’un des sièges du Musée national romain, le Palais Massimo des Thermes, au premier étage, salle 6.
Si l’antichristianisme hitlérien est intellectuellement celui de Julien l’Apostat (Libres Propos des 21 et 25 octobre 1941), se refusant explicitement à toute persécution, il se refuse aussi à toute exaltation païenne : « L’homme cultivé conserve le sens des mystères de la nature et s’incline devant l’inconnaissable. L’homme inculte, en revanche, court le danger de passer à l’athéisme (qui constitue une régression à l’état d’animalité) […]. C’est la raison pour laquelle j’ai toujours tenu le Parti à l’écart des questions religieuses. J’ai évité ainsi que mes partisans catholiques et protestants se dressent les uns contre les autres et que par mégarde ils ne s’entr’assomment à coups de bible et de goupillon. Aussi ne nous sommes-nous jamais mêlés du culte de ces Eglises. Et si, sur le moment, cela a rendu ma tâche un peu plus difficile, du moins n’ai-je ainsi pas couru le risque de porter de l’eau au moulin de mes adversaires. […] Si quelqu’un éprouve des besoins d’ordre métaphysique, je ne puis le satisfaire avec le programme du Parti. Le temps coulera jusqu’au moment où la science pourra répondre à toutes les questions. […] Rien ne me paraîtrait plus insensé que de rétablir le culte de Wotan. Notre vieille mythologie avait cessé d’être viable lorsque le christianisme s’est implanté. Ne meurt que ce qui est disposé à mourir. […] Un mouvement comme le nôtre ne doit pas se laisser entraîner dans des digressions d’ordre métaphysique Il doit s’en tenir à l’esprit de la science exacte. Le Parti n’a pas à être une contrefaçon de religion. » (Libres propos du 14 octobre 1941).
Le nonce apostolique en Bavière, Mgr Alberto Vassallo di Torregrossa, illustre avec un plaisir manifeste l’avis du poète grec Hésiode : « Rencontrer un bon voisin est une chance heureuse » (Les travaux et les jours, trad. Leconte de Lisle, Livre I). La nonciature, établie dans la « capitale du mouvement », se trouvait en effet juste en face de la Maison brune, siège du parti à Munich, dans la prestigieuse Briennerstrasse. C’est donc en voisin aux liens chaleureux qu’il salue le Führer Adolf Hitler, à l’occasion de la Journée de l’Art allemand, le 15 octobre 1933.
Ci-dessous, le nonce apostolique en Allemagne, Mgr Cesare Orsenigo, doyen du corps diplomatique, présente ses vœux au Chancelier d’Empire Adolf Hitler, à l’occasion de la réception officielle de nouvel an 1935 à la chancellerie de Berlin.
Voilà pourquoi l’opinion d’Adolf Hitler sur la religion pouvait fort bien s’accommoder de la pratique religieuse de Léon Degrelle, ainsi que ce dernier le rapporte dans cette autre anecdote : « Un matin où, chez Hitler même, je sortais, plus pieux qu’aujourd’hui, pour me rendre à la messe, je tombai sur lui dans une allée de sapins. Il allait se coucher, terminant, au petit matin, sa journée. Moi, je la commençais. Nous nous souhaitâmes bonne nuit et bonjour. Puis, tout d’un coup, il releva vers moi son nez qu’il avait assez épais : – Mais, Léon, à cette heure, où allez-vous ? –Je vais communier, lui répondis-je tout de go. Une lueur de surprise jaillit de ses yeux. Puis il me dit, affectueux : –Eh bien ! au fond, si ma mère vivait encore, elle vous aurait accompagné. Jamais je ne me suis senti, chez lui, l’objet du moindre discrédit, de la moindre suspicion parce que j’étais catholique. » (Hitler pour 1000 ans, p.159-160 ; voir aussi Duchesse de Valence, Degrelle m’a dit, p. 386).
Grande huile sur toile (71x99 cm) peinte en 1913 par Adolf Hitler représentant « La Mère Marie » et son enfant : la toile fut offerte par le jeune peintre à la ville de Leonding pour la remercier d’entretenir fidèlement la tombe de ses parents. Mais la fidélité n’est pas « à perpétuité » : la tombe a été détruite en… mars 2012, par crainte de la survenue –après un siècle !– de troubles à l’ordre public (voir ce blog au 28 novembre 2018).
Carte de vœux de Noël utilisant l'image d’un Adolf Hitler charmé de participer à cette fête chrétienne si importante pour les enfants. Mais tout aussi importante pour les adultes, comme en témoigne cette carte signée et envoyée par le Führer à tous ses proches.
C’est que Léon Degrelle –à l’instar d’Adolf Hitler– ne nourrissait depuis longtemps plus la moindre illusion sur l’Eglise institutionnelle (ainsi que nous l’avons vu sur ce blog le 8 avril 2017 ou le 2 mars 2021). Pour l’un comme pour l’autre, cette institution n’a d’autre mérite que d’avoir pu faciliter le développement de la vie spirituelle des hommes.
C’est ainsi qu’Adolf Hitler s’interroge : « On peut se demander si la disparition du christianisme entraînerait la disparition de la foi en dieu. Cela n’est pas souhaitable. La notion de la divinité donne l’occasion à la plupart des hommes de concrétiser le sentiment qu’ils ont des réalités surnaturelles. Pourquoi détruirions-nous ce merveilleux pouvoir qu’ils ont d’incarner le sentiment du divin qui est en eux ? » (Libres Propos du 14 octobre 1941). Considérations auxquelles fait objectivement écho Léon Degrelle en constatant : « La Papauté a été, plus d’une fois, une taverne de fripons, aux scandales retentissants. Mais, dans l’ensemble, la grande institution de l’Eglise catholique a permis à des millions d’êtres, incapables d’atteindre Dieu par eux seuls, d’atteindre à une vie spirituelle libératrice. » (Persiste et signe, p. 53)
À gauche, petit ex-voto peint par Adolf Hitler sur plaque de métal en 1915 représentant le Christ apparaissant à un soldat mourant : « On dit que tout homme a besoin d’un refuge où il puisse trouver consolation et aide dans le malheur. Je n’en crois rien ! Si l’humanité suit cette voie, c’est uniquement affaire de traditions et d’habitudes. » (Libres Propos, Nuit du 11 au 12 juillet 1941)
À droite, photo prise par Heinrich Hoffmann qui a publié une série impressionnante d’albums consacrés à Adolf Hitler dont il était le photographe officiel. Ce cliché provient du volume Hitler tel que personne ne le connaît, préfacé par le chef de la Jeunesse hitlérienne, Baldur von Schirach. Il est accompagné de cette légende : « Un hasard photographique qui devient symbole : Adolf Hitler, le prétendu hérétique, au moment de quitter l’église Sainte-Marie de Wilhelmshaven. » Cette petite église catholique néo-gothique, sans tour ni cloches, avait été bâtie dans cette ville protestante pour les ouvriers du port à la fin du dix-neuvième siècle. Elle disparut dans les bombardements qui anéantirent la ville le 15 octobre 1944.
Le but ultime de l’action politique de Léon Degrelle fut la « révolution des âmes », l’élévation spirituelle de ses contemporains, « en essayant de repeindre de neuf chaque cœur délaissé, lassé, souillé » (Persiste et signe, p. 55). Tandis qu’Adolf Hitler affirmait parallèlement : « Le combat intérieur doit précéder le combat extérieur. Notre combat concerne la substance sacrée. » (Bayreuther Blätter, 1er trimestre 1924, p. 1)
Léon Degrelle l’a reconnu, c’est effectivement dans l’Allemagne hitlérienne qu’il a pu voir la concrétisation de ses aspirations : « Ce qui, précisément, me passionnait dans l’Allemagne nouvelle, c’était de voir […] une jeunesse forte, belle, idéaliste, qui se projetait vers l’avenir. C’était d’assister à la création d’un nouveau monde et d’un nouveau style de vie. » (Persiste et signe, p. 185)
Sur le sentiment d’Adolf Hitler à propos du christianisme, on lira avec intérêt l’excellent ouvrage d’André Lama, Le National-Socialisme et la religion (L’Æncre, 2002, réédité chez Dualpha en 2010, avec une préface du Dr Bernard Plouvier).
Une proximité intellectuelle exceptionnelle
C’est cette coïncidence d’idées, de perception et de volonté qui, incontestablement, fut à l’origine de la proximité singulière entre Adolf Hitler et Léon Degrelle, et ce, dès leur première rencontre, le 26 septembre 1936. Car, parmi les sujets abordés lors de cet entretien décisif, ce n’est certainement pas celui des cantons allemands donnés à la Belgique par le Traité de Versailles qui suscita, seul, le jugement enthousiaste que le Führer confia immédiatement à son ministre des Affaires étrangères, Joachim von Ribbentrop : « Je n’ai jamais vu de tels dons chez un garçon de cet âge ! ».
Comment le justifier autrement qu’en postulant que le jeune tribun wallon tout auréolé de son triomphe électoral du 24 mai 1936, dut expliquer également ses idées, présenter son projet politique et justifier son ambition politique et sociétale (comme Adolf Hitler, Léon Degrelle ne s’était pas porté candidat à quelque siège parlementaire) ?
Léon Degrelle avait 30 ans lorsqu’il put rencontrer Adolf Hitler pour la première fois, le 26 septembre 1936.
Depuis lors, le Führer manifesta de manière constante son intérêt et sa sollicitude pour Léon Degrelle (voir ce blog aux 12 mai 2016 et 20 juillet 2018). Et Léon Degrelle, à son tour, ne manqua pas de justifier par ce tête-à-tête exceptionnel la qualité insigne de leur relation : « Entrevue foudroyante », analysa l’auteur de Hitler pour 1000 ans. « Cette interpénétration instinctive, insaisissable pour le commun des mortels, nous a liés pour toujours sur le plan humain le plus haut. » (Persiste et signe, p. 181).
Mais revenons à le 36e Correspondance privée du Cercle des Amis de Léon Degrelle car, dans un ultime article « Rectification sur Léon Degrelle », se trouve judicieusement épinglée la vidéo où Thomas Ferrier-Stahler, cet expert ès fascismes autoproclamé, présente, le 20 décembre 2020, son bouquin aux abonnés de la chaîne YouTube de Daniel Conversano, Vive l’Europe.
Daniel Conversano est le fondateur de la chaîne d’information virtuelle « Vive l’Europe » sur YouTube où il a, paraît-il, reçu nombre d’invités honorables, tels Jean-Marie Le Pen, Guillaume Faye, Bruno Gollnisch ou Jérôme Bourbon. D’après son (auto)présentation sur Metapedia, « il propose de développer un communautarisme blanc, si possible sur place, mais aussi en Europe de l'Est ». Lui-même vivrait à Bucarest avec son épouse roumaine. Apparemment animé d’intentions louables, il ferait néanmoins mieux de boire moins en public et surtout, avant de proférer des imbécillités, de se renseigner et tourner sa langue 77 fois 7 fois en bouche avant de l’ouvrir… A moins que l’espèce de logo flamboyant dans le coin supérieur droit de l’écran soit censé reprendre l’emblème de Coudenhove-Kalergi travaillant à la destruction des peuples européens (voir ce blog au 3 mai 2021) ?…
Le Cercle nous avertit : « Conversano et Ferrier ont réalisé une vidéo –3 heures !– consacrée au livre de ce dernier et multiplient les erreurs et les mensonges délibérés, sans compter les propos irrespectueux sur tel ou tel dirigeant. » Et vraiment ! Consternant est le spectacle de ces deux clowns, l’un –Ferrier– jouant le rôle de l’auguste grotesque, l’autre –Conversano– celui du faire-valoir bouffon et alcoolique.
Nous ne nous sommes pas tapé l’intégralité du pensum car –heureusement !– le Cercle indique charitablement l’endroit de la déplorable séquence où les deux « experts » se lâchent sur Léon Degrelle.
Voici l’extrait où il est question de Léon Degrelle dans ce dialogue entre cuistres, où l’inculture triomphante le dispute à la plus insupportable fatuité :
Ferrier : Quand on est trop catholique ou trop chrétien, on a du mal à être fasciste. Il y a des contre-exemples… Mais même Degrelle… Moi, quand je lisais Degrelle… Degrelle, je n’ai pas l’impression d’avoir à faire à un penseur catholique, quand on le lit, hein ! Donc… Voilà. Mais c’est mon interprétation.
Conversano : Et surtout, franchement, entre nous, Degrelle, quel mytho, quoi !
Ferrier : Sûr !
Conversano : Je veux dire, par rapport à ces histoires, soi-disant avec Hitler ! Enfin !... Quelle blague ! On a l’impression qu’il était le meilleur ami d’Hitler ! Faut pas exagérer, quoi !
Dans leur salon bourgeois impersonnel, Thomas Ferrier pérore à gauche; Daniel Conversano rigole à droite.
Ferrier : En quelle langue se parlaient-ils ? La vraie question, elle est là. En réalité, Hitler ne parlait que l’allemand.
Conversano : Ouais…
Ferrier : Et Degrelle ne parlait pas allemand. Donc il y avait des interprètes. Et de toute façon, on a l’impression que Degrelle, il mangeait à la table de Hitler tous les jours, quoi… pour écrire vingt volumes. Je ne sais plus combien il a écrit de livres. Heu… Ah ça, c’est… Mais c’est normal, d’une certaine manière… C’est le principe du film L’homme qui tua Liberty Valence : si tu dois raconter l’histoire ou la légende, raconte la légende !
Conversano : Mmh, mmh…
Ferrier : Degrelle, c’est un militant politique. Degrelle, il veut réhabiliter cette idéologie, c’est clair. Donc, il va la mythifier. C’est volontaire. C’est pas un mythomane au sens de quelqu’un qui aurait une maladie, qui invente n’importe quoi. C’est volontaire. Il veut créer le mythe. Donc il le fait d’une manière assumée.
Comme le Cercle le souligne, il faut n’avoir jamais lu ou approché Léon Degrelle pour affirmer qu’il n’a rien d’un « penseur catholique » : c’est pourtant dans toute son œuvre que sa fidélité à la foi de ses parents transparaît « même dans les souvenirs de guerre et les études historiques comme les six volumes parus du Siècle de Hitler. »
Lors de la prise d’armes du 4 juillet 1942 à Shurki (en Ukraine, à l’est du Donetz) où furent présentés les nouveaux étendards de compagnie emmenés par le second contingent de Volontaires de la Jeunesse rexiste, le général Ernst Rupp, qui recevait les Légionnaires wallons au sein de sa 97e Division de Chasseurs, leur remit son emblème, la plume de coq de bruyère, en affirmant : « Là où il y a des Wallons, nous pouvons être tranquilles ». Une messe d’action de grâce et de consécration des drapeaux fut alors célébrée par l’aumônier allemand remplaçant le Père Joseph Sales, à laquelle assistèrent tous les Wallons (au premier plan, Léon Degrelle et, à côté de lui, Lucien Lippert).
À propos de la bibliographie de Léon Degrelle, apprenons à l’ignare Ferrier –auteur d’une mince brochure prétendant cerner les origines, l’idéologie et l’histoire des fascismes d’Europe– qu’elle est bien plus riche que les « vingt volumes » qu’il lui concède : même Eddy De Bruyne dénombre plus d’une cinquantaine de titres dans sa pitoyable Encyclopédie de l’Occupation…(voir ce blog à partir du 23 mars 2017), mais sa bibliographie est encore loin du compte !
Plus grave, concernant les relations entre Léon Degrelle et Adolf Hitler, que sont donc ces polichinelles pataugeant dans leur ignorance pour affirmer en chœur : « On a l’impression que Degrelle était le meilleur ami d’Hitler ! », « On a l’impression que Degrelle, il mangeait à la table de Hitler tous les jours » !
Mais oui, les trépidants du clapet ! Léon Degrelle était bien l’ami d’Adolf Hitler ! Nous venons d’en parler, justement. Mais bien entendu, aucun de vous ne lit jamais les travaux publiés sur le blog du Dernier Carré – Léon Degrelle. Il est tellement plus facile de se contenter des menteurs chargés d’écrire l’histoire officielle. Qui trouvent hélas un misérable relais chez les amateurs incompétents et bonimenteurs à la Francis Bergeron (voir ce blog au 1er février 2016 et à partir du 30 avril 2016, et encore au 12 novembre 2020 !) dont les recopiages de calomnies risquent malheureusement de passer pour des références historiques dans nos propres milieux…
Pourtant, en parcourant notre blog, ils sauraient que les preuves abondent, qui établissent l’intérêt constant porté par le Führer à Léon Degrelle, Par exemple, qu’en 1940, Hitler, croyant Degrelle assassiné par la soldatesque française, s’en plaignit amèrement à son entourage ; qu’en 1941, il refusa les offres de service militaire de Degrelle afin de se tenir prêt pour le destin politique qu’il lui prévoyait ; qu’en 1942, il ordonna qu’on accède aux requêtes de Léon Degrelle dans le choix des prisonniers belges à libérer ; qu’en 1943, il enjoignit à son ministre des Affaires étrangères de tout mettre en œuvre pour favoriser Degrelle ; qu’en 1943 encore, il appuya les exigences de Léon Degrelle dans ses pourparlers avec Himmler pour l’incorporation de la Légion à la Waffen SS ; qu’en 1943 toujours, il traça les grandes lignes du futur de l’Europe, avec le projet de reconstitution d’une Grande Bourgogne indépendante, dont le chancelier serait Léon Degrelle ; qu’en 1944, il multiplia les messages d’inquiétude auprès du Quartier-Général de la Division Wiking à propos du sort de Léon Degrelle ; qu’en 1944 toujours, il envoya à deux reprises son avion personnel pour amener Léon Degrelle du Front de l’Est à son Quartier-Général et lui remettre lui-même les plus hautes décorations militaires allemandes ; qu’il le pressa –vainement– de ne plus exposer sa vie aux combats du Front ; qu’il le reconnut Volksführer (chef de peuple) avec pleins pouvoirs civils, militaires et administratifs sur tous les Wallons résidant sur le territoire allemand ; qu’au fond de son bunker encerclé enfin, il aurait encore soupiré l’amer regret de n’avoir pas confié sa défense à un Léon Degrelle !…
C’est avec un empressement affectueux que le Führer a reçu à son Quartier Général, pour la seconde fois en six mois, le 27 août 1944, le Commandeur Léon Degrelle qu’il a fait rechercher par son avion personnel. Après lui avoir remis, parmi d’autres prestigieuses décorations, les Feuilles de Chêne, Adolf Hitler, avec une joie rayonnante, le félicite en lui étreignant la main entre les deux siennes et en lui déclarant : « Si j’avais un fils, je voudrais qu’il soit comme vous… »
Tous ces faits sont établis non par les récits de Léon Degrelle, mais par des témoignages de contemporains d’importance comme, par exemple, ceux du colonel Werner Kiewitz, aide de camp allemand du roi des Belges Léopold III, du ministre des Affaires étrangères du Reich Joachim von Ribbentrop, de Felix Kersten, kinésithérapeute du Reichsführer Heinrich Himmler, du lieutenant-général Theo Lieb, commandant le 42e Corps d’Armée, de l’interprète Paul Schmidt, etc.
Alors, quel mytho, ce Degrelle ???
Ainsi donc, Adolf Hitler parlait français !
Mais ce n’est même plus un scoop !
Ah oui, Léon Degrelle a quand même dévoilé, lui-même, après guerre, que le Führer lui avait confié : « Si j’avais un fils, je voudrais qu’il soit comme vous ! »…
Nous avons abondamment expliqué la parfaite vraisemblance de cette déclaration –confirmée au demeurant par le professeur Franz W. Seidler, titulaire de la chaire d’Histoire contemporaine à l’université de la Bundeswehr à Munich : voir ce blog aux 12 mai 2016, 21 juin et 20 juillet 2018. Néanmoins, le clown Thomas Ferrier se fait fort encore de mettre Degrelle KO debout en assénant ces postulats-calembredaines jamais vérifiés, répétés depuis des décennies par les pseudo-historiens se recopiant : « En réalité, Hitler ne parlait que l’allemand ! » ou « Degrelle ne parlait pas allemand ! »
La fable d’un Léon Degrelle ne comprenant rien à l’allemand est réduite à néant par le parcours militaire même du Commandeur de la Division Wallonie, qui a lui-même expliqué comment il avait progressivement et nécessairement acquis une connaissance suffisante de l’allemand et savait s’en servir malicieusement (De Rex à Hitler, p. 328 : voir ce blog au 10 mai 2016).
Aussi, quand Ferrier s’imagine doctement malin en lançant ce qu’il croit n’être qu’une question rhétorique : « En quelle langue se parlaient-ils ? », ne fait-il que se ridiculiser. Les sources ne manquent pas, en effet, qui établissent une bonne connaissance et une pratique certaine de la langue française par Adolf Hitler : depuis ses années de lycée (où ses notes de français égalaient ses notes d’allemand !) jusqu’à son voyage dans le nord de la France et à Paris en 1940 et ses Propos de table de 1941, en passant par ses séjours de plusieurs mois parmi la population française à l’occasion de ses différents cantonnements pendant la Première Guerre mondiale : nous les avons passées en revue sur ce blog le 5 janvier 2018.
Un des premiers dessins académiques du jeune Adolf Hitler proposé au Professeur Alfred Roller, metteur en scène wagnérien à l’opéra de Vienne, qui l’avait pris sous sa protection pour intégrer l’Académie des Beaux-Arts. Il s’agit d’une allégorie de l’Europe, portant expressément ce titre en français, signée et datée « Adolf Hitler 1910 ».
Nous avons ainsi retrouvé notamment les témoignages irréfutables de Heinz Linge, majordome de Hitler, de Hermann Giesler, architecte de Munich, et de Hans Baur, pilote personnel de l’avion du Führer.
Aujourd’hui, c’est une nouvelle pièce, capitale, que le Cercle des Amis de Léon Degrelle verse à ce dossier : « Bernd Freytag von Loringhoven, dans son livre paru en 2006 Dans le Bunker de Hitler, confirme qu’à son grand étonnement, Hitler parlait très bien français. »
Recueillis par un journaliste français, François d'Alençon, les souvenirs de Bernd von Loringhoven n’ont été mis en forme et publiés qu’en 2005, deux ans à peine avant sa mort. Cette photo a été prise dans le Führerbunker en mars 1945 : Loringhoven se trouve juste derrière Adolf Hitler.
Le major Bernd von Loringhoven fut l’aide de camp du général Heinz Guderian avant d’être celui du général Hans Krebs, chef d’état-major de l’Armée de terre, ce qui l’amena à vivre les dernières semaines de la guerre dans le Führerbunker. Il choisit de s’en échapper la veille même de la mort d’Adolf Hitler et fut fait prisonnier par les Américains, avant d’être livré aux Britanniques. Ses mémoires, insultantes dès qu’il s’agit de Hitler, ne nous avaient intéressé que pour vérifier que, à l’instar de toutes les autres personnes présentes dans le bunker, il ne fut jamais au courant de la déchéance de ses titres et fonctions frappant Himmler, suite à un communiqué de l’Agence Reuter annonçant son offre de capitulation du front Ouest (voir ce blog au 28 novembre 2017).
Le Cercle des Amis de Léon Degrelle nous rappelle donc utilement au passage qu’il est toujours nécessaire de lire l’intégralité des mémoires des témoins de première main, fussent-ils des traîtres. Car ici est clairement établi que le Führer, non seulement, comme nous l’avions démontré, comprenait parfaitement le français –au point de saisir et comprendre, au vol, une exclamation offensante–, mais qu’il le maniait davantage même que pour échanger quelques badineries avec des ouvriers français : il pouvait réellement tenir une conversation soutenue avec de parfaits francophones.
Loringhoven rapporte ainsi la rencontre entre le Führer et le maréchal Ion Antonescu, chef de l’Etat roumain, qui était breveté de l’Ecole Supérieure de Guerre française et ancien attaché militaire à Paris :
« Le 5 août [1944], le maréchal Antonescu fut reçu par Hitler à la Tanière du Loup dans l’espoir de conforter les liens avec la Roumanie. […] A ma grande surprise, je l’entendis faire un exposé de la situation militaire dans un excellent français au Conducator roumain. » (p.121)
Le général Ion Antonescu, chef de l’Etat roumain, participa à l’opération Barbarossa dès son lancement, le 22 juin 1941 (il obtint la cravate de Chevalier de la Croix de Fer le 6 août 1941 et le grade de maréchal le 21 août). Malgré qu’il n’aimât guère les Roumains, Adolf Hitler appréciait beaucoup le Conducator qu’il soutint contre la tentative de coup d’Etat d’Horia Sima, en janvier 1941 : « D’origine germanique et non roumaine, Antonescu est le soldat né. Son malheur : avoir des Roumains sous ses ordres. Mais n’oublions pas qu’il y a une année encore, ces gens-là fuyaient éperdument devant les bolcheviques. C’est merveilleux qu’en si peu de temps, Antonescu ait pu tirer ce qu’il a tiré de ses troupes. » (Libres Propos, Nuit du 27 au 28 septembre 1941 et 9 octobre 1941).
Antonescu est ici reçu par Hitler à Berlin, le 10 juin 1941, deux semaines avant l’attaque préventive contre l’URSS : on voit clairement que les deux hommes n’ont pas besoin d’interprète pour se parler et se comprendre, même si d’autres rencontres se sont passées en présence d’un interprète.
Voilà qui clôt définitivement cette question devenue oiseuse : Adolf Hitler comprenait parfaitement le français. Mieux : il le parlait assez couramment pour convaincre un témoin allemand qu'il s'exprimait « dans un excellent français ». Léon Degrelle, quant à lui, comprenait l’allemand suffisamment pour en avoir au moins une bonne connaissance passive. Les deux hommes pouvaient donc pleinement se comprendre, quelle que soit la langue utilisée.
Voilà aussi qui devrait renvoyer à leur anonymat stupide les ineptes dont le seul rôle est de relayer la rumeur du politiquement correct en se permettant de critiquer, juger et condamner des hommes et des faits qu’ils se refusent à vraiment connaître…
La relative notoriété de Daniel Conversano vient surtout de l’incident survenu le 6 décembre 2016 lorsque, sur le plateau de Niveau Zéro, l’émission en ligne de Dieudonné, il reçut une sévère torchée de la part de l'essayiste et directeur des éditions Kontre Kulture, Alain Soral. Celui-ci est désormais réfugié en Suisse dont il est citoyen, suite à ses multiples condamnations par la XVIIe Chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Paris, spécialisée dans la poursuite inquisitoriale de tout ce qui touche de près ou de loin au révisionnisme.
La raison de la bagarre n’avait rien à voir avec Léon Degrelle, mais cela aurait pu, car Alain Soral est loin de partager les persiflages stérilement narquois de son opposant : « J’ai effectivement un très grand respect pour Degrelle, le rexiste. Je rappelle qu’il est celui qui a servi de modèle à Hergé pour Tintin. Il faut le rappeler [...]. Que ceux qui ne connaissent pas Degrelle regardent les vidéos qui circulent sur internet pour voir l’incroyable bonhomme que c’est. Un homme d’une totale démesure et qui avait un tel panache ! […] Il a cette dimension on va dire héroïque, cette faconde, cette vitalité qui le rend éminemment sympathique. […] Je me souviens des témoignages sur Degrelle en Espagne dans les années 60-70 où même des avocats communistes n’en disaient que du bien en disant que c’était un honnête homme et un gars parfaitement respectable et sympathique.
Il faut rappeler aussi que Degrelle à qui on reproche son collaborationnisme, –c’est-à-dire qu’il est passé du rexisme à l’hitlérisme–, n’a pas de sang sur les mains. Il n’a rien à voir avec la Shoah et la délation. Il est allé se battre sur le Front de l’Est face aux hordes asiato-bolcheviques. […]. Et je pense qu’un type comme Degrelle est vraiment un type à montrer comme un héros moderne. Un type qui se maintient dans la tradition, malgré l’effondrement du monde bourgeois.
Je professe donc mon très grand respect, voire ma fascination pour Degrelle […] ».
(Emission en ligne Soral répond, 7 août 2019, à la trente-sixième minute –en remerciant vivement M. Pascal D.).
Commentaires
Pas étonnant de la part de ces deux pseudo-nationalistes issus de famille de rougeots comme ils l'ont avoué à demi-mot lors de leurs très multiples prises de parole. Il serait vain de comparer Degrelle à ces grotesques boutiquiers dont l'un n'est même que très douteusement blanc.
Un article qui remet les choses à l'endroit. Fervent défenseur de l'Europe, c'est d'un courage résolu dont il faut s'armer pour dénoncer les assaults répétés d'éléments d'origine communiste, au sein du nationalisme contemporain. Un lecteur l'a déjà dit en commentaire, de plus en plus nombreux sont les éléments douteux qui cultivent le secret sur cette réalité. Qu'ils sachent que nous sommes parfaitement au courant de qui ils sont.