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  • Les incitations à la haine du CEGESOMA et de la RTBF

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    Si en Ukraine, les glorieux champions de la lutte nationale contre le joug communiste peuvent toujours être honorés (ce blog au 11 mars 2022), ce n’est pas demain qu’on pourra rendre la pareille aux héros de la Wallonie comme on a encore pu le constater tout récemment.

    Le 7 octobre dernier, en effet, la télévision belge de service public (RTBF) nous gratifiait d’une nouvelle émission de correction de l’histoire dont elle a le secret. Le thème : « Les livres qu’Hitler n’a pas brûlés ».

    Il n’entre pas dans notre propos d’analyser les innombrables balivernes grand-guignolesques débitées au cours de ce « documentaire » bien comme il faut. Qu’il nous suffise de préciser que la péronnelle présentant l’inévitable débat où n’étaient bien sûr invités que des menteurs appointés par l’Etat, nous rappela l’inévitable postulat « Hitler est le mal absolu » et que l’indispensable égérie du CEGESOMA (acronyme abscons de « Centre d’Études Guerre et Société »), Chantal Kesteloot, asséna sa conclusion avec le dédain qui s’imposait : « Il faut continuer à lire […] c’est tout à fait essentiel, mais développer un esprit critique, ce que, visiblement, Hitler ne faisait pas. Lui, il captait, il amalgamait une série d’idées et il les transposait pour en faire sa propre pensée, une espèce, je dirais, de lasagne personnelle. »

    En tant que « Dernier Carré – Léon Degrelle », nous n'épinglerons que les habituelles et toujours horrifiques considérations gratuites sur Léon Degrelle (même si elles sont souvent exprimées en une espèce de volapük).

     

    La présentatrice : « Il y a des mouvements en Belgique comme Rex de Léon Degrelle ou comme le VNV au nord du pays, le Vlaamsch Nationaal Verbond, qui vont collaborer avec l’ennemi. On peut se demander si c’est par opportunisme de guerre ou si c’est parce qu’ils partagent aussi ces idéologies qui ont peut-être également transité par des écrits. »

     

    La spécialiste appointée : « Je crois que les deux ne s’excluent pas. Effectivement, dans le cas du VNV, on peut clairement parler d’une formation qui dès sa création en 1933, est une formation fasciste. Donc elle adhère à un certain nombre de valeurs qui sont les valeurs de l’extrême droite de cette époque-là. Dans le cas de Léon Degrelle, il y a à la fois une conviction aussi d’un modèle fasciste, d’un rejet de l’autre, d’un antisémitisme qu’on retrouve aussi dans l’extrême droite flamande ; sa collaboration, elle, va peut-être plus tenir de l’opportunisme parce qu’au fond, on se rend compte que le succès de Degrelle en 1936 ne tient pas dans la durée : en 1939, Rex n’a plus que 4 députés et dans un premier temps, en 1940, l’occupant allemand se désintéresse véritablement de Léon Degrelle ; ce n’était pas quelqu’un dans lequel il va investir, et c’est véritablement à la faveur de la collaboration militaire, son engagement sur le Front de l’Est qui va lui donner sa pleine légitimité. Mais les idées, il y a un socle d’idées, un fonds d’idées qui sont bien évidemment partagées et qu’on va retrouver à longueur de colonnes dans la presse, je dirais à la fois dans la presse d’avant-guerre mais aussi dans la presse censurée de Rex et du VNV pendant la Seconde Guerre mondiale. [… L’antisémitisme] est certainement un des thèmes sur lesquels ils ont le plus brodé […] il y a, je dirais, là un fonds de connaissances, d’images […] qu’ils vont utiliser je dirais de manière beaucoup plus forte et on va aussi associer les deux ennemis à travers la notion de complot judéo-bolchevique, ce qui permet d’associer le judaïsme et le communisme. On va aussi parler de judéo-maçonnisme. Donc, chaque fois, on va ressortir cette dimension antisémite et l’ajouter, l’intégrer à d’autres ennemis que la société nazie a mis à son exergue et qui vont être mobilisés en Belgique occupée par les forces de la collaboration. »

     

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    « Il faut continuer à lire, prétendait la Kesteloot, pour développer un esprit critique » ! Mais sans doute faut-il croire qu’au CEGESOMA, on lit très mal. Ou plutôt qu’on fait semblant d’avoir lu pour répéter d’un air savant les mantras du Système en place.

    Où donc l’appointée du mensonge officiel a-t-elle pu lire l’affirmation par Léon Degrelle de sa « conviction [...] d'un rejet de l’autre, d'un antisémitisme » ?

     

    Rejet de l’autre ? « Cet amour des autres, oui, il m’a brûlé, il m’a consumé. J’ai voulu voir dans l’homme un cœur à aimer, à enthousiasmer, à élever, une âme qui, fût-elle à demi asphyxiée par la pestilence de ses esclavages, aspirait à retrouver un souffle pur et n’attendait parfois qu’un mot, un regard pour se dégager et pour renaître » (Les Âmes qui brûlent, pp. 24-25).

    « Il faut que le don, la générosité, l'amour des hommes, la volonté de donner, et la ferveur sacrée d'un idéal regorgeant de vérité renouvellent la vie intérieure de chaque être. [...] Révolution économique et technique ? Oui ! Sociale ? Oui ! Mais surtout, dominant l'existence de ses effluves, révolution des âmes ! » (Appel aux jeunes Européens, p. 22).

     

    Antisémitisme ? Léon Degrelle –qui, au cours des quarante-neuf ans de sa vie d'après-guerre, n’a jamais été accusé ni poursuivi pour quelque crime contre l’humanité–, tout en mettant en doute nombre d’assertions sur ce qu’il est convenu d’appeler l’Holocauste (ce blog au 25 juillet 2020), a clairement expliqué son point de vue sur la question : « Quant aux Juifs, c’est une tout autre affaire. Jamais Rex, avant la guerre n’avait été vraiment antisémite. Les manœuvres bellicistes des Juifs m’indignaient, c’est vrai. C’est vrai aussi que je ne les porte pas spécialement dans mon cœur. Ils me tapent sur le tempérament. Mais je les laissais plutôt tranquilles. A Rex, ils pouvaient faire partie du mouvement comme n’importe qui. Le chef de Rex-Bruxelles, lors de notre victoire de 1936, était un Juif. Même en 1942, en pleine occupation allemande, le secrétaire de mon remplaçant, Victor Matthys, était juif. Il s’appelait Kahn, c’est tout dire ! [les Juifs n'étaient pas non plus exclus de la Légion Wallonie : ce blog au 20 mars 2020].

    Des camps de concentration, des fours crématoires, j'avais tout ignoré. N'empêche que les Juifs se sont mis dans la tête, après la guerre, qu'un grand mouvement antisémite avait été reconstitué à travers le monde et que j'en étais le chef. D’abord, je n'en étais pas le chef. Ensuite, que ce soit regrettable ou non, il n'existait pas. Donc pas question de persécutions ni d'organisations antijuives. » Il n'empêche qu'il lui faut reconnaître : « Les seuls qui me traquèrent, partout, avec une haine vraiment diabolique, furent les Juifs. » (Hitler pour 1000 ans, p. 192-193).

     

    Nous avons recensé les multiples tentatives juives d'enlèvement de Léon Degrelle (ce blog au 3 janvier 2023) : on s'y reportera pour relire l'anecdote significative de la brave dame, Juive d'Anvers, aidée par la famille Degrelle, venue dénoncer une expédition criminelle juive afin, à son tour, de sauver Léon Degrelle !

    « Judéo-bolchevique » ? Relevons enfin que dans La Campagne de Russie, pour désigner l’ennemi bolchevique, le mot « judéo-bolchevique » n’apparaît jamais, ni même le mot « juif », sauf pour décrire le cadavre d’un « meneur bolcheviste [qui] tenait sur lui un testament dans lequel il déclarait que, juif, il était décidé à tout pour venger les juifs. » Réflexion de Léon Degrelle : « La passion des hommes n’a pas de limites » (p. 172). Mieux même, –achevons de confondre la soi-disant spécialiste stipendiée du CEGESOMA–, jamais le terme « judéo-bolchevique » n’apparaît dans quelque livre de Léon Degrelle. Ni même, sous sa signature ou celle d'un responsable de la Légion ou d'un dirigeant rexiste, dans le quotidien Le Pays réel, et ce, de 1936 à 1944 !

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    Chantal Kesteloot (« membre du CEGESOMA-Archives de l’Etat, spécialiste des deux Guerres mondiales ») : «  Effectivement, il est tout à fait essentiel de continuer à nourrir les recherches, de ne pas procéder par des amalgames faciles » ! Ça, c'est la théorie ; en pratique, ce sera la répression aveugle des avis non conformes, fussent-ils corroborés par les documents historiques...

     

    Opportunisme ? Car il fallait être fameusement avide de pouvoir et d'honneurs (et totalement inconscient !) pour s'engager au Front de l'Est comme simple soldat et risquer à chaque instant rien moins que sa vie au combat !

    Quel calcul imparablement simple et évident pour imposer aux autorités allemandes sa « pleine légitimité » !

    Mais comment avancer une telle ineptie ? Faudrait-il croire que la Kesteloot n'a pas lu les explications données de manière répétée par Léon Degrelle lui-même ou qu'elle ne lui accorde de toute façon et par principe aucun crédit ?

    Par exemple : « Nous sentions que la situation de notre pays était désespérée, qu'il était menacé de séparation et d'absorption, que seulement en atteignant une situation d'égaux, nous pourrions, peut-être, un jour, acquérir la position de force qui nous permettrait de traiter avec les Allemands en hommes respectés. Alors, voilà, l'occasion était là, occasion périlleuse mais la seule occasion qui restait sans doute à notre pays d'atteindre à cette position de force absolument indispensable. [...] Il faudrait que bien du sang soit versé, que bien des propos aigres ou violents soient échangés avant que nous ne fassions triompher notre revendication essentielle : la fédération des patries, et non le malaxage des patries. [...]

    Et pourquoi partais-je comme simple soldat ? Ce fut aussi très net : j'allais là-bas pour gagner des droits pour mon peuple. Je n'avais jamais été soldat, étant aîné de famille nombreuse [...]. Donc, officier, je n'eusse pu être officier que par complaisance. Et cette complaisance se manifesta sur-le-champ. Dès que la presse eut annoncé que je partais, j'ai reçu un télégramme de Hitler me nommant lieutenant. De même que Hitler nomma lieutenants les principaux dirigeants politiques flamands et français qui s'engageaient pour le front de l'Est. Immédiatement, j'ai envoyé un télégramme refusant cette nomination. [...] Ce que je voulais, c'était commencer par le bas, vivre fraternellement, si pénible qu'elle fût, la vie des plus infortunés de mes camarades, les encourager sans cesse en portant le même fardeau qu'eux, m'imposer aux Allemands à force de sacrifices et à force de combats. » (Persiste et signe, pp. 267-270).

    Une telle obstination dans la propagation de mensonges, de calomnies, de généralisations abusives ne peut évidemment plus relever de la recherche objective des faits historiques ou de la rigueur scientifique universitaire : il s'agit clairement d'incitation à la haine envers la troupe régulière des Volontaires de la Légion Wallonie et de leur chef Léon Degrelle (ce blog, par exemple, aux 30 novembre 2019, 23 février et 15 décembre 2020, 7 juin 2021,...).

     

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    Ah ! Les conclaves de l'entre-soi politiquement correct à la RTBF : on y fulmine à l’aise les fatwas de l'histoire officielle...

     

  • La télévision belge et le « Corps Franc Wallonie »

    Journalistes ? Non : des agit-prop !

     

    Une fidèle correspondante revient sur la séquence relative au « Corps Franc de Wallonie » dans le reportage sur la « Guerre en Ukraine », diffusée voici peu dans le 19h trente, le journal du soir de la télévision belge francophone (ce blog au 11 mars 2022).

    Blog Corps franc RTBF 11.03.22.JPGElle nous interroge sur l’image diffusée en illustration par le journal télévisé, car « Ne s’agit-il pas de la photo que le Dernier Carré a publiée dans son calendrier de 2019, légendée “Mai 1942 : avant le match de foot, les adversaires Wallons et Allemands se saluent sous le drapeau à Croix de Bourgogne” ? Alors ? Qu’en est-il finalement ? La RTBF nous montre-t-elle vraiment des combattants formant un corps franc, c’est-à-dire, selon le Wiktionnaire d’Internet, une unité de combat civile ou paramilitaire […] dont la tactique est celle du harcèlement ou du coup de main, et donc susceptible de commettre tous les crimes de guerre dont nous parlent la RTBF et le CEGESOMA, qui les supposent incontestables, sinon à tout le moins plausibles ? Car tous ces hommes effectuant un salut nazi avant de partir pour quelque action inavouable ne sont pas vêtus d’uniformes réglementaires, ni d’ailleurs de tenues sportives. Continuerez-vous donc à prétendre que cette photographie illustre bien un innocent match de football et non pas une “Page sombre de notre histoire ? » persifle en conclusion notre correspondante faussement ingénue.

    Nous rassurerons immédiatement notre charmante amie, en même temps que tous nos lecteurs : l’image proposée par les faussaires subsidiés de la télévision belge a bien été soigneusement sélectionnée pour donner quelque crédibilité à leur propos censé impliquer des Légionnaires wallons sans uniforme dans des « crimes de guerre » et autres « massacres de civils » !

    Calendrier 11.2019 Foot Légion.JPG


    E
    t notre correspondante a parfaitement reconnu la photo diffusée : ces hommes saluant bras droit tendu appartiennent bien aux Volontaires wallons, comme l’indique le drapeau à croix de Bourgogne sous lequel ils sont alignés. Même s’il ne s’agit pas de l’affiche fantaisiste à marteau et épée dénoncée par la RTBF, il s’agit bien de l’étendard de la Légion Wallonie. Mais, s’affichant sans vergogne en vêtements civils, ces hommes déterminés ne seraient-ils pas les membres de ce Corps franc soupçonné de tous les crimes de guerre par le CEGESOMA, aux ordres de l’occupant dont on aperçoit des représentants, en uniforme ceux-là ?

    Le centre d’histoire des Archives de l’Etat belge a certainement dû retourner toute sa documentation pour trouver cette seule et unique photo où l’on voit des Légionnaires wallons ne portant pas d’uniforme, sans être manifestement au repos !

    Il n’empêche qu’il s’agit bien, –comme indiqué dans le calendrier du « Dernier Carré »–, d’une photo prise à l’occasion d’un match de football disputé par les Légionnaires en mai 1942. Et les « historiens » du CEGESOMA pouvaient d’autant moins l’ignorer qu’ils ont repêché ce document dans la série de douze photographies de propagande de la Légion Wallonie, éditée pour les fêtes de fin d’année 1942 au profit du Service Légionnaire d’entraide et de protection aux familles d’engagés (dirigé par le major Georges Jacobs, ancien Commandeur de la Légion, et qui remplaça, à partir du 15 décembre 1942, Solidarité Légionnaire, le service social présidé par l’épouse de Léon Degrelle, Marie-Paule Lemay : ce blog aux 8 août 2017 et 15 décembre 2020).

    Carte postale Foot recto-vert.jpg


    C
    es cartes présentent en effet toutes, dans le coin supérieur gauche de la photo imprimée au recto, l’écusson de bras de la Légion, aux trois couleurs nationales belges surmontées de la mention « Wallonie » (ce blog au 2 février 2021). Au verso, dans la partie réservée à la correspondance, la carte s’orne en filigrane du fameux bas-relief d’Arno Breker, Combat contre les serpents entouré d’un cartouche affirmant « L’Europe connaît le bolchevisme et lutte contre lui jusqu’à la victoire finale ». Cette sentence est quelque peu paraphrasée au bas de la carte : « L’Europe connaît le bolchevisme, et le combattra jusqu’à la victoire finale. » En exergue, cet aphorisme : « Des Wallons combattent pour la liberté de l’Europe. »

    Breker Combat Serpents.jpegPrésenté à la grande exposition « Arno Breker » au musée de l’Orangerie à Paris du 15 mai au 31 juillet 1942, le bas-relief Der Rächer Le Vengeur », sculpté en 1940-41) a reçu comme appellation « Combat contre les Serpents. Etude pour un relief en pierre ». Dans l’ouvrage publié à cette occasion par Charles Despiau (Arno Breker, Flammarion, 1942 ; la photo du bas-relief, signée Charlotte Rohrbach, se trouve à la page 102), le grand sculpteur français écrit : « Toucher le peuple, l’émouvoir, l’exalter au-dessus des tâches, telle est la mission que s’est donnée Arno Breker ; et si sa statuaire est colossale c’est afin de parler non pas seulement à l’individu, mais aux masses assemblées ; de les appeler à la communion dans la Beauté, dans l’Idéal. Que nombre de ses œuvres soient déjà popularisées, que leurs formes déjà hantent les mémoires, que leurs photographies ornent des chambres d’étudiants, des chambrées de soldats […] voila qui prouve assez en faveur de son esthétique. Que la jeunesse, enfin, devant les héros qu’il expose, beaux de forme et nobles d’accent, dise ou pense : “Voilà ce que je voudrais devenir”, cela montre la valeur hautement éducative d’un art imprégné d’idéal. » (p. 112)

    La carte postale qui nous occupe, montre donc bien deux équipes de football (le ballon se trouve entre les pieds du cinquième joueur de l’équipe alignée à gauche) se saluant sous le drapeau de la Légion Wallonie, avec cette légende on ne peut plus explicite : « Les Wallons sont des amateurs enthousiastes de sport ! Avant un match de foot-ball contre une équipe de camarades allemands. » Ces joueurs ne portent évidemment pas leur uniforme de campagne et n’ont pas revêtu non plus de tenue sportive, ni chaussé de crampons… Il faut dire qu’ils se trouvent sur le front d’Ukraine (plus exactement, fin mai 1942, en repos après avoir participé aux combats de la Seconde Bataille de Kharkov qui valurent à Léon Degrelle sa Croix de Fer de Première Classe) et que la tenue de footballeur ne fait pas vraiment partie de leur barda réglementaire… D’où ces tenues hétéroclites : chemises à manches courtes ou retroussées, shorts improvisés et godasses ou souliers peu adaptés aux matchs de foot professionnels…

    LD CF 1Cl. Pays réel 1942.06.09.JPG

    La Croix de Fer de Première Classe de Léon Degrelle fait la « Une » du Pays réel, le 9 juin 1942.

    Comble de malchance pour les escrocs du CEGESOMA, ce match a même eu les honneurs d’un compte rendu –en première page !– dans Le Pays réel du 6 juin 1942. Ce reportage est surtout révélateur de la compassion des Légionnaires pour la population locale (que le journaliste-légionnaire, Ferny, n’identifie pas comme « ukrainienne », mais appelle indistinctement « russe »), de la sympathie réciproque que chacun se manifeste, et donc –dans toute son évidence– de la parfaite mauvaise foi des menteurs professionnels chargés de réécrire l’histoire de la Seconde Guerre mondiale de manière toujours plus horrifique.

    Pays réel 1942 06 06 p.1 b.JPG« Le petit village russe que nous occupons ne nous offre aucun moyen de nous délasser agréablement ; comme partout en Russie soviétique, il y fait sale, il y fait triste… triste à mourir… Des chaumières délabrées, des pistes affreuses, les mines résignées et les yeux sans éclat des habitants de l’endroit (leur esclavage dure depuis vingt-cinq ans !), voilà tout ce qui s’offre à nos regards… Ce n’est pas folichon !

    Aussi n’est-il pas exagéré de dire que, une fois le service terminé, si nous étions libres durant quelques heures, nous nous ennuyions royalement.

    Mais ce dimanche, un beau dimanche de mai, nous avons passé un charmant après-midi sportif. Les camarades allemands occupant le village voisin avaient organisé une petite fête à laquelle était invitée l’équipe de football de la Légion Wallonie.

    Un peu avant trois heures, nous assistons tout d’abord à une compétition intéressante à laquelle participent les meilleurs spécialistes allemands. Intéressante, mais… difficile. Pensez donc ! : les concurrents doivent, au pas de course, et porteurs du fusil et du masque à gaz, sauter un fossé, franchir une série d’obstacles placés en chicane, passer sur une poutrelle étroite, charger l’arme et tirer sur une cible, puis, toujours courant, remettre le masque à gaz et revenir au point de départ en passant une dernière série d’obstacles !

    Ensuite, petit intermède comique : la course de sacs. Ce jeu est également très connu chez nous : les trémoussements des concurrents empêtrés dans leur sac étroit provoquèrent bien des éclats de rire.

    Au programme figurait encore une course de chevaux… avec jockeys russes. Nous avons déjà dit que les Russes sont en général d’excellents cavaliers, leur agilité et la vitesse de leurs chevaux sont réellement étonnantes. Ils furent acclamés comme ils le méritaient.

    Enfin, ce fut le grand match “Allemagne – Belgique”. Nous avons perdu par 2 à 8, mais ce résultat n’était nullement déshonorant pour les équipiers bourguignons qui n’avaient pas eu le temps de s’entraîner. Lutte courtoise et très sportive où tous rivalisèrent d’entrain.

    Tout de suite après eut lieu, devant les compagnies rassemblées, la remise des distinctions aux concurrents qui s’étaient spécialement distingués. La fête sportive proprement dite était terminée. Mais la population de l’endroit nous donnait tout aussitôt et gratuitement, un autre spectacle : chants et danses russes par un groupe de jeunes filles ayant mis, pour la circonstance, leurs plus beaux atours.

    Bref, réunion charmante pendant laquelle le Chef de REX signa de nombreuses photos pour les camarades allemands qui l’assaillaient littéralement. »

    Foot mai 1942 a-vert.jpg

    Deux autres photographies nous sont parvenues, qui documentent ce dimanche sportif de mai 1942 sur le front d’Ukraine. Celle du haut montre les deux équipes de football et les arbitres au milieu du terrain avant le coup d’envoi. Sur le périmètre, des militaires sont assis ou debout en spectateurs, au pied du mât où flotte le drapeau bourguignon.

    La photo du bas montre une autre partie de l’assistance où se mélangent, sans protocole, militaires wallons et allemands et population ukrainienne locale : des hommes, de nombreuses femmes et beaucoup d’enfants aussi… A noter, à l’arrière-plan, un des « jockeys russes » et sa monture dont l’agilité et la vitesse firent une vive impression.

    Tous documents démontrant l’inanité de vouloir associer les Volontaires de la Légion Wallonie à quelque crime de guerre envers la population civile ukrainienne ou russe. Etablissant aussi la fausseté méchante des accusations des soi-disant historiens du CEGESOMA et des agit-prop des grands médias de désinformation : ces serpents que nous nous devons aussi de combattre.

  • Horreur ! Des nazis au secours de l’Ukraine !

    Les délires antidegrelliens de la télévision belge

     

    D’évidence, la guerre en Ukraine est la plus inepte et atroce des catastrophes qui se soit abattue sur l’Europe depuis l’apocalypse de 1945.

    Et, bien sûr, elle est l’occasion de torrents d’images et de commentaires de propagande issus de toutes les parties prenantes ou non, d’autant plus pénibles qu’ils s’ajoutent inutilement aux souffrances épouvantables autant que scandaleuses des innocentes populations civiles.

    Un éloquent et emblématique exemple vient encore de nous être donné par les menteurs professionnels –subsidiés !– de nos médias (RTBF – Radio Télévision Belge Francophone) et de notre centre d’histoire, prétendument spécialiste de la Seconde Guerre mondiale (CEGESOMA, appartenant aux Archives de l’Etat belge) : c’est ainsi qu’ils entendent poursuivre leur épuration de l’histoire, qui relèverait plaisamment du surréalisme belge si elle n’était odieuse dans le mensonge et la bassesse.

    1. Ukraine Corps franc Wallonie.JPGLe genre d’amalgames prisés par la RTBF : la « Guerre en Ukraine » de 2022 évoque une « Page sombre de notre histoire » à cause des « Corps Francs de Wallonie » (1941) qui n’ont de toute évidence rien à y voir… (Capture d’écran du JT de la RTBF via Auvio).

     

    Le 27 février dernier, soit trois jours après le début de l’invasion russe de l’Ukraine, le président Volodymyr Zelensky annonçait la création d’une Légion internationale pour la défense du territoire de l’Ukraine.

    Pour certains, cela rappela sans doute le bon vieux temps des Brigades internationales de la Guerre civile espagnole. La RTBF fut donc toute fière d’annoncer, le 8 mars dernier, que la Légion internationale comptait déjà « environ 20.000 volontaires étrangers », parmi lesquels « une centaine d’hommes venus de Belgique ». Et de nous présenter longuement un quinquagénaire de Flémalle (banlieue de Liège), en terminant lyriquement son reportage par cette séquence :

    « Un Beretta tatoué sur le crâne peut-être pour lui porter chance, le voilà à l’ambassade pour le départ, le vrai…

    – Votre dernier mot avant votre départ ?

    – Vive l’Ukraine libre !

    – C’est pour ça que vous vous engagez ?

    – Bien sûr ! »


    2. Légionnaire Ambassade Ukraine.JPGLe futur Légionnaire belge arrive aux grilles de l’ambassade d'Ukraine à Bruxelles : on y représente Vladimir Poutine en Hitler, alors que le président russe affirme, de son côté, que ce sont les Ukrainiens qui sont des nazis : on est décidément toujours le nazi de son ennemi ! (Capture d’écran du JT de la RTBF via Auvio).

     

    Las ! La vigilante et impitoyable censure du politiquement correct veillait ! Dès le lendemain, la speakerine de service battait sa coulpe : « Revenons un instant sur le profil de cet homme, interrogé hier dans le Journal. Cet habitant de Flémalle part combattre en Ukraine contre les Russes mais ceci, filmé chez lui, a semé le trouble et le malaise. Une affiche du Corps Franc "Wallonie". Même si l’homme a affirmé à notre journaliste ne pas être membre [sic] de l’extrême-droite, cette affiche est très claire, c’est une référence à la Légion Wallonie. Nous avons manqué de mise en perspective, hier. Or ceci nous ramène aux heures sombres de notre passé. Cette légion a été formée dans les années quarante par des Wallons engagés aux côtés de l’Allemagne nazie et d’un certain Léon Degrelle. »

     

    3. Affiche Corps franc Wallonie.JPGL’ « affiche de la honte » qui mit le feu aux poudres car elle fait référence au nom originel et éphémère de la Légion Wallonie. Sauf que le « Corps Franc » n’eut jamais le temps d’avoir quelque emblème, et certainement pas un marteau croisé avec une épée… Dès l’origine, l’étendard des Volontaires wallons pour la croisade contre le bolchevisme fut frappé des bâtons noueux rouges de Bourgogne. (Capture d’écran du JT de la RTBF via Auvio).

    4. Drapeau historique Légion 04.07.1942.JPG

    Prise d’armes de la Légion Wallonie sur le front d’Ukraine, le 4 juillet 1942 : le drapeau historique de la Légion est à l’honneur.

     

    Un cours d’histoire corrigée s’imposait donc car ils étaient quand même « environ 8000 engagés dans cette Légion Wallonie partis se battre au Front de l’Est, un engagement aux allures de croisade, mais aussi de crimes de guerre » !

    Voilà la « fake news » lâchée ! A sacraliser immédiatement par l’onction du CEGESOMA, en la personne de l’ « historienne » Chantal Kesteloot (ce blog au 15 décembre 2020), « spécialiste de la mémoire des deux guerres mondiales » !


    Et celle-ci d’aboyer sa sentence. Remarquez quand même que la « docteure » ès tromperies universitaires ne prétend tout d’abord que « suspecter » les Wallons de « participation active à ces crimes de guerre », mais foin de la prudence : tout ce que le téléspectateur retiendra, c’est que les Légionnaires wallons sont des criminels de guerre et que le Flémallois parti se battre pour l’Ukraine n’est qu’un salaud !...

    Insistons-y : jamais, au grand jamais, aucun Légionnaire wallon n’a été accusé –et encore moins condamné– pour crime de guerre ou crime contre l’humanité : voir ce blog au 30 novembre 2019. Mais aujourd’hui, l'Histoire s'écrit simplement par les soi-disant « historiens » en accusant sans preuve et en affirmant qu’il serait bien étonnant que les Légionnaires n’aient pas été des criminels de guerre, ni d’ailleurs qu’ils n’aient pas trempé dans l’extermination des juifs !... Et on prétend enseigner la rigueur scientifique et la vérification des sources historiques dans nos universités ???

    5. Kesteloot Ukraine Wallonie.JPGLa pythie du CEGESOMA dans ses transes imprécatoires contre la Légion Wallonie : et elle n’a même pas besoin de fumigations ! (Capture d’écran du JT de la RTBF via Auvio)

     

     « On suspecte aussi, bien évidemment, une participation active à ces crimes de guerre, sans compter des massacres de civils, hein… C’est un front qui a été extrêmement meurtrier. On ne fait pas de cadeaux. Et donc non seulement il y a des groupes spécifiques comme la population juive qui va être exterminée, mais les civils soviétiques vont également payer un lourd tribut à ces batailles. […] On dirait qu’on ne peut pas être innocent quand on utilise ce genre d’affiches. On est clairement…, on s’inscrit dans une idéologie qui est une idéologie qui porte en elle les principaux massacres de l’histoire du XXe siècle. »

    6. Messe Légion Ukraine + Paysannes.JPG

    Crime de guerre des Volontaires wallons au Front de l’Est : après un quart de siècle de dictature soviétique, ils permettent à des paysannes ukrainiennes d’enfin assister à une messe célébrée en plein air par l’aumônier de la Légion Wallonie.

    7. Bataillon Azov.pngEcusson du Bataillon Azov aux indiscutables références nationales-socialistes.

     

    Gageons cependant que les autorités ukrainiennes ne feront pas une aussi fine bouche que les puritains donneurs de leçons de la RTBF et des Archives de l’Etat. Car même si elles placardent le portrait « hitlérisé » de Poutine sur les grilles de leur ambassade, elles ne trouvent rien à redire à l’intégration dans les forces armées du Bataillon Azov, fort de 5.000 hommes appartenant à la Garde nationale ukrainienne, relevant du Ministère de l’Intérieur : son insigne est la Wolfsangel, –emblème de la division SS Das Reich, sur fond de soleil noir adopté par Heinrich Himmler pour son Ordre SS.

    Rappelons aussi que le président Zelemsky –faisant manifestement sienne la devise anglo-saxonne My Country, Right or Wrong !– ne voit aucune objection aux hommages rendus aujourd’hui encore aux héros nationaux, eussent-ils combattu aux côtés des armées du Reich comme les Volontaires de la 14e Division SS « Galicie » ou le dirigeant ultra-nationaliste Stepan Bandera (empoisonné au cyanure par le KGB en 1959).


    8. Bandera Zelensky.JPG
    Volodymyr Zelensky n’a jamais fait mystère de son opinion sur le héros national ukrainien Stepan Bandera, dont la vie est étroitement liée au IIIe Reich : « Quand on l’interrogea sur Bandera, Zelensky déclara qu’il pensait que Bandera est un héros pour certains Ukrainiens. “Il s’agit d’un personnage qui défendit la liberté de l’Ukraine”, déclara Zelensky dans une interview de 2019 à l’Ukrainska Pravda. “C’est un héros pour un certain pourcentage d’Ukrainiens et c’est normal. Et c’est cool.” » En 2016, l’ « avenue de Moscou » à Kiev a été rebaptisée « avenue Stepan Bandera ». (Capture d’écran de VA+, le site d’information en ligne de Valeurs actuelleswww.valeursactuelles.com : article « Guerre en Ukraine : les Russes et les Ukrainiens vous mentent », par Wilfried Mortier).


    S
    ont-ce ces réminiscences qui justifient la provocation du président Vladimir Poutine envoyant ses tanks en Ukraine avec l’antique drapeau de l’Union Soviétique tant honnie dans le pays, ainsi que l’ont montré les images diffusées par le Ministère russe de la Défense, le 9 mars dernier ? L’invasion de l’Ukraine a ainsi des allures de vengeance pour sa collaboration avec l’Allemagne d’Adolf Hitler et son antisoviétisme systématique (des lois condamnant la négation du caractère criminel du régime communiste –mais aussi du nazisme– ont été votées en 2015 à l’initiative du prédécesseur de Volodymyr Zelensky, Petro Porochenko)…

    9. Ukraine Tank Drapeau URSS.JPG(Capture d’écran de France 24, 10 mars 2022).

  • Les Fleurs de Léon Degrelle au défilé de Tcherkassy (suite !)

    La belle surprise des Jeunes Filles Rexistes pour Léon Degrelle et la Sturmbrigade Wallonien

     

    Décidément, l’anecdote des fleurs offertes par les jeunes filles de la Jeunesse Rexiste Féminine au Commandeur de la Sturmbrigade Wallonien aura bien fait parler d’elle !

    rtbf,jeunesse légionnaire féminine,degrelle m'a dit,duchesse de valence,En réaction à l’émission de la RTBF sur « Les Enfants de la Collaboration » (ce blog au 15 décembre 2020), nous avions été amené à préciser certains détails du défilé triomphal des Bourguignons de la Sturmbrigade Wallonien célébrant, au cœur de Bruxelles le 1er avril 1944, le succès de la percée de Tcherkassy.

    Nous précisions notamment l’origine de la formidable couronne de roses fleurissant le Schützenpanzerwagen de Léon Degrelle (semi-chenille blindé Sd.Kfz. 251 : voir ce blog au 15 décembre 2020, paragraphe « Le défilé célébrant triomphalement ») . Elles avaient été « offertes par la Jeunesse Légionnaire Féminine à l’orée du bois de la Cambre, non loin du domicile du Commandeur, drève de Lorraine. »

    Un généreux correspondant, M. T.B., nous avait alors fait parvenir l’enregistrement du reportage radiophonique immortalisant cette anecdote, reportage qui avait été diffusé le lendemain du défilé sur Radio-Bruxelles. On y entend la voix de Léon Degrelle, profondément touché, remerciant et félicitant les jeunes filles tout aussi émues et galvanisées par cette rencontre exceptionnelle (ce blog au 15 janvier 2021).

    LD fleurs 2.jpegAujourd’hui, c’est à une fidèle lectrice, Mme L.V.R., que va notre gratitude car elle attire notre attention sur une photo publiée dans l’ouvrage de Louise, Duchesse de Valence, Degrelle m’a dit… Mais attention ! Pour suivre notre correspondante, il faut disposer de l’édition originale du livre, publiée en 1961!...

    Elle nous écrit avec pertinence :

    « Vous trouverez à la page d’illustrations intercalée entre les pages 336 et 337, deux photographies documentant le fameux défilé de Tcherkassy. Elles illustrent à merveille la liesse de la population saluant ses Croisés victorieux : l’une montre les soldats répondant aux vivats de la foule et tendant les bras pour accueillir les gerbes de fleurs qu’elle lui tend ; l’autre vous intéressera sans doute plus particulièrement car elle montre Léon Degrelle à bord de son engin blindé accueillant des jeunes filles qui y montent et s’y accrochent.

    Ne s’agit-il pas de l’épisode en bordure de la Forêt de Soignes (on en voit les hêtres rectilignes à l'arrière-plan), la « magnifique surprise à hauteur de la Petite Espinette » dont parle le journaliste de Radio-Bruxelles ?

    Cette photo est d’autant plus intéressante qu’elle ne semble pas avoir suscité l’intérêt des auteurs d’autres ouvrages illustrés concernant Léon Degrelle et la Légion Wallonie : elle ne se trouve ni dans le tout premier album du genre (650 photos !), le fameux Légion Wallonie. 1941-1945, de Jean Mabire et Eric Lefèvre (1988), ni dans La Légion Wallonie, de Théo Verlaine (2005), ni dans le récent Légion Wallonie. Juin 1943-Avril 1945, d’André Liénard (2019).

    Même la réédition, en 1977, du Degrelle m’a dit, de la Duchesse de Valence, n'a pas repris cette photographie, malgré qu’en couverture, elle annonce « 64 pages de photographies », c’est-à-dire bien davantage que dans la première édition !

    Si je ne me trompe pas, vous aurez ainsi deux témoignages pour illustrer cet épisode charmant : la bande sonore de Radio-Bruxelles et la photo des jeunes filles rexistes fêtant le Chef sur la route de Bruxelles ! »

     

     

    rtbf,jeunesse légionnaire féminine,degrelle m'a dit,duchesse de valence

    « Vive la beauté et la jeunesse !... Je suis content de vous voir ! Je vous aime bien toutes ! Ah, les Rexistes sont toutes belles ! C’est la vérité !... »

  • « Les Légionnaires wallons du Front de l’Est ? Des criminels de guerre ! C’est historique ! »

     

    L’art de la calomnie selon la RTBF et le CEGESOMA

     

    Nous avons évoqué naguère la probabilité, ou plutôt la certitude, que la célébration de la « Libération » de la Belgique à l’occasion de son 75e anniversaire signifierait le silence absolu sur la bestialité des crimes qui l’accompagnèrent sous la dénomination euphémique « épuration » (voir ce blog au 6 juillet 2019).

     

    Mais c’était encore mal connaître l’inextinguible haine des vainqueurs prétendument démocrates contre ceux qui ont malheureusement failli dans l’ultime tentative de nous en libérer. Et pourtant, nous ne savons que trop bien que pour eux, il n’y aura jamais de fin. Ils ont déjà protégé le mensonge qui fonde leur société mortifère par les lois les plus invraisemblablement iniques et jamais ils ne s’arrêteront. Regardez comment ils détruisent l’Europe en favorisant son invasion par les migrants de n’importe quel horizon, en détruisant la famille traditionnelle par l’exaltation de toutes les perversions dissimulées sous toutes les lettres de l’alphabet, en travestissant l’assassinat de fœtus parfaitement constitués en secours à la détresse psychologique des femmes, en ruinant l’économie et l’agriculture locales au nom de la mondialisation sorosienne, etc.

     

    Par la déculturation aussi : revenons donc vite à notre sujet. Cela fait longtemps que nos élites de l’université, des écoles, de la presse ont entrepris de réécrire l’histoire ; aujourd’hui, c’est aux héros du Front de l’Est qu’ils ont décidé de s’en prendre (c'est maintenant plus facile : ils ne se défendront plus puisqu'ils ont quasiment tous disparu !), en les présentant pour ce qu’ils voudraient qu’ils soient : des criminels de guerre, des génocidaires, des coupables de crimes contre l’humanité.

     

    Un premier pas vient d’être franchi par la Radio Télévision Belge Francophone (RTBF) au détour de la présentation d’une séquence du journal télévisé vespéral, « Mon père était un SS wallon » (26 novembre 2019).

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    La préposée au JT de 19h30 : « Les Légionnaires wallons au Front de l’Est ont massacré des juifs. C’est un fait historique. »

    Des preuves du massacre de juifs par des Légionnaires wallons à Palmnicken ?

     

    La speakerine de service présente le reportage comme une évidence formellement établie: « Place à présent à une enquête inédite dans ce journal. Sur les traces de combattants wallons pendant la Seconde Guerre mondiale, des hommes qui se sont engagés aux côtés des forces nazies et qui ont, avec elles, perpétré au moins un massacre. C’est un fait historique. Pourtant aucun Wallon n’a jamais dû répondre de pareil crime devant la justice. L’enquête menée par Gérald Vandenberghe commence avec une rencontre et, attention, le récit est dur, très dur. »

     

    Le reportage montre « Antoine », se présentant comme le fils d’un Légionnaire wallon et s’interrogeant sur le passé de son père : « Je voudrais savoir si à un moment ou un autre, il aurait pu commettre des crimes de guerre. » Or, justement, un « historien flamand qui s’est intéressé à la collaboration militaire flamande sur le Front de l’Est » raconte au journaliste qu’en « Janvier 1945. […] A Stutthof, les gardiens SS du camp de concentration ont reçu l’ordre d’éliminer les 6000 femmes juives qui y sont détenues. Ils partent à pied vers la ville de Königsberg, une centaine de kilomètres plus loin. Puis vers le village de Palmnicken, sur la mer Baltique. C’est une marche de la mort. » Et l’historien d’ajouter : « Oui, mais attendez, il n’y a pas que des Flamands, il y a aussi évidemment des Wallons. »

     

    Pour l’aider à trouver des réponses à ses interrogations angoissantes, « Antoine a fait le voyage en Russie avec nous. Les Wallons qui ont commis un crime contre l’humanité à Palmnicken ont le même parcours que son père. Ils lui ressemblent. Aurait-il été capable de faire la même chose ? » C’est ainsi qu’ils rencontrent un providentiel journaliste russe qui enquête sur ce massacre depuis 20 ans : « Il va nous remettre un document crucial pour notre enquête. Un dossier de 1600 pages rédigées par des juges allemands dans les années soixante. Il confirme la présence de tueurs wallons. »

     

    « “Des enquêteurs ont interrogé des survivantes en Israël après la guerre. Elles ont dit que ceux qui ont tiré parlaient allemand, russe, lituanien, mais aussi français et flamand. Pour nous, c’était incroyable. Il était bien indiqué dans ces documents officiels que des Belges, des Wallons, ont participé au massacre.” A la fin de l’interview, nous nous plongeons dans le rapport de la justice allemande sur le massacre de Palmnicken. Les témoignages sont précis, nombreux. Il y a ceux des survivants, mais aussi des meurtriers. Voici un des endroits où le mot “Wallon” apparaît. Et pourtant, malgré ces témoignages écrasants et l’ampleur du massacre, personne n’a été puni. »

     

    « Pour la première fois, nous avons réussi à prouver que des Wallons ont commis un crime contre l’humanité ici sur cette plage. »

     

    Rien que l'expression « nous avons réussi à prouver » montre l'intention de nuire du journaliste: s'il cherchait honnêtement à retracer l'histoire des Volontaires au Front de l'Est, il eût dit « nous avons bien dû constater »... 

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    Procédé emblématique des pratiques validées par le politiquement correct : incriminer un mot sans absolument rien dire de son contexte ! Ou l’ « Histoire par les Nuls »…

    Ces allégations concernent-elles vraiment la Légion Wallonie ?...

     

    Pour le téléspectateur lambda, c’est désormais un fait établi : les Légionnaires wallons sont bien des tueurs génocidaires, coupables de l’extermination d’au moins 6000 femmes juives !

     

    Que personne n’ait jamais entendu parler de cela, qu’aucun Légionnaire ayant laissé des mémoires (et il y en a des dizaines) n’ait jamais évoqué Palmnicken (ni même Königsberg), qu’aucun Légionnaire (pas même Léon Degrelle cependant condamné à mort par la Belgique pour avoir combattu la Russie bolchevique) n’ait jamais figuré sur les listes soviétiques (pourtant formidablement étoffées) des criminels de guerre, la RTBF va se charger, non de nous en expliquer le pourquoi et le comment, mais de nous enfumer d’importance. Une émission d’appoint suivait bien à propos ce fameux JT, CQFD, acronyme signifiant pour l’occasion « Ce Qui Fait Débat » mais que tout le monde comprend naturellement comme « Ce Qu’il Fallait Démontrer », c’est-à-dire ce que le téléspectateur doit désormais croire au terme de la démonstration à laquelle il va assister…

     

    En fait de « débat », comme d’habitude, les dés étaient pipés puisqu’on n’a fait que ronronner entre menteurs de la même secte politiquement correcte.

     

    Sauf qu’il y eut cet incroyable aveu, tout à fait perdu au milieu de bavardages fallacieusement tarabiscotés, aveu qui constituait pourtant la seule chose –essentielle– à retenir de toute l’émission. Et qui eût dû être souligné, mis en exergue afin de servir de conclusion à toute cette non-information.

     

    Le présentateur, qui multiplia pourtant les amalgames et les insinuations tout au long de l’émission, dut en effet constater : « Vous n’avez pas, dans votre enquête, pu faire un lien définitivement avéré entre cette Légion Wallonie et ce massacre de Palmnicken. Ils n’étaient pas loin mais ce n’est pas certain qu’il y ait un lien à faire entre les deux. »

     

    Et le « journaliste » de ne pouvoir que confirmer : « On sait qu’à ce moment-là, la division SS Wallonie n’est pas dans ce quartier-là de la Prusse orientale. Elle est un peu plus au sud. »

     

    Cet aveu est capital ! Mais, comme par hasard, on n’en parla à aucun moment au cours de la séquence diffusée au Journal télévisé !!!

    Annotation 2019-12-02 172747.png

    La Légion Wallonie n’était pas présente sur les lieux du crime ? Et alors ? ça n’empêche pas de faire « comme si », notamment par le défilé d’images de la Légion sur les écrans du plateau de télévision, suggérant sa présence et donc son implication dans le massacre de Palmnicken (de face, le responsable de l’émission CQFD, Arnaud Ruyssen ; de dos, le générateur de scoops de la RTBF, Gérald Vandenberghe).

     

    Le pire, c’est que le « journaliste » à l’origine du prétendu scoop, Gérald Vandenberghe, savait dès le début qu’il allait inventer des carabistouilles pour raconter son histoire qui n’avait certes pas besoin des Légionnaires wallons pour être déjà épouvantable.

     

    C’est ainsi qu’il raconte au début de l’émission comment il est arrivé à traquer le Volontaire wallon au Front de l’Est : il est tombé sur « un livre de Frank Seberechts qui est un historien flamand qui s’est intéressé à la collaboration militaire flamande sur le Front de l’Est ». A propos du massacre de Palmnicken, cet historien qu’il voulut rencontrer lui aurait dit que « c’était des soldats flamands », ajoutant : « Oui, mais attendez, il n’y a pas que des Flamands, il y a aussi évidemment des Wallons » !

     

    massacre,palmnicken,wallonie,cqfd,arnaud ruyssen,gérald vandenberghe,rtbf,cegesoma,chantal kestelootLe livre de Frank Seberechts s’intitule Drang naar het Oosten (« Marche vers l’Est », d’après le mouvement de colonisation germanique qui essaima vers les pays slaves à partir du XIIIe siècle, Drang nach Osten). Il prétend retracer l’histoire des « Soldats et colons flamands au Front de l’Est » pendant la Seconde Guerre mondiale (merci à notre ami et fidèle correspondant flamand de nous l'avoir envoyé !).

     

    Et que pouvons-nous lire dans ce livre à propos de la Légion Wallonie, ou de la Sturmbrigade Wallonie, ou de la Division Wallonie ? Rien. Strictement rien. Les différents noms de l'unité wallonne ne sont même jamais évoqués dans le bouquin, à l’inverse de celui de Léon Degrelle ou de Rex à propos de l’envoi éventuel de colons à l’Est.

     

    Et en ce qui concerne le massacre de Palmnicken ?

     

    On n’y évoque qu’un seul Wallon, membre de l’Organisation Todt qui gardait le camp des prisonnières juives polonaises, dont on ne rapporte aucune brutalité envers les détenues et qui ne tira aucun coup de feu puisque selon le témoignage d'un autre membre de l'O.T., il se fit voler son arme par un collègue flamand plus intraitable sur le règlement :

    « Van Ceulebroeck aurait même arraché la carabine de l’épaule de son pote wallon de l’Organisation Todt Joseph Wingel pour tirer sur des Juifs qui essayaient de s’enfuir. » (p. 192)

     

    Rien donc qui puisse impliquer, de près ou de loin, quelque soldat de la Wallonie.

     

    …Non, mais on va s’arranger pour faire comme si !!!

     

    ça, Gérald Vandenberghe le sait parfaitement. Il sait en effet très bien qui sont les responsables de la tuerie qu’il essaie d’imputer à la Légion et le bafouille, certes, dans un véritable galimatias, mais qui exonère clairement la Légion Wallonie : « Ce qui est certain, c’est que c’étaient des gardiens de l’organisation Todt, donc une organisation qui était chargée, entre guillemets, de construire tout ce qui pouvait servir à l’armée allemande. Ça allait aussi bien du Mur de l’Atlantique qu’aux camps de concentration et il y avait un service de garde, entre guillemets, de toutes ces infrastructures, gardes aussi qui servaient à pas mal de prisonniers juifs et compagnie, qui travaillaient dans des entreprises voisines de ces camps de concentration. Donc ils assuraient la garde de ces prisonniers qui travaillaient dans ces entreprises appartenant à Todt. Donc ce sont ces gens-là dont on a la preuve noir sur blanc, j’ai envie de dire, qu’ils ont participé à ce massacre. »

     

    Il ne s’agit donc même plus de « gardes SS », mais de « gardiens de l’organisation Todt ».

     

    Mais où est alors le scoop de la télévision ? Ne vous en faites pas : on va vite retomber sur ses pattes et noyer le poisson dans une masse d’autres embrouillaminis.

     

    Le procureur, pardon, le journaliste ajoute aussitôt : « Mais reste qu’il y a des choses troublantes, comme par exemple, dans les témoignages que recueille la justice allemande, on ne parle pas de Belges, on parle de Flamands et de Wallons. Or la seule unité qui a le droit d’arborer le drapeau wallon, en tout cas l’écusson wallon, c’est la division SS Wallonie. Donc je ne m’explique pas comment ces femmes polonaises aient pu identifier les gens qui parlaient français sur base de leur accent, par exemple. Ça me semble difficile. »

    Ecusson Wallonie.jpg

    Et hop ! Passez muscade ! Si les prisonnières ont pu reconnaître des Wallons, c’est qu’ils portaient le drapeau wallon. Et comme seuls les Légionnaires wallons portaient le drapeau wallon, il ne peut s’agir que d’eux !

     

    Sauf qu’il n’existe aucun drapeau wallon. Et que les Légionnaires arboraient uniquement le drapeau belge sur leur manche gauche. Certes, il était surmonté du nom « Wallonie », mais quid alors de la reconnaissance des Flamands dont l’insigne, le plus souvent un lion flamand, ne porte aucune indication d’origine nationale ? Mais ces interrogations sur l’écusson « wallon » sont parfaitement oiseuses, car elles reviennent à dire que le témoignage des prisonnières est pour le moins sujet à caution et qu’en tout cas, ces malheureuses ne savaient pas trop de quoi elles parlaient !

     

    Or leur témoignage est on ne peut plus précis. Dans le reportage, le commentateur se contente de montrer de son coupe-papier : « Voici un des endroits où le mot “Wallon” apparaît. ». Il est quand même curieux de ne montrer, parmi les 1600 pages de ce « document crucial », que ce seul extrait (aucun des autres présentés fugacement à l’écran ne contient le mot «wallon» : ils concernent, pour la plupart, l’implication du commandant du camp). Il est encore plus curieux de ne pas expliquer au téléspectateur dans quel contexte « le mot Wallon” apparaît ».

     

    Car c’est là que se trouve l’insulte faite au témoin (tout autant que l’atteinte à l’honneur des Légionnaires) : la prisonnière n’est pas l’inculte présentée par l’arrogant journaliste ; elle sait très bien de quoi elle parle. En voici la traduction fidèle :

    « Parmi les gardiens, en plus des dix gardes SS de Königsberg, se trouvaient beaucoup de gens de l’Organisation Todt. Parmi eux, il y avait également des Allemands. Mais, en ce qui concerne les gars de l’Organisation Todt, il s’agissait principalement d’étrangers. Je sais très bien que parmi ceux-ci, il y avait beaucoup de Wallons et de Flamands. S’il y avait des Ukrainiens, je n’en ai plus aucun souvenir. »

     

    Le témoin peut donc parfaitement reconnaître les gardiens SS et les distinguer explicitement des membres de l’Organisation Todt. Elle en établit clairement la différence : il y avait dix gardes SS, le reste appartenait à l’Organisation Todt. Et elle insiste avec force : « Je sais très bien que parmi ceux-ci, il y avait beaucoup de Wallons et de Flamands. » C’est précisément parmi les gens de l’Organisation Todt –et uniquement eux– qu’elle affirme avoir reconnu des Belges de nos deux communautés linguistiques. Comment peut-elle en être sûre ? Nous ne le savons évidemment pas. Comme nous ne savons pas non plus comment des Flamands et des Wallons, membres de l’Organisation Todt, ont pu se retrouver en Prusse orientale en janvier 1945 à garder le camp de Stutthof.

     

    Par contre, les pseudo-journalistes de la télévision belge, eux, tout ce qu’ils regrettent c’est de ne pas savoir pour le moment comment impliquer nécessairement les Légionnaires wallons dans le massacre de Palmnicken : « Il n’y a pas vraiment de raisons [que les prisonnières] aient dit qu’il y a des Wallons ou des Flamands, sauf à considérer cela [la présence des uniformes de la Légion Wallonie]. Voilà. Est-ce qu’il y aurait, à un moment ou un autre, un lien. C’est encore à creuser. Franchement, je n’en sais rien pour le moment. »

     

    Tout au long de l’émission censée éclairer le reportage destiné à impliquer les Légionnaires wallons dans des crimes contre l’humanité, c’est la même équivoque qui planera. On ne l’affirme jamais clairement, mais on insinue bien que si les Légionnaires étaient sur le Front de l’Est, ils ne peuvent qu’avoir été présents et être coupables. De ce massacre et sans aucun doute de bien d'autres encore !!!...

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    L’animateur de CQFD, Arnaud Ruyssen : « Quel a été le vrai comportement des Belges qui sont partis se battre sur le Front de l’Est dans le cadre de la Légion Wallonie ? » Signalons que, pour parfaire son œuvre de réinterprétation de l’histoire, ce « décrypteur de l’information » est professeur à l’Université Catholique de Louvain (Ecole de Communication)…

    « Des Wallons ont participé en 1945, en Russie, au massacre de quelque 6000 femmes juives, un élément largement ignoré de notre histoire. »

     

    « Il y a des angles morts dans la mémoire de ce qui s’est passé sur le Front de l’Est. »

     

    « Il n’y a jamais eu, malgré que ce massacre soit connu, de vraies enquêtes sur la façon dont des Belges, flamands et francophones, y avaient participé. Et puis pas de condamnation pour ce qui sont, aujourd’hui on peut le considérer très clairement, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. »

     

    « Comment expliquez-vous qu’il n’y a pas eu ou pratiquement pas eu de condamnations de Belges pour crimes de guerre alors que, ici, on voit qu’il y a des cas avérés de participation même vraiment active à des massacres de juifs ? »

     

    « On ne cherche pas toujours non plus à savoir quel a été le comportement vraiment des Belges qui sont partis se battre sur le Front de l’Est. […] C’est peut-être intéressant de se pencher sur le cas de ces Belges qui sont partis sur le Front de l’Est parce que ce n’est pas non plus la page la plus connue de la collaboration dans le cadre de la Seconde Guerre mondiale. […] Ce qu’ont fait vraiment sur le terrain ces combattants partis, notamment Wallons, dans le cadre de la Légion Wallonie, c’est encore un coin de l’histoire wallonne qu’on connaît peu, qu’on n’a pas encore énormément exploré. »

     

    « Ce qui s’est passé sur le front, ça, ça reste une grande inconnue. Et ça a permis aux Légionnaires tant Flamands que Wallons, de construire un mythe. Ils étaient partis, c’étaient des espèces de chevaliers blancs partis combattre le communisme. Bien sûr, il y a des épisodes un peu douteux, un peu sales, mais au fond, ils ont endossé cette image-là. Et comme il n’y a pas eu de recherche, et bien cette image-là, finalement, elle l’a emporté dans l’espace public. […] On ne se focalise pas de la même manière sur le vécu, sur les expériences et sur les massacres qui ont pu être commis à l’encontre des populations civiles, à l’encontre des juifs, à l’encontre de villageois, à l’encontre de partisans. »

     

    « Un tabou encore renforcé par le silence, le sentiment de honte et puis la dimension de secret inavouable et qui a retenu probablement certaines histoires dans certaines familles en Wallonie. »

     

    « On s’est intéressé au rexisme en tant que mouvement, mais visiblement pas à tout ce qui a été fait par les soldats qui ont suivi Léon Degrelle à la Légion Wallonie. »

     

    « Je ne pense pas qu’il y ait une étude qui donne une réelle perspective sur ce que ces hommes qui se sont engagés militairement à l’Est ont pu faire pendant quatre ans. […] Fondamentalement, on peut quand même au moins se poser la question de savoir ce qu’ils y ont fait. »

     

    Quel florilège de mauvaise foi et d’hypocrisie ! Comment faire mieux en matière de suggestions, de sous-entendus, d’insinuations ?... Car, au bout du compte, ce qu’on retient, c’est la nécessaire culpabilité des héros innocents…

    Standaard Palmnicken Wallons.jpg

    La dénonciation de la Légion Wallonie prétendument impliquée dans un massacre de juifs a bien sûr été reprise en long et en large par toute la presse nationale belge. Ici, sur deux pages, dans De Standaard, le principal quotidien flamand : « La Wallonie aussi est en butte à ses collaborateurs ».

     

    L'expertise du CEGESOMA 

     

    Car on oubliait de vous dire que tout ce « débat » se plaçait sous les funestes auspices du CEGESOMA, le très officiel « Centre d’Etudes et de Documentation Guerre et Sociétés contemporaines » (voir ce blog aux 18 mars et 11 octobre 2016). La docte Chantal Kesteloot ne manqua pas de défendre les calembredaines publiées sur Léon Degrelle et le Rexisme –sans doute évoquait-elle ses coreligionnaires Balace (voir ce blog aux 30 juin 2016 et 8 novembre 2019), De Bruyne (voir ce blog au 12 mars 2019 et les commentaires sur son "Encyclopédie" à partir du 23 mars 2017) ou Martin Conway (voir ce blog aux 18 mars 2016, 9 juillet 2017 et 5 janvier 2018), tout en dénonçant –allusivement–, mais nous supposons qu’il s’agit des travaux que nous publions sur ce site ou que d’autres publient (avec plus ou moins de bonheur comme André Lienard ou Grégory Bouysse) : « On s’est malgré tout pas mal intéressé au rexisme. Il y a pas mal d’ouvrages qui ont été publiés. Mais il y a aussi toute une littérature grise, il y a une espèce de fascination pour le personnage [Léon Degrelle] et sans doute que pour certains aspects, on manque de travaux scientifiques de qualité. »

     

    Sur ce dernier point –à savoir que les travaux scientifiques de qualité manquent–, nous marquerons notre entier accord. Surtout si ces «travaux» proviennent de leur officine mensongère. Nous venons d'expérimenter, à propos du terme « Wallon » présent dans la transcription d'un témoignage, une des méthodes exemplaires de leur démarche pseudo-scientifique: incriminer un mot, mais sans rien dire de son contexte. Pour le reste, il n’est que de reprendre les infos fournies sur la Légion Wallonie lors de cette émission censée nous en dire les quatre vérités !

     

    « Les premiers légionnaires sont majoritairement des jeunes. Ils sont issus de la Jeunesse rexiste, animés par des convictions idéologiques anticommunistes et fascistes. [Faux : les premiers Légionnaires sont issus des « Formations de Combat », formation paramilitaire de Rex, et comportent nombre d’officiers de réserve et de sous-officiers de carrière ainsi que d’anciens combattants de la Première Guerre mondiale, sans parler des Russes blancs. Avec sa délicatesse coutumière, le sectateur du CEGESOMA, Eddy De Bruyne les présentait de la sorte dans une de ses mazarinades : « Il s’agit d’un ramassis de militants politiques, dont l’âge varie de 15 à 60 ans et dont beaucoup n’ont jamais tenu un fusil »]. En 1942, il s’agit plutôt d’aventuriers ou de personnes cherchant à fuir leur condition : la faim, le travail obligatoire, la misère, hein, en pleine guerre. [Faux : le second contingent du 10 mars 1942 comportait essentiellement les cadres et jeunes de la Jeunesse Nationale-Socialiste sous la direction de John Hagemans, Prévôt de la Jeunesse]. Tournant important : en 1943, la Légion Wallonie devient une division de la Waffen SS. C’est sous le nom de SS Sturmbrigade Wallonien, soit la Brigade d’assaut SS Wallonie. [Faux : une division ne s’appelle bien évidemment pas « Brigade d’assaut » ! Le 1er juin 1943, après d’âpres négociations entre Léon Degrelle et Heinrich Himmler, la Légion passe officiellement de la Wehrmacht à la Waffen-SS, mais est loin encore de constituer une division : elle devient « Brigade d’assaut ». C’est le 19 octobre 1944 que naîtra la 28.SS-Freiwilligen-Grenadier-Division Wallonien, c’est-à-dire la 28e Division de Volontaires Grenadiers SS « Wallonie »]. Les SS wallons se distinguent en 1944 en Ukraine, mais au prix d’un énorme sacrifice humain. La brigade capitulera en mai 1945 [Faux : les dernières forces combattantes de la Division Wallonie sous les ordres du major Franz Hellebaut se rendent aux Américains le 3 mai 1945]. On considère que quelque 2500 de ces combattants ont perdu la vie entre le Caucase et la Baltique. Je vous donne encore ce chiffre : on estime à 53.000 le nombre total de Belges condamnés pour collaboration, parmi lesquels 27.000 Wallons et Bruxellois. » [Au vrai : 405.067 inculpations, 2940 condamnations à mort, 242 exécutions, 2340 peines de prison à perpétuité, 43.093 déchéances des droits civiques et politiques à vie. C’est sans rire que la déléguée du CEGESOMA nous informe : « On va condamner à peu près 40.000 personnes pour collaboration militaire. […] Et ils vont être, pour la plupart, condamnés très lourdement : la plupart sont condamnés à des peines criminelles, c’est-à-dire plus de 5 ans de détention. » Comme l’ « épuration » fut noblement miséricordieuse !].

     

    Mais au fait, « Antoine » a-t-il finalement compris que son Légionnaire de père, n’avait rien à voir avec le massacre de Palmnicken ? On ne dirait pas. Il semble avoir davantage avalé les amalgames des journalistes et historiens officiels. En effet, malgré qu’il « n’a pas trouvé la moindre trace de la présence de son père à Palmnicken », il affirme péremptoirement : « Nous savons que des Belges ont participé au massacre de Palmnicken. Ça vient valider l’intuition que j’ai eue que mon père a dû au moins savoir, probablement peut-être voir aussi. Donc là, pour moi, c’est une question qui est réglée » !...

    Remise de drapeau.JPG

    Ce sont les jeunes du second contingent du 10 mars 1942 qui emmèneront au Front les étendards de compagnie aux motifs héraldiques brodés de soie par les jeunes filles de l’association «Foi dans la Vie» issue de la Jeunesse féminine rexiste.

     

    En ce 30 novembre, jour de la Saint-André, fête patronale de la Légion Wallonie dont l’étendard fut la croix de Saint-André aux bâtons noueux de Bourgogne, nous ne pouvions laisser passer cet infâme mensonge sans réaction.

     

    Gloire et Honneur aux Légionnaires wallons !