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légion wallonie

  • La bande de bras « Wallonien »

     

    Un nom allemand voulu par Léon Degrelle ?
    Allons donc !

     

    Dans notre dernier article consacré au Légionnaire Edouard Hubot, nous avons montré la photo le représentant en SS-Funker lorsqu’il rejoignit la Sturmbrigade Wallonien en septembre 1944 (voir ce blog au 23 janvier 2021).

    Il portait alors la bande de bras Wallonien qui allait équiper bientôt les Bourguignons dans les derniers mois de la guerre.

    Bande bras Wallonien.jpg

    Alors que la Légion Wallonie, après d’âpres négociations entre, tout d’abord, Léon Degrelle et le Gruppenführer (général) Gottlob Berger, puis, après leur échec, entre Léon Degrelle et le Reichsführer Heinrich Himmler, a été versée dans la Waffen-SS le 1er juin 1943, ce n’est que très tardivement que lui fut accordée la bande de bras d’appartenance à son unité.

    La création de ce brassard peut être considérée comme une marque d’estime car toutes les unités de la Waffen-SS ne portaient pas nécessairement de bandes de bras (la 33e Division SS Charlemagne, par exemple, n’en reçut jamais ; on notera au passage que le nom officiel allemand de cette unité était 33. Waffen-Grenadier-Division der SS Charlemagne, avec le nom français de l’Empereur d’Occident et non la traduction allemande « Karl der Große »). De plus, ce brassard distinctif pouvait être supprimé en manifestation de blâme comme l’ordonna, par exemple, Adolf Hitler pour les troupes SS n’ayant pas réussi à contenir l’avance soviétique en Hongrie (dont la Hitlerjugend et la Leibstandarte SS Adolf Hitler elle-même).

    Uniformes janvier 2021 a.jpg
    Le hasard des publications veut que la revue Uniformes (Le Guide du collectionneur et de la reconstitution) de janvier-février 2021 publie un bref article consacré à « La Bande de bras Wallonien ». Il y est précisé qu’il s’agit d’une « des bandes de bras les plus rares qu’il soit possible de posséder », mais qu’il y a trois ans et demi, un lot fut redécouvert chez un cordonnier de Grafenwöhr, un village de Bavière, entre Bayreuth et Nuremberg, où se trouvait un camp militaire. Ce lot figurait parmi toutes sortes de bandes d’autres unités, telles la Wiking ou la Nederland, et servaient occasionnellement de… lacets de fortune !

    Deux lettrages sont présentés : l’un avec la base du « W » en pointes aurait été tissé par la manufacture Bevo de Wuppertal ; de l’autre avec la base plate, aucun détail n’est fourni, mais André Liénard l’identifie comme le « type RZM » (Légion Wallonie, t. 2, p. 15). Le site « Militaria » Helmut Weitze Militarische Antiquitäten KG, qui explique avoir racheté ce lot en 2017, vend chacun de ces Ärmelbänder au prix cassé de… 3500 euros !

    Helmut Weitze Ärmelband Wallonien.png

    La revue note que la bande de bras Wallonien « a dû être distribuée au début de l’année 1945 » seulement, ce qui est bien vraisemblable car Uniformes publie également une photo de Léon Degrelle avançant dans la boue à l’aide d’une canne et portant sa bande de bras, mais sans en préciser l’origine. Léon Degrelle, qui porte les Feuilles de Chêne (après le 25 août 1944 donc) se trouve en fait sur le front de Poméranie : nous sommes donc bien fin février-début mars 1945. Cette date tardive pourrait expliquer la découverte de ce lot de bandes de bras toutes neuves qui n’auraient pu être fournies à temps à leurs destinataires.. Mais cette bande ne peut-elle avoir été manufacturée plus tôt, puisque la photo d’Edouard Hubot que nous avons publiée est postérieure (mais de combien ?) à son retour de septembre 1944 à la Wallonie ?

    LD Uniformes.jpg

    légion wallonie,édouard hubot,bande de bras,waffen ss,revue "uniformes",le combattant européen,jean mabire,théo verlaine,le combattant ssChez Théo Verlaine (La Légion Wallonie en photos et documents, p. 300), les rares photographies montrant des Bourguignons arborant la bande de bras datent toutes de l’engagement en Poméranie, en février 1945 : sur une photo prise « à Stargard », au PC de la SS-Division Wallonien, on reconnaît les Légionnaires « José Janssens et Jean Lekeux »; ce dernier, en uniforme, arbore la patte de col d’Oberscharführer (adjudant), mais aussi la fameuse bande de bras « Wallonien ». Une autre photo, datée également de « Poméranie, en février 1945 », nous montre les Légionnaires « Emile Van Isschot et un certain Collard » portant leur bande de bras (p. 295).

    LD Bande Bras 1.jpegPour en terminer avec cette question de datation, voici une photo de Léon Degrelle sur le Front de Poméranie où la Division Wallonie est engagée dans l’opération Sonnenwende censée refouler les Soviétiques hors des frontières du Reich : les combats commenceront le 16 février.

    La photo (extraite de l’album de Jean Mabire et Eric Lefevre, Légion Wallonie. 1941-1944, p. 229) montre l’ Obersturmbannführer (lieutenant-colonel) Léon Degrelle, Commandeur de la Division, contempler la bande de bras, manifestement cousue de fraîche date sur sa manche gauche. Sans doute est-il le premier à en avoir disposé car les Légionnaires qui l’entourent joyeusement n’ont également d’yeux que pour elle, signe qu’ils la découvrent et ne l’ont pas encore reçue…
    La bande de bras « Wallonien » date donc bien de la mi-février 1945.

     

    Plus interpelant est le commentaire de l’auteur de l’article d’Uniformes, car elle implique un jugement politique : « On notera que sur la bande de bras il est inscrit Wallonien et non Wallonie comme c’est le cas sur l’insigne de manche. Cela est due [sic] à la germanisation du nom suite au plaidoyer de Léon Degrelle présentant les Wallons comme étant des Germains afin de faciliter leur intégration à la SS. »

    Si pendant tout le temps de son service dans la Heer, l’armée de terre de la Wehrmacht, l’unité des Belges francophones au Front de l’Est a été appelée « Légion Wallonie » par la presse rexiste et belge en général, son nom officiel était bien, en allemand, Wallonisches Infanterie-Bataillon 373. Et c’est Léon Degrelle qui, pour calmer l’ire de certains Légionnaires refusant d’endosser l’uniforme feldgrau au camp d’entraînement de Regenwurmlager, obtint du commandement allemand de porter l’écusson distinctif aux couleurs nationales surmontées du nom, en français, « Wallonie ».

    Légion Défilé 21 août 41 (1 Cie) sans écusson.JPG

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    Arrivés en Allemagne au camp d’instruction de Regenwurmlager, les Volontaires wallons ont reçu, non sans réticence, leur uniforme feldgrau et ont immédiatement commencé leur formation : drill, manœuvres de jour, exercices de nuit, tir,... Après quelques jours, ils sont déjà capables de défiler en bon ordre, mais… sans avoir encore reçu leur écusson « Wallonie » qui n’arrivera qu’à la mi-septembre 1941. La 1ère Compagnie défile ici dans le camp, le 21 août: Léon Degrelle se trouve au premier rang, à droite.

    On le voit, lorsque Léon Degrelle a prise sur les événements, il ne manque jamais d’imposer le français : la direction de la Légion restera toujours aux mains des Wallons et la langue de commandement sera toujours le français : les Allemands présents à la Légion ne sont que des officiers de liaison ou des conseillers, parlant tous français.

    Cet attachement à la langue maternelle des Wallons et des Belges francophones, ne veut évidemment pas dire ignorance de leurs racines germaniques historiques. C’est ce que Léon Degrelle affirme haut et clair dès son discours saluant le départ des premiers Légionnaires qu’il accompagne dans la croisade antibolchevique, le 8 août 1941, au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles : « Pour nous, Wallons, Germains de langue française, jaillis de la même race que nos frères du Nord et de l’Est, ce grand rassemblement des Européens à l’assaut du bolchevisme a des résonances toutes spéciales. » (voir ce blog au 17 octobre 2018)

    Combattant Européen avril 43 Titre.jpeg

    Combattant SS 17.08.44.jpeg

    La presse même des Volontaires pour la Croisade européenne contre le bolchevisme n’a jamais donné d’autre nom que français à leur unité, même après le passage à la Waffen-SS : c’est ainsi que « Légion Belge “Wallonie” » deviendra «Brigade d’Assaut SS Wallonie». Cependant, le nom historique « Légion Wallonie » demeure toujours.

     

    Mais le chroniqueur d’Uniformes ne fait de toute évidence référence qu’au discours de Léon Degrelle au Palais des Sports de Bruxelles, le 17 janvier 1943, passé dans l’Histoire comme le « Discours sur la Germanité des Wallons », précédant immédiatement l’intégration dans la Waffen-SS. Et peut-être ne fait-il que paraphraser la légende donnée par Jean Mabire et Eric Lefèvre à la photo de Léon Degrelle découvrant sa bande de bras : « La bande de bras de la 28e SS-Freiw.-Grenadier-Division [Wallonien] porte le nom de l’unité en allemand, conséquence du fait que les Wallons sont considérés, grâce à Léon Degrelle, comme un peuple “germanique”. »

    Or les mots « germanité » ou « Germains de langue française », contrairement au discours de 1941, ne seront pas prononcés en 1943. Le plus important, pour Léon Degrelle, est de démontrer par l’Histoire, la linguistique, la toponymie, le folklore… la spécificité germanique des origines wallonnes. Et de brosser à grands traits l’histoire de nos Provinces attachées à l’Empire germanique, face à la rapacité de la France : « Nous qui avions, pendant mille ans, Wallons comme Flamands, lutté contre l’envahissement français, qui avions vu vingt rois de France jeter implacablement leur bélier furieux dans notre frontière du sud, nous qui avions lutté pour la Somme pendant cinq siècles, et défendu pied à pied Arras et Lille, Valenciennes et Cambrai, Douai et Dunkerque contre l’envahisseur, nous qui avions connu les bombardements de Liège par le maréchal de Villeroy nous qui avions vu pendant le XVIIe et le XVIIIe siècles, l’impérialisme français s’emparer six fois de Mons, forcer Namur, inonder et ravager nos provinces, nous qui, des Eperons d’Or à Waterloo, n’avions connu qu’un long combat de toutes races mêlées du sud, nous avions finalement abouti à l’impasse de 1830. […] Nous étions, pourtant, une race puissante, descendue en deux vagues irrésistibles de l’Elbe et du Rhin, trois siècles avant Jésus-Christ, et au déclin de la domination romaine. Race germanique d’une pureté incontestable. […] Notre sang était vierge de tout mélange, vieux sang germain épandu jusqu’à la Somme. […] La Wallonie, fief de l’Empire à travers la Principauté de Liège, qui rayonnait jusqu’à Charleroi, Dinant, Thuin et Bouillon, avait monté la garde avec une énergie farouche. […] Son langage, dialecte latin et non français, allait se viriliser par l’enrichissement d’un nombreux vocabulaire germain. D’origine germanique, le nom de Liège ! Germain, même, le nom de Wallon ! Germaniques, les noms d’innombrables villages de la Meuse et de ses affluents ! Germaniques, tant de consonances pittoresques, fleurs vigoureuses de l’Est rejaillies à travers quinze siècles de vie populaire. […] »

    Et ce rappel historique était on ne peut plus tactique, comme Léon Degrelle l’analyse d’ailleurs froidement pour son interviewer Jean-Michel Charlier en 1976 :

    « Germanité des Wallons ? Germains de langue française ? Qu’est-ce que cela voulait dire ? […] S’il y a un peuple qui, par son sang et par son histoire, est germanique, c’est le peuple wallon. Extraordinaire ? Mais enfin ! Il n’est jamais monté en Wallonie de peuplade romaines ! Il n'est jamais monté en Wallonie de populations françaises non plus ! Les Wallons descendent exclusivement des grandes vagues humaines qui sont arrivées de l’Est, voilà plus de vingt siècles déjà, avant et pendant la décadence de Rome. […] Mais ne nous y trompons pas, les évoquer était, de ma part, un calcul, une tactique, beaucoup plus qu’une théorie. […] Mais cette proclamation tactique de la germanité des Wallons était une astuce. Je me servais de l’argument, véridique en soi, parce qu’il permettait d’assurer à nos revendications une base indiscutable. […] En 1942, le mot “germanique” était un mot magique. Précisément, les Wallons étaient originaires de cet espace-là. C’était vieux ? Vieux de deux mille ans ? Sans importance. Sur l’échiquier politique d’alors, c’était important : alors pourquoi ne pas utiliser cet argument-là ?... » (Jean-Michel Charlier, Léon Degrelle : Persiste et signe, pp.304-305)

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    Léon Degrelle prononce son « Discours de la germanité des Wallons », le 17 janvier 1943 devant 25.000 personnes au Palais des Sports de Bruxelles : il s’agit tout autant d’impressionner le Führer Adolf Hitler que le Reichsführer Heinrich Himmler. Il gagnera sur toute la ligne ! 

    Et cette tactique paya. En mai, c’est un Himmler tout d’affable compréhension qui, ayant rappelé auprès de lui, au Grand-Quartier Général de Hitler en Prusse-Orientale, un Léon Degrelle qui s’était montré intraitable avec son factotum, le général Berger, entame de nouvelles négociations. Et il semble s’amuser à les mener pied à pied avec un Léon Degrelle décidé à imposer ses Wallons et lui-même comme les représentants de leur peuple, à égalité avec les autres peuples de la nouvelle communauté européenne. Et Himmler céda sur toutes les conditions mises par le futur « Chef de Peuple » à l’incorporation de son unité dans la Waffen-SS : à commencer par le commandement autonome et l’utilisation du français comme langue véhiculaire ! (voir ce blog au 20 juillet 2018).

     

    On le voit donc, prétendre que le « Wallonien » allemand tissé sur la bande de bras proviendrait « du plaidoyer de Léon Degrelle présentant les Wallons comme étant des Germains » relève autant de l’élucubration naïve que de la confusion chronologique.

     

    Le Légionnaire Henri Philippet aurait raconté que, pour remettre le nom de leur unité en français, certains Légionnaires auraient cousu leur bande de manière à cacher le « n » final dans un repli (André Liénard, Légion Wallonie, t. 2, p. 15). On peut penser que si Léon Degrelle avait eu quelque mot à dire en cette matière, la bande eût sans nul doute porté le nom français de son unité. Mais en tout état de cause, Léon Degrelle, Chef de peuple dans l’Europe nouvelle pour laquelle il offrait sa vie, ne se prêta pas à la mesquinerie de maquiller ce nouvel emblème : il s’en montre d’ailleurs particulièrement fier sur le témoignage photographique que nous avons repris ci-avant !...

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    Gros-plan sur la veste d’uniforme de Léon Degrelle, telle qu’elle se trouvait dans sa garde-robe de Malaga, jusqu’en 1994.

  • A propos du Légionnaire Edouard Hubot

     

    Légionnaire sur le Front de l’Est, il dut aussi combattre
    sur le « Front intérieur »

     

    Passionné d’histoire (et pas seulement de la Seconde Guerre mondiale), M. T.V. compte parmi nos lecteurs les plus avertis et minutieux. Attentif à notre évocation du Légionnaire Edouard Hubot, à l’occasion de la publication du calendrier 2021 du Dernier Carré (voir ce blog au 20 janvier dernier), il nous a envoyé un « commentaire » tellement plus précis et étoffé que notre articulet qu’il s’agit d’une véritable contribution que nous nous devons de mettre en ligne comme telle.

     

    Roger Lambert + Edouard Hubot.JPGEdouard Hubot (à droite) pose aux côtés de son beau-fils Roger Lambert, en uniforme des Formations de Combat, dans la scierie que les parents de ce dernier possédaient à Vresse (voir ce blog au 18 février 2020). Les parents Lambert (Léon était député rexiste de Vresse) furent assassinés par la Résistance dans leur voiture en juillet 1944 et leurs enfants se réfugièrent à Dinant. En septembre, Edouard Hubot organisa le départ des Rexistes de Dinant vers l’Allemagne et rejoignit la Sturmbrigade Wallonien avec Roger (concernant les liens et le destin des familles Hubot et Lambert, voir ce blog au 18 février 2020).

     

    Né à Falmignoul le 14 février 1900, Rexiste depuis 1936, Edouard Hubot exerçait la profession de géomètre du cadastre. Au début de l’Occupation, il fut nommé chef de l’arrondissement de Rex-Dinant et supervisait ainsi huit groupes locaux (Jemelle-Rochefort, Dinant-Sud, Ciney, Beauraing, Gedinne, Bièvre, Dinant-Centre et Yvoir). Il présida également le cercle Rex-Philatélique de Namur-Dinant et fit activement du recrutement lors de la mise sur pied de la Brigade Motorisée de Rex.

     

    Engagé à la Légion Wallonie le 29 juillet 1941, il fit partie du 1er contingent de volontaires wallons pour le front de l’Est. Après une rapide instruction au Regenwurmlager, il gagna la ligne de front et participa aux terribles combats de Gromowaja Balka. Atteint de fièvre, il fut évacué dans le Brisgau. Après une convalescence en Belgique, il retourna à Meseritz le 15 juillet 1942 où il fut réformé (mais pas démobilisé) pour raisons médicales (novembre 1942).

     

    Rentré au Pays, il suivit un stage de dix jours à L’Honneur Légionnaire au printemps de 1943 puis installa et prit la tête d’un bureau de cette organisation à Dinant. Le 1er janvier 1944, il fut rattaché au SS-Hauptamt-Wallonische Stabskompanie der Waffen-SS auprès de la Dienststelle SS-Gruppenführer Jungclaus (avec le grade de SS-Sturmmann).

     

    Il fut un indicateur très actif pour le compte des bureaux de la Sipo-SD de Charleroi et de Dinant (et participa également à plusieurs opérations sur le terrain avec cette même police). Nommé Gefreiter en mars 1943, il passa ensuite sous-officier et fut décoré de la KVK II et de la médaille Winterschlacht im Osten. A la fin de l’Occupation (juillet-août 1944), alors qu’il dirigeait le bureau de L’Honneur Légionnaire à Mariembourg, il organisa l’évacuation des Rexistes avec l’appui de la Kommandantur de Dinant. Après son départ pour l’Allemagne, il reprit du service au sein de la Sturmbrigade « Wallonien » le 5 septembre 1944. Il fut fait prisonnier par les Alliés le 2 mai 1945.

     

    Condamné à mort par le Conseil de guerre de Dinant du 3 avril 1946, il verra sa peine commuée en travaux forcés à perpétuité par Arrêté Royal du 27 août 1951. Pendant son procès, il ne nia pas ses agissements et n’hésita pas à s’accabler à plusieurs reprises pour épargner à ses subordonnés le courroux de la Justice belge.

     

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    A la Sturmbrigade, Edouard Hubot était affecté aux transmissions comme le montrent l'appareillage en cours d'essai ainsi que l’écusson frappé de l’éclair argenté du Funker (opérateur radio) qu’il porte sur la manche gauche. Remarquons également la bande de bras Wallonien qui vient d'être mise à disposition des Bourguignons (fin 1944-début 1945).

  • Un festival de malveillance, de ragots et de mensonges…

    « Les Enfants de la Collaboration »

    L’Histoire vue par la télévision belge et le CEGESOMA

     

    Capture.JPGC’était une soirée attendue, le 25 novembre dernier, où la télévision belge francophone –reprenant l’idée d’un programme de la télévision flamande (comptant, quant à lui, sept épisodes: près de six heures d'antenne !)– avait prévu de diffuser un documentaire d’une heure et demie sur « Les Enfants de la Collaboration ». De quoi alimenter, sans doute et sans avoir l'air d'y toucher, le fantasme que la « Collaboration » ne serait qu'un épiphénomène sans grande importance dans la partie francophone du pays et ne concernerait surtout que la Flandre...

    La déception fut bien entendu à la hauteur des espérances. Mais pouvait-on attendre autre chose d’une chaîne de service politiquement correct au public et de la caste d’historiens triés sur le volet de la doxa officielle ?...

     

    L’émission prétendait, à travers les témoignages et souvenirs d’enfants de «collaborateurs» de l’Allemagne nationale-socialiste, dire « avec précision ce qui a motivé leurs parents et les conséquences de leurs actes ».

     

    Inutile de dire qu’on fut loin du compte et que les « historiens » univoques du CEGESOMA se chargèrent bien d’orienter et de biaiser soigneusement les propos des six seuls et uniques témoins ramenés devant la caméra. Pour un témoignage de première main, brut de décoffrage et exempt de toute intervention « épuratrice », on se reportera au récit de la famille Lambert, sur ce blog au 18 février 2020.

     

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  • Le Calendrier 2020 du « Dernier Carré » est sorti !

    Gloire et honneur aux Légionnaires wallons !

     

    Au moment où les pseudo-historiens officiels relayés par les médias aux ordres essaient de faire passer les Volontaires wallons du Front de l’Est pour de honteux génocidaires (voir ce blog au 30 novembre 2019), il est plus que jamais nécessaire de rendre hommage aux glorieux et héroïques Légionnaires wallons.

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    Tels de nouveaux Croisés, ils offrirent leur vie dans le combat vital contre la menace communiste, au nom aussi bien de leur foi catholique ou de leurs convictions nationales-socialistes que de leur idéal de justice sociale et de leur souci de rendre à leur patrie son honneur militaire et sa place au sein de l’Europe nouvelle.

     

    Ils sont entrés dans la légende des plus prestigieuses unités d’élite de l’Histoire en se montrant dignes des Croisés de Godefroid de Bouillon, des Gardes Wallonnes de Charles-Quint ou des Dragons du Comte de Tilly au service du Saint-Empire Romain Germanique.

     

    En témoignent les plus hautes décorations qui récompensèrent le courage de ces Volontaires ainsi que les nombreuses citations à l’ordre du jour de l’Armée qui saluèrent leur bravoure exceptionnelle et leur esprit de sacrifice (entre autres, Caucase, 1942 ; Belloserje, 1943 ; Tcherkassy, 1944 ; Estonie, 1944 ; Poméranie, 1945…).

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    C’est ainsi que, retrouvant les accents de l’Archiduc Ferdinand d’Autriche réclamant : « Donnez-moi des Wallons ! Avec eux, je réponds de tout ! », le Général Félix Steiner, après avoir cité les Wallons à trois reprises à l’ordre du jour du IIIe Corps d’Armée blindée SS, conclut sa harangue lors de la prise d’armes du 21 août 1944 par ces paroles définitives : « Un Wallon vaut mille autres soldats ! »

     

    Sans doute n’est-il pas inutile non plus de rappeler comment le Général Ernst Rupp salua, à la prise d’armes du 18 novembre 1942 déjà, « les actes glorieux du Bataillon wallon » après les combats sur la Pschisch :

    « C’est avec un profond respect, tristesse et fierté que nous pensons aux héros morts du bataillon. Ils ont donné ce qu’ils avaient de plus précieux, leur vie, pour assurer la naissance de l’ère nouvelle, pour l’avenir de l’Europe et pour l’avenir de leur peuple. Ils ont acquis notre plus profonde et ineffaçable reconnaissance. Que leurs noms, leurs actes, leur vie et leur mort restent gravés en nous et dans nos cœurs. »

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    C’est pour défendre et illustrer la gloire et l’honneur des Légionnaires wallons que « Le Dernier Carré » publie son traditionnel calendrier en présentant des photos originales de la Légion Wallonie qui s’illustra fidèlement  avec vaillance et dévouement au cours de tous ses combats héroïques sur le Front de l’Est.

     

    Pour obtenir le calendrier historique de 2020 du « Dernier Carré », il suffit de verser 21 euros (frais de port compris) au compte BE04 2100 4559 7631. N’oubliez pas de mentionner l'adresse de livraison !

  • Léon Degrelle, repoussoir des nationalistes flamands ?

    Si vous vous intéressez à toute cette agitation sur le « réchauffement climatique » et les imprécations de nos adolescents en rupture d’école, peut-être aurez-vous suivi dans la presse les avatars de la Thunberg belge, la « trans-n’importe-quoi » Anuna De Wever, prise à partie au festival Pukkelpop (rock, pop, electro…) alors qu’elle voulait conscientiser les festivaliers à son obsession climatique.

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    Les jeunes qui étaient venus écouter des groupes tels que Gestapo Knallmuzik (ça ne s’invente pas !) l’avaient éjectée bruyamment du podium car, eux, ils avaient payé cher et vilain pour s’enivrer de leurs rythmes hypnotiques.

     

    Face à un tel affront, la pythie du changement climatique a immédiatement dénoncé ses empêcheurs de sauver la planète : il ne pouvait s’agir que de néo-nazis ! D’ailleurs, elle affirma avoir bien vu que ses « agresseurs » brandissaient des drapeaux flamingants, c’est-à-dire des drapeaux au lion entièrement noir, sans langue ni griffes rouges !

     

    « Faux ! » a affirmé son (du coup) ex-amie cofondatrice de Youth for Climate, Kira Gantois, qui, elle, n’a rien vu de tel et a tenu à dire la vérité. Mais cela n'a quand même pas suffi pour empêcher les organisateurs du Pukkelpop d'interdire la présence de ce drapeau « qui était celui de la collaboration » !

     

    Le sang des nationalistes flamands n’a bien sûr fait qu’un tour, car ce drapeau est bien antérieur à la Seconde Guerre mondiale. En effet, le mouvement flamand –et son drapeau– est lié aux origines mêmes de la Belgique de 1830, en réaction à la francisation forcée de la Flandre par l’état unilingue francophone. Ses premiers hérauts furent le poète Albrecht Rodenbach, l’écrivain Hendrik Conscience, auteur du roman Le Lion des Flandres, et l’abbé Hugo Verriest, inspirateur du mouvement des étudiants nationalistes Blauwvoet (le balbuzard, épervier de mer aux pattes bleues).

     

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    Du coup, les jeunes du Vlaams Belang n’ont pas manqué de se faire un bon coup de pub en distribuant des centaines de ces drapeaux nationalistes aux festivaliers.

     

    L’hebdomadaire ‘t Pallieterke, quant à lui, a judicieusement fait remarquer que si le drapeau flamand avait bien été brandi par le Vlaamsch Nationaal Verbond de Staf Declercq, le drapeau belge, lui, l’avait été par Léon Degrelle et la Légion Wallonie, sans que cela ait jamais ému quiconque. Et pourtant il fut, tout autant que le Lion flamand, effectivement utilisé par des «collaborateurs»…

     

    Pallieterke Vlag 2.jpegVoilà qui est bien vu, mais il y a la façon de le dire. Et la manière d’exprimer cette évidence est plutôt offensante, jugez-en : « Que Léon Degrelle et ses légionnaires wallons se soient promenés avec les trois couleurs belges sur leur manche, ça, ce n’est qu’un détail oublié de l’histoire de la collaboration. »

     

    Le rédacteur en chef Karl Van Camp eût pu écrire « Que Léon Degrelle et ses légionnaires wallons aient arboré [ou « aient combattu avec »] les trois couleurs belges sur leur manche… », mais non, pour lui, ils se sont promenés, tout à leur exhibition de ces couleurs abhorrées…

     

    En définitive donc, les Wallons du Front de l’Est et leur Chef Léon Degrelle n’ont effectué qu’une promenade de santé chez les Allemands en croisade avec tous les autres peuples européens contre le bolchevisme. Une espèce de figuration sans importance, histoire de bien montrer leurs manches tricolores...

     

    Cette évocation dépréciative de Léon Degrelle se trouve dans l’article Même les couleurs du drapeau ont été définies par les Wallons (‘t Pallieterke, 22 août 2019, p. 1) où le rédacteur en chef raconte ensuite : « Lorsqu’en 1973, il fallut choisir un drapeau pour la Flandre, il y eut un veto du PSB (les socialistes francophones) pour que le drapeau au lion (sans griffes rouges) soit reconnu comme drapeau officiel. Trop lié à la Volksunie [les nationalistes flamands de l’époque] et, plus encore, trop lié à la collaboration. Il fallut donc trouver un compromis : un Lion flamand aux ongles laqués de rouge. On présenta bien l’une ou l’autre explication héraldique, mais je ne peux pas me souvenir qu’il y eut un seul nationaliste flamand pour réagir avec enthousiasme lorsque ce drapeau officiel fut présenté. Mais retenez bien ceci : ce furent les Wallons qui précisèrent à quoi devait ressembler le drapeau au lion flamand. Même ça, il ne nous a pas été permis de le choisir. »

     

    C’est dire que, pour l’hebdomadaire de l’obsession linguistique flamande se complaisant de manière déconcertante dans une éternelle victimisation, tous les Wallons sont à mettre dans le même sac, héroïques volontaires du combat contre le bolchevisme ou profiteurs du parti socialiste prévaricateur. Ce ne sont de toute façon que des Wallons, ces espèces d’ennemis héréditaires qui ne font rien que de jouer des mauvais tours aux Flamands, allant même jusqu’à épouser leurs garçons et leurs filles, si on en juge par le patronyme de nombre de nos politiques, par exemple socialistes: De Paepe, Vandervelde, Volders, De Man, Wauters, Spaak, Cools, Spitaels, Van Cauwenberghe, Daerden, Vervoort, Onkelinx, Demeyer, Uyttendaele, Degroeve, Booremans, Eerdekens, Thielemans, Close, Ghyssels, etc., etc. C’est à se demander si les méchants du veto de 1973 étaient si Wallons que ça…

     

    't pallieterke,karl van camp,anuna de wever,changement climatique,kira gantois,vlaamse leeuw,drapeau flamand,légion wallonie,wallons flamands,socialistes wallons,wapenboek gelreSans vouloir nous mêler de ce qui ne nous regarde pas, nous ne pouvons néanmoins pas nous empêcher de penser que les Flamands n’étaient quand même pas obligés de danser comme les Wallons (ou prétendus tels) sifflaient (surtout s’ils étaient socialistes) !

     

    De même évacuer sans autre forme de procès les justifications héraldiques paraît également cavalier : une balade sur internet permet de voir que le lion avec pattes «manucurées» provient de la première représentation du Vlaamse Leeuw dans le Wapenboek Gelre (« Armorial de Gelre ») datant du XIVe ou XVe siècle…

     

    De toute façon, n’est-il pas toujours loisible aux Flamands, maintenant que la Belgique ressemble de plus en plus à l’état confédéral imaginé par Léon Degrelle et Staf Declercq (voir le blog « Dernier Carré Weltanschauung » aux 8 juillet 2016 sv. et 13 août 2016 sv.), de déterminer souverainement quel doit être leur emblème sans que quelque étranger (surtout pas Wallon) n’intervienne ?

     

    Quant aux trois couleurs belges arborées sur la manche des Volontaires wallons, on sait que leur présence tient au fait que Léon Degrelle avait espéré conduire une légion englobant Flamands et Wallons au Front de l’Est. Mais le drapeau officiel de la Légion était bien un étendard à croix de Saint-André rouge formée par les bâtons noueux de Bourgogne : il fut remis à ses hommes par Léon Degrelle lors de l’inauguration de la Légion au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, le 8 août 1941 (voir ce blog au 31 juillet 2017). Les Wallons du Front de l’Est se firent également appeler «Bourguignons», le projet degrellien de nouvelle Bourgogne ayant rapidement reçu l’aval du Führer Adolf Hitler lui-même (voir ce blog au 28 juin 2017).

     

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    Avouons, pour terminer, qu’au moment où tous les peuples européens sont confrontés à la menace du grand remplacement par le débarquement sans fin de hordes de migrants ainsi que –surtout !– par la prolificité exponentielle des allochtones, ce genre de récriminations recuites finit par lasser…

  • Fête du Printemps du « Dernier Carré »

    Comme chaque année, notre association a rassemblé ses amis pour sa traditionnelle « Fête du Printemps ». C’était le 23 mars dernier. L’occasion de dresser un bilan de notre action, mais surtout d’appeler à la vigilance, à la fidélité et à l’opiniâtreté : si nos Anciens ont progressivement disparu, cela ne veut pas dire que leur combat soit devenu sans objet. Il est au contraire plus d’actualité que jamais. La démonstration par le discours de notre secrétaire générale.

     

    Les années passent et les rangs des Anciens s’éclaircissent : pratiquement tous les Volontaires de la Légion Wallonie engagés pour le Nouvel Ordre Européen ont désormais rejoint la Grande Armée des Héros de la Croisade antibolchevique.

    Cela veut-il dire que leur idéal social et national a disparu ?

     

    IMG_6270.JPGCertes non, car leur exemple nous est plus que jamais précieux, à nous qui, convaincus par leur cause et séduits par leur combat héroïque, avons choisi de les rejoindre et de les défendre, aujourd’hui qu’ils ne sont plus là et ne peuvent plus le faire.

     

    Quel autre engagement pourrions-nous prendre en effet pour le futur de nos patries, aujourd’hui que l’Union européenne technocratique et mondialiste a réussi à priver nos différentes nations de leurs prérogatives naturelles; aujourd’hui que les banksters ont affermi la dictature de l’usure cosmopolite; aujourd’hui que nos frontières doivent s’ouvrir aux invasions migratoires de toutes provenances sous prétexte de combler un déficit des naissances entretenu par la généralisation criminelle de l’avortement…

     

    Alors oui, la célébration de nos patries, telle que chantée par Léon Degrelle dans La Chanson Ardennaise, nous est précieuse pour renouer avec nos coutumes, nos traditions, nos langues, notre patrimoine…

     

    Alors oui, la préservation de nos identités par la récupération de notre souveraineté, la fierté de notre histoire et le contrôle de nos frontières pour empêcher le « grand remplacement » est d’une urgence toujours plus évidente, tout comme le fut la croisade de nos héros du Front de l’Est.

     

    fête du printemps,dernier carré,légion wallonie,gilets jaunesAlors oui, la lutte sans merci lancée, –alors déjà par le Rexisme–, contre la finance anonyme, les politiciens corrompus, les banksters du capitalisme apatride nous apparaît définitivement indispensable pour rendre au citoyen appauvri et asservi les moyens élémentaires d’une existence digne.

     

    Voilà pourquoi le mouvement des « Gilets jaunes » qui, en France, ne faiblit pas mais existe encore aussi chez nous, nous apparaît tellement important.

     

    C’est le sursaut des petites gens qui n’en peuvent plus d’être écrasés de taxes et d’impôts au profit des parasites importés et des parasites au pouvoir.

     

    C’est le réveil du Pays réel contre le pays soi-disant légal, contre ceux qui ont usurpé leur situation en trahissant le mandat reçu de leurs électeurs et en se laissant corrompre par le pouvoir et l’argent.

     

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    C’est la révolte des autochtones, des « indigènes » cantonnés dans le mépris d’autorités qui ne leur reconnaissent d’existence que dans la mesure où ils paient impôts et taxes destinés à financer leur propre dilution au sein des allochtones appelés à les remplacer.

     

    Aujourd’hui, le mépris de ces pseudo-élites se fait encore plus écrasant par la criminalisation du mouvement de revendication sociale des Gilets jaunes : plus que jamais, ces derniers sont désignés comme les parias de la société, responsables de tous les débordements et violences, pourtant bien identifiées comme orchestrées et encadrées par l’appareil d’Etat. Où sont d’ailleurs les morts, les blessés, les éborgnés, les mains arrachées ?

     

    Pire même, puisqu’il s’agit du péché absolu pour lequel il n’existe aucune rémission, les Gilets jaunes sont aujourd’hui accusés –non : ils sont coupables– d’être fondamentalement antisémites. C’est Bernard-Henri Lévy (un philosophe, paraît-il) qui a lancé la curée : « Puisse cette scène hallucinante [de la prise à partie d’Alain Finkieldraut] pulvériser les derniers restes de l’impunité médiatique dont jouissaient les Gilets jaunes » !

     

    De tels mensonges scandaleusement répugnants, uniquement destinés à maintenir l’ordre établi en place, c’est-à-dire celui de la paupérisation des classes moyennes et du renforcement d’une oligarchie arrogante, ne peuvent que renforcer la détermination de ceux qui essayaient seulement de demander justice et qui se voient écrabouillés par le pouvoir.

     

    Arrivés à un tel degré de persécution, il ne reste sans doute aux Gilets jaunes qu’à durcir le mouvement.

     

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    Jusqu’à l’insurrection ? Pourquoi pas puisque la révolte des peuples opprimés est dans l’ordre naturel depuis la plus haute antiquité.

     

    Athènes et Rome reconnaissaient le tyrannicide comme le modèle du dévouement civique. Tout comme l’Eglise catholique a théorisé, dès le Moyen Âge, le principe de la « guerre juste » qui justifia, entre autres, la révolte des Cristeros mexicains contre leur gouvernement oppresseur : Léon Degrelle en fut d’ailleurs chez nous l’un des premiers porte-drapeaux puisque c’est en leur honneur et celui de leur cri de ralliement « Vivat Christus Rex » qu’est né le rexisme.

     

    Nous espérons sincèrement que le mouvement des Gilets jaunes parviendra à rétablir une société plaçant l’intérêt de ses citoyens au centre des préoccupations politiques, économiques et sociales. Car c’est déjà ce que voulurent réaliser nos Anciens par leur engagement vital au Front de l’Est.

     

    Contrairement à ce que tous les prétendus historiens à la De Bruyne et à la Balace affirment aujourd’hui, ce n’est pas par antisémitisme, bêtise, appât du gain, désir de promotion sociale ou nationalisme dévoyé que les jeunes Wallons –à l’instar de toute la jeunesse européenne– se sont engagés aux côtés des Allemands sur le front antibolchevique. Mais c’était pour protéger l’Europe des appétits de Staline et, surtout, pour reconstruire une Europe authentiquement sociale, organisée autour de ses composantes naturelles que sont la famille, la profession et la nation, où la valeur essentielle eût été le travail et non la finance apatride, où le sens des responsabilités aurait été exalté au service de la communauté nationale, permettant à chacun de trouver sa juste place.

     

    C’est à leur exemple que les Gilets jaunes devraient être attentifs pour donner un sens et du contenu à leur action. Et surtout, qu’ils ne se contentent pas de quelques promesses de réformes sociales ou de timides avancées économiques. Qu’ils ne cessent pas de se remettre en question. De la même façon que notre cher Fernand Kaisergruber –dont nous commémorons déjà le premier anniversaire de la disparition– avait prévu ce que devait être l’attitude politique permanente des Légionnaires du Front de l’Est après la victoire :

    « Je puis aussi vous affirmer autre chose –et pour les gens d’action que nous étions, ce ne sont pas de vaines paroles. Si l’ordre établi après la victoire de nos armes n’eût pas été conforme à ce que nous avions voulu, qu’il n’eût pas été à la mesure des sacrifices consentis, nous eussions été assez résolus pour le faire savoir et à réagir avec autant de détermination que nous avions mis à combattre pour lui ! »

     

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    En l’honneur de Fernand,

    En l’honneur de Léon Degrelle dont nous commémorons cette année le 25e anniversaire de la disparition,

    En l’honneur des quelque 2500 Légionnaires qui offrirent leur vie pour nous au Front de l’Est,

    Et en l’honneur de tous les Anciens, leur famille et leurs amis qui ont, depuis, rejoint leur Grande Armée,

    nous allons chanter ensemble l’hymne aux camarades disparus, « Ich hatte einen Kameraden » et ensuite le chant de fidélité « Wenn alle untreu werden ».

     

  • Fernand Kaisergruber, l’honnête homme,…

    … face aux historiens malhonnêtes (Eddy De Bruyne et Francis Balace)

     

    Voilà déjà un an que nous a quittés Fernand Kaisergruber fondateur de notre association « Dernier Carré », rassemblant « la Communauté des Anciens du Front de l’Est (Légion Wallonie), de leurs familles et de leurs amis » dans le but « d’aider matériellement et moralement les Anciens et leurs veuves »…

     

    Kaisergruber%2c Fernand (mit Zigarette).jpgVeillant toujours scrupuleusement à honorer la raison d’être originelle de son association, Fernand fut ainsi pratiquement le dernier à quitter le « Dernier Carré » des glorieux Volontaires de la Croisade antibolchevique, des derniers Légionnaires à s’être sacrifiés pour sauver les valeurs de notre civilisation et jeter les bases d’une Europe nouvelle fondée sur la justice sociale, la solidarité communautaire, la mise hors-la-loi de la finance apatride et la reconnaissance du travail comme principe moteur de l’économie.

     

    Aujourd’hui donc, s’il n’est plus question d’aide matérielle aux Anciens, il nous reste cependant la mission « d’entretenir la flamme de leur idéal auprès des jeunes générations », la raison d’être de notre blog, qui, selon la volonté de Fernand, n’existe que pour tordre le cou aux mensonges et calembredaines répétées par tous les pseudo-historiens trop paresseux pour examiner objectivement les sources historiques, ou trop lâches pour mettre en péril leur gagne-pain soumis au politiquement correct.

     

    En ce jour anniversaire de la disparition du toujours scrupuleux Fernand Kaisergruber, nous ne pouvions mieux illustrer son honnêteté foncière qu’en donnant à lire le courrier qu’il envoya à l’ « historien » Eddy De Bruyne, à l’occasion de la sortie de son méchant livre Les Wallons meurent à l’Est (1991), qui deviendra encore plus méchant sous le titre Léon Degrelle et la Légion Wallonie, la fin d’une légende (2013)…

     

    On y voit un Fernand s’efforçant de croire encore à la bonne foi d’un De Bruyne dont, en septembre 1986, il avait apprécié une monographie sur le recrutement d’étrangers (surtout russes) à la Légion Wallonie, tout en soulignant ses énormes a priori défigurant complètement la réalité de la vie des Wallons au Front de l’Est.

    Capture-horz.jpg

    Par contre, Fernand condamne sans ambiguïté la préface du néfaste Francis Balace, dont il ne s’explique pas la présence dans ce livre. Alors qu’elle aurait dû lui fournir l’explication lumineuse du parti-pris antidegrellien de De Bruyne (à propos des « préfaces » de Balace, cette « crapuleuse besace », voir ce blog aux 30 juin 2016 et 23 mars 2017) !

     

     

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  • La « collaboration » qui hante le SoirMag

     

    La sombre lumineuse histoire des SS wallons !

     

    Nous remercions vivement notre fidèle correspondant Thibaut B. de nous avoir fait parvenir cet article du SoirMag, l’hebdomadaire belge de l’info TV (n° 4521, semaine du 16 au 22 février 2019), spécialisé dans la rectification des « Fake News » (voir ce blog au 28 novembre 2018) : c’est sous le fake titre La sombre histoire des SS wallons qu’est paru cet article, que nous corrigeons donc ici.

     

    SoirMag.jpgSa page de couverture associait rien moins que « Majesté » Mathilde (comme elle exige qu’on l’appelle), Léon Degrelle en majesté sur les marches de la Bourse lors du défilé historique de la Légion Wallonie à Bruxelles, le 1er avril 1944, et « les ours et les loups », les animaux sauvages parmi les plus majestueux d’Europe, l’ours symbolisant Berlin, capitale de la nouvelle Europe, et le loup, Wolf, choisi comme emblème par le Führer Adolf Hitler (vous aurez vite identifié l’intruse dans cette association de majestés) !

     

    Le prétexte de cette publication destinée à forcer le « succès de librairie » ? La réédition, aux éditions BelgOBelge sous le titre SS Wallons. Témoignages et récits (19,9€), du livre que Daniel-Charles Luytens avait publié en 2010 aux Editions Jourdan SS Wallons. Témoignages. Récits de la 28e division SS de grenadiers volontaires Wallonie

     

    Décédé le 8 mai de l’année dernière, l’auteur Daniel-Charles Luytens était un chroniqueur populaire dans la veine d’un Jo Gérard. Sa soif de « scoop » pouvait parfois sembler puérile (Les fils cachés de Hitler, Les plus étonnantes histoires du IIIe Reich,…), mais elle permettait quand même à son lecteur de disposer, à chaque fois, de textes originaux et inédits. Avec ce recueil de « témoignages et récits », il eut le mérite insigne de produire enfin pour le grand public les témoignages authentiques de Volontaires du Front de l’Est. Et ce, sans prétendue contextualisation ni mise en perspective politiquement correcte.

     

    Rien que pour cela, ce livre accessible dans toutes les librairies (ce qui est loin d’être le cas des ouvrages écrits par quelque Légionnaire que ce soit –voir en fin d’article– et certainement pas par Léon Degrelle !) mérite notre reconnaissance et, surtout, la recommandation de le diffuser le plus largement possible.

     

    C’est un certain Pierre de Vuyst qui signe le compte rendu de cette réédition pour le SoirMag : « il peut écrire à peu près sur tout et parfois n’importe quoi » précise sa « Bio express » sur le site du Soir ! Et pourtant, il commence si bien son compte rendu que nous ne résistons pas au plaisir d’en citer toute l’introduction :

    « L’épisode le plus troublant de cette collaboration est sans doute celui des SS wallons. Qu’est ce qui a bien pu amener des hommes francophones à servir volontairement dans les rangs de l’envahisseur nazi dont ils ne parlaient pas la langue, pour aller combattre les Russes sur le front de l’Est ? Constituée en juillet 1941, la Légion Wallonie rassemble des volontaires recrutés par le mouvement politique Rex. Dès novembre 1941, forte de 1.000 hommes, la légion est active dans le secteur sud du front de l’Est, combat sur le Donetz en mai 1942. En juin 1943, elle intègre la Waffen SS sous le nom de SS-Sturmbrigade « Wallonien », soit la Brigade d’Assaut SS Wallonie. Jusqu’en février 1944, les SS wallons combattent en Ukraine, en particulier à Tcherkassy où la brigade se distingue, mais est littéralement décimée. Dotée de nouvelles recrues dénichées notamment au sein des Jeunesses rexistes, elle se bat ensuite en Estonie, devient la 28e SS Panzer Grenadier Division (28. SS Pz Gren Div) en décembre 1944 et se bat en Poméranie. De février à avril 1945, elle participe aux combats de Stargard, Stettin et Altdam. Le 3 mai 1945, elle capitule dans la région de Schwerin. Au total, quelque 2.500 de ses combattants ont perdu la vie quelque part entre le Caucase et la Baltique. »

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  • Honneur et Fidélité : Adieu à Fernand Kaisergruber

    C'est sous un crachin au diapason de notre désolation qu'ont été célébrées, ce jeudi 22 mars, au cimetière d'Uccle, les funérailles de Fernand Kaisergruber.

    Quelque cent cinquante personnes étaient présentes pour accompagner la famille et lui rendre un peu de l'amitié que nous prodigua sans jamais compter Fernand.

     

    Des témoignages lus avec émotion par sa fille cadette et ses petits-enfants, nous retiendrons surtout la bienveillance et la compréhension qui caractérisaient son amour pour chacun des siens, de même que son souci de les encourager toujours à épanouir leur véritable personnalité dans le souci du bien et du beau. Pour une vie accomplie dans l'honneur parce que vécue dans la fidélité aux vraies valeurs.

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