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Réflexions - Page 7

  • A propos de la libération / persécution de 1945

    Le sens de la vie, selon Léon Degrelle

     

    Nous nous sommes fait l’écho naguère de l’appel à témoins lancé par l’hebdomadaire nationaliste flamand ‘t Pallieterke concernant le 75e anniversaire de la « libération » de la Belgique en septembre 1944 (voir ce blog au 6 juillet 2019). Entretemps, les nombreuses et édifiantes réponses reçues de toutes les régions de Flandre ont été publiées dans deux suppléments du magazine, mais sans aucun écho des régions bruxelloise ou wallonne. Et pourtant, nous avions bien envoyé le témoignage d’une famille namuroise littéralement persécutée pour son engagement en faveur de l’Europe d’Ordre nouveau promise par la croisade antibolchevique. Nous le publierons très certainement bientôt.

     

    Léon Pallieterke.jpgCe qui nous a néanmoins passablement interloqué, c’est la publication d’un portrait charge de Léon Degrelle particulièrement édifiant quant à la réputation qui, dès la fin de la guerre, fut répandue sur le dernier Commandeur de la Légion Wallonie (dessin de Jef Nys, daté de 1946).

     

    On y voit en effet Léon Degrelle en uniforme feldgrau (de la Wehrmacht plutôt que de la SS néanmoins, mais pourvu de sa croix de Chevalier de la croix de fer) prenant plaisir à la compagnie de deux affriolantes jeunes filles, genre vahiné tahitienne, sur une plage où foisonnent palmiers et personnages à sombrero (masculin à longs poncho et moustaches ; féminin à large décolleté et jambe dégarnie), le tout irradié par un soleil interloqué.

     

    Ce qui correspond à la thèse désormais accréditée par tous les pseudo-historiens de la mouvance (désormais seule accréditée) du CEGESOMA, les Collignon, Balace, De Bruyne, Conway, etc. : Léon Degrelle aurait lâchement abandonné ses soldats pour s’enfuir vers l’Espagne (par exemple, dans Axe & Alliés, p. 66, voir ce blog au 28 novembre 2017). Nous avons déjà documenté, par le témoignage notamment de l’officier d’ordonnance du Commandeur, Charles Generet, qu’il n’en était évidemment rien (voir ce blog au 20 juillet 2018), mais cette fable aura la vie dure tant que de jeunes historiens ne secoueront pas le joug du conformisme officiel. Il est symptomatique à cet égard que ce soit une image en tout point semblable à celle du magazine flamand de 1946, innocemment (?) rappelée aujourd’hui, que le mensuel wallon Confluent publia en novembre 1977.

     

    Comme quoi les légendes traversent allègrement les frontières linguistiques… formatant les opinions des « amis » sur celles des « ennemis » !

     

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    Le mensuel Confluent de novembre 1977, tel que reproduit en noir et blanc dans Tintin mon copain.

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  • Léon Degrelle, repoussoir des nationalistes flamands ?

    Si vous vous intéressez à toute cette agitation sur le « réchauffement climatique » et les imprécations de nos adolescents en rupture d’école, peut-être aurez-vous suivi dans la presse les avatars de la Thunberg belge, la « trans-n’importe-quoi » Anuna De Wever, prise à partie au festival Pukkelpop (rock, pop, electro…) alors qu’elle voulait conscientiser les festivaliers à son obsession climatique.

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    Les jeunes qui étaient venus écouter des groupes tels que Gestapo Knallmuzik (ça ne s’invente pas !) l’avaient éjectée bruyamment du podium car, eux, ils avaient payé cher et vilain pour s’enivrer de leurs rythmes hypnotiques.

     

    Face à un tel affront, la pythie du changement climatique a immédiatement dénoncé ses empêcheurs de sauver la planète : il ne pouvait s’agir que de néo-nazis ! D’ailleurs, elle affirma avoir bien vu que ses « agresseurs » brandissaient des drapeaux flamingants, c’est-à-dire des drapeaux au lion entièrement noir, sans langue ni griffes rouges !

     

    « Faux ! » a affirmé son (du coup) ex-amie cofondatrice de Youth for Climate, Kira Gantois, qui, elle, n’a rien vu de tel et a tenu à dire la vérité. Mais cela n'a quand même pas suffi pour empêcher les organisateurs du Pukkelpop d'interdire la présence de ce drapeau « qui était celui de la collaboration » !

     

    Le sang des nationalistes flamands n’a bien sûr fait qu’un tour, car ce drapeau est bien antérieur à la Seconde Guerre mondiale. En effet, le mouvement flamand –et son drapeau– est lié aux origines mêmes de la Belgique de 1830, en réaction à la francisation forcée de la Flandre par l’état unilingue francophone. Ses premiers hérauts furent le poète Albrecht Rodenbach, l’écrivain Hendrik Conscience, auteur du roman Le Lion des Flandres, et l’abbé Hugo Verriest, inspirateur du mouvement des étudiants nationalistes Blauwvoet (le balbuzard, épervier de mer aux pattes bleues).

     

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    Du coup, les jeunes du Vlaams Belang n’ont pas manqué de se faire un bon coup de pub en distribuant des centaines de ces drapeaux nationalistes aux festivaliers.

     

    L’hebdomadaire ‘t Pallieterke, quant à lui, a judicieusement fait remarquer que si le drapeau flamand avait bien été brandi par le Vlaamsch Nationaal Verbond de Staf Declercq, le drapeau belge, lui, l’avait été par Léon Degrelle et la Légion Wallonie, sans que cela ait jamais ému quiconque. Et pourtant il fut, tout autant que le Lion flamand, effectivement utilisé par des «collaborateurs»…

     

    Pallieterke Vlag 2.jpegVoilà qui est bien vu, mais il y a la façon de le dire. Et la manière d’exprimer cette évidence est plutôt offensante, jugez-en : « Que Léon Degrelle et ses légionnaires wallons se soient promenés avec les trois couleurs belges sur leur manche, ça, ce n’est qu’un détail oublié de l’histoire de la collaboration. »

     

    Le rédacteur en chef Karl Van Camp eût pu écrire « Que Léon Degrelle et ses légionnaires wallons aient arboré [ou « aient combattu avec »] les trois couleurs belges sur leur manche… », mais non, pour lui, ils se sont promenés, tout à leur exhibition de ces couleurs abhorrées…

     

    En définitive donc, les Wallons du Front de l’Est et leur Chef Léon Degrelle n’ont effectué qu’une promenade de santé chez les Allemands en croisade avec tous les autres peuples européens contre le bolchevisme. Une espèce de figuration sans importance, histoire de bien montrer leurs manches tricolores...

     

    Cette évocation dépréciative de Léon Degrelle se trouve dans l’article Même les couleurs du drapeau ont été définies par les Wallons (‘t Pallieterke, 22 août 2019, p. 1) où le rédacteur en chef raconte ensuite : « Lorsqu’en 1973, il fallut choisir un drapeau pour la Flandre, il y eut un veto du PSB (les socialistes francophones) pour que le drapeau au lion (sans griffes rouges) soit reconnu comme drapeau officiel. Trop lié à la Volksunie [les nationalistes flamands de l’époque] et, plus encore, trop lié à la collaboration. Il fallut donc trouver un compromis : un Lion flamand aux ongles laqués de rouge. On présenta bien l’une ou l’autre explication héraldique, mais je ne peux pas me souvenir qu’il y eut un seul nationaliste flamand pour réagir avec enthousiasme lorsque ce drapeau officiel fut présenté. Mais retenez bien ceci : ce furent les Wallons qui précisèrent à quoi devait ressembler le drapeau au lion flamand. Même ça, il ne nous a pas été permis de le choisir. »

     

    C’est dire que, pour l’hebdomadaire de l’obsession linguistique flamande se complaisant de manière déconcertante dans une éternelle victimisation, tous les Wallons sont à mettre dans le même sac, héroïques volontaires du combat contre le bolchevisme ou profiteurs du parti socialiste prévaricateur. Ce ne sont de toute façon que des Wallons, ces espèces d’ennemis héréditaires qui ne font rien que de jouer des mauvais tours aux Flamands, allant même jusqu’à épouser leurs garçons et leurs filles, si on en juge par le patronyme de nombre de nos politiques, par exemple socialistes: De Paepe, Vandervelde, Volders, De Man, Wauters, Spaak, Cools, Spitaels, Van Cauwenberghe, Daerden, Vervoort, Onkelinx, Demeyer, Uyttendaele, Degroeve, Booremans, Eerdekens, Thielemans, Close, Ghyssels, etc., etc. C’est à se demander si les méchants du veto de 1973 étaient si Wallons que ça…

     

    't pallieterke,karl van camp,anuna de wever,changement climatique,kira gantois,vlaamse leeuw,drapeau flamand,légion wallonie,wallons flamands,socialistes wallons,wapenboek gelreSans vouloir nous mêler de ce qui ne nous regarde pas, nous ne pouvons néanmoins pas nous empêcher de penser que les Flamands n’étaient quand même pas obligés de danser comme les Wallons (ou prétendus tels) sifflaient (surtout s’ils étaient socialistes) !

     

    De même évacuer sans autre forme de procès les justifications héraldiques paraît également cavalier : une balade sur internet permet de voir que le lion avec pattes «manucurées» provient de la première représentation du Vlaamse Leeuw dans le Wapenboek Gelre (« Armorial de Gelre ») datant du XIVe ou XVe siècle…

     

    De toute façon, n’est-il pas toujours loisible aux Flamands, maintenant que la Belgique ressemble de plus en plus à l’état confédéral imaginé par Léon Degrelle et Staf Declercq (voir le blog « Dernier Carré Weltanschauung » aux 8 juillet 2016 sv. et 13 août 2016 sv.), de déterminer souverainement quel doit être leur emblème sans que quelque étranger (surtout pas Wallon) n’intervienne ?

     

    Quant aux trois couleurs belges arborées sur la manche des Volontaires wallons, on sait que leur présence tient au fait que Léon Degrelle avait espéré conduire une légion englobant Flamands et Wallons au Front de l’Est. Mais le drapeau officiel de la Légion était bien un étendard à croix de Saint-André rouge formée par les bâtons noueux de Bourgogne : il fut remis à ses hommes par Léon Degrelle lors de l’inauguration de la Légion au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, le 8 août 1941 (voir ce blog au 31 juillet 2017). Les Wallons du Front de l’Est se firent également appeler «Bourguignons», le projet degrellien de nouvelle Bourgogne ayant rapidement reçu l’aval du Führer Adolf Hitler lui-même (voir ce blog au 28 juin 2017).

     

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    Avouons, pour terminer, qu’au moment où tous les peuples européens sont confrontés à la menace du grand remplacement par le débarquement sans fin de hordes de migrants ainsi que –surtout !– par la prolificité exponentielle des allochtones, ce genre de récriminations recuites finit par lasser…

  • Il y a 75 ans : la « libération » de la Belgique.

     

    Récits degrelliens de l’épuration. Appel à témoins !

     

    Nos amis du ‘t Pallieterke s’inquiètent, fort judicieusement, de l’orientation que prendront les célébrations du septante-cinquième anniversaire de la Libération de la Belgique en septembre 1944, craignant qu’aucune cérémonie n’évoque la répression sauvage dont furent victimes, non seulement ceux qui crurent en l’ordre nouveau ou sympathisèrent avec l’Allemagne victorieuse, mais même ceux qui n’eurent pour seul tort que d’être dans le collimateur –pour quelque raison que ce soit– de ceux qui se découvrirent soudainement une vocation de « résistant » épurateur.

     

    Repressieverhalen 1.jpgL’hebdomadaire nationaliste flamand a donc lancé un « appel à témoins » afin de documenter cette face souvent occultée de la « Libération », rappelant d’ailleurs que, voilà 75 ans, ‘t Pallieterke et son rédacteur en chef Bruno De Winter (qui n’appartenait en aucune façon à ceux qu’on désignait par l’expression « les noirs », par référence non pas à la couleur de leur peau mais à celle de leur uniforme) furent les premiers à stigmatiser dans leurs articles l’inhumanité aveugle de la répression. Cet appel à témoins concerne bien évidemment toutes les régions de Flandre, mais également de Wallonie puisqu’une simple recherche sur Google a montré au rédacteur en chef Karl Van Kamp qu’à part une photo de femmes tondues à Charleroi, il n’y a pratiquement rien à trouver sur le net, comme si « ce pan de l’histoire avait été consciencieusement gommé de la mémoire francophone », comme si « du côté wallon, il n’y avait eu que de courageux résistants alors que du côté flamand, il n’y avait que des collabos. Cette fable est tellement ancrée dans les esprits que même en Flandre, on finit par y croire. »

     

    Sans doute est-ce d’ailleurs pourquoi, dans son ultime ouvrage Tintin mon copain, Léon Degrelle consacrera trois chapitres (« Hergé sous les verrous », « L’intolérance absolue », « C’était affreux, affreux ! ») à cette face hideuse et donc bien cachée de la victoire qui va se célébrer sans états d’âme à travers toute l’Europe dans quelques semaines.

     

    Dans cet ouvrage, Léon Degrelle propose en fait un condensé de ce qu’il avait déjà publié dans ses Lettres à mon Cardinal (le primat de Belgique Léon-Joseph Suenens), exemples atroces des exactions subies par les « collaborateurs » ou prétendus tels en Belgique, accompagnés par d’autres exemples venant de France, puisque Tintin mon copain, contrairement aux Lettres, n’intéressait pas que le seul microcosme belge.

     

    Lettres Cardinal.jpegNous reproduisons ici le texte des Lettres à mon Cardinal, publié sans illustrations, accompagné des photographies documentant Tintin mon copain, que les éditeurs voulurent le plus richement illustré pour en corroborer toutes les déclarations et en faire une sorte de vingt-cinquième album des aventures du célèbre reporter.

     

    En effet, comme le souligne l’hebdomadaire flamand ‘t Pallieterke, si les textes concernant la répression de la collaboration en Wallonie sont rares, difficiles d’accès et parfois même falsifiés (il donne l’exemple éclairant des parents de la passionaria socialiste d’origine flamande Laurette Onkelinx dissimulant son passé familial pour le moins « nazi-compatible » sous des délires frénétiquement hystériques –voir ce blog au 18 janvier 2016), les photographies les illustrant sont encore plus rares.

     

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  • Le vain crachat des nains politiques 

    Comparer le président du Vlaams Belang,

    Tom Van Grieken, à Léon Degrelle !

     

    Coup de tonnerre dans le ciel serein du politiquement correct belge : les nationalistes flamands du Vlaams Belang, donnés, sinon pour morts et enterrés, du moins pour déjà cliniquement morts, sont devenus, aux élections législatives du 26 mai dernier, la deuxième force politique du pays, toutes régions confondues, avec 12% des voix et 18 élus à la Chambre des représentants !

     

    Eerst onze mensen2-horz.jpgSeuls les nationalistes de la N-VA (Nouvelle Alliance Flamande, guère plus fréquentables que ceux du Vlaams Belang, puisque les socialistes francophones, les écolos, les sociaux-chrétiens « humanistes » francophones et les anti-Flamands de Défi- Front des Francophones ont exclu tout partenariat avec eux), –qui avaient «gelé» toute revendication nationaliste pour participer au dernier gouvernement et ont perdu 8 sièges– disposent de 7 députés de plus, soit 25. Tandis que –subtilité surréaliste de la démocratie belge !– les socialistes francophones qui ont quelque 170.000 électeurs (2,5 % !) de moins que le Vlaams Belang, disposent de deux sièges de plus (soit 20 !)...

     

    Face à cet immense succès, il était donc normal que Tom Van Grieken, président du Vlaams Belang, soit reçu, comme tous les autres présidents de parti ayant envoyé des représentants à la Chambre, en audience par le Roi. Ce qui provoqua la haine hystérique de toute la presse francophone qui souligna avec horreur que cela n’était plus jamais arrivé depuis que Léopold III avait reçu… Léon Degrelle en 1936 : la mine dégoûtée de la commentatrice de la télévision s’accompagnait d’images parfaitement apocryphes d’un discours du Commandeur de la Légion Wallonie sur fond d’étendards à croix gammée…

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    L’audience de Léon Degrelle chez Léopold III, le 28 mai 1936, aura duré tout juste une heure de plus que celle de Tom Van Grieken chez Philippe. Ci-dessous, Léon Degrelle à sa sortie du Palais royal.

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    Il n’en fallait pas plus pour que tout ce que le pays compte de donneurs de leçons se croie autorisé à donner son avis négatif et trouve, comme par magie, un écho complaisant dans toutes les gazettes francophones. Petit florilège.

     

    « Le simple fait que le président du Vlaams Belang puisse franchir les grilles du Palais fait froid dans le dos » (Maxime Prévot, président du « centre démocrate humaniste », anciens démocrates chrétiens) ; « Le Vlaams Belang est un parti raciste et violent et malgré cela, le Roi reçoit le Vlaams Belang. Je trouve ça choquant » (Laurette Onkelinx, présidente du Parti socialiste bruxellois aux origines flamandes pourtant pas très politiquement correctes : voir ce blog au 18 janvier 2016) ; « Le Vlaams Belang est un parti qui ne défend pas les valeurs qui sont les nôtres, démocratiques, de solidarité, de protection des droits de l’homme, de construction de l’Europe dans l’union et la démocratie, qui stigmatise les immigrés et les réfugiés dans sa propagande et dans ses programmes. […] Je ne vous cacherai pas qu’à certains égards, cela me fait penser aux années trente » (Antoinette Spaak, fille de Paul-Henri, le ministre socialiste qui eût tant voulu collaborer avec l’occupant nazi de 1940, voir ce blog aux 11 octobre 2016 et 7 juin 2018) ; « Le Vlaams Belang reste fidèle à son ADN anticonstitutionnel, anti-belge, anti-démocratique et avec une constance qui frise l’obsession, homophobe et anti-femmes. Les mâles du Vlaams Belang ont réussi leur coup : serrer la main du chef de l’Etat. » (Conseil des femmes francophones) ; « Le Vlaams Belang justifie pleinement par sa nature antidémocratique et subversive le maintien de cette mesure d’exception qu’est le cordon sanitaire » (Centre communautaire laïc juif).

     

    Le pire, c’est que Tom Van Grieken se soit senti concerné, atteint, blessé par ces éructations impuissantes : « Nos 800.000 électeurs sont taxés de racistes et on me compare à un fasciste comme Léon Degrelle ! »

     

    Voilà qui manifeste une émotivité sympathique mais qui pourrait être dommageable, et surtout une méconnaissance totale de l’attitude de Léon Degrelle, premier homme politique francophone à avoir pris à bras le corps le problème politique de l'ignorance, voire du dénigrement, de l'identité flamande dans l’Etat belge et à avoir voulu résoudre concrètement cette question par un accord prophétique avec les nationalistes flamands de l’époque (le VNV –Alliance nationale flamande– de Staf Declercq) puisqu’il préfigurait clairement le fédéralisme –et même le confédéralisme– permettant aux deux communautés de se développer parallèlement, dans le respect de leur autonomie, c’est-à-dire de leur identité et de leurs talents (voir le blog «Dernier Carré – Weltanschauung» aux 8 juillet 2016 sv. et 13 août 2016 sv.)

     

    Pays réel 09.10.36 Accord Rex VNV.jpgVoilà aussi qui méconnaît totalement le sentiment de Léon Degrelle –qui avait donné le rare et magnifique prénom flamand de Godelieve (Aimée de Dieu) à son quatrième enfant en signe d’amour sincère pour le peuple flamand et sa culture–, sentiment qui, dès 1926, s’exprimait déjà avec lucidité : «Sous prétexte de patriotisme mal compris, n’essayons pas de faire une bouillabaisse indigeste en confondant le ciel classique de Wallonie et les lointains infinis de la Flandre […]. Niveler l’âme flamande et l’âme wallonne serait un non-sens et un mal : l’égalité fait souvent la médiocrité. » (Léon Degrelle, Méditation sur Louis Boumal, p. 60).

     

    En 1928, Léon Degrelle publiait Les Flamingants, petit livre défendant les revendications flamandes, salué par la presse flamande et l’Association Catholique de la Jeunesse Belge, et dont l’influence fut non négligeable non seulement dans l’apaisement des tensions à l’Université Catholique de Louvain, mais aussi dans l’accélération de la flamandisation de l’Université de Gand (le texte de cette brochure est intégralement publié sur «Weltanschauung» le 8 juillet 2016).

     

    Vlaams blok balai pin's-horz.jpgIl semble décidément loin le temps (1994) où le Vlaams Blok d’alors avait repris le balai rexiste pour nettoyer le pays des banksters…

     

    Le nationalisme flamand ne se construirait-il plus qu’en s’opposant stérilement aux Wallons (attitude que ne font d’ailleurs qu’exacerber leurs responsables politiques n’hésitant pas à négocier des accords de majorité avec les archéo-communistes du Parti du Travail de Belgique !) et ne serait-il plus que linguistique, tant semble abandonné l’exemple de Leiders comme Joris van Severen qui, à l’instar de Léon Degrelle rêvant de rendre à nos provinces leur gloire bourguignonne, luttait pour ressusciter le Dietschland dont les Thiois de langue romane faisaient partie intégrante (voir ce blog au 7 mai 2019) ? Nous entretiendrons pourtant toujours fidèlement la mémoire de Karel Dillen, à l'origine du Vlaams Belang, ami de Robert Poulet et Maurice Bardèche, et qui avait tenu à ce qu’un poème de Robert Brasillach figurât sur son Souvenir mortuaire

     

    Il est donc sans doute inutile, puisqu’il en méconnaît la langue et qu'aucune traduction n'en existe, d’envoyer au président du Belang les ouvrages déjà cités ou d'autres tels Révolution des âmes, Cristeros ou La Cohue de 1940 pour le convaincre qu’en se voyant comparé à Léon Degrelle, Tom Van Grieken devrait se sentir honoré plutôt que diffamé.

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    Dans une dédicace au livre Les Flamingants, publié en 1928, Léon Degrelle écrit, à la fin des années 1980, ces lignes dont la sincérité ne se peut mettre en doute :

    « Cette petite brochure, quand même, signifiait beaucoup : le geste de fraternité qui voulait défendre une cause juste, celle des Flamands.

    Il fut le premier, et les Flamands ne l’oublièrent point !

    Et moi, toujours, je resterai un Flamand de cœur.

    Léon Degrelle »

     

    Pourtant, puisque l’intérêt n'a pas échappé à Tom Van Grieken de faire traduire en français son intelligent et salubre ouvrage de prospective politique L’Avenir entre nos mains. Révolte contre les élites, il nous paraît utile de lui rappeler ce qu’il y écrit sur la dictature culturelle que la gauche a imposée depuis une cinquantaine d’années de part et d’autre de la frontière linguistique en obligeant chacun à craindre de transgresser ses tabous : nous avons bien peur que Tom Van Grieken vienne d’y céder…

     

    « Le marxisme culturel est le nouveau sectarisme. Comme la sexualité était taboue au dix-neuvième siècle, il est aujourd’hui tabou d’exprimer des opinions ou d’agir hors des frontières du discours dominant du marxisme culturel. » (p. 134) Et si quelqu’un –tel un Tom Van Grieken– s’y risquait, il se ferait immédiatement dénoncer par un « monsieur je-sais-tout suffisant [ou, telle l’arrogante Laurette Onkelinx, une madame je-sais-tout] qui déguise son schéma de pensée politique en morale et qui se considère supérieur par définition à quiconque aurait l’outrecuidance de le contredire. » (p. 133) Le pire étant que, inconsciemment, même leurs opposants ont maintenant peur de ne pas s’y conformer, « se disant qu’ils pourraient bien être un de ces jours à leur tour victimes d’une chasse aux sorcières politiquement correcte » (p. 131) « La censure et sa pire forme, l’autocensure, sont [dès lors] devenues la norme. » (p. 130)

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    « Partout, les électeurs se rebellent contre l’establishment. Ils en ont assez de l’immigration de masse, de la globalisation et de la tyrannie du politiquement correct. Ils ne sont pas entendus par le monde politique et les élites socio-économiques et culturelles. » C’est cette révolte contre ces « élites » au niveau de la Flandre qu’explique Tom Van Grieken, en montrant un chemin que les Wallons auraient tout intérêt à prendre également ! Ce livre indispensable (20 euros) se commande en cliquant sur : 

    http://www.uitgeverijegmont.be/index.php?route=product/product&product_id=107

     

    De l'œuvre puissante de Léon Degrelle, nous ne proposerons à la réflexion du président du Vlaams Belang que ce court paragraphe résumant le sens de l’action degrellienne, dont il pourrait certainement tirer profit : « Je le répète à tous les jeunes de maintenant : tout est toujours possible. Il n’y a pas d’obstacle pour celui qui a la foi, qui est brûlé par elle, et qui brûlera les autres grâce à elle. Je m’étais dit, en voyant l’espèce de rébellion parfaitement normale du peuple, qu’il s’agirait de dégager celui-ci de l’égoïsme et du matérialisme, non pas en s’acharnant à promettre plus que Marx, qu’Engels, que Lénine, mais en essayant de repeindre de neuf chaque cœur délaissé, lassé, souillé, de recomposer une véritable communauté humaine, juste, fraternelle, de ranimer en elle les plus hautes vibrations d’âmes. »

    (Léon Degrelle : persiste et signe, pp. 54-55)

     

    Pour l’heure, nous n'hésitons pas un seul instant à faire confiance à Tom Van Grieken pour faire avancer la cause flamande : ce qui ne pourrait, providentiellement, que précipiter également la perte de la gauche clientéliste qui parasite la Wallonie en y confisquant le pouvoir (Tom Van Grieken analyse d’ailleurs parfaitement la situation dans son livre, au chapitre Transferts : détournement de prospérité en période d’austérité). Sans les transferts de fonds flamands, ils ne pourraient en effet plus s’y pavaner en satrapes de républiques bananières, ni s’acheter leur clientèle électorale tout en n’oubliant pas leur propre porte-monnaie (depuis des temps immémoriaux, tous les scandales politico-financiers belges ont toujours impliqué les politiciens socialistes : voir ce blog aux 29 mai 2016 et 9 avril 2019)…

     

    Mais peut-il pour autant faire confiance au président de la N-VA, Bart De Wever qui, en s’amalgamant les votes du Vlaams Belang, vient de se rendre compte que « jamais la Flandre n’avait autant voté national-flamand », tout en précisant « ne pas apprécier certains points ni le style du parti et encore moins certaines de ses figures qui ont trop fricoté du côté brun » ?

     

    A la fin de la campagne électorale le prétentieux et outrecuidant président de la N-VA n’avait en effet pas hésité à traiter le Vlaams Belang de « parti de merde » et son président de « guignol ». Le soir même des élections, en prenant connaissance des premiers résultats, il parlait de « dimanche noir » et, en fin de soirée, quand les résultats étaient pliés, de « drame »… De là à lui faire confiance pour supprimer le scandaleux et antidémocratique « cordon sanitaire » censé protéger la société belge de tout accès du Vlaams Belang à la scène politique, il y a un pas difficile à franchir.

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    Désormais, Tom Van Grieken doit savoir qu’il devra se battre seul contre tous, profiteurs, menteurs, banksters, nains politiques, partisans séniles de systèmes échouant systématiquement dans leurs promesses fallacieuses d'une société de justice et de prospérité... Comme surent le faire –avec l’ardeur de leur jeunesse et la certitude de leur bon droit– Léon Degrelle et le mouvement Rex (dessin de Jam, Les Dernières Cartouches).

     

    Rappelons-nous que c’est à la seule initiative du Vlaams Belang que la N-VA –qui l’avait tout d’abord accepté – s’est finalement rendu compte du piège insupportable que tendait le « Pacte de Marrakech » sur les migrations, s’emparant soudainement du sujet pour essayer de se refaire une virginité politique en faisant tomber le gouvernement.

     

    Souvenons-nous surtout qu’aux dernières élections communales, il ne manquait qu’un seul siège au Vlaams Belang pour disposer de la majorité dans la ville de Ninove : la N-VA préféra entrer dans une monstrueuse coalition rassemblant le fouillis de tous les autres partis contre le seul Vlaams Belang ! Comme en 1937, quand tous les partis –des communistes aux catholiques– s’unirent avec la bénédiction du Cardinal Van Roey, contre le seul Léon Degrelle (voir ce blog aux 6 mai 2016 et 14 avril 2017)…

     

     

  • Joris van Severen et Léon Degrelle

    Léon Degrelle s’engagea au Front de l’Est.

    Joris van Severen aurait-il franchi ce pas ?

     

    Suite à un article paru dans le courrier trimestriel du Centre d’Etudes Joris van Severen (« Un camarade de tranchée de Joris van Severen sur le front de l’Yser, officier sur le Front de l’Est ? »), nous nous sommes intéressé à l’histoire du colonel Jules Frankignoul, officier de l’armée belge prisonnier à l’Oflag de Prenzlau, qui, en 1944, se porta volontaire pour rejoindre la Division Wallonie au Front de l’Est avant d’y renoncer sur pression de son entourage (voir ce blog au 23 janvier 2019).

     

    Nous avions écrit que nous ne pouvions « souscrire à la conclusion de Maurits Cailliau, sentant par trop son politiquement correct contemporain » car nous avions interprété qu’il se réjouissait que l’ami de Joris van Severen ne se soit pas compromis au Front de l’Est.

     

    Nous posant la question de savoir en quoi la qualité d’ami de Joris van Severen eût pu paraître incompatible avec un engagement au Front de l’Est, nous ajoutions : « Il n’est évidemment pas question pour nous d’imaginer ce que l’histoire du Verdinaso, du mouvement flamand et de la collaboration fût devenue si Joris van Severen n’avait pas été assassiné le 20 mai 1940. Mais peut-on exclure qu’il eût pu entrevoir de nouvelles possibilités pour le Dietschland après la victoire allemande ? qu’il eût d’ailleurs pu s’y voir encouragé par l’entourage royal ? qu’à l’instar de Léon Degrelle, il se fût engagé contre le communisme, aussi patriotiquement que tant d’autres Flamands ? qu’il eût pu se montrer fier de l’engagement de son ami Frankignoul dans les rangs de ceux qui voulaient bâtir une nouvelle Europe libérée des banksters, authentiquement nationale et sociale ? »

     

    Joris vitrail.jpegC’est à cela qu’entend répondre M. Maurits Cailliau dans le nouveau courrier (2e trimestre 2019, pp. 19-20) du Studiecentrum Joris van Severen.

     

    Entretemps, il nous est prêté, en tant que rédacteur de notre Courrier, un excès de « political correctness » –accusation que, par ailleurs, nous rejetons avec force. Elle se fonde sur le soupçon que nous aurions voulu innocenter celui qui fut l’ami de Joris van Severen au temps du Front de l’Yser d’un possible engagement au Front de l’Est. Nous savons tous en effet que nombre de disciples de Joris van Severen –et sûrement pas parmi les plus modestes d’entre eux – ont résolument franchi ce pas.

    En ce qui nous concerne, nous nous garderons bien d’écrire l’histoire avec des « et si… » à propos de ce que Joris van Severen aurait pu faire s’il n’avait pas été assassiné à Abbeville en mai 1940. Toutefois, et après avoir étudié de nombreux documents allemands ainsi que les notes du journal de Joris van Severen lui-même, nous avons bien peur de devoir penser qu’il aurait plutôt partagé le sort d’un Paul Hoornaert, le chef de la Légion Nationale, qui mourut dans un camp de concentration allemand [certains parlent de Sonnenburg, aujourd’hui en Pologne, sur l’Oder, réservé à des opposants politiques des pays occupés ; d’autres du Fort de Breendonk, près d’Anvers] (nous avons rassemblé nos conclusions dans un essai intitulé « Les soupçons légitimes des Allemands sur le Verdinaso » qui sera publié dans le 23e Annuaire Joris van Severen qui paraîtra en mai prochain).

     

    Nous regrettons d’avoir heurté M. Cailliau à propos de ce que nous avons compris à tort comme une tentation de « politiquement correct » et nous ne polémiquerons pas sur le fait de savoir qui écrit le plus d’histoire-fiction en évoquant la possibilité de réaliser le rêve thiois au sein du IIIe Reich ou celle d’aller mourir dans un de ses camps de concentration puisque, malheureusement, Joris van Severen n’a eu la possibilité d’effectuer aucun de ces choix après son assassinat à Abbeville, le 24 mai 1940.

     

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  • 130 ans et une éternelle actualité!

     

    La Tour Eiffel, comme Adolf Hitler, est née en 1889 !

     

    Hitler Eiffel 2.jpgHitler fit de nouveau arrêter la voiture. Devant nous se dressait le symbole de Paris : la Tour Eiffel dont la pointe se perdait encore dans la brume.

     

    En face de la tour, ayant rejoint la rampe de pierre, nous fûmes surpris par le panorama majestueux de la ville, qui s’offrait pour la première fois à nous dans toute sa grandeur.

     

     Au premier plan, la Seine nonchalante.

     

     Hitler rendit hommage aux architectes parisiens qui, doués d’un sens de la mesure infaillible et éblouissant, avaient su harmoniser d’une façon impressionnante les différents foyers de la structure architectonique de la capitale.

     

     Quant à la tour Eiffel, il y voyait un exemple des plus heureux de la sublimation du technique et du fonctionnel par la manifestation d’une idée artistique de base.

    adolf hitler,arno breker,tour eiffel

    (Arno Breker, Paris, Hitler et moi, p. 104)

     

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  • « 25 ans sans Léon Degrelle »

     

    Commémoration du 31 mars à Valence (Espagne)

     

    A l’occasion du 25e anniversaire de la disparition de Léon Degrelle, Devenir Europeo et l’Association Culturelle des Amis de Léon Degrelle ont organisé, le 6 avril dernier à Valencia une émouvante réunion d’hommage à la mémoire de Léon Degrelle (ce blog au 5 avril 2019).

     

    Devenir Europeo Logo.png

     

    Voici les textes des principaux orateurs, au premier rang desquels José Luis Jerez Riesco, fondateur de l’Association, Ramón Bau, ancien secrétaire général du Cercle Espagnol des Amis de l’Europe (CEDADE) ainsi qu’une importante interview d’Eduardo Núñez, actuel président de l’Asociación Cultural Amigos de León Degrelle.

     

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  • La « collaboration » qui hante le SoirMag

     

    La sombre lumineuse histoire des SS wallons !

     

    Nous remercions vivement notre fidèle correspondant Thibaut B. de nous avoir fait parvenir cet article du SoirMag, l’hebdomadaire belge de l’info TV (n° 4521, semaine du 16 au 22 février 2019), spécialisé dans la rectification des « Fake News » (voir ce blog au 28 novembre 2018) : c’est sous le fake titre La sombre histoire des SS wallons qu’est paru cet article, que nous corrigeons donc ici.

     

    SoirMag.jpgSa page de couverture associait rien moins que « Majesté » Mathilde (comme elle exige qu’on l’appelle), Léon Degrelle en majesté sur les marches de la Bourse lors du défilé historique de la Légion Wallonie à Bruxelles, le 1er avril 1944, et « les ours et les loups », les animaux sauvages parmi les plus majestueux d’Europe, l’ours symbolisant Berlin, capitale de la nouvelle Europe, et le loup, Wolf, choisi comme emblème par le Führer Adolf Hitler (vous aurez vite identifié l’intruse dans cette association de majestés) !

     

    Le prétexte de cette publication destinée à forcer le « succès de librairie » ? La réédition, aux éditions BelgOBelge sous le titre SS Wallons. Témoignages et récits (19,9€), du livre que Daniel-Charles Luytens avait publié en 2010 aux Editions Jourdan SS Wallons. Témoignages. Récits de la 28e division SS de grenadiers volontaires Wallonie

     

    Décédé le 8 mai de l’année dernière, l’auteur Daniel-Charles Luytens était un chroniqueur populaire dans la veine d’un Jo Gérard. Sa soif de « scoop » pouvait parfois sembler puérile (Les fils cachés de Hitler, Les plus étonnantes histoires du IIIe Reich,…), mais elle permettait quand même à son lecteur de disposer, à chaque fois, de textes originaux et inédits. Avec ce recueil de « témoignages et récits », il eut le mérite insigne de produire enfin pour le grand public les témoignages authentiques de Volontaires du Front de l’Est. Et ce, sans prétendue contextualisation ni mise en perspective politiquement correcte.

     

    Rien que pour cela, ce livre accessible dans toutes les librairies (ce qui est loin d’être le cas des ouvrages écrits par quelque Légionnaire que ce soit –voir en fin d’article– et certainement pas par Léon Degrelle !) mérite notre reconnaissance et, surtout, la recommandation de le diffuser le plus largement possible.

     

    C’est un certain Pierre de Vuyst qui signe le compte rendu de cette réédition pour le SoirMag : « il peut écrire à peu près sur tout et parfois n’importe quoi » précise sa « Bio express » sur le site du Soir ! Et pourtant, il commence si bien son compte rendu que nous ne résistons pas au plaisir d’en citer toute l’introduction :

    « L’épisode le plus troublant de cette collaboration est sans doute celui des SS wallons. Qu’est ce qui a bien pu amener des hommes francophones à servir volontairement dans les rangs de l’envahisseur nazi dont ils ne parlaient pas la langue, pour aller combattre les Russes sur le front de l’Est ? Constituée en juillet 1941, la Légion Wallonie rassemble des volontaires recrutés par le mouvement politique Rex. Dès novembre 1941, forte de 1.000 hommes, la légion est active dans le secteur sud du front de l’Est, combat sur le Donetz en mai 1942. En juin 1943, elle intègre la Waffen SS sous le nom de SS-Sturmbrigade « Wallonien », soit la Brigade d’Assaut SS Wallonie. Jusqu’en février 1944, les SS wallons combattent en Ukraine, en particulier à Tcherkassy où la brigade se distingue, mais est littéralement décimée. Dotée de nouvelles recrues dénichées notamment au sein des Jeunesses rexistes, elle se bat ensuite en Estonie, devient la 28e SS Panzer Grenadier Division (28. SS Pz Gren Div) en décembre 1944 et se bat en Poméranie. De février à avril 1945, elle participe aux combats de Stargard, Stettin et Altdam. Le 3 mai 1945, elle capitule dans la région de Schwerin. Au total, quelque 2.500 de ses combattants ont perdu la vie quelque part entre le Caucase et la Baltique. »

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  • Le colonel Jules Frankignoul, ami de Joris van Severen, conquis par Léon Degrelle, candidat-officier à la Légion Wallonie…

    Un camarade de tranchée de Joris van Severen sur le front de l’Yser, officier sur le front de l’Est ?

     

    Voilà le titre interrogatif d’un article de Maurits Cailliau, historien à qui rien de ce qui concerne le chef du Verdinaso n’est étranger, publié dans le dernier courrier trimestriel du Studiecentrum Joris van Severen (1er trimestre 2019, p. 17 sv.).

     

    Comme nous le verrons immédiatement, c’est par un soupir de soulagement que se termine l’article : non, ce camarade de Joris van Severen, devenu colonel BEM de l’armée belge, ne se sera pas compromis dans cette collaboration armée que fut la Légion Wallonie : « Peu importe, l’ami que se fit Joris van Severen dans les tranchées du Front au cours de la Première Guerre mondiale n’est donc jamais allé au Front de l’Est ! »

     

    Studiecentrum 1.jpgEn fait, cet article est censé donner une réponse claire à un article publié sous le même titre interrogatif en 2009, permettant d’enlever définitivement ce point d’interrogation laissant entendre qu’il se pouvait que se soit laissé compromettre « le capitaine francophone Frankignoul que Joris van Severen avait pu apprécier au plus haut point sur le front de l’Yser, comme le montrent quelques fragments extraits des journaux de guerre de Joris van Severen ». Et ce précieux complément d’information, Maurits Cailliau l’aurait enfin trouvé grâce aux renseignements pêchés dans la récente biographie de Léon Degrelle par Bruno Cheyns (De Führer van Bouillon, pp. 419-420 ; voir ce blog aux 10 décembre 2017 et 5 janvier 2018)…

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