10 mai 1940, l’heure des règlements de compte a sonné : les tentatives d’assassinat de Léon Degrelle
« Arrêté par la Sûreté belge (10.05.1940 – en vertu de la loi du 22 mars 1940 relative à la défense des institutions nationales) et déporté en France (15.05.1940 via Ostende-La Panne, Dunkerque, Cassel, Calais, Béthune dans un convoi comportant 73 personnes, accompagnées de 25 gendarmes et de M. DELIERNEUX, directeur au département de la Justice), il échappe de justesse à une exécution sommaire à Abbeville. Libéré (22.07.1940) du camp du Vernet d’Ariège (⤇ P. DAYE), il regagne Bruxelles espérant y jouer un rôle politique de premier plan. »
Voilà comment, en quelques lignes imprécises et lapidaires, De Bruyne rend compte, comme d’un incident sans gravité, de l’arrestation scandaleuse et des tortures incessantes qui furent infligées par le gouvernement belge criminel à un élu de la Chambre des Représentants du peuple, censé jouir de l’immunité parlementaire : c’est légalement que Léon Degrelle aurait été arrêté, déporté en France et aurait même échappé à l’« exécution sommaire » qui attendait certains de ses compagnons de misère à Abbeville, avant de revenir sain et sauf à Bruxelles pour retrouver sa vaine obsession de « jouer un rôle politique de premier plan ».
Toujours présenter Léon Degrelle comme un matamore, maladivement assoiffé de pouvoir !... La phrase suivante (au solécisme navrant) y insiste d’ailleurs : « Débouté dans ses tentatives, la Collaboration lui semble la seule issue possible pour arriver à ses fins. »
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