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Réflexions - Page 9

  • Une surprenante publication de Rivarol (3) : Comment démolir Léon Degrelle en faisant semblant de l’apprécier…

    Voici donc le troisième volet de notre réponse à l’article de Paul-André Delorme publié par Rivarol, le 11 avril dernier, aux pages 10 et 11.
    Entre-temps, nous avons bien entendu écrit à la rédaction pour marquer notre surprise consternée face à la publication dans cet hebdomadaire de haute tenue intellectuelle et morale d’une « biographie » célébrant apparemment Léon Degrelle, flamboyant fasciste wallon, mais reprenant en réalité la plupart des poncifs de l’antidegrellisme, et ce, quelques jours seulement après le vingt-quatrième anniversaire de sa disparition.

    Le directeur de la rédaction, M. Jérôme Bourbon, nous a assuré de sa compréhension et proposé de faire valoir notre point de vue dans le « Courrier des lecteurs », ce que nous avons fait en un bref article renvoyant les lecteurs de Rivarol à notre blog, car nous aurions eu besoin sans aucun doute également de deux pages entières de l’hebdomadaire pour détailler notre mise au point…

    Degrelle Léon (Palais de Chaillot 5.03.44) 01.JPGComme nous l’avons montré, les bévues, lapsus et autres pataquès ne manquent pas : relevons encore l’erreur de prénom du frère de Léon Degrelle sauvagement assassiné à Bouillon le 8 juillet 1944 : il ne s’agit pas de « Gérard », mais d’Edouard Degrelle ! Par ailleurs, « les collaborationnistes français […] Doriot, Déat et de Brinon » n’ont jamais honoré Léon Degrelle « de leur présence lors de certains de ses discours en Belgique » ; ils ont par contre tous bien assisté au fameux meeting du Palais de Chaillot à Paris, le 5 mars 1944…

    Mais bien plus grave est la reprise inattendue des calomnies diffamatoires à l’égard de Rex et de son Chef ou du persiflage gratuit des affirmations de Léon Degrelle, dans l’intention d’établir et stigmatiser ses prétendues rodomontades de mythomane.

     

    Dans cette avant-dernière mise au point, nous donnerons un exemple significatif de calomnie diffamatoire.

     

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  • Une surprenante publication de Rivarol (2) : Pourquoi reprendre les poncifs de la diffamation anti-degrellienne ?

    Le neutralisme belge de Léon Degrelle aurait caché

    ses sympathies nazies !

     

    « Au début des hostilités (septembre 1939-mai 1940), Degrelle se rallie à la politique de neutralité belge de Léopold III et du gouvernement Pierlot. Ce qui ne l’empêche pas d’adopter une attitude hostile à la France et à la Grande-Bretagne, et favorable à l’Allemagne ».

     

    Que voilà une singulière inversion des faits ! Tout d’abord, la politique de neutralité avait été proclamée par le Roi Léopold III dès le 14 octobre 1936, dans son discours au Conseil des ministres, avant d’être réaffirmée par le Premier ministre Pierlot, le 3 septembre 1939, à l’occasion de la déclaration de guerre de la Grande-Bretagne et de la France à l’Allemagne.

     

    Et s’il y eut un responsable politique à mener bec et ongles campagne pour une stricte et honnête neutralité belge vis-à-vis de tous ses voisins, ce fut bien Léon Degrelle (tout comme d’ailleurs son ami Hergé qui participa activement à l’hebdomadaire neutraliste L’Ouest, en ridiculisant les va-t-en-guerre franco-britanniques avec sa bande dessinée « Monsieur Bellum »).

     

    Par contre, le Roi, tout comme ses ministres, biaisaient on ne peut plus cyniquement cette politique officielle de neutralité, au nom de ce qu’on a appelé « l’impossible neutralité des consciences » (tout comme le Monsieur Bellum de Hergé s’exclamant, dans L’Ouest du 14 décembre 1939, face à son poste de radio : « Neutralité !... Neutralité !... Mais la neutralité des consciences, ça, jamais !... ») !

     

    Ignorant tout de ces agissements, Léon Degrelle saluera d’ailleurs avec enthousiasme, dans Le Pays réel du 28 octobre 1939, l’allocution radiodiffusée du Roi à l’intention des Etats-Unis. Il en proposera un résumé schématisant les points essentiels en autant de « points de repère » obligés ne souffrant aucune attitude hostile ou favorable envers quelque belligérant !

     

    Neutralité PR 28 X 39a.jpg« Le Roi a voulu la neutralité. Il l’a guidée, protégée. Si des milliers de mères ne pleurent pas, si nos villes ne sont pas éventrées, c’est au génie politique et à la ténacité du Roi que les Belges le doivent. […] Dans notre nuit symbolique, ces phrases s’élevaient comme des […] points de repère qui marqueront désormais notre route.

    1. Notre neutralité est dans la ligne de notre histoire. […]

    2. Notre neutralité épargne à notre pays les horreurs indicibles de la guerre. […]

    3. Notre neutralité sauve la vie même de la Belgique. […]

    4. Notre neutralité défend la civilisation. […]

    5. Notre neutralité n’admet pas d’asservissement économique. […]

    6. Notre neutralité n’est pas une attitude de lâches. »

    Et de conclure en se félicitant d’avoir gardé ce cap qui lui valut d’être accusé de favoriser l’Allemagne, puisque, dans son discours, le Roi lui-même le payait de ses avanies en officialisant tous les principes de la vraie neutralité : « A certains, ces nobles paroles apparaîtront comme des mises au point, parfois même comme des reproches. Mais à ceux qui ont lutté pour faire entrer dans l’esprit public chacun de ces mots d’ordre, à ceux qui ont subi les injures et les suspicions les plus pénibles pour les défendre, ces consignes royales ont apporté la récompense la plus émouvante et la plus haute… Quand on est du côté de la Patrie, il faut tenir bon, même si ça coûte et si on se sent seul. Ceux qui ont défendu la paix ont, à certaines heures, senti toute l’amertume qu’il y avait à dire le vrai et juste quand il était si simple de saisir à pleines brassées les succès en suivant les passions des foules. Mais la parole du Roi a payé de tout. Et le bonheur se mêle aujourd’hui à la joie du devoir ingrat, accompli pour lui-même. »

     

    M. Delorme eût donc été mieux inspiré d’écrire : Au début des hostilités (septembre 1939-mai 1940), Degrelle se rallie à la politique officielle de neutralité belge de Léopold III et du gouvernement Pierlot, ce qui lui valut d’être traité de valet de Hitler, alors que les autorités belges adoptaient secrètement des mesures favorables à la France et à la Grande-Bretagne, privilégiant ces derniers face à l’Allemagne » !

     

    Neutralité c 28 03 73.jpeg

    A propos des véritables agissements des responsables belges et des sentiments de Léon Degrelle, voir ce blog aux 4 juin 2016 et 28 juin 2017.

     

    Après avoir ainsi présenté Léon Degrelle comme une espèce d’agent de la « Cinquième colonne » allemande, il coulait dès lors de source pour M. Delorme de présenter comme normale l’arrestation scandaleuse, en violation flagrante de son immunité parlementaire, du député Léon Degrelle : « En mai 1940, Degrelle et de nombreux rexistes sont arrêtés préventivement» Sur l’arrestation de Léon Degrelle, son incroyable transfert à une justice française inexistante, les sévices et tortures qu’il dut subir au long de près de trois mois d’incarcération et de mise au secret dans plus d’une quinzaine de prisons, forteresses et camps de concentration, voir ce blog aux 30 avril et 6 mai 2017.

     

    LD Neutralité.jpeg

     

     

    *

    * *

     

    La « Bourgogne » degrellienne asservie à l’Allemagne ?

     

    « [Léon Degrelle] nourrit alors un grand projet : celui de faire de la Wallonie l’élément dominant d’une nouvelle Bourgogne, d’une nouvelle Lotharingie […]. Ces deux entrevues [entre Hitler et Degrelle] donnent lieu à des discussions approfondies sur la politique allemande en Belgique. […] la vraisemblance suggère que les deux hommes se sont accordés sur la création de cette Grande Bourgogne chère à Degrelle, même s’ils l’envisageaient de manières différentes (une marche du Reich sous stricte tutelle, pour Hitler, un Etat largement autonome de la communauté germanique, pour le chef rexiste). […] Et il est certain que [Hitler] considérait la “grande Bourgogne” à venir comme un simple protectorat ».

     

    Nous avons déjà eu l’occasion de montrer en long et en large que le projet de « nouvelle Bourgogne » non seulement n’était en rien utopique mais que sa conception, et du point de vue d’Adolf Hitler et de celui de Léon Degrelle, n’était en rien non plus antinomique (voir ce blog aux 20 mai 2016 et 28 juin 2017).

     

    Croix Bourgogne 03 05 78.jpegIl suffit de lire ce qu’en dit Felix Kersten –kinésithérapeute de Heinrich Himmler et en rien concerné par cette affaire (c’était probablement la première fois qu’il entendait parler de Léon Degrelle !)– recueillant le rapport d’un entretien que le Reichsführer venait d’avoir avec Adolf Hitler : « La Bourgogne sera reconstituée sous une forme moderne ; ce sera un modèle et ses capacités en feront un des États les plus riches qui ait jamais existé. […] La Bourgogne sera un État indépendant au sein de l'Empire européen, disposant de ses lois propres, de son armée et de son gouvernement propres, de sa monnaie, de ses services postaux et de ses distinctions propres. […] Hitler a donné l'ordre exprès qu'aucune autorité du Parti national-socialiste allemand n'ait le droit d'interférer dans les affaires de la Bourgogne. Il y aura une ambassade bourguignonne à Berlin et une allemande en Bourgogne. [...] La Bourgogne sera inspirée par la philosophie SS afin que l’État modèle dont rêve le Führer devienne une réalité. » (cité d'après The Kersten Memoirs, with an Introduction by H.R. Trevor-Roper, Chap. XXVI « The Burgundian Free State », pp. 184-185.)

     

    On le voit, contrairement à ce qu’affirme péremptoirement P.-A. Delorme, il n’est nullement question d’ «  […] une marche du Reich, sous stricte tutelle, […] un simple protectorat », mais bien d’un Etat indépendant, devant d’ailleurs fonctionner comme un Etat modèle, servant d’ « exemple pour tous les Etats du monde » (Kersten, p. 185)…

     

    Autre affirmation gratuite de l’auteur qui n’a manifestement rien compris au destin bourguignon de la Belgique au sein de la nouvelle Europe que lui assuraient les deux chefs de peuple : « [Léon Degrelle] pense alors, en effet, que la Belgique, dont pourtant il prétendait incarner l’identité, est désormais condamnée, d’une part en raison de la défaite et de l’hostilité allemande, d’autre part de l’existence d’un mouvement indépendantiste flamand décidé à profiter de la situation pour parvenir à ses fins. »

     

     Leo Belgicus 21 02 79.jpegCela, c’est ce qu’écrivent les « historiens officiels » pour condamner la « trahison » de Léon Degrelle. Mais nous avons montré comment le chef de Rex avait surmonté ces obstacles dressés par la vieille administration militaire allemande pangermaniste et sa Flamenpolitik, en s’imposant directement auprès du Führer (voir ce blog, notamment, au 28 juin 2017). La certitude belgo-bourguignonne sort d’ailleurs renforcée de la rencontre inéluctable Hitler-Degrelle qui suivit le sauvetage de Tcherkassy, contredisant très précisément les allégations de M. Delorme :

    « Hitler m’avait remis la cravate de la Ritterkreuz. Je m’était battu en vrai soldat. Le Führer le reconnaissait. J’étais fier. Mais ce qui m’exaltait surtout dans cette nuit frémissante, c’était le prestige qu’aux yeux d’Hitler avaient acquis mes soldats. […] Nous étions partis pour le front anti-bolchevique afin qu’au-delà du malheur, le nom de notre patrie, jetée au sol en mai 1940, retentisse à nouveau, glorieux et honoré. Soldats de l’Europe, nous voulions que, dans l’Europe qui se créait si douloureusement, notre vieux pays reconquît une place aussi rayonnante que dans le passé. Nous étions les hommes du pays de Charlemagne, des ducs de Bourgogne et de Charles-Quint. Après vingt siècles de merveilleux rayonnement, ce pays ne pouvait pas sombrer dans la médiocrité ou dans l’oubli ! Nous nous étions jetés à la rencontre de la souffrance pour que, de notre sacrifice, jaillissent à nouveau de la grandeur et des droits à la vie ! Dans cette baraque, devant ce génie en pleine puissance, je me disais quel le lendemain, le monde entier saurait ce qu’avaient fait les Belges à Tcherkassy. Il connaîtrait l’hommage éclatant que le Reich, pays de soldats, leur avait rendu ! Je me sentais brisé, rongé par ces semaines terribles. Mais mon âme chantait ! La gloire était là, gloire pour notre Légion héroïque, gloire, au-delà d’elle, pour notre patrie en route vers la résurrection ! » (La Campagne de Russie, p. 330).

     

    *

    * *

     

    Degrelle et Hitler ne pouvaient pas se comprendre !

     

    « Ces deux entrevues [entre Hitler et Degrelle] donnent lieu à des discussions approfondies sur la politique allemande en Belgique (par le truchement d’un interprète, chacun des deux interlocuteurs ignorant la langue de son vis-à-vis). »

     

    C’est cette précision incongrue qui vaudra à P.-A. Delorme un courrier de M. Claude C. publié par Rivarol le 18 avril 2017, nous révélant par la même occasion cette publication : « sur la question de l’interprète : dans le blog le dernier carré.hautetfort.com, il y a une contribution très intéressante du 05/01/2018, “Adolf H. comprenait très bien le français”, car il avait été estafette en 14-18 et passait son temps libre dans des cafés français, et Degrelle, depuis 3 ans sur le Front de l’Est, en contact quotidien avec des officiers allemands, se débrouillait très bien en allemand. »

     

    C’est en effet la thèse que nous défendons : les deux interlocuteurs pouvaient très bien se comprendre, même si chacun s’exprimait dans sa langue maternelle.

     

    Nous nuancerons cependant notre démonstration sur la maîtrise de l’allemand par Léon Degrelle, qui s’appuyait, entre autres, sur l’épisode lui ayant valu les « Feuilles de Chêne », décrit comme suit par le général Anton Grasser : « Son engagement personnel est caractérisé parle fait qu’il donna ses ordres debout sur le bord du fossé, incitant ainsi à la résistance les Estoniens peu endurcis. » Nous en concluions : « Il faut bien supposer que les ordres qui se devaient d’être précis et parfaitement intelligibles furent effectivement donnés en allemand par un Léon Degrelle s’adressant à des soldats allemands et estoniens !... »

     

    C’est Léon Degrelle lui-même qui va tempérer nos propos en nous donnant sa propre version de cet épisode crucial : « Je ne voyais qu’une chose : c’est que Dorpat était rempli de centaines de camions en retraite […]. Je fis dégringoler tous les soldats du premier camion et de deux autres camions qui suivaient. Par bonheur, un sous-officier allemand comprenait le français à merveille. Je lui fis traduire mes ordres : “Nous allons contre-attaquer immédiatement. Il y aura des Croix de fer, ce soir même, pour ceux qui auront été les plus braves. Les Russes ne s’attendent pas à une réaction maintenant. C’est le bon moment pour leur sauter dessus. Vous allez voir ça ! Tout est une question d’audace. En avant, camarades !” Emmenant à contre-poil cette soixantaine de soldats, en déroute cinq minutes plus tôt, je courus aux Bolchevistes qui avançaient dans les talus du chemin. »

     

    Mais si le retournement des fuyard par des ordres précis et de vigoureuses paroles a pu se faire rapidement grâce à un interprète, cela ne fait pas de Léon Degrelle un béotien de l’allemand puisqu’à la page suivante, il confirme notre théorie d’une connaissance élémentaire de la langue : « Il fallait avertir sur-le-champ le général Wagner. […] J’obtins la Kommandantur, puis le général, absolument stupéfait d’apprendre ce qui se passait et que j’étais là. Je savais comme lui que le sort de Dorpat se jouait sur mon coteau. Il n’eut pas besoin de m’expliquer grand’chose. Je lui promis que, moi vivant, les Russes ne passeraient pas. […] J’avais vidé les camions en fuite, confisqué les mitrailleuses et les munitions qui s’y trouvaient. Mes soldats avaient repris confiance. J’allais de l’un à l’autre, les réconfortant dans un sabir mi-allemand, mi-français. La plupart avaient vu ma photo dans les journaux, et ils s’habituaient à l’idée que l’affaire prenait une tournure originale. »

      

    LD espagnol 27 09 78.jpegNous en conclurons que Léon Degrelle avait une connaissance plutôt passive de l’allemand, mais qu’il pouvait la manier suffisamment bien pour se faire comprendre. Relisons ce qu’il dit lui-même de ses capacités : « Officiellement, j’ignorais la langue allemande […] Avec le temps, certains Allemands s’aperçurent que j’avais parfaitement compris des réflexions qu’ils avaient échangées, à mon insu, croyaient-ils. Ils me firent la réputation d’un jouteur redoutable, connaissant l’allemand sur le bout des doigts, mais qui faisait semblant de l’ignorer. La vérité, c’est que je ne savais pas l’allemand. Je n’ai jamais eu de dispositions spéciales pour apprendre les langues germaniques. Je ne comprenais donc pas l’allemand, mais – ce qui est une toute autre chose – je devinais l’allemand, comme j’ai toujours deviné les autres langues. Connaissant les quelques centaines de mots de base, j’établissais des rapports, des intonations me frappaient. En tout cas, en allemand, j’ai toujours compris ce que je ne devais pas comprendre. Parfois, quand l’interprète avait escamoté une nuance dans sa traduction, je l’interrompais pour rectifier. Les autres s’exclamaient alors : “Vous voyez bien que vous connaissez l’allemand !” Et pourtant je ne le connaissais pas. Je le sentais, c’est tout. […] Pendant la guerre, quand même j’avais parfaitement compris, je faisais semblant de n’avoir rien compris du tout. Ainsi, pendant que l’interprète s’éternisait à bredouiller sa traduction, j’avais tout le temps de préparer et de peser mes réponses. C’était un petit truc extrêmement utile. » (De Rex à Hitler, Editions de l’Homme Libre, p. 328).

     

     

    A suivre.

     

  • Une surprenante publication de Rivarol : deux pages biographi - ques sur Léon Degrelle où il y a un peu à boire… et beaucoup à manger !...

    Rivarol 2.jpegCe n’est qu’occasionnellement (lorsqu’un ami nous le confie après lecture) que nous avons le plaisir de lire le remarquable Hebdomadaire de l’opposition nationale et européenne qu’est Rivarol, mais cela va changer car sa lecture nous apparaît tellement indispensablement roborative que nous allons nous y abonner toutes affaires cessantes !

     

    C’est tout d’abord, dans l’édition du 18 avril dernier, un commentaire de lecteur sur un « Très bon article de Paul-André Delorme sur Léon Degrelle » qui a éveillé notre curiosité, non seulement parce qu’il signalait un article que nous devions impérativement nous procurer, mais aussi parce qu’il le corrigeait à l’aide de notre blog : nous y reviendrons.

     

    L’article en question, Léon Degrelle, flamboyant fasciste wallon –seul à s’étendre sur deux pleines pages du magazine alors qu’il n’est même pas annoncé dans les titres de « une »–, était publié la semaine précédente (11 avril) et signé donc par Paul-André Delorme, auteur régulier, paraît-il, de papiers concernant la Seconde Guerre mondiale.

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  • 31 mars 1994 – 31 mars 2018 : 24e Anniversaire de la disparition de Léon Degrelle

     

    LD Paysage.jpg

    Le Jeudi Saint 31 mars 1994, à 23h15, à l’Hôpital Parque San Antonio, de Malaga, s’éteignait Don León José de Ramirez y Reina, permettant à Léon Degrelle de vivre dans l’éternité.

     

    Qu’était la mort pour Léon Degrelle qui, toujours, fut animé de l’insatiable joie de vivre propre à la jeunesse ?

     

    « La jeunesse veut vivre. Mais mourir, c’est aussi vivre quand on meurt noblement, quand on projette sa vie en la donnant. Tandis que vivre mochement, c’est mourir, mourir chaque jour, mourir dès le premier jour. »

     

    En ce jour d’hommage à celui qu’Adolf Hitler se plut à reconnaître comme son fils, qu’il tint à décorer personnellement des plus hautes distinctions militaires, qu’il reconnut comme Volksführer des territoires belges libérés et désigna comme premier Chancelier de la nouvelle Bourgogne, intéressons-nous au sens qu’il voulut donner à sa vie, à ce qu’il reconnaissait comme le moteur d’une vie méritant d’être vécue : le service des autres pouvant aller jusqu’au sacrifice, l’apostolat pour élever l’homme vers le bien et le beau, la révolution des âmes pour libérer les hommes du matérialisme et les élever jusqu’aux joies d’une vie embrasée par la foi.

     

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  • L’Encyclopédie de De Bruyne : mensonges et perfidie (15)

     

    La vraie carrière militaire de Léon Degrelle

     

     

    2. Réalité du commandement militaire exercé par Léon Degrelle

     

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    Nous avons pu voir (cf. ce blog au 28 novembre 2017) que De Bruyne réduit la « carrière militaire » de Léon Degrelle à ses seuls grades militaires, –et encore !–, arrêtés à celui d'Obersturmbannführer (lieutenant-colonel), alors que Léon Degrelle fut effectivement promu Standartenführer (colonel) et même, selon De Bruyne, Oberführer (général). Mais là, comme nous l'avons vu, le prétendu récipiendaire, Léon Degrelle lui-même, ne s'en est jamais prévalu.

     

    Quoi de mieux pour un persécuteur de la trempe calomniatrice de notre De Bruyne que d'inventer les prébendes dont se targuerait sa victime pour mieux pouvoir prétendre ensuite qu'elle n'est qu'un vaniteux menteur !!!

     

    Mais pourquoi ces « amputations » au curriculum du Commandeur de la Division Wallonie ? Probablement parce que cela va dans le sens des obsessions du prétendu encyclopédiste (ces promotions relèveraient davantage de la politique que de la réelle valeur militaire du récipiendaire) et lui permet surtout de passer sous silence la véritable carrière militaire de Léon Degrelle.

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  • Léon Degrelle : bientôt le héros d'un opéra ?

    LD Lohengrin.jpgL'OperaBalletVlaanderen (la scène lyrique d'Anvers et Gand) vient d'annoncer la création (en coproduction avec les opéras de Nuremberg et de Madrid) d'un nouvel opéra intitulé Les Bienveillantes, d'après le roman éponyme de l'américano-français Jonathan Littell retraçant le parcours inévitable d'un méchant nazi à travers l'historiographie convenue de la IIe Guerre mondiale.

     

    Publié en 2006, ce pensum de plus de 1400 pages est vite devenu, grâce aux trompettes unanimes de la presse stipendiée, un best-seller trustant le Grand Prix du Roman de l'Académie française, puis le Prix Goncourt. Grâce à une habile et lucrative politique en matière de droits d'auteur, cette œuvre romanesque –la seule qu'il écrivit jamais– suffira à assurer le bien-être matériel de son auteur puisqu'on a recensé une vente de près d'un million d'exemplaires rien que dans l'espace francophone et qu'entre 2006 et 2011, ce docu-fiction horrifico-pornographique a été traduit en une vingtaine de langues pour se vendre à travers tous les continents, suscitant des « produits dérivés » sous forme de pièces de théâtre et, aujourd'hui, pour relancer la machine douze ans plus tard,... un opéra !

     

     ***

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  • Un scoop ? Adolf Hitler comprenait très bien le français !

    Quand Bruno Cheyns, le nouveau biographe de Léon Degrelle, évoque des problèmes linguistiques avec le Führer : manque de nuances accidentel ou mensonges délibérés ?

     

    Cheyns Couverture.jpgIl y a peu, nous vous avons présenté la nouvelle biographie de Léon Degrelle (De Führer uit Bouillon – « Le Führer qui venait de Bouillon ») écrite en néerlandais par Bruno Cheyns (voir ce blog au 10 décembre 2017).

     

    Dans cette présentation s'appuyant sur une interview de l'auteur à l'hebdomadaire nationaliste flamand 't Pallieterke, nous soupçonnions Bruno Cheyns de vouloir demeurer dans les limites « du politiquement correct à la Martin Conway, Eddy De Bruyne ou Francis Balace dont il semble reprendre, traduire et amplifier les fadaises. »

     

    Et c'est bien ce qui se confirme puisque Bruno Cheyns ne manque pas de le souligner dans son Introduction avec la reconnaissance de la brosse à reluire : « De plus, le nombre d'études sur la collaboration au sud du pays est particulièrement limité, ce qui s'explique en grande partie par le manque de sources objectives. A part le chef-d’œuvre de l'historien britannique Martin Conway [ndlr : qui ne manque pas de renvoyer l'ascenseur puisque le professeur d'Oxford apothéose le livre de B. Cheyns comme « Une prestation impressionnante. Ce livre présente un panorama complet du rôle politique de Léon Degrelle dans l'histoire de Belgique » !, p. 4 de couverture], on n'a pas publié jusqu'à aujourd'hui le moindre travail de synthèse digne de ce nom sur le rexisme. Ce qui constitue un sérieux handicap pour la rédaction d'une biographie d'un des acteurs principaux ayant marqué cette période agitée de notre histoire. [...] L'historien Eddy De Bruyne, qui a entre-temps étudié pendant à peu près un quart de siècle la collaboration militaire wallonne, a été le premier chercheur à entreprendre une tentative sérieuse d'écriture objective de cette page noire de l'histoire de Wallonie. Il fut l'un des derniers historiens à avoir la chance unique d'interviewer des dizaines de survivants de la Légion Wallonie et de transcrire leurs récits personnels. Ce travail de bénédictin a permis la publication, en 2016, d'une volumineuse encyclopédie de la collaboration en Belgique francophone entre 1940 et 1945. » (p. 11).

     

    Certes, cette « Encyclopédie » constitue un outil original et utile, même si on s'interroge sur les critères de sélection des Légionnaires y figurant, mais elle est certainement d'un intérêt limité pour ce qui concerne le premier d'entre eux, Léon Degrelle, comme nous le montrons régulièrement sur ce blog depuis le 23 mars 2017 !... Le dernier Commandeur de la Wallonie fait en effet l'objet d'une haine non expliquée de la part du prétendu encyclopédiste, gauchissant systématiquement ses commentaires pour le moins inobjectifs !

     

    Aussi, à l'opposé de ce que Bruno Cheyns écrit, nous affirmons que ce ne sont pas les « travaux de synthèse » contemporains qui font défaut, bien au contraire puisque ce sont eux qui travestissent les faits et réécrivent l'histoire. Pour notre part, plutôt que de recourir aux Conway et De Bruyne, et de recopier leurs affirmations arbitraires, nous préférerons toujours privilégier les sources originales, les documents des témoins directs et des acteurs réels des faits : c'est d'ailleurs ainsi que nous avons pu donner tort aux ragotards d'aujourd'hui en démontrant, par exemple, que Léon Degrelle est bien le modèle originel physique, politique et spirituel de Tintin, en prouvant que ce n'est pas Fernand Rouleau mais bien Léon Degrelle qui est le « père » de la Légion Wallonie, en attestant que le Reichsführer-SS Heinrich Himmler a bien conservé toutes ses prérogatives jusqu'à la toute fin de la guerre et que tous les grades dont s'est prévalu Léon Degrelle sont parfaitement valables, et que nous établirons aujourd'hui que Léon Degrelle et Adolf Hitler pouvaient très bien se comprendre sans interprète...

     

    C'est donc sous les auspices particulièrement « orientés » de ces historiens politiquement corrects que le nouveau biographe de Léon Degrelle a choisi de se placer. Pour le vérifier, –et, comme le lecteur le constatera, nous n'avons pas été déçu !–, nous avons ouvert au hasard son livre et sommes tombé sur cette page où Bruno Cheyns écrit : « Après la guerre, Degrelle profitera de cette rencontre avec Hitler pour insister sur ses liens particuliers avec la direction du Troisième Reich. Dans son récit, il préféra ignorer le fait que le Gruppenführer Herbert Otto Gille fut reçu en même temps que lui. De plus, Degrelle parlait encore toujours un allemand imparfait et Hitler ne connaissait pas un mot de français, ce qui fait que l'entretien entre les deux hommes s'est probablement déroulé de manière plus difficile que ce que Degrelle laissa entendre par la suite. » (p. 412).

     

    Pareilles affirmations relèvent toutes de l'opinion préconçue, de la supposition gratuite ou, au mieux, du renseignement non vérifié. Prenons-les une par une.

     

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  • « Le Führer qui venait de Bouillon »

     

    Une nouvelle biographie de Léon Degrelle 

    venant, elle, de Flandre !

     

    Cheyns Couverture.jpgC'est sous ce titre (De Führer uit Bouillon) qu'un jeune historien amateur flamand –Bruno Cheyns, 35 ans, travaille plutôt dans le secteur des assurances– publie la plus volumineuse biographie (590 pages) jamais consacrée à celui que Hitler eût voulu pour fils. Quoique pour son auteur, l'anecdote de cette relation filiale relèverait de la pure fiction (« fabeltje »), sans apporter pourtant la moindre explication à ce démenti péremptoire. Nous renvoyons nos lecteurs au blog du « Dernier Carré – Léon Degrelle » du 12 mai 2016 pour se faire une idée plus précise sur ce fait historique qui dérange tellement les pense-petit.

     

    Au moment d'écrire ces lignes, nous n'avons pas encore eu le temps de lire ce lourd pavé qui a quand même le mérite de s'attacher quelque peu (une cinquantaine de pages seulement) aux années d'exil, mais l'interview qu'a publiée, le 26 octobre dernier, l’hebdomadaire flamand 't Pallieterke marque bien les limites dans lesquelles le prudent néophyte (c'est son tout premier ouvrage) entend demeurer : celles du politiquement correct à la Martin Conway, Eddy De Bruyne ou Francis Balace dont il semble reprendre, traduire et amplifier les fadaises.

     

    Sans doute est-ce la raison pour laquelle les photos que nous lui avons permis de reprendre de notre site ne sont pas créditées à notre blog « Dernier Carré – Léon Degrelle, http://lederniercarre.hautetfort.com » comme il avait été convenu, mais à l'asbl « Les Bourguignons », dissoute depuis 1990, seule à figurer dans l'Encyclopédie de De Bruyne). Sans doute importait-il surtout de ne faire aucune publicité à notre entreprise de rectification de l'Histoire concernant Léon Degrelle, le plus calomnié et diffamé des fils de Belgique, inexpiablement coupable d'avoir voulu rendre à son pays son destin de grandeur bourguignonne...

    Capture.PNG

     

     

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  • L’Encyclopédie de De Bruyne : mensonges et perfidie (14)

    La vraie carrière militaire de Léon Degrelle

    (première partie)

     

     

    1. Validité des grades militaires de Léon Degrelle conférés par Heinrich Himmler

     

    « Carrière militaire

    [...] Lors de la mise sur pied de la Légion Wallonie, la commission au grade d’officier lui ayant été refusée, il est engagé comme Schütze (août 1941) ;

    - Gefreiter (10.02.1942) ;

    - Feldwebel (22.03.1942) ;

    - Leutnant (01.05.1942);

    - SS-Ostuf. (01.06.1943) ;

    - SS-Hstuf. (01.01.1944) ;

    - SS-Stubaf. (20.041944) ;

    - SS-Stubaf. u. Kdr 28.SS-Freiw.Gr.Div.Wallonien (17.09.1944) ;

    - SS-Ostubaf. U. Kdr 28. SS-Freiw.Gr.Div.Wallonien (01.01.1945). [...]

    Nommé Volksführer der Wallonen (23.11.1944) avec pleins pouvoirs civils, militaires et administratifs sur tous les Wallons résidant sur le territoire allemand (à l'exception des compatriotes incarcérés pour motifs graves). »

     

    De Bruyne a plaisir, nous l’avons vu (voir ce blog au 31 juillet 2017), à prétendre mensongèrement que « la commission au grade d’officier lui ayant été refusée », c’est comme simple soldat de 2e classe que Léon Degrelle dut partir, le 8 août 1941, pour le camp de formation militaire de Regenwurmlager (Meseritz, ouest de la Pologne actuelle). Nous le répétons : il s'agit là d'une inqualifiable calomnie, sans référence valable, de la part du prétendu « Encyclopédiste » !

     

    Il ne s'en tient malheureusement pas là car, sous le titre « Carrière militaire », le moins précis et le moins complet des encyclopédistes est bien loin de retracer, même sommairement, le parcours militaire de Léon Degrelle !

     

    Pour De Bruyne, la « Carrière militaire » de Léon Degrelle se limite aux grades reçus, grades que, de plus, il arrête d'autorité à celui de SS-Obersturmbannführer und Kommandeur der SS-Freiwilliger Grenadier Division Wallonien, obtenus le 1er janvier 1945 (et que, de plus, il ne fournit prétentieusement que sous la forme, incompréhensible pour le profane, des abréviations d'usage dans la Waffen-SS !).

     

    Soldbuch Promotions.jpgLe Soldbuch présente effectivement la collation du grade d'Obersturmbannführer au 1er janvier 1945. Cependant, non seulement De Bruyne prétend que Léon Degrelle n'avait pas droit au grade de général (Oberführer) qu'il aurait obtenu à la toute fin de la guerre, lors de son ultime rencontre avec le Reichsführer-SS Heinrich Himmler, le 2 mai 1945, mais surtout il ignore la promotion au grade de Standartenführer (colonel) obtenue le 20 avril 1945 et qui figure en bonne et due forme au Soldbuch...

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