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Ethique & Style

  • Les Degrelle d'Espagne: bon sang ne saurait mentir !

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    Jorge de la Rosa :

    «Pour moi, l’œuvre de Léon Degrelle Les âmes qui brûlent est édifiante.»


    Jorge de la Rosa : « Gregorio Marañon estimait que cette œuvre aurait pu avoir le prix Nobel de littérature si son auteur avait choisi un autre bord. »
    Il est clair que les motifs d'ordre politique, si enrobés qu'ils nous paraissent dans la passion, les fumées et le sang des révolutions et des guerres, ne sont autre chose que des éléments circonstanciels. [...] Ces pages sont d'une beauté impossible à surpasser, vibrantes de pathétisme humain pleines d'espérance dans un monde uni et meilleur. (Gregorio Marañon, Prologue à Les âmes qui brûlent, pp. 248, 251)

    Jorge de la Rosa : « C'est le même sang qui court dans mes veines que celui de mes ancêtres [...] Il est clair que je ne renie rien car sans mon ascendance, je n'existerais pas. Eh bien oui, je suis l'arrière-petit-fils de Léon Degrelle. »
    Le sang d'avance a raison. On fait corps avec lui, comme si nos veines ne constituaient qu'un organisme et que la famille n'avait qu'un seul cœur, un cœur qui projette le même sang dans chacun d'entre nous et le rappelle de toutes parts au foyer vital. (Les âmes qui brûlent, p. 46)

    Jorge de la Rosa : « On ne peut pas dissocier la foi de la nature humaine. Je ne pense pas que ma foi fasse du tort à qui que ce soit. »
    Pour moi, Dieu c'est tout. [...] Ce qui compte, c'est d'arriver au cœur de l'homme, tendu naturellement vers le spirituel. [...] Je le répète à tous les jeunes de maintenant : [...] il n'y a pas d'obstacle pour celui qui a la foi, qui est brûlé par elle et qui brûlera les autres grâce à elle. (Persiste et signe, pp. 50, 54)

    Lœuvre factice [du plaisir des possessions] s'effondrera parce qu'elle est contraire aux lois mêmes du cœur et de Dieu. Lui seul donnait au monde son équilibre, orientait les passions, leur ouvrait les vannes du don complet et de l'amour authentique [...]. La vraie, la grande révolution à faire est là. Révolution spirituelle. (Les âmes qui brûlent, pp. 37-38)

     

    Jorge de la Rosa : « L'esprit avant le corps : c'est lui qui gagne ou qui capitule »
    Avant le corps, c'est l'esprit qui gagne ou qui capitule (Les âmes qui brûlent, p. 95)

     

    Depuis l'annonce du marchandage opéré par Pedro Sanchez avec les sécessionnistes catalans pour arracher la présidence du gouvernement espagnol, –l'amnistie contre leurs votes indispensables pour obtenir une courte majorité (179 voix contre 171)–, les patriotes ne décolèrent pas : chaque jour, ce sont des milliers d'Espagnols qui protestent, Calle de Ferraz à Madrid, devant le siège du parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

    Inutile de dire que les médias du politiquement correct s'emploient consciencieusement à essayer de discréditer ces manifestations : elles sont d'extrême-droite car le parti Vox (conservateur, eurosceptique) y participe ; elles sont fascistes car des jeunes de la Phalange osent y chanter le Cara al Sol, bras tendu ; elles sont même nazies car... l'arrière-petit-fils du Waffen-SS Léon Degrelle y brandit un portrait de la Vierge, l'Immaculée Conception, patronne d'Espagne (les souverains hispaniques furent, dès le XVIIe siècle, les premiers et ardents défenseurs de ce dogme).

     

    Manif Ferraz Falange 1.png

    « Amnistia No », « Pedro Sanchez, ¡ traidor ! », « ¡ A prisión ! »... Les manifestations contre le parti socialiste sont quotidiennes et rassemblent des dizaines de milliers de personnes à travers toute l'Espagne. Parmi les drapeaux patriotiques qui les accompagnent, il n'est pas rare de voir l'étendard blanc frappé des bâtons noueux rouges de Bourgogne : ce n'est pas l'emblème de la Légion Wallonie, mais celui de la Communion traditionaliste carliste.

     

    C'est un fouille-merde, journaleux spécialiste de la dénonciation politique, qui a reconnu le descendant du héros de Tcherkassy lors de la seizième protestation populaire et s'est empressé de l'identifier comme la menace antidémocratique planant sur le pays : « L'arrière-petit-fils de Léon Degrelle, membre de la SS pendant la IIe Guerre mondiale avec le rang de Standartenführer, est un des participants actifs à la mobilisation contre Ferraz » ! (réseau social X, 12 novembre).

     

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    Le 12 novembre, Jorge de la Rosa Degrelle est dénoncé pour être de la famille de Léon Degrelle. Le justicier reproduit son dangereux message : « Depuis vendredi passé, j'emporte avec moi la Patronne d'Espagne pour qu'elle nous donne la victoire et nous protège sous son manteau »

     

    Car tel père, tel arrière-petit-fils ! Quand on pense qu'on n'a jamais fait grief à la ministre socialiste belge Laurette Onkelinx d'être la petite-fille de son grand-père, bourgmestre nazi-compatible flamand pendant la Deuxième Guerre mondiale, et de sa grand-mère, tondue à la Libération. Il est vrai que, contrairement au fidèle et lumineux jeune Degrelle, Laurette la renégate eut tôt la bonne idée de se ranger opportunément du côté de l'assiette au beurre (ce blog aux 18 janvier 2016 et 6 juillet 2019)...


    Maestre Jorge b 14.11.2023.pngDeux jours après son scoop, l'écrivassier établissait irréfutablement la gravité du danger en dénonçant la présence de l'arrière-petit-fils « accompagné de son frère » sur les listes présentées par Vox à l'Escorial lors des élections législatives de 2019. Et de reproduire le Bulletin officiel de la liste de tous les candidats. On y voit effectivement que Jorge Luis de la Rosa Degrelle de Felipe –l'arrière-petit-fils de Léon Degrelle– est le cinquième candidat de Vox pour la municipalité madrilène d'El Escorial et que José Antonio de la Rosa Degrelle –fils de Godelieve (ce blog au 17 avril 2023) et donc petit-fils de Léon Degrelle– en est le dixième. Mais, comme nos lecteurs le savent depuis longtemps, ce dernier n'est pas le frère de Jorge, mais bien son père (ce blog au 15 décembre 2020). C'est dire le sérieux du travail d'enquête de ce « journaliste d'investigation » qui, aujourd'hui encore diffuse immuablement ses âneries à l'identique (précisons que Vox est devenu le troisième parti d'El Escorial, talonnant avec 22,64 % le PSOE et le Parti Populaire). Il est ainsi intervenu dans les débats de la chaîne inclusive La Sexta sur les manifestations anti-amnistie pour y dénoncer à nouveau, le 14 novembre dernier, la présence d' « un arrière-petit-fils du nazi Léon Degrelle » dans la rue Ferraz, de même que son appartenance au parti Vox...

    Tout ce raffut diffamatoire autour de la participation d'une seule personne à ces manifestions multitudinaires journalières valait bien un éclairage objectif et serein. Ce qu'a fait le site indépendant d'informations El Español, quotidien digital vivant grâce à un financement participatif, dont les journalistes sont essentiellement des dégoutés de journaux comme El País ou El Mundo et qui est, paraît-il, à l'origine de virulentes campagnes anti-corruption contre les gouvernements de droite ou de gauche (sans qu'il faille y voir de lien avec les croisades anti-banksters du Pays réel  de Léon Degrelle !).

    El Español Jorge 14.11-vert.jpg

    El Español du 14 novembre : « Jorge, l'arrière-petit-fils du nazi Léon Degrelle derrière la photo de la Vierge, à Ferraz : "C'est l'amour de l'Espagne qui me guide". Le jeune de 25 ans a été pointé pour son lien avec le collaborateur belge de Hitler. Il ne renie pas ses origines, mais dit qu'il n'a pas pu le connaître. »

     

    Ce journal attentif au sensationnel, mais quand même aussi à une information correcte de ses lecteurs a tout simplement interviewé le jeune Madrilène, Jorge de la Rosa Degrelle, sur les raisons de sa participation, depuis le premier jour, aux manifestations contre le pacte des socialistes avec les sécessionnistes catalans et sur l'influence que peut encore avoir sur lui la pensée et l'action de son arrière-grand-père, Léon Degrelle, celui qu'on ne présente plus que péjorativement comme « le collaborateur belge des nazis ».

    « Je comprends l'intérêt suscité par mon nom et le destin de mon arrière-grand-père, mais celui-ci est mort trois ans avant ma naissance. Bien sûr que je dois porter mon nom, mais ce qui me guide, c'est mon amour de l'Espagne et mon mépris pour ceux qui sont en train de démolir l’État de droit. Je me revendique juste comme un Espagnol. Je considère [les dénonciations contre moi] comme honteuses et bornées, mais la gauche est ainsi faite. Elle est dépourvue de toute humanité, empathie ou respect pour la personne qui pense autrement qu'elle. Et, dans mon cas, il n'est même pas question de mes idées, mais de mon sang ! Car pour elle, c'est le même sang qui court dans mes veines que celui de mes ancêtres et c'est là mon crime.

    Je suis animé par un profond patriotisme et je ne pouvais pas concevoir d'être ailleurs qu'ici. Ce qui est en jeu, ce n'est pas seulement la Constitution, mais l'Espagne en tant que nation. Sans Espagne, il ne peut y avoir tout le reste. On ne peut non plus concevoir l'Espagne sans la chrétienté. Et le message de l'Immaculée Conception est un message d'espoir : il insuffle patience, courage et foi. On ne peut pas dissocier la foi de l'hispanité et encore moins de la nature humaine. Je ne pense pas que ma foi ou mes idées fassent du tort à qui que ce soit.

    Twitter Jorge 12.11.2023 b.png

    Jorge de la Rosa Degrelle, le 12 novembre : « L'Immaculée continue à Ferraz de protéger son peuple de la trahison : que le destin nous trouve toujours forts et dignes ! »

     

    Il est clair que je ne renie rien car sans mon ascendance, je n'existerais pas. Eh bien oui, je suis l'arrière-petit-fils de Léon Degrelle. C'est ce que je suis et je ne peux pas être autre chose. Pour moi, son œuvre Les âmes qui brûlent est édifiante en ce qu'elle présente la chrétienté comme un lien fondamental qui unit et un pilier essentiel à la base de l'identité de l'Espagne et de l'Europe.

    Je pense qu'il est juste de rappeler la préface de Gregorio Marañon [1887-1960, écrivain et scientifique espagnol, membre de l'Académie royale d'Espagne, ce blog au 31 mars 2021] qui estimait que cette œuvre aurait pu avoir le prix Nobel de littérature si son auteur avait choisi un autre bord ou un autre moment pour décider de faire ce choix. Qui sait ce qu'il en aurait été de Léon Degrelle s'il avait encore attendu quelques années avant de lutter contre le communisme ?


    Mon seul but en acceptant de vous parler a été de donner de la visibilité aux mobilisations qui se déroulent à Ferraz et dans le reste de l'Espagne contre la trahison du PSOE. On ne peut pas étouffer à ce point l'Espagne sans que se produise de réaction, surtout si on nous empêche de manifester pacifiquement et qu'on arrête personnes âgées et familles parce qu'elles réclament justice. »

    Qu'ajouter à cette leçon de pur idéalisme ? N'illustre-t-elle pas à merveille le mot d'ordre de la Jeunesse Légionnaire, plus que jamais d'actualité car nécessaire et indispensable : « Dur et Pur » !

     

    Révolution des âmes !

     

    Twitter Jorge 13.11-vert.jpg

    Jorge de la Rosa Degrelle, le 13 novembre : « L'esprit avant le corps : c'est lui qui gagne ou qui capitule. »

    « C'est l'heure, le moment immortel au cours duquel la jeunesse espagnole se lance en rue dans le combat pour un rêve : ce rêve est, fut et sera l'Espagne. »

  • Un Panthéon nationaliste…

    …pour réfléchir & agir !

     

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    S’il est une revue que nous attendons avec impatience dans notre boîte aux lettres (dame ! elle ne paraît qu’une fois… toutes les saisons !), c’est bien Réfléchir&Agir, tant ses analyses sont d’une pertinence sans faille, son humour décapant, l’éventail de ses préoccupations exhaustif, n’oubliant surtout pas l’histoire ni la culture.

    Divine surprise ! Le numéro d’été est accompagné d’un Hors-Série consacré aux « Aventuriers, Soldats et Héros » devant animer le Panthéon du militant nationaliste-révolutionnaire.

    Le sens d’une telle publication ? Nous rappeler ces exemples constituant autant de repères. Nous rendre courage aussi, si besoin en est. Avant tout, surtout, nous exhorter au respect des vertus de notre race et de ses valeurs spirituelles, des mythes fondateurs de notre culture et de notre civilisation sans pareilles. Nous pousser à exalter toujours et partout notre histoire et ses hauts faits. à cultiver nos traditions ancestrales. À toujours demeurer fidèles à l’exemple, la force d’âme et l’enseignement de nos immortels Anciens. Surtout à cette heure où nous ne pouvons plus nous reconnaître dans le monde actuel.

    Comment résister à citer ces extraits de l’édito qui nous fouettent la fermeté et la hardiesse, la constance et la volonté, la fidélité et l’honneur.

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    « Nous vivons aujourd’hui dans un monde vétuste et sans joie. Un monde que nous ne reconnaissons pas, qui nous agresse au quotidien : nomade, fluide, métissé, transgenre, dégénéré. Être un militant nationaliste-révolutionnaire dans ce contexte peut souvent être la source d’un immense découragement, d’une grande lassitude devant l’écroulement accéléré de tous les grands murs porteurs de notre civilisation. C’est la raison pour laquelle nous avons besoin chaque jour d’avoir à nos côtés ces cohortes silencieuses de nos héros morts ou vivants, hommes de guerre, aventuriers, explorateurs dont le courage a fait la grandeur et l’immensité mais beaucoup plus encore : ils ont accepté de sa battre et de mourir, de mettre leur vie dans la balance quand d’autres se contentaient simplement de vivre. […]

    Au quotidien, les soirs de fatigue, lorsque nous pensons que tout est perdu, pensons simplement à nos héros, raccrochons-nous à leur épopée et à leur exemple car eux n’ont jamais failli. […]

    Le culte de notre mémoire qui autrefois faisait partie intégrante de notre calendrier mémoriel quotidien est aujourd’hui contrôlé, contesté voire condamné car il dérange les tenants du Nouvel Ordre Mondial qui veulent réécrire l’histoire après l’avoir déconstruite. À l’homme vertical d’hier qui a écrit les plus belles pages de gloire de la civilisation européenne se substituent peu à peu d’autres idoles frelatées habilement fabriquées par les nouveaux marchands de sommeil que sont les médias et les financiers cosmopolites qui mènent le monde […].

    Les voilà les nouveaux héros du monde moderne promus par l’Occident dégénéré que nous ne pourrons demain purifier que par un grand feu de joie… Avant que ne revive le souvenir de nos grands Prétoriens dont la figure et la geste seules seront enseignées à nos enfants, ne serait-ce que parce que nos Anciens ne communiaient qu’à la seule religion valable et authentiquement nôtre : celle du courage et de l’honneur. A travers les âges, ce sont ces exemples qui parlent à notre âme et à notre cœur, ces héros qui sont les derniers purs dans ce monde de canailles et qui demeurent nos derniers repères, nos ultimes boussoles. »

    Plus de soixante figures d’exception sont proposées à notre respect et à notre méditation. Ce choix est évidemment arbitraire et limité, car c’est un volume de plusieurs centaines de pages qui eût été nécessaire. Mais nous est néanmoins proposée une magnifique galerie d’exemples d’héroïsme, de pureté, de sagesse, de générosité, de distinction…

    Et parmi ces figures, Léon Degrelle trouve naturellement sa place.

    Réflechir  Degrelle.jpeg

    Très beau texte présentant Léon Degrelle : il ne pèche que par excès de lyrisme car écrit avec la seule mémoire du cœur et non à coups de références livresques.

    Aussi, nous consacrant depuis des années à servir la vérité historique concernant l’auteur de Révolution des Âmes, chantre jusqu’à la mort du national-socialisme qui incarna souverainement cette renaissance, et de son Chef Adolf Hitler dont il sut s’attirer respect et affection, nous appartiendra-t-il de rectifier ces détails véniels.

    Ce n’est pas en 1938, mais après les élections de mai 1936 que Léon Degrelle « arrive aux portes du pouvoir » en faisant élire 21 députés et 8 sénateurs : le commandant des Chasseurs Ardennais lui propose alors, en vain, de prendre le pouvoir par un coup de force mené avec ses troupes d’élite (ce blog au 14 avril 2017).

    C’est en juin 1943 que les Wallons intègrent la Waffen-SS (et non en 1944). Et ce, au terme d’âpres négociations menées directement avec le Reichsführer Heinrich Himmler lui-même. Cela se passait au Quartier-Général d’Adolf Hitler avec qui Himmler était en contact téléphonique permanent : nul doute que cela permit le succès des demandes de Léon Degrelle (commandement belge autonome, utilisation courante de la langue française, maintien de l’aumônier catholique,… : voir ce blog au 20 juillet 2018).

    Enfin, Léon Degrelle a reçu la Croix de Chevalier de la Croix de Fer avec Feuilles de Chêne, mais pas les Epées et les Diamants (son ami Sepp Dietrich –ce blog au 12 janvier 2021– en était titulaire, tout comme le général Ferdinand Schoerner, qui le recommanda pour les « Feuilles de Chêne », les obtiendra dans les dernières semaines de la guerre : ce blog au 5 mars 2018).

    Par contre, il eût valu la peine de préciser que c'est à deux reprises (20 février et 27 août 1944) qu'Adolf Hitler fit emmener dans son avion personnel Léon Degrelle à son Quartier-Général pour le décorer personnellement et que c'est lorsqu'il lui remit les Feuilles de Chêne (en même temps que la Croix allemande en Or et l'Agrafe en Or des Combats rapprochés) qu'il lui confia: « Si j'avais un fils, je voudrais qu'il soit comme vous »... (ce blog, entre autres, aux 18 juin 2018 et 5 novembre 2020).

    Nous savons qu’il est de bon ton de « déconstruire » cette histoire-là aussi et que des auteurs de chez nous, s’improvisant biographes de Degrelle, osèrent même s’y compromettre (ce blog, notamment, au 12 mai 2016).

    Mais, outre qu’après avoir établi l’exceptionnelle proximité spirituelle entre Adolf Hitler et Léon Degrelle (ce blog, par exemple, au 25 mai 2021), nous avons prouvé la parfaite vraisemblance de cette reconnaissance (ce blog au 21 juin 2018), nous pensons également fermement que cette proximité avérée par le Führer appartient définitivement au « mythe » degrellien.

    AH+LD.jpgExceptionnel document : nous sommes le 27 août 1944, un mois à peine après l’inimaginable attentat du 20 juillet impliquant un nombre effarant d’officiers supérieurs et visant, en pleine guerre, à éliminer le chef suprême des armées.

     

    Adolf Hitler y échappe par miracle, mais quelle confiance accorder encore à sa hiérarchie militaire ? Quelques semaines plus tard, il ordonne que revienne à lui ce soldat étranger qui depuis longtemps déjà retient son attention par son intelligence politique aussi bien que par son courage indomptable, et a su toucher son cœur par la fidélité inconditionnelle au serment le liant à sa personne.

     

    Comme le montre la photo, Adolf Hitler rayonne alors d’une joie irrépressible en étreignant la main de Léon Degrelle.

     

    C’est à l’issue de leur rencontre, au moment de se quitter, qu’il lui confie cette marque d’affection qui déterminera à jamais la vie du national-socialiste belge : « Si j’avais un fils, je voudrais qu’il soit comme vous… »

     

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  • L’art oratoire de Léon Degrelle

     

    Enchantement ou dandysme ?

     

    Commentant la présentation de la nouvelle biographie de Joris Van Severen, La Séduction d’un fasciste de Dieter Vandenbroucke, telle qu’elle se trouve à la fois dans le trimestriel Joris Van Severen (4e trimestre 2020) et sur le site du CEGESOMA Belgium WWII, nous avons cité –en traduction du néerlandais– l’appréciation que le Leider du Verdinaso aurait émise au sujet d’une déclaration du Chef de Rex sur l’art du tribun (voir ce blog au 21 février 2021). Nous remettons notre citation dans le contexte « dandyste » où elle intervient :

    Van Severen Dandy en uniforme.jpeg« Le dandysme de Van Severen, sa politique esthétique et sa rhétorique imprégnée de virilité sont au cœur de son pouvoir de séduction.» (Dieter Vandenbroucke) 

    « Comment [Joris Van Severen] réussissait-il à concilier son rôle de chef d’un Nouvel Ordre soldatesque avec sa vie privée souvent chaotique de dandy et de coureur de jupons ? […] Van Severen a toujours été davantage attiré par “la magie de la personnalité vivante” que par les théories. Cela se reflétait dans sa vie privée qui, malgré sa position de modèle en tant que fasciste exemplaire, faisait des gorges chaudes. En premier lieu, ses nombreuses relations agitées avec des femmes mariées et la vigueur avec laquelle il plongeait dans la vie nocturne de la Côte, alimentaient bien des ragots. Dans son journal personnel, Van Severen appelait ces excursions des « raids », –ailleurs il a utilisé d’autres métaphores tout aussi explicites. À noter : le Chef de Rex, Léon Degrelle, s’est fait moucher au cours d’un entretien lorsqu’il compara la foule à des femmes devant, de préférence, être “prises” rapidement ; selon Van Severen, des femmes de ce genre se laissent également prendre avec la même rapidité par d’autres. “Rien n’est plus fuyant que les femmes”. De même qu’une relation durable nécessite plus d’efforts, ainsi la foule doit-elle être intégrée dans un ordre discipliné. Selon Van Severen, le Verdinaso parfaitement masculin en était garant. »

     

    Puisqu’il ne s’agit que d’une présentation concise de son livre par l’auteur lui-même, nous ne disposons évidemment pas des références qui pourraient appuyer les propos placés aussi bien dans la bouche de Léon Degrelle que dans celle de Joris Van Severen.

     

    Après quelques recherches, nous avons néanmoins pu trouver une origine probable de la « comparaison » degrellienne de la foule avec la femme. Mais elle ne provient pas de quelque écrit de Léon Degrelle lui-même, mais d’un de ses amis, Pierre Daye. Et il n’est nullement question d’un éventuel commentaire de Joris Van Severen (dont nous avouons n’avoir trouvé nulle trace) ni d’une réaction quelconque de Léon Degrelle à ce commentaire…

     

    Daye 1.jpegPierre Daye a beaucoup publié sur Rex et Léon Degrelle. Notamment cette petite brochure abondamment illustrée de quatorze pages, Portrait de Léon Degrelle (Rex, sans date), qui fera quasiment partie intégrante, mais sans les photographies, de Léon Degrelle et le Rexisme (Fayard, 1937).

     

    Pierre Daye y développe essentiellement une analyse du talent oratoire du tribun et chef de Rex Léon Degrelle, dont voici, dans son contexte, la comparaison avec la femme :

    « Solide, musclé, souple, une sorte de rappel continu de la vie charnelle se manifeste en [Léon Degrelle]. Il ne discourra pas une fois sans évoquer, dans ses comparaisons, l’amour, sans faire allusion à la femme.

    Son don est non seulement spirituel, mais physique. Son empire sur le peuple vient peut-être de là aussi, de ce courant qui est indéfinissable, mais qui pénètre jusqu’au plus profond de l’être ceux qui l’écoutent. Les femmes, dit-on, sont saisies d’émoi en le voyant. Ce n’est pas seulement parce qu’il est beau garçon, mais c’est parce qu’elles ressentent, plus encore que les hommes, ces mystérieuses irradiations.

    Léon Degrelle me disait un jour : “Quand j’ai devant moi une foule, au bout d’une demi-heure, je la prends comme on prend une femme !” » (p.9 ; pp. 244-245 de Léon Degrelle et le Rexisme. Pierre Daye y conclut : « C’est ce que, par mauvaise plaisanterie, on a appelé le “Rex appeal” ! »).

    LD Orateur Rex débuts 3.jpg

    Dans un parc, sur une tribune improvisée, Léon Degrelle convainc son public d’hommes et de femmes de toutes classes de balayer les banksters et de régénérer la vie publique.

    Bien plus tard, après la guerre, dans ses Interviews recueillies pour la télévision française par Jean-Michel Charlier, réalisées en 1976, Léon Degrelle reviendra sur son art de tribun, exactement dans le même esprit, mais sans la vulgarité soulignée par Dieter Vandenbroucke, ce qui nous fait sincèrement douter que l’éventuelle remarque de Joris Van Severen, non seulement ait pu jamais avoir quelque influence sur lui, mais ait même pu exister :

    « Il faut enchanter les foules comme on enchante une femme. C’est du même ordre. C’est une espèce d’immense acte de séduction. La foule se donne parce que la séduction a déclenché en elle le déclic du don. J’ai toujours ressenti la même projection vibrante de tout mon être à la seconde précise où j’accrochais le public dans mes grands meetings. Quand je commençais, je ne savais même pas ce que j’allais dire. Je porte en moi ma vérité. Je porte en moi ma doctrine. J’ai en face de moi une foule souvent énorme : je ne la vois même pas, les puissants réflecteurs m’aveuglent, je ne distingue qu’une masse humaine toute noire. Qu’est-ce que c’est ? des jeunes ? des vieux ? des ouvriers ? des paysans ? des riches ? des pauvres ? Mystère total. Inutile donc de préparer une première phrase ronflante. On ne peut que trébucher sur elle. Il faut immédiatement improviser. […] Je me mettais à planer, je faisais de larges tours au-dessus du public, comme chez nous, à Bouillon, le faisaient les “bêtes aux poules”, les éperviers qui cherchent leur proie du haut du ciel. Tout d’un coup, je sentais que cela y était ! Vlan ! Je plongeais en plein dans la salle, j’attrapais dans mes griffes la proie pantelante. La proie pantelante, c’était le public.

    C’est un phénomène extraordinaire, cette compénétration soudaine de deux grands courants, l’un émetteur, l’autre récepteur, ces fluides qui jaillissent, captent, s’unissent, repartent !

    Cette double projection de sensations échappe encore à l’analyse scientifique. Jusqu’à maintenant, au moins. Je n’ai jamais rencontré un médecin qui m’ait expliqué ces phénomènes. Or ce sont pourtant des phénomènes d’ordre médical et d’ordre psychique, ces courants aussi puissants qu’inconnus qui passent de l’être qui prend à l’être pris, qui font qu’on brûle, qui font qu’on tient, qui font qu’on possède ! […]

    Alors, voilà ! Il faut être le type puissant, à la vigueur physique inlassable ; il faut posséder une volonté d’acier, être décidé à passer à travers tout, savoir qu’on passera. Il faut avoir la foi !

    Et il faut enchanter !

    Telle est la loi de la réussite politique, la vraie, la seule, celle qui fait qu’on est le maître, et non qu’on a ramené, comme une aumône, un panier de voix. 
    » (Léon Degrelle : persiste et signe…, pp. 82-83).

    Meeting Palais Sports 1936.jpeg

    L’enchantement des foules pour la révolution des âmes. Les banderoles du Palais des Sports de Bruxelles proclament, en 1936 : «Les partis, c’est la haine et la mort», « La foi nous rend invincibles », « Pur et puissant »…

    Dans son livre déjà cité, Pierre Daye approfondit son analyse du talent oratoire de Léon Degrelle, reprenant également les métaphores du courant électrique, du magnétisme et des fluides :

    « Depuis quelques mois, je comprends assez bien ce que peut être l’empire, non pas de la parole, même la plus éloquente, mais d’un esprit qui parvient à transparaître dans la parole. Je cherche, tout en le constatant, à comprendre ce phénomène et à l’analyser. Puis-je y réussir ? J’ai entendu de grands orateurs de mon époque, de plus parfaits que Léon Degrelle ; je n’en ai jamais rencontré un qui dégageât, même de loin, un “magnétisme” semblable, duquel émanât un fluide aussi étrange, aussi puissant. Talent prestigieux ? Soit, mais autre chose aussi, qu’il est bien difficile de définir, quelque chose qui me fait admettre aujourd’hui que, parfois, puisse surgir un homme exerçant sur les foules une domination telle, par sa seule force intérieure, qu’il les soulève dans de grands mouvements de foi et d’enthousiasme, comme lors des premières croisades.

    LD Orateur guerre PBA.jpgL’engagement militaire de Léon Degrelle contre le bolchevisme fut également au service de son idéal de régénération nationale, secondant désormais ses talents de tribun (ici au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, début 1943).

     

    Le talent oratoire de Léon Degrelle est tout simple et sans apprêt. Point de périodes bien équilibrées, aucune rhétorique, aucune science dans un art difficile entre tous, mais un langage direct, à l’emporte-pièce, frappé de formules qui font balle. Jamais un effet théâtral, jamais un trémolo dans la voix. Des mots à tout le monde, mais des traits âpres, ironiques, lancés d’un organe sonore, métallique, si puissant qu’un jour où, devant douze mille auditeurs, les fils des haut-parleurs avaient été sabotés et coupés, Degrelle put continuer à parler durant une heure sans qu’on perdît, au dernier rang, une syllabe de ce qu’il disait. Cependant de quelle manière il se donne ! “Quelle gymnastique !” comme s’exclament les bonne gens des campagnes qui l’entendent pour la première fois ! Quels gestes magnifiques, amples, faciles, justes ! Eloquence naturelle avant tout.

    LD Orateur guerre Chaillot.jpg

    La révolution des âmes, entraînant une régénération nationale, sociale et spirituelle se prêche désormais au niveau européen. Ici, à Paris, au Palais de Chaillot, le 5 mars 1944 : « Nous sommes arrivés au moment où toutes les délimitations de l’Europe d’hier, de l’Europe des guerres civiles, sont mortes. Ou bien les peuples ont retrouvé dans leurs veines, la grande force de la jeunesse, l’esprit du sacrifice et de la grandeur, et ils forment un seul bloc socialiste et révolutionnaire, ou bien ils ont conservé la stérilité et la décadence des vieillards qui ne comprennent plus rien. […] Car ce qui nous intéresse le plus dans la guerre, c’est la révolution qui suivra, c’est de rendre à ces millions de familles ouvrières la joie de vivre, c’est que les millions de travailleurs européens se sentent enfin des êtres libres, fiers, respectés, c’est que dans toute l’Europe, le capital cesse d’être un instrument de domination des peuples pour devenir un instrument au service du bonheur des peuples. »

    Où se trouve alors l’invraisemblable prestige qu’exerce cette parole sur des multitudes de plus en plus vastes ? Dans l’âme dont elle vibre sans doute, dans la sincérité qui transparaît, dans une force invisible que l’on sent tout à coup éclater et s’imposer à toutes les volontés. “Tu n’as pas idée, me disait une fois Degrelle, épuisé, après avoir parlé devant vingt mille hommes hostiles d’abord, et qu’il avait en quelque sorte domptés, tu n’as pas idée de l’électricité que j’ai dû dépenser !”

    Oui, une espèce d’électricité qui se transfuse et dont le chef de Rex m’assure qu’il sent, à un moment précis de chaque harangue, qu’elle vient d’entrer en contact avec la foule des hommes assemblés. Une manière de phénomène qui doit se rapprocher de ceux de la suggestion et auquel, par conséquent, il serait vain de vouloir trouver une explication définitive. » (pp. 3-7 ; pp. 232 et 242-243 de Léon Degrelle et le Rexisme).

    LD au milieu de la foule.jpgOn voit que la réaction attribuée à Joris Van Severen face à l’éloquence de Léon Degrelle est assez trivialement incongrue. Si elle est exacte, elle démontrerait une différence fondamentale entre les deux hommes à propos de leur vocation et de l’objectif de leur art oratoire : chez Léon Degrelle, c’est l’enchantement des foules pour obtenir leur adhésion à son projet de société régénérée spirituellement (rénovation nationale par la révolution des âmes) ; chez Joris Van Severen, ce serait l’intégration obligatoire des masses dans un ordre discipliné.

    Comme nous l’avons dit en conclusion de notre présentation de la nouvelle biographie du fondateur du Verdinaso par Dieter Vandenbroucke, il nous faudra attendre sa parution pour vérifier l’exactitude de ce qu’il met dans la bouche de ceux qu’il incrimine ainsi que la pertinence de ce qu’il s’autorise à en déduire…

    Pays réel 21.05.41 LD hommage Van Severen.jpg

    Léon Degrelle a-t-il réagi aux critiques de son art oratoire qu’on prête à Joris Van Severen ? Rien n’est moins sûr. Mais il ne manqua pas de rendre hommage à son compagnon d’infortune à l’occasion du premier anniversaire de son assassinat par la soldatesque française à Abbeville.

  • Yvan Benedetti, vrai degrellien

     

    Révolution des Âmes !

     

    Capture-vert.jpgLe 28 janvier dernier, le site de Synthèse nationale (http://synthesenationale.hautetfort.com/) nous apprenait que « le chef des Nationalistes et directeur de Jeune Nation, Yvan Benedetti [avait été placé] en garde à vue pour “agression en bande organisée” » deux jours plus tôt. Cette arrestation faisait « suite à la manifestation anti PMA [procréation médicalement assistée] d’octobre 2019, au cours de laquelle les antifas du Quotidien [sur la chaîne de télévision TMC] avaient été remis à leur place par des militants nationalistes. »

     

    Cette détention provisoire pour des faits aussi futiles et anciens nous a bien sûr interpellé car s’il est un militant nationaliste à non seulement se revendiquer de l’héritage de Léon Degrelle, mais surtout à le faire vivre et à le répandre parmi la jeunesse avide d’idéal, c’est bien Yvan Benedetti.

    Arrestation LD.jpg

    Ce en quoi le Système a toujours excellé :
    faire
    taire les opposants qui ont la capacité
    et l’audace
    de mettre ses mensonges et ses
                         turpitudes
    en pleine lumière (ici, Léon Degrelle,
                         arrêté,
    en 1936, en pleine campagne contre les
                         banksters).

     

    Souvenez-vous : c’était lui qui avait écrit l’un des plus beaux hommages au Chef de Peuple européen dans le premier des Cahiers d’Histoire du Nationalisme. Pour le vingtième anniversaire de la disparition de Léon Degrelle, Christophe Georgy, président de l’Association des Amis de Léon Degrelle en France, avait rassemblé une douzaine de témoignages, à la demande de Synthèse nationale (voir ce blog au 22 janvier 2016). Yvan Benedetti y saluait le « modèle absolu pour les militants dans la lutte, les épreuves, la douleur ».

     

    Et c’est toujours ce message d’élévation spirituelle de chacun par la « Révolution des âmes » qu’il répand tout autour de lui en amenant ses militants à se dépasser en vivant pour leur idéal identitaire et communautaire.

     

    Nous le vérifiions encore dans le petit article que nous consacrions aux Caryatides, dans le dernier numéro de la correspondance privée des membres du « Dernier Carré », reprenant l’information de Rivarol (30 septembre 2020) :

    Caryatides.jpeg« Le 19 septembre dernier, à l’initiative des Caryatides, groupe de femme nationalistes, une trentaine de militants venus des quatre coins de France, armés de la plus puissante des volontés et pétris de l’idéal le plus pur, ont gravi près de 1800 mètres de dénivelé cumulé sur plus de 17 kilomètres. Refusant à l’ennemi le droit de s’attaquer aux symboles de notre peuple, de notre foi et de notre civilisation, bravant le froid, la pluie, le vent et la fatigue, ces cœurs vaillants se sont lancés à la conquête du Tossal Colomer de 2673m d’altitude dans les Pyrénées-Orientales, en contrebas du Carlit, le pic culminant, où la croix sommitale avait été arrachée. »

    C’est ainsi que le rédacteur en chef de Rivarol, Jérôme Bourbon, racontait l’exploit de ces jeunes filles et jeunes garçons partis réparer l’outrage blasphématoire perpétré par "l’Anti-France", ces malfaiteurs acharnés à la destruction de notre culture et de notre identité, toujours encouragés par le Pouvoir car jamais empêchés ni punis.


    Mais pourquoi ne pas s’être facilité la tâche en utilisant les moyens de la technique moderne, comme, par exemple, un hélicoptère ?

    Réponse toute degrellienne du porte-parole des Caryatides : « Si la valeur symbolique de l’érection de cette Croix est indéniable, et que cette action est évidemment un moyen de montrer notre détermination à nos ennemis, c’est dans nos cœurs autant qu’au sommet du Tossal Colomer que le quintal et demi d’acier pèsera pour toujours. Ce sont nos âmes que nous voulons révolutionner » !

    Et comment s’étonner d’un tel engagement, quand nous apprenons que l’événement coïncidait avec le 55e anniversaire d’Yvan Benedetti, l’infatigable et courageux militant nationaliste dont toute l’action est irriguée par la figure, l’exemple, les valeurs et la foi de Léon Degrelle ?

     

    A preuve, cette illustration qu’il nous donne encore de la pensée degrellienne à laquelle il communie intimement : « On connaît Léon Degrelle quand on connaît ses idéaux. Toute sa vie a été conduite par une boussole d’excellence, d’exigence, de droiture. Chez lui, tout est politique ; c’est ce que son existence nous enseigne, de la naissance à la mort, lui qui a fait don de sa personne, avec une dévotion naturelle qui ne laisse pas même supposer un effort ou un sacrifice. Il est cette âme qui brûle sans jamais se consumer, ce feu qui se propage à qui le touche ou l’effleure du bout de la pensée. »

    Aujourd’hui et dans l’attente de son procès le 18 mai prochain, Yvan Benedetti a été libéré et raconte dans une vidéo l’arbitraire des procédures, la saleté des cellules, la promiscuité avec les autres détenus (tous de nouvelles « chances » pour la France et tous des dealers de drogue), mais aussi le soleil que furent les riches conversations qu’il put avoir avec Hervé Ryssen, cet autre prisonnier d’opinion au pays des Droits de l’Homme et de la liberté d’expression, jusqu’au blasphème (mais à l’exclusion de l’Histoire !)… 

    Yvan Benedetti maillot Ryssen.jpgComme il y insiste, ce qu’Yvan Benedetti retirera surtout de cette expérience, ce sera une nouvelle leçon d’élévation par l’épreuve et la souffrance (voir le film de sa réaction sur http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2021/01/30/yvan-benedetti-revient-sur-sa-garde-a-vue-6294200.html) :

    « Cette période de garde à vue, ça vous maintient en révolution. Que vaut un idéal si vous n’êtes pas prêt à sacrifier votre liberté ? D’autres ont sacrifié leur vie à une autre époque. Cela nous conforte dans notre volonté de nous engager. »

     

    Pour aider Yvan Benedetti et ses militants nationalistes, degrelliens exemplaires, il est possible de participer aux frais d’avocats et de justice par un don via Paypal : (paypal.me/assoclan).

  • Forgeons-nous une belle et bonne Année ! Une Année de Courage et de Ténacité !

    Révolution des Âmes !

     

    Debout au milieu des ruines de notre société, nous subissons encore et toujours les assauts de la méchanceté, du mensonge, de l'inversion de toutes les valeurs.

     

    Tout semble perdu ? Restons fermes ! L'exemple est là ! Léon Degrelle nous l'a montré !

     

     

    Les combats, les épreuves ont toujours fait le plus grand bien. Ils rappellent à la pureté d'une mission. Nous ne ferons triompher notre idéal que dans la mesure où nous aurons gardé nos vertus primitives. Les jours durs nous ramènent à elles. Que ces jours soient bénis ! Qu'ils nous grandissent !

     

    Nous monterons la côte, sur les genoux s'il le faut, sur les cailloux s'il le faut. Mais nous arriverons au faîte, sans rien céder, jamais, à personne.

     

    On ne résiste pas à ceux qui ont la foi, à ceux qui se donnent dans un don vraiment absolu.

     

    La victoire est inscrite déjà à la pointe de notre destin.

     

    Courage des guerriers !

     

    Foi des apôtres !

     

    (Léon Degrelle, Etat d'âme, 1938)

     

     

    cats.jpg

     

    N’oubliez pas d’envoyer vos vœux de Joie et de Victoire !

    Utilisez les cartes du « Dernier Carré ».

     

    Nous vous proposons des cartes originales,

    inspirées par nos anciens symboles religieux et légendaires.

     Nous les devons à notre ami, le dessinateur anticonformiste bien connu

    KORBO.

     

    (Pour tous détails, voir ce blog au 11 décembre 2019)

     

  • À propos de la Bénédiction Apostolique de Léon Degrelle

    Le Pape Jean-Paul II a-t-il tenu compte de la « Lettre » que lui envoya Léon Degrelle « à propos d’Auschwitz » ?

     

    Nous avons publié naguère le parchemin de la bénédiction apostolique accordée le 11 décembre 1991 par le pape Jean-Paul II à Léon Degrelle (voir ce blog au 31 mars 2019).

     

    Bénédiction JP II.jpgOn pourrait se demander comment le souverain pontife put envoyer sa Bénédiction Apostolique à celui qui eut le culot de lui remonter les bretelles à l’occasion de sa visite, le 7 juin 1979, au camp de concentration d’Auschwitz, alors déjà considéré comme le lieu emblématique de la « Shoah », qui serait la tentative d’extermination planifiée de tous les juifs présents dans les territoires européens sous l’autorité du IIIe Reich.

    D’aucuns auront probablement pensé que l’insondable charité chrétienne du pape –dont la sainteté fut reconnue le 27 avril 2014– l’a incité à passer outre à cet épisode qui fit tout de même quelque scandale. D’autres ont sans doute estimé qu’un tel document ne constitue rien de plus qu’un article commercial comme n’importe quel autre, qu’il suffit de commander et de payer.

    Cela est surtout vrai depuis que l’Argentin Jorge Bergoglio a été placé sur le siège pontifical : il suffit désormais de faire sa demande « en ligne » sur le site de l’Aumônerie apostolique du Vatican et de payer entre 16 et 24 euros, en fonction du modèle de bénédiction choisi (hors frais d’envoi et offrande dont le montant est laissé à la discrétion du client)…

    L’organisation des « aumônes du pape » –c’est-à-dire de ses œuvres particulières de charité– remonte au XIIIe siècle et au pape Grégoire X. La tradition de l’alimentation de ces fonds par des parchemins authentifiés par la signature de l’archevêque-aumônier et le sceau de l’Aumônerie apostolique fut instituée par le pape Léon XIII, à la fin du XIXe siècle.

    Outre que la bénédiction in articulo mortis accompagnant l’administration par le prêtre des derniers sacrements est également appelée « apostolique », celle qui émane du Saint-Siège ne s’obtient que par demande du requérant (autrefois validée par son autorité ecclésiastique) et est exclusivement destinée à célébrer un événement religieux particulier (baptême, première communion, confirmation, mariage, ordination sacerdotale, ordination au diaconat permanent, profession religieuse) ou un anniversaire remarquable de celui-ci. Désormais –signe de nos temps désacralisés– l’anniversaire de la naissance est également recevable. Il n’en reste pas moins que l’occasion pour laquelle la bénédiction apostolique est sollicitée doit être choisie par le requérant parmi les neuf possibilités que nous venons d’énumérer et le parchemin obtenu mentionne toujours la circonstance de l’octroi de la bénédiction.

     

    capture-20200725-115150.png

     

    On remarquera immédiatement que la bénédiction octroyée à Léon Degrelle par Jean-Paul II ne ressortit à aucune des catégories proposées par l’Aumônerie apostolique et revêt par conséquent un caractère tout à fait exceptionnel.

    Le texte de ce parchemin déclare en effet, hors tout protocole établi, que «Sa Sainteté Jean-Paul II accorde de tout cœur à Léon Degrelle une spéciale Bénédiction Apostolique.» Point final.

    Le tout n’est-il pas maintenant de savoir en quoi cette bénédiction du souverain pontife fut « spéciale » ?

    Ne constitue-t-elle pas, à l’évidence, un pardon cordialement (« de tout cœur ») accordé à celui qui, en lui condensant, au fil de treize pages de perspicacité et de verve degrelliennes, la recherche faurissonienne pour établir ce qu’il estime être la vérité historique, a sans doute précipité le pape au cœur d’un scandale inconfortable, mais voulait surtout lui éviter d’être la dupe de ce qu’on allait lui présenter en Pologne, toujours soumise à un régime communiste et à sa propagande toute-puissante : il voulait lui découvrir ce qu’il avait lui-même appris par les travaux du professeur Robert Faurisson et qu’il tient désormais comme le mensonge imposé par les vainqueurs de 1945, qui devra être protégé par des lois inouïes et sera la cause de la ruine de l’Europe et du monde blanc.

     

    Au-delà, pareille « spéciale Bénédiction Apostolique » n’exprime-t-elle pas une vraie connivence entre le proscrit exilé qui, tel le bon larron, souffrira jusqu’à la fin l’injustice de son sort aggravée par le mensonge du « politiquement correct » et le souverain pontife qui, malgré son éminente position, est tout autant prisonnier de ce même « politiquement correct » ? N’est-ce pas cette intelligence entre eux que le Pape Jean-Paul II tient à manifester en envoyant cette bénédiction que Léon Degrelle n’avait pas sollicitée personnellement ? Elle eût pourtant pu célébrer le quatre-vingt-cinquième anniversaire du baptême du héros de Tcherkassy… Mais l’évêque de Rome a préféré lui envoyer cette « spéciale Bénédiction Apostolique », qui lui exprime qu’il a bien compris son message tout en ne pouvant lui en dire davantage…

    Que cette bénédiction ait été accordée par le pape à Léon Degrelle douze ans après l’envoi de la Lettre au Pape à propos d’Auschwitz, soit l’âge qu’avait atteint le Christ lorsqu’il commença à révéler son enseignement au monde (Luc 2, 41-50), n’est sans doute qu’une coïncidence. Sinon, nous faudrait-il penser qu’il s’agirait d’une nouvelle démonstration de l’adhésion du pape aux thèses révisionnistes si dérangeantes pour l’ordre établi qu’elles doivent être paralysées par la terreur « démocratique » de tribunaux appliquant des lois scélérates ? Tout comme le fut l’enseignement du Christ qui stupéfia les docteurs du Temple avant d’être réputé sacrilège et réduit au silence par le supplice de la croix qu’imposa une justice circonvenue par l’hypocrisie des Pharisiens ?…

    Et si l’on croit au symbolisme des dates, celle de la Bénédiction Apostolique, le 11 décembre, ne commémore-t-elle pas l’entrée en guerre effective du Reich, qui remplaça l’étalon-or par l’étalon-travail, contre les Etats-Unis, sanctuaire des banksters et repaire des marchands du Temple de l’usure et de la finance apatride ? De ceux qui avaient déclaré une guerre sans merci à l’Allemagne nationale-socialiste, et ce, dès son avènement ?...

    Déclaration guerre juifs.pngTout cela n’est sans doute que spéculation. Mais il n’empêche que Léon Degrelle fut, quant à lui, bien convaincu de l’utilité et des conséquences factuelles de sa Lettre à Jean-Paul II.

    Car, en bon « lanceur d’alerte », il ne manqua pas de scruter attentivement les faits et gestes, et surtout les paroles prononcées –ou non– par Jean-Paul II durant son périple polonais. Et son sentiment fut que le Saint-Père avait lu attentivement ses admonestations et en avait tenu compte, même si –pouvait-il en être autrement ?– ce fut de manière toute subtile.

    C’est ainsi qu’en préparant l’édition espagnole (au titre encore plus explicite) de la Carta al Papa sobre los millones (?) de judios gaseados (?) por Hitler en Auschwitz (Bausp, 1979) qui devait être publiée dans la foulée de l’excursion papale, Léon Degrelle demanda à ses amis du Circulo Español de Amigos de Europa (CEDADE) d’y inclure une « Réponse de Sa Sainteté Jean-Paul II à Auschwitz ». Dans la brochure, cette analyse des propos et de l’attitude du pape lors de sa visite du camp de concentration est signée par un certain José Martínez. Nous savons aujourd’hui que son véritable auteur n'est autre que Léon Degrelle lui-même. Et ce, grâce aux commentaires accompagnant sa réédition dans l’Anthologie de textes de Léon Degrelle, 1969-1994, rassemblée par Juan Antonio Llopart (Ediciones Nueva República, 2014). Il nous précise en effet que « Degrelle préférait que le nouveau texte apparaisse comme écrit par une autre personne. Il rédigea donc personnellement à la main cette exégèse et la signa tout d’abord “Jesús Palacios”, du nom d’un camarade du CEDADE très connu. C’est pour cette raison que nous avons décidé de changer le faux nom en José Martínez. » (p. 105).

    Jesús Palacios (né en 1952) était en effet, au début des années 1970, un des jeunes responsables du CEDADE dont il dirigeait le département des relations avec l’étranger, proche du président Jorge Mota (voir ce blog au 4 février 2017). Après la dissolution du CEDADE, le 12 octobre 1993, Jesús Palacios se consacra avec succès au journalisme et à l’histoire de l’Espagne contemporaine. Il est ainsi certainement le meilleur spécialiste des coulisses de la tentative de coup d’état du colonel Tejero, le 23 février 1981, qu’il a appelée le « Putsch du CESID », du nom des services secrets espagnols (voir son livre 23-F, le Roi et son secret, 2010). Il est également l’auteur de nombreux ouvrages concernant Franco et le franquisme, dont Papiers secrets de Franco ; Lettres de Franco ; Franco et Juan Carlos, du franquisme à la monarchie… Il a récemment publié en collaboration avec le célèbre historien américain, spécialiste du fascisme, Stanley Payne, un indispensable Franco, une biographie personnelle et politique (2014), ainsi que le précieux témoignage de la fille du Caudillo, Carmen Franco, Franco, mon père (2008). C’est évidemment par amitié que Léon Degrelle avait choisi ce brillant jeune militant, dont il avait pu apprécier l’intelligence et la droiture, comme prête-nom.

    capture-20200725-120431.pngMais qu’importe la signature, revenons à l’examen minutieux par Léon Degrelle de l’attitude du pape, suite à sa Lettre

    Nous ne citerons ici que quelques passages probants de la « Réponse de Sa Sainteté Jean-Paul II à Auschwitz », accréditant l’incidence du courrier de Léon Degrelle sur son destinataire.

    « Les communistes polonais ne purent admettre cette visite du Pape dans leur chasse gardée sans imposer des conditions ni recevoir des promesses. C’est ce qui peut expliquer l’étrange évocation du Pape sur la “libération” de la Pologne par les troupes des soviets, ces mêmes soviets qui, approuvant l’invasion allemande de septembre 1939, envahirent honteusement la Pologne le même mois, en s’emparant de la moitié de son territoire ; ces soviets qui “libérèrent” l’élite militaire polonaise en la décapitant à Katyn ; ces soviets qui stoppèrent leurs divisions à 800 mètres des portes de Varsovie en août 1944 alors que les patriotes polonais venaient de se soulever, les abandonnant et refusant en même temps à Churchill de les aider par voie aérienne jusqu’à ce qu’après une lutte héroïque, la Pologne nationale succombât. C’est sur ces milliers de cadavres, ceux de Katyn et ceux de septembre 1944 que Staline installa le gouvernement communiste de son nouveau satellite. C’est ainsi qu’ils “libérèrent” la Pologne ! Ils ne la libérèrent pas, bien au contraire, ils la trahirent, l’abandonnèrent et, une fois que sa tentative de libération fut anéantie, ils l’envahirent et l’occupèrent ! […]

    Malgré cela, ce qui fut important –le plus important– du discours du Saint-Père à Auschwitz n’a pas été ce que, plus ou moins obligé, il a dit, mais ce qu’il n’a pas dit.

    A Auschwitz, il n’a pas dit un seul mot sur le principal, c’est-à-dire sur les “exterminations” dans les “chambres à gaz” malgré qu’il parlait à proximité de l’énorme “chambre à gaz” qu’on présente dans le camp, chambre factice (il n’y en eu jamais une seule, à part une salle de douche et un débarras), absolument neuve, construite de la première à la dernière brique, par les services de propagande communiste après la Seconde Guerre mondiale.

    Dans sa Lettre à Jean-Paul II, Léon Degrelle avait souligné avec force l’inexistence de pareilles chambres et l’impossibilité scientifique d’utiliser dans celles qu’on nous présentait le gaz Zyklon B pour des exterminations. Le Pape en a très bien tenu compte : il s’est précautionneusement gardé à Auschwitz de quelque affirmation ou allusion à des “chambres à gaz”, et ne prononça jamais le mot “gaz”. C’était clairement reconnaître qu’il ne s’agissait pas pour lui de prendre cette légende à son compte, que toute cette histoire de Zyklon B n’avait ni queue ni tête et était scientifiquement insoutenable. […]

    Mais le Pape effectua –explicitement cette fois– une deuxième évocation de la lettre-réfutation de Léon Degrelle lorsque, abandonnant son texte officiel, il improvisa quelques phrases qui visaient nettement, en tout premier lieu, les crimes des soviets et, ensuite, reprenaient presque textuellement les paroles du chef du rexisme, “Homo homini frater” (L’homme est un frère pour l’homme [voici le contexte de cette sentence de Léon Degrelle : “Homo homini lupus disent les sectaires. Homo homini frater, dit tout chrétien qui n’est pas un hypocrite. Nous sommes tous des frères, le déporté souffrant derrière ses barbelés, le soldat hagard crispé sur sa mitraillette. Nous tous qui avons survécu à 1945, vous le persécuté devenu pape, moi le guerrier devenu persécuté et des millions d’êtres humains qui avons vécu d’une façon comme de l’autre l’immense tragédie de la Deuxième Guerre mondiale ; avec notre idéal, nos élans, nos faiblesses et nos fautes, nous devons pardonner, nous devons aimer. La vie n’a pas d’autre sens. Dieu n’a pas d’autre sens.” Lettre au Pape à propos d’Auschwitz, p. 15]) :
    “Je ne veux pas, déclara le Pape abandonnant son texte dactylographié, je ne veux pas nommer ceux qui font souffrir des peuples ou des personnes, car tout homme est un frère.”

    Le quotidien YA (8 juin 1979, page 10, colonne 5) décrivit avec étonnement l’émotion des 900 journalistes après avoir écouté, fort étonnés, ces paroles improvisées inopinément par le Pape, paroles absentes du texte officiel distribué à la presse :
    “Les journalistes, écrivit YA, sortaient du camp en se demandant à qui le Pape faisait allusion lorsqu’il introduisit dans son texte la phrase disant qu’il ne voulait pas nommer ceux qui, aujourd’hui, font souffrir des peuples et des personnes, car tout homme est un frère.”

    […]

    Jean-Paul II, lors de son improvisation, a parlé sans crainte de “ceux qui, aujourd’hui font souffrir des peuples et des personnes”.
    Le Pape a dit FONT.
    Le Pape a dit AUJOURD'HUI.
    Aujourd’hui, c’est maintenant. Quant à ceux qui “aujourd’hui font souffrir des peuples et des personnes”, de qui peut-il s’agir sinon des dictateurs communistes qui ont soumis à leur tyrannie 270.000.000 de Russes, les envahisseurs qui ont écrasé avec leurs chars en Europe de l’Est les habitants de Budapest et de Prague, ceux qui continuent de torturer et d’exterminer dans leurs goulags des millions de prisonniers-esclaves ?... Et de ceux-là, quand en parle-t-on ? Très rarement, et avec des précautions académiques. »

    On ne sait si et quand le Pape Jean-Paul II put prendre connaissance des considérations de Léon Degrelle sur son voyage de 1979 dans sa Pologne toujours communiste. Mais, peu après la constitution du premier gouvernement non communiste (août 1989) et la chute du mur de Berlin trois mois plus tard, la Lettre originelle –sinon cette analyse pour le moins clairvoyante– mérita une non moins spectaculaire et « spéciale Bénédiction Apostolique » !...

     

    LD+AH.jpg

    La photo improbable d'une rencontre amicale virtuellement possible... et spirituellement vécue !

  • Léon Degrelle : « Franco était le calme et l’efficacité »

     

    24 octobre 2019 : la profanation des restes du Caudillo

     

     

    Ce 24 octobre, la télévision espagnole a retransmis en direct la profanation et la translation de la dépouille de Francisco Franco, de la Basilique du Valle de los Caídos où, depuis quarante-quatre ans, il reposait parmi toutes les victimes de la « Guerre nationale », vers la chapelle funéraire où repose son épouse, María del Carmen Polo.

     

    Peu après le décès du Caudillo, en 1975, Léon Degrelle publia un opuscule Franco, Chef d’Etat (Baucens, 1976) pour rendre hommage à celui qui refusa toujours de le livrer au peloton d’exécution belge. Il alla par la suite, régulièrement, en compagnie de son épouse, fleurir la tombe d’un bouquet de roses rouges et blanches, les couleurs de la Bourgogne (voir la photo en titre ; c’est l’empereur Charles-Quint, duc de Bourgogne, qui introduisit en Espagne la Croix de Bourgogne en même temps que l’Ordre de la Toison d’Or).

     

    Franco Chef d'Etat.jpegSon analyse lucide, commençant par la phrase que nous avons rappelée en titre, n’était nullement un exercice de flagornerie, mais l’examen critique et objectif de ce que devint l’Espagne sous la conduite « calme et efficace » d’un « homme absolument normal ».

     

    En voici la conclusion qui semble couler de source.

     

     

    Tout était à faire et tout fut fait, pas à pas. Avec quelle maestria Franco n’allait-il pas s’y appliquer ! […]

     

    La gloire des combats, puis la victoire estompèrent les oppositions.

     

    Presque en se taisant, Franco avait pu mettre au pas les disciples souvent récalcitrants, annihiler toute surenchère doctrinale, convertir des courants violents ou opposés en flots étales d’une évolution politique et sociale modérée qui, toujours, depuis Saragosse, avait été son objectif.

     

    De ce Movimiento vaguement asexué mais fermement tenu dans ses mains, Franco parviendrait à faire un instrument de propagande facile à manier, extrêmement efficace, grâce auquel, pendant près de quarante ans, il maintiendrait l’unité de la nation et assurerait le contact avec la masse, engrangeant les plus somptueux des référendums. […]

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    Léon Degrelle en grand uniforme de gala de la Phalange : José Antonio lui avait octroyé la toute première carte de membre de la « Phalange Extérieure » en 1934, ce qui l’accrédita comme appartenant à la « Vieille Garde de la Phalange ». Celle-ci fut créée par décret le 10 mars 1942 afin de récompenser, notamment par une Médaille d’honneur, l’esprit et l’ancienneté des membres affiliés avant les élections du 16 février 1936 qui initièrent la révolution nationale-syndicaliste en Espagne. Léon Degrelle reçut donc la Médaille numéro 35.214.

     

    Cette captation du Movimiento par Franco fut un chef-d’œuvre de souplesse politique. La captation des dirigeants qui constituaient la base même de l’Espagne nouvelle serait aussi subtile.

     

    Franco les emploierait les uns après les autres, ou les uns contre les autres, sans jamais forcer la voix.

     

    Ses Ministères prudemment échelonnés utiliseraient successivement ou simultanément ou contradictoirement toutes les tendances. Les conservateurs et les vieux monarchistes chenus auraient à faire équipe avec des jeunes loups à la Giron.

     

    Les uns, qui avaient déçu, disparaîtraient dans la trappe de la disgrâce. D’autres, se réjouissant trop tôt de leur importance, dégringoleraient avec la même discrétion.

     

    LOpus Dei se hisserait au zénith gouvernemental lorsque Franco estimerait utile son concours ; il serait ramené dans l’ombre, sans qu’aucun cri vain ne retentît, le jour où ce concours se serait révélé compromettant. Un Fraga Iribarne avait connu une dégringolade inverse, liquidé au moment où ses ennemis de l’Opus Dei l’avaient provisoirement emporté.

     

    En fait, personne chez Franco ne l’emporta jamais. Franco ne dédaignait aucun concours lorsque l’élément à utiliser lui paraissait intéressant et efficace. […] Je suis convaincu que, s’il avait survécu plus longtemps encore et en bonne santé, Franco eût été parfaitement capable de réaliser avec les mêmes hommes qu’utilise à cette heure le Roi Juan Carlos Ier une évolution dite « démocratique ».

     

    Juan Carlos avait été en tous points formé par lui, au long de nombreuses années. Même à l’instant de mourir, Franco lui renouvela pathétiquement sa confiance, adjura les Espagnols de le suivre comme ils l’avaient suivi lui-même.

     

    Franco eût sans doute préféré, au fond de lui-même, que l’Espagne s’en tînt longtemps encore aux institutions sûres qu’il avait créées pour elle et dont le rendement avait été éprouvé au long de quarante années. Mais chez Franco, l’avenir de l’Etat commandait en priorité toute réaction. Il entendait les grands cris du dehors. Il sentait que l’Espagne nouvelle qu’il avait forgée devrait, tôt ou tard, s’adapter à l’Europe qui l’enserrait.

     

    Le fait que, dès 1974, il choisit lui-même, en pleine connaissance de cause, comme chef de son dernier gouvernement un Carlos Arias décidé à rajeunir les institutions, à donner des formes plus directes à la représentation populaire et faire participer pleinement l’Espagne au rassemblement des peuples européens est parfaitement net.

     

    Franco, à quatre-vingts ans, comprenait qu’il n’assisterait pas à cette transformation profonde.

     

    Sans doute même redoutait-il que des déportements graves ne l’accompagnassent en Espagne ou que le résultat de l’évolution se révélât bancal, comme s’est révélée bancale l’édification européenne actuelle, privée d’un grand élan idéaliste.

     

    Mais le fait que Franco, près de deux ans avant sa mort, ait tenu à mettre en avant, après mûre réflexion, un Carlos Arias dont il connaissait le plan réformateur et qu’il ait attiré l’attention de son peuple sur un Fraga Iribarne qu’il nomma son ambassadeur, après qu’il en eût soupesé la personnalité remarquable au long des huit années durant lesquelles il fut son ministre, en dit long sur la fermeté civique du vieux chef.

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    Le 24 novembre 1975, le roi Juan Carlos Ier présidait les funérailles nationales du « Caudillo de toutes les Espagnes » qui lui donna son trône. Aujourd’hui, le roi et tous les dignitaires politiques et militaires se sont comportés, honteusement, comme si on avait déplacé un détritus.

     

    Sans illusions vaines, à regret même peut-être, mais délibérément et méthodiquement, Franco prépara ainsi une succession qui signifiait l’inévitable mutation de son œuvre, mutation dont il savait qu’elle devrait même, plus ou moins, le larguer pendant quelque temps si elle voulait, comme lui-même l’avait fait en 1945, apaiser à l’étranger des réactions irrationnelles.

     

    « Todo esta bien atado ». Tout est bien attaché. Telles furent, presque, ses dernières paroles.

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    Au cours d’une visite à l’Alcazar de Tolède, Léon Degrelle salue l’hommage rendu par Robert Brasillach à l’héroïsme et au sacrifice des nationalistes de la forteresse martyre mais invaincue.

     

    Sans le courage que ce Chef d’Etat eut à ouvrir, de ses propres mains, les vannes à un avenir dont il pouvait craindre pourtant qu’elles ne missent en grand danger son édification, l’Espagne post-franquiste eût pu s’étioler dans l’isolement ou même, à l’instar du Portugal, déraper dans le désastre.

     

    C’est peut-être dans cette humilité face à l’avenir que Franco fut le plus grand.

     

    A présent, il est presque téméraire de parler d’actif. L’Europe gauchiste a tellement outragé Franco, et si injustement, que, pour retourner psychologiquement la situation et réintroduire l’Espagne dans l’Europe, il sera sans doute indispensable, pendant quelques années, de faire, hors d’Espagne, comme si Franco n’avait même pas existé, alors que, sans lui, l’Espagne fût sans doute restée, comme au cours des siècles précédents, une jachère miséreuse. Ou bien, passée sous le contrôle des Soviets en 1939, elle eût poignardé l’Europe à la fin de la Deuxième Guerre mondiale.

     

    Le temps se chargera de décanter les haines. Il dressera objectivement la statue historique du Mentor prudent qui, sans éclats vains, avec calme et constance, sortit son peuple des décombres du passé poussiéreux qui l’asphyxiait et l’amena, en pleine renaissance, à l’avant-plan d’une Europe aujourd’hui assiégée.

     

    Demain, celle-ci, débarrassée de ses complexes, saura gré à Franco de ce magnifique apport physique, moral, économique, stratégique, en tous points essentiels à sa puissance, et peut-être même –qui sait jusqu’où l’Europe sera pourchassée un jour ?– à sa simple survie.

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    Léon Degrelle, en compagnie de son secrétaire et ami, Raymond Van Leeuw, héros des combats de Tcherkassy et de Poméranie, sur le parvis de la basilique de l'Abbaye de la Sainte Croix du Valle de los Caídos.

     

    De ce texte, il n’y a rien à retrancher, sauf sans doute l’espoir que « le temps se chargera de décanter les haines », car désormais, le temps ne fait plus qu’amplifier ces haines de la manière la plus effroyable. Ces haines, ce sont celles qu’attisent les héritiers des vainqueurs ploutocrates de 1945 pour tout ce qui est beau et bon, noble et grand, sacré et généreux, intègre et responsable…

     

    Et cela va jusqu’aux profanations des sépultures (une tradition historique de la gauche révolutionnaire espagnole !) pour effacer la mémoire de ceux qui y reposent, y compris de leur famille : c’est, par exemple, comme nous le savons, la Damnatio memoriae qui est allée jusqu’à frapper la tombe des (bien innocents) parents d’Adolf Hitler en mars 2012 (voir ce blog au 28 novembre 2018).

     

    Aujourd’hui, cette même haine inextinguible frappe les restes profanés de celui qui rendit l’Espagne à la prospérité et à la… démocratie ! Car ceux qui s’en gobergent aujourd’hui n’existeraient pas sans Francisco Franco. Il fallait les voir ce 24 octobre se bousculer à la télévision d’état pour baver leur haine de celui qu'il ne fallait plus appeler que « le dictateur » ! En effet, la télévision espagnole qui retransmit l’ignoble profanation durant cinq heures de « direct » comme s’il s’agissait d’un mariage royal ou d’un match de foot, avait remplacé pratiquement tout commentaire par un « débat » entre bonnes gens de gauche uniformément du même avis politiquement correct. C’était à qui irait le plus loin dans la surenchère enfiellée : confisquer les biens des héritiers du «dictateur», déterrer José Antonio, le jeter dans une fosse commune,…

     

    De même tout hommage officiel ou militaire fut-il refusé pour accompagner le transfert de la dépouille de l’ancien chef de l’Etat et des armées, y compris la présence du drapeau national. La famille (au premier rang de laquelle son arrière-petit-fils et arrière-petit-fils du Roi Alphonse XIII, Louis de Bourbon, prétendant légitimiste au trône de France) porta donc elle-même le cercueil orné des armoiries personnelles du « Caudillo de toutes les Espagnes » et sommé d’une couronne de lauriers ceinte des couleurs espagnoles avec les cinq roses rouges de la Phalange. L’abbé prieur du monastère bénédictin du Valle de los Caídos, Santiago Cantera, accompagna la famille pendant toute cette épreuve et, avant son départ, aspergea encore le cercueil de l’eau sacramentelle, purificatrice et protectrice du mal.

     

    Alors que les caméras filmaient complaisamment leurs longs visages courroucés de gabelous du régime, la ministre de la justice, le secrétaire général de l’administration du premier ministre et un sous-secrétaire chargé des relations avec le parlement faisaient mine de surveiller les opérations, à bonne distance de la famille. Ordre avait manifestement été donné aux militaires, policiers et gardes civils présents en nombre aux endroits de passage du corbillard de ne pas le saluer ou même de lui tourner le dos. Ce sont les mêmes argousins qui confisquèrent les téléphones portables de tous les membres de la famille afin d'empêcher tout enregistrement et qui interdirent au vieux colonel Antonio Tejero de pénétrer dans le cimetière du Pardo où son fils, l’abbé Ramón, célébrait une dernière absoute.

     

    La haine dans toute sa hideuse expression...

     

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    La dépouille de Francisco Franco Bahamonde entre dans le cimetière de Mingorrubio (El Pardo) sévèrement gardé par de grossiers pandores ne rendant aucun honneur, mais posant en super-héros de feuilletons US chargés d'empêcher l’attaque d’un fourgon cellulaire par les complices du criminel emprisonné…

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    Si donc Léon Degrelle a pu croire qu’un jour, « ceux d’en face » désormais vainqueurs pourraient  être capables d’un geste de réconciliation, il s’est malheureusement trompé. Dix ans avant la mort du Caudillo, il avait pourtant bien analysé cette haine –dont lui-même était déjà victime– dans la brochure Franco et son régime, publiée en 1965 à Bruxelles dans la collection « Le Dossier du mois ».

     

    Voici donc le vrai mot de la fin :

     

    Comment quiconque pourrait-il imaginer qu’une étude objective [sur Franco] soit accueillie chez ses adversaires avec le désir d’apprendre sur lui quelque chose ?

     

    Mais on ne veut rien apprendre sur lui ! Ni sur ce qu’il a pu faire ! On veut qu’il disparaisse, rien d’autre ! On veut qu’il soit planté à coups de fourche sur le fumier de l’Histoire, et cela à jamais !

     

    Qu’on puisse lui attribuer quelque chose de bien ? Mais ce serait horrible ! Un Franco ne peut faire que quelque chose de mal. C’est entendu. Cela va de soi.

     

    Il n’y a donc pas la moindre chance qu’on parvienne à expliquer à un ennemi de Franco que ledit Franco a pu avoir certaines raisons valables de se comporter de telle ou telle manière, a pu réaliser telle ou telle réforme utile ! Tabou, Franco, tabou !

     

    La force des gens de gauche, c’est que pour eux, selon qu’on est de leur bord ou qu’on est vidé par eux par-dessus bord, tout s’élève ou tout s’abat, par pans gigantesques et monolithiques.

     

    Ils sont à fond contre ceux qui ne pratiquent pas leur dévotion. Ils le sont avec une violence totale, un aveuglement total, délibéré, qui n’est ni une exagération, ni une faiblesse, mais l’ABC implacable de leur tactique.

     

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    L’ultime apparition de Francisco Franco au balcon du Palais d’Orient, le 1er octobre 1975, accompagné de son féal obligé, le futur roi d’Espagne. C'est d'ailleurs ce dernier qui, refusant que les cendres du Caudillo rejoignissent son épouse au cimetière municipal où elle reposait, ordonna qu'elles soient ensevelies au cœur de la basilique du Valle de los Caídos. L'ordre écrit, signé « Yo el Rey » le 22 novembre 1975 à 16h au Palais de la Zarzuela, fut signifié à l'abbé du monastère bénédictin du Valle, Luis María de Lojendio, afin qu'il préparât la tombe de « Son Excellence le Chef de l'Etat et Généralissime des Armées d'Espagne ». Cherchez l'erreur...

  • A propos de la libération / persécution de 1945

    Le sens de la vie, selon Léon Degrelle

     

    Nous nous sommes fait l’écho naguère de l’appel à témoins lancé par l’hebdomadaire nationaliste flamand ‘t Pallieterke concernant le 75e anniversaire de la « libération » de la Belgique en septembre 1944 (voir ce blog au 6 juillet 2019). Entretemps, les nombreuses et édifiantes réponses reçues de toutes les régions de Flandre ont été publiées dans deux suppléments du magazine, mais sans aucun écho des régions bruxelloise ou wallonne. Et pourtant, nous avions bien envoyé le témoignage d’une famille namuroise littéralement persécutée pour son engagement en faveur de l’Europe d’Ordre nouveau promise par la croisade antibolchevique. Nous le publierons très certainement bientôt.

     

    Léon Pallieterke.jpgCe qui nous a néanmoins passablement interloqué, c’est la publication d’un portrait charge de Léon Degrelle particulièrement édifiant quant à la réputation qui, dès la fin de la guerre, fut répandue sur le dernier Commandeur de la Légion Wallonie (dessin de Jef Nys, daté de 1946).

     

    On y voit en effet Léon Degrelle en uniforme feldgrau (de la Wehrmacht plutôt que de la SS néanmoins, mais pourvu de sa croix de Chevalier de la croix de fer) prenant plaisir à la compagnie de deux affriolantes jeunes filles, genre vahiné tahitienne, sur une plage où foisonnent palmiers et personnages à sombrero (masculin à longs poncho et moustaches ; féminin à large décolleté et jambe dégarnie), le tout irradié par un soleil interloqué.

     

    Ce qui correspond à la thèse désormais accréditée par tous les pseudo-historiens de la mouvance (désormais seule accréditée) du CEGESOMA, les Collignon, Balace, De Bruyne, Conway, etc. : Léon Degrelle aurait lâchement abandonné ses soldats pour s’enfuir vers l’Espagne (par exemple, dans Axe & Alliés, p. 66, voir ce blog au 28 novembre 2017). Nous avons déjà documenté, par le témoignage notamment de l’officier d’ordonnance du Commandeur, Charles Generet, qu’il n’en était évidemment rien (voir ce blog au 20 juillet 2018), mais cette fable aura la vie dure tant que de jeunes historiens ne secoueront pas le joug du conformisme officiel. Il est symptomatique à cet égard que ce soit une image en tout point semblable à celle du magazine flamand de 1946, innocemment (?) rappelée aujourd’hui, que le mensuel wallon Confluent publia en novembre 1977.

     

    Comme quoi les légendes traversent allègrement les frontières linguistiques… formatant les opinions des « amis » sur celles des « ennemis » !

     

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    Le mensuel Confluent de novembre 1977, tel que reproduit en noir et blanc dans Tintin mon copain.

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  • Il y a 75 ans : la « libération » de la Belgique.

     

    Récits degrelliens de l’épuration. Appel à témoins !

     

    Nos amis du ‘t Pallieterke s’inquiètent, fort judicieusement, de l’orientation que prendront les célébrations du septante-cinquième anniversaire de la Libération de la Belgique en septembre 1944, craignant qu’aucune cérémonie n’évoque la répression sauvage dont furent victimes, non seulement ceux qui crurent en l’ordre nouveau ou sympathisèrent avec l’Allemagne victorieuse, mais même ceux qui n’eurent pour seul tort que d’être dans le collimateur –pour quelque raison que ce soit– de ceux qui se découvrirent soudainement une vocation de « résistant » épurateur.

     

    Repressieverhalen 1.jpgL’hebdomadaire nationaliste flamand a donc lancé un « appel à témoins » afin de documenter cette face souvent occultée de la « Libération », rappelant d’ailleurs que, voilà 75 ans, ‘t Pallieterke et son rédacteur en chef Bruno De Winter (qui n’appartenait en aucune façon à ceux qu’on désignait par l’expression « les noirs », par référence non pas à la couleur de leur peau mais à celle de leur uniforme) furent les premiers à stigmatiser dans leurs articles l’inhumanité aveugle de la répression. Cet appel à témoins concerne bien évidemment toutes les régions de Flandre, mais également de Wallonie puisqu’une simple recherche sur Google a montré au rédacteur en chef Karl Van Kamp qu’à part une photo de femmes tondues à Charleroi, il n’y a pratiquement rien à trouver sur le net, comme si « ce pan de l’histoire avait été consciencieusement gommé de la mémoire francophone », comme si « du côté wallon, il n’y avait eu que de courageux résistants alors que du côté flamand, il n’y avait que des collabos. Cette fable est tellement ancrée dans les esprits que même en Flandre, on finit par y croire. »

     

    Sans doute est-ce d’ailleurs pourquoi, dans son ultime ouvrage Tintin mon copain, Léon Degrelle consacrera trois chapitres (« Hergé sous les verrous », « L’intolérance absolue », « C’était affreux, affreux ! ») à cette face hideuse et donc bien cachée de la victoire qui va se célébrer sans états d’âme à travers toute l’Europe dans quelques semaines.

     

    Dans cet ouvrage, Léon Degrelle propose en fait un condensé de ce qu’il avait déjà publié dans ses Lettres à mon Cardinal (le primat de Belgique Léon-Joseph Suenens), exemples atroces des exactions subies par les « collaborateurs » ou prétendus tels en Belgique, accompagnés par d’autres exemples venant de France, puisque Tintin mon copain, contrairement aux Lettres, n’intéressait pas que le seul microcosme belge.

     

    Lettres Cardinal.jpegNous reproduisons ici le texte des Lettres à mon Cardinal, publié sans illustrations, accompagné des photographies documentant Tintin mon copain, que les éditeurs voulurent le plus richement illustré pour en corroborer toutes les déclarations et en faire une sorte de vingt-cinquième album des aventures du célèbre reporter.

     

    En effet, comme le souligne l’hebdomadaire flamand ‘t Pallieterke, si les textes concernant la répression de la collaboration en Wallonie sont rares, difficiles d’accès et parfois même falsifiés (il donne l’exemple éclairant des parents de la passionaria socialiste d’origine flamande Laurette Onkelinx dissimulant son passé familial pour le moins « nazi-compatible » sous des délires frénétiquement hystériques –voir ce blog au 18 janvier 2016), les photographies les illustrant sont encore plus rares.

     

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