Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

front de l'est

  • Une nouvelle farce du CEGESOMA et du SoirMag !

    Sacré Degrelle ! il est allé se faire voir chez les SS au Front de l’Est !...

     

    Soir .mag. 1.jpegNouvelle opération "récup de lecteurs" avec photo de Léon Degrelle en couverture : le 14 octobre dernier, le SoirMag a prétexté le 80e anniversaire du début de la Seconde Guerre mondiale pour un improbable "dossier" sur Les collabos belges.

    Le clou de cet article ? La publication d'une photo du défilé célébrant à Bruxelles, le 1er avril 1944, la percée victorieuse de Tcherkassy avec une légende prétendant que Léon Degrelle, en grand uniforme de SS-Sturmbannführer (major et non capitaine !), arborant toutes ses décorations, dont la cravate de Chevalier de la Croix de Fer reçue des mains mêmes d’Adolf Hitler, saluerait le départ des Légionnaires wallons… pour la Waffen SS, le 8 août 1941 !!!

     

    Rappelons, pour ceux qui l’ignoreraient encore, que Léon Degrelle, refusant tout grade de complaisance (les chefs politiques flamands et français s’engageant dans la Croisade antibolchevique furent nommés "officiers assimilés"), est parti avec ses Légionnaires comme simple soldat et n’a dû ses promotions et décorations militaires qu’à son courage et ses actions d’éclat dans les combats du Front de l’Est (le passage à la SS date du 1er juin 1943).

     

    Pourtant, l’article bénéficiait de la collaboration (si l’on ose dire) du toujours sérieux et compétent CEGESOMA… Le fleuron de cette société qui remplace allègrement le scrupule historique par le politiquement correct, Alain Colignon, y va d’ailleurs à son tour d’une "analyse" tout aussi farce (mais qui sera sans doute gobée telle quelle par les lecteurs crédules et confiants) : « se faire bien voir des Allemands, espérant se faire récompenser après la guerre, en se voyant installés au pouvoir à la tête de notre pays. Ça, c’est la posture de Degrelle. »

     

    A la place de Léon, s'il ne s'agissait que de se "faire bien voir", on n’aurait sans doute pas choisi d’aller se promener là où on risquait d’être tué à tout moment (la baraka n'était tout de même pas un droit acquis !). Quitte à ne pas voir sa "posture" sur la cheminée de la Chancellerie...

    (Pour ceux qui ne parlent pas le "belge", une posture est une petite statue, une figurine décorative pour le buffet ou la cheminée du salon).

    Soir.mag. 2.jpeg

  • La « collaboration » qui hante le SoirMag

     

    La sombre lumineuse histoire des SS wallons !

     

    Nous remercions vivement notre fidèle correspondant Thibaut B. de nous avoir fait parvenir cet article du SoirMag, l’hebdomadaire belge de l’info TV (n° 4521, semaine du 16 au 22 février 2019), spécialisé dans la rectification des « Fake News » (voir ce blog au 28 novembre 2018) : c’est sous le fake titre La sombre histoire des SS wallons qu’est paru cet article, que nous corrigeons donc ici.

     

    SoirMag.jpgSa page de couverture associait rien moins que « Majesté » Mathilde (comme elle exige qu’on l’appelle), Léon Degrelle en majesté sur les marches de la Bourse lors du défilé historique de la Légion Wallonie à Bruxelles, le 1er avril 1944, et « les ours et les loups », les animaux sauvages parmi les plus majestueux d’Europe, l’ours symbolisant Berlin, capitale de la nouvelle Europe, et le loup, Wolf, choisi comme emblème par le Führer Adolf Hitler (vous aurez vite identifié l’intruse dans cette association de majestés) !

     

    Le prétexte de cette publication destinée à forcer le « succès de librairie » ? La réédition, aux éditions BelgOBelge sous le titre SS Wallons. Témoignages et récits (19,9€), du livre que Daniel-Charles Luytens avait publié en 2010 aux Editions Jourdan SS Wallons. Témoignages. Récits de la 28e division SS de grenadiers volontaires Wallonie

     

    Décédé le 8 mai de l’année dernière, l’auteur Daniel-Charles Luytens était un chroniqueur populaire dans la veine d’un Jo Gérard. Sa soif de « scoop » pouvait parfois sembler puérile (Les fils cachés de Hitler, Les plus étonnantes histoires du IIIe Reich,…), mais elle permettait quand même à son lecteur de disposer, à chaque fois, de textes originaux et inédits. Avec ce recueil de « témoignages et récits », il eut le mérite insigne de produire enfin pour le grand public les témoignages authentiques de Volontaires du Front de l’Est. Et ce, sans prétendue contextualisation ni mise en perspective politiquement correcte.

     

    Rien que pour cela, ce livre accessible dans toutes les librairies (ce qui est loin d’être le cas des ouvrages écrits par quelque Légionnaire que ce soit –voir en fin d’article– et certainement pas par Léon Degrelle !) mérite notre reconnaissance et, surtout, la recommandation de le diffuser le plus largement possible.

     

    C’est un certain Pierre de Vuyst qui signe le compte rendu de cette réédition pour le SoirMag : « il peut écrire à peu près sur tout et parfois n’importe quoi » précise sa « Bio express » sur le site du Soir ! Et pourtant, il commence si bien son compte rendu que nous ne résistons pas au plaisir d’en citer toute l’introduction :

    « L’épisode le plus troublant de cette collaboration est sans doute celui des SS wallons. Qu’est ce qui a bien pu amener des hommes francophones à servir volontairement dans les rangs de l’envahisseur nazi dont ils ne parlaient pas la langue, pour aller combattre les Russes sur le front de l’Est ? Constituée en juillet 1941, la Légion Wallonie rassemble des volontaires recrutés par le mouvement politique Rex. Dès novembre 1941, forte de 1.000 hommes, la légion est active dans le secteur sud du front de l’Est, combat sur le Donetz en mai 1942. En juin 1943, elle intègre la Waffen SS sous le nom de SS-Sturmbrigade « Wallonien », soit la Brigade d’Assaut SS Wallonie. Jusqu’en février 1944, les SS wallons combattent en Ukraine, en particulier à Tcherkassy où la brigade se distingue, mais est littéralement décimée. Dotée de nouvelles recrues dénichées notamment au sein des Jeunesses rexistes, elle se bat ensuite en Estonie, devient la 28e SS Panzer Grenadier Division (28. SS Pz Gren Div) en décembre 1944 et se bat en Poméranie. De février à avril 1945, elle participe aux combats de Stargard, Stettin et Altdam. Le 3 mai 1945, elle capitule dans la région de Schwerin. Au total, quelque 2.500 de ses combattants ont perdu la vie quelque part entre le Caucase et la Baltique. »

    Lire la suite

  • Fernand Kaisergruber raconte...

     

    Mon honneur s'appelle fidélité

     

    Voilà déjà quatre jours que Fernand nous a quittés. Ses sobres funérailles seront célébrées demain midi. Sans l'apparat de l'institution catholique (qu'il avait définitivement associée à la plus vile hypocrisie), mais avec le cérémonial –drapeaux et chants– qu'il avait souhaité pour rappeler son indéfectible fidélité à l'idéal de grandeur et de justice qu'il avait choisi de servir dans l'honneur.

    Cet idéal solaire se fracassa face à la brutalité des forces matérielles des coalisés capitalistes et communistes qui surent briser les hommes en anéantissant leurs patries en même temps que leurs familles. Mais cet idéal se maintint toujours dans le cœur des survivants et de tous ceux qui purent les connaître et les apprécier, en recherche de vérité historique comme de justice sociale.

    Voici comment Fernand Kaisergruber raconta les derniers moments de sa vie militaire, qui, à l'époque comme aujourd'hui, a été et est toujours considérée sans appel possible comme un crime inexpiable...

     

    9 FKBaibusy.jpgDans une clairière, nous découvrons une maison de garde-barrière en bordure d'une petite voie ferrée et décidons d'y passer la nuit. Elle est habitée et déjà une bonne demi-douzaine d'autres soldats y ont trouvé refuge aussi.

     

    L'habitant des lieux est un homme âgé, commis à la garde des voies. Ancien combattant de 14-18, il y a perdu une jambe. Nous avons pris place parmi les autres soldats et cassons la croûte, assis à même le sol, en attendant la nuit. Pendant ce temps-là, l'hôte nous parle de la guerre, de celle-ci mais aussi de l'autre, lorsque la radio lance un communiqué.

     

    C'est l'annonce de la mort d'Hitler, la capitulation de Berlin et, je crois me souvenir, aussi le message très digne du Grand-Amiral Dönitz, successeur d'Hitler.

     

    Les larmes qui coulent doucement sur le visage ridé de notre hôte et le contenu du message nous bouleversent autant les uns que les autres ! L'homme a éteint le poste et s'est assis parmi nous. Il s'efforce de contenir discrètement les sanglots qui le secouent. Tout le monde s'est tu, personne n'a le goût de parler. Le silence est lourd. [...]

     

    Tant d'années d'efforts, de peines, de sang... Un bilan impossible, car ce ne peut être simplement un assemblage de colonnes de chiffres, des statistiques avec autant de morts, de disparus, de blessés et infirmes ! On ne peut chiffrer toutes les souffrances individuelles, jour après jour et heure par heure.

     

    Je songe à tant de blessés qui n'ont pu être secourus et sont morts tout seuls. Ce sont toutes ces souffrances et détresses vécues dans la solitude souvent qu'il y a lieu de multiplier par autant de millions. Il y a ceux qui ont été blessés deux fois, trois fois ou davantage, ce qui implique qu'à chaque fois, ils sont retournés au front. Il faut faire la somme de toutes les souffrances de chaque individu en particulier pour comprendre l'ampleur des sacrifices de toute une jeunesse, mais aussi des plus vieux dans les derniers mois de la guerre, car tous furent mis à contribution à ce moment-là. Et c'est vrai de part et d'autre, car pas plus chez l'adversaire, ce ne sont pas ceux qui font les guerres qui les déclarent.

     

    Et je ne dis pas cela pour moi, pour nous qui étions volontaires et qui l'assumions en toute connaissance de cause, non pour le plaisir de faire la guerre, qui me répugne comme à tout le monde, mais parce que nous avions estimé qu'en étant arrivé là, il n'était pas possible d'attendre paisiblement la fin, plus ou moins à l'abri, sans avoir le courage d'aller défendre là où il y avait lieu, les valeurs qui étaient les nôtres et nous étaient précieuses.

     

    Nous n'irons pas à Touapse. Du Donetz au Caucase. De Tcherkassy à l'Oder, p. 288 (édition à compte d'auteur, 1991. Cette édition est épuisée : une réédition est prévue. Une édition en anglais est disponible aux Editions Helion & Company).

     

  • Le destin tragique d’Etienne Jourdain

    rrrrrrrrrrrrrrrrrr.jpgPuisqu’à propos du décès de l’Abbé Joseph Jourdain, nous avons évoqué son cousin, qui n’était que d’un an son aîné, il nous semble opportun de rendre également hommage à Etienne Jourdain, en rappelant son tragique destin qui marqua la mémoire de tous ceux qui le connurent.

    Saint-Loup –Les SS de la Toison d’Or, Presses de la Cité, p. 167– est le premier à en faire le récit émouvant en 1985, appelant Etienne « Paul » puisqu’il reprend le témoignage alors inédit du Légionnaire du 8 août 1941 (1er contingent), Henri Philippet qui lui donne ce nom.

    Jean Mabire écrira de même une des plus belles pages de Légion Wallonie. Au Front de l’Est. 1941-1944 (Presses de la Cité, 1987, p. 99). Il écrit correctement « Etienne », avant d’appeler le jeune héros « Jacques » dans l’album de 650 photos Légion Wallonie. 1941-1945, publié en 1988 (Art et Histoire d’Europe, p. 184).

    À dix-huit ans, Etienne Jourdain fit partie du second contingent de quelque 600 volontaires, partis avec John Hagemans, Prévôt de la Jeunesse rexiste, le 10 mars 1942. C’est dire qu’il s’agissait essentiellement de jeunes recrues, tout embrasées par leur foi et leur idéal.

    Lire la suite

  • Degrelle. Qui suis-je ? Par Francis Bergeron, éditions Pardès, 2016, 125 pages

     

    IX. Léon Degrelle ne comprenait pas l’allemand ?

    « Degrelle ne parlait pas l’allemand […] : sans interprète, les deux hommes [Léon Degrelle et Adolf Hitler] ne pouvaient se parler. » (Bergeron, pp. 73 et 76)

    léon degrelle,adolf hitler,himmler,front de l'est,de rex à hitlerV
    oilà une affirmation à nuancer fortement car être incorporé dans l’armée allemande en campagne militaire au Front de l’Est, fréquenter quotidiennement les officiers allemands et les états-majors allemands, lire, comprendre, appliquer communiqués, rapports, ordres allemands et, en trois ans, transformer la Légion des Volontaires wallons en corps d’élite cité plusieurs fois à l’ordre du jour de la
    Wehrmacht, ne doit pas laisser, à moins d’être le dernier des imbéciles, complètement analphabète.

    Léon Degrelle – qui est loin d’en être un – nous a d’ailleurs très clairement expliqué son « petit truc » : « Officiellement, j’ignorais la langue allemande. En réalité, je n’avais pas perdu une phrase de Himmler. Non point que je jouais la comédie de l’unilinguisme. Avec le temps, certains Allemands s’aperçurent que j’avais parfaitement compris des réflexions qu’ils avaient échangées, à mon insu, croyaient-ils. Ils me firent la réputation d’un
    jouteur redoutable, connaissant l’allemand sur le bout des doigts, mais qui faisait semblant de l’ignorer. La vérité, c’est que je ne savais pas l’allemand. Je n’ai 
    jamais eu de dispositions spéciales pour apprendre les langues germaniques. Je ne comprenais donc pas l’allemand, mais – ce qui est une toute autre chose – je devinais l’allemand, comme j’ai toujours deviné les autres langues. Connaissant les quelques centaines de mots de base, j’établissais des rapports, des intonations me frappaient. En tout cas, en allemand, j’ai toujours compris ce que je ne devais pas comprendre. Parfois, quand l’interprète avait escamoté une nuance dans sa traduction, je l’interrompais pour rectifier. Les autres s’exclamaient alors : “Vous voyez bien que vous connaissez l’allemand !” Et pourtant je ne le connaissais pas. Je le sentais, c’est tout. […] Pendant la guerre, quand même j’avais parfaitement compris, je faisais semblant de n’avoir rien compris du tout. Ainsi, pendant que l’interprète s’éternisait à bredouiller sa traduction, j’avais tout le temps de préparer et de peser mes réponses. C’était un petit truc extrêmement utile. »
    (
    De Rex à Hitler, Editions L’Homme Libre, 2015, p. 328 ; le manuscrit de ce livre, provenant des Archives Marc Vanbesien, date du milieu des années soixante).

    On peut imaginer qu'il n'était pas question du "petit truc" en compagnie d'Adolf Hitler.


    léon degrelle,adolf hitler,himmler,front de l'est,de rex à hitler

    léon degrelle,adolf hitler,himmler,front de l'est,de rex à hitler

    Conférence de Léon Degrelle devant des officiers allemands.

    léon degrelle,adolf hitler

    léon degrelle,adolf hitler,himmler,front de l'est,de rex à hitler

    Léon Degrelle en compagnie du Reichsführer Heinrich Himmler et de l'Obergruppenführer Herbert Otto Gille.

    léon degrelle,adolf hitler,himmler,front de l'est,de rex à hitler

    léon degrelle,adolf hitler,himmler,front de l'est,de rex à hitler

    Le Sturmbannführer Léon Degrelle quelque part sur le Front de l'Est en 1944.

    léon degrelle,adolf hitler,himmler,front de l'est,de rex à hitler

    Au Q.G. de Léon Degrelle sur le Front de l'Est.

    léon degrelle,adolf hitler,himmler,front de l'est,de rex à hitler

     Sur le Front de l'Est, Léon Degrelle en compagnie du SS-Brigadeführer Jürgen Wagner, à gauche, et du SS-Ostuf. Karl Schäfer, officier d'ordonnance allemand de Léon Degrelle.

     

     

     

    léon degrelle,adolf hitler,himmler,front de l'est,de rex à hitler

    léon degrelle,adolf hitler,himmler,front de l'est,de rex à hitler

     « Ah, si j’avais eu un fils, j’aurais aimé qu’il soit comme vous, Léon, vieux camarade… »
    (dessin de Paul Jamin, alias Alidor)

     

    (A Suivre)

     

  • Degrelle. Qui suis-je ? Par Francis Bergeron, éditions Pardès, 2016, 125 pages

     

    VIII. Léon Degrelle en couverture de Signal

    « Rapidement, sa popularité, sur le front, devient considérable. Il fera deux fois la couverture de la revue Signal» (Bergeron, p. 72)

    À notre connaissance, le nouveau Ritterkreuzträger Léon Degrelle n’a fait la couverture que du seul numéro 5/1944 de Signal, d’ailleurs reproduite à la page 80.

    En légende : « LEON DEGRELLE décoré de la Croix de chevalier. Le chef du parti rexiste belge commande la brigade de SS “Wallonie” composée d’engagés volontaires et qui s’est particulièrement distinguée à Tscherkassy. Cliché Atlantic de la PK des SS»

    La revue Signal était un bimensuel national-socialiste très populaire, aux splendides photos couleur, publié dans plus de vingt-cinq langues européennes.

    Nous sommes heureux de vous proposer une reproduction de l’édition grecque (Σύνθημα - Synthêma)  !

    Signal grec.JPG

     

     (A Suivre)

  • Degrelle. Qui suis-je ? Par Francis Bergeron, éditions Pardès, 2016, 125 pages

     VII. L’engagement militaire de Léon Degrelle

    « Pourquoi cet engagement personnel ? Degrelle n’a pas fait son service militaire, n’a jamais manié une arme. Et, à cette époque, il a quatre enfants, dont l’aîné n’a guère que 7 ans. Mais le journaliste Robert Poulet l’a un peu provoqué : “Ce n’est pas tout d’y pousser les autres, peut-être faudrait-il y aller soi-même”, a-t-il écrit, en substance. » (Bergeron, p. 70)

    francis bergeron,léon degrelle,front de l'est,rex,engagementAîné d’une famille de plus de six enfants, Léon Degrelle a été exempté d’office de son obligation de service militaire par la loi de 1928. Ce qui ne l’a pas empêché de demander son incorporation sous les drapeaux (armée de l’air) en 1939, requête refusée au motif qu’il était député de Bruxelles.

    Par ailleurs, après la défaite de la Belgique et les épreuves subies au cours de sa captivité en France, et dans l’inactivité totale où il est réduit depuis son retour au pays, Léon Degrelle, toujours habité par son idéal dont la réalisation se concrétise ailleurs et sans lui, se rappelle au bon souvenir d’Adolf Hitler lui-même. Il lui écrit le 10 avril 1941 (c’est-à-dire bien avant le déclenchement de l’opération Barbarossa, le 22 juin) : « […] C’est pour sortir de cette inaction que je vous écris, Führer, afin d’obtenir de vous l’honneur insigne de pouvoir lutter, fraternellement, à côté de vos soldats. Pendant la durée de la guerre, je ne puis, politiquement, être d’aucune utilité. Laissez-moi donc alors, Führer, mettre à votre disposition, sur les champs de bataille, ma force et ma jeunesse ! […] Führer, je suis certain que vous ne me refuserez pas cette joie. Vous vous souviendrez du jeune homme qui, dès 1936, venait à Berlin vous apporter le salut de Rex. […] Vous me permettrez, j’en suis convaincu, de mêler mon effort à l’effort de la jeunesse du IIIe Reich et de m’engager volontairement parmi vos troupes. Je serai infiniment heureux, malgré mon attachement à mon foyer et à mes quatre petits enfants, de connaître le destin militaire de votre jeunesse héroïque. Que Dieu, Führer, conduise vos drapeaux à la victoire et à la paix. »

    Il reçut la réponse de Hitler par un courrier du Chef des Oberkommando der Wehrmacht en personne, le Generalfeldmarschall Wilhelm Keitel, le 4 ou le 5 juillet : sa requête est refusée « pour des raisons de principe » : « Le Führer ne peut pas vous laisser partir pour le front parce que vous êtes indispensable pour votre activité politique » (Cahiers d’Histoire de la Seconde Guerre mondiale, 1978, pp. 168-170). (1)

    Dans ces conditions, il est difficile de croire –son héroïsme, par la suite, au Front de l’Est en attestera par ailleurs à suffisance– que Léon Degrelle fût un planqué et n’ait pas envisagé, dès le début, de participer à la croisade antibolchevique : il ne faisait, en fait, qu’obéir au Führer.

    Dès le 24 juin, il avait manifesté, dans Le Pays réel, son entière solidarité avec les troupes du Reich dans le combat contre le bolchevisme, affirmant explicitement, le 30 juin, que « les Wallons sont assurément dignes d’avoir leur part à la grande croisade ». Cela se concrétisa par la publication, le 8 juillet, de l’avis de recrutement pour le « Corps Franc Wallonie ». Recrutement auquel, nous venons de le voir, il ne pouvait participer…

    Mais les difficultés rencontrées pour l’engagement prévu de quelque 5000 volontaires décidèrent à l’évidence le Chef de Rex à passer outre aux réticences de Hitler et à montrer l’indispensable exemple : il annonça son enrôlement dans la Légion Wallonie au cours du meeting qu’il tint le 20 juillet à Liège. En trois jours, plus de 400 volontaires s’empressèrent de le rejoindre !

     

    francis bergeron,léon degrelle,front de l'est,rex,engagementL’anecdote savoureuse de Robert Poulet est certainement véridique, connaissant son absolue probité, mais elle coïncida très certainement avec une décision déjà prise, ce qui permit au « beau Léon » de lancer sa réponse flamboyante, à la Cyrano : « C’est pour moi que vous dites cela ? […] Et bien j’y vais ! »

    C’est dans un article de Rivarol du 6 décembre 1985 que Robert Poulet rapporte ce dialogue, mais on doit aussi à la vérité de rappeler la réaction sincère et spontanée de l’écrivain, héros de la Première Guerre mondiale : « Léon Degrelle était allé se battre [au Front de l’Est] dans un mouvement impétueux qu’il était difficile de ne pas admirer. » Léon Degrelle avait fait mouche !

     

     

    1. Il est important de préciser dans quelle perspective Léon Degrelle avait entrepris cette démarche : non pas pour s’aligner aveuglement sur l’Allemagne et s’intégrer inconsidérément dans sa politique, mais pour donner une chance à la Belgique de retrouver un rôle dans l’Europe nouvelle. C’est ce qu’expliqua le chef de Rex dans une interview à Défense de l’Occident (novembre 1972). Il n'est évidemment pas question ici de "pousser les autres" au casse-pipe! : « Dès le début, je m’étais dit qu’il n’y avait de solution que militaire. Les Allemands étaient des soldats qui avaient triomphé, nous étions des vaincus et des civils. Tout était contre nous. Il fallait donc revenir à égalité avec eux et cette égalité, nous ne l’obtiendrions que par l’égalité du sacrifice. Je vais vous révéler un fait peu connu. En avril 1941, quand j’ai vu que l’affaire tournait très mal pour la Belgique et que les Allemands s’affirmaient comme les maîtres de l’Europe, qu’ils avaient balayé les Balkans, la Grèce, la Crète, j’ai écrit à Hitler pour m’engager. À ce moment, je ne pensais pas lever des volontaires. La guerre contre la Russie n’avait pas encore commencé. Je ne cherche donc même pas les circonstances atténuantes de la lutte contre le communisme. Mais comme je ne voulais pas lancer mon pays dans une aventure militaire absurde, je m’y suis lancé tout seul. Ceci dit, j’ai été ravi que l’Allemagne attaque l’Union soviétique deux mois plus tard, car cela nous a permis de nous lancer en masse dans la bagarre. Keitel m’a répondu que le Führer ne pouvait pas accéder à ma demande car il me réservait pour un futur rôle politique très important. Il ne restait plus qu’à aller cultiver mon jardin. »

     

    (A Suivre)

     

  • "We will not go to Tuapse" : Fernand Kaisergruber ou l'Idéal renforcé par l'épreuve.

     

     aa.jpg

    Fernand Kaisergruber, We will not go to Tuapse

    From the Donets to the Oder with the Legion Wallonie and 5th SS Volunteer Assault Brigade Wallonien 1942-1945.

     

    Le passionnant récit de Fernand Kaisergruber sur son engagement au Front de l’Est – Nous n’irons pas à Touapse – vient de sortir de presse dans sa version anglaise aux éditions Helion & Company (voir sur ce site à la date du 1er février).

    Il s’agit d’un magnifique ouvrage relié de 328 pages (24,5 x 17 cm), illustré de plus de 70 photos et cartes. À commander sur www.amazon.fr (33,59€).

     

     

    Offre exclusive pour les membres du Dernier Carré

    aaaa.jpg

     

    Un ex-libris original représentant le jeune Unterscharführer Kaisergruber a été dessiné par la sculptrice du buste de Léon Degrelle.

     

    Numéroté et signé par l’artiste ainsi que par l’auteur, il sera envoyé aux seuls acquéreurs du livre de Fernand Kaisergruber qui en feront la demande au « Dernier Carré » (moyennant versement de 10€ pour les frais d’envoi au compte BE 04 2100 4559 7631 du Dernier Carré, avec la mention « Ex-libris » et les coordonnées).

     

  • "Les Journaux de guerre": ça n’en finira jamais... Léon Degrelle, toujours dans le collimateur du CEGESOMA !

    LD Journaux de guerre CEGES.jpgLe CEGESOMA, – l’ancien Centre de documentation de la Seconde Guerre Mondiale – a repris l’idée de la reproduction de journaux de cette époque et décidé de donner sa « collaboration » [sic] à la « publication indépendante » Les Journaux de Guerre 1940-1945... La neuvième livraison est consacrée à Léon Degrelle et reproduit le numéro du 1er janvier 1941 du Pays Réel, avec les vœux du Chef de Rex ainsi que le discours de nouvel an d’Adolf Hitler : une lecture roborative et toujours brûlante d’actualité, aujourd’hui que nos sociétés en totale déliquescence sont mises en coupe réglée par les désormais sacro-saints banksters politico-financiers.

    Mais pour accompagner et encadrer le public ignare dans une lecture qui pourrait lui donner des idées dangereusement incorrectes, l’éditeur a pris soin de joindre une grande double page précisant ce qu’il faut penser de Léon Degrelle, de ses idées, de son mouvement. A la manœuvre: des briscards chevronnés de l’antifascisme – ayant parfois bénéficié sans vergogne de l’hospitalité de Léon Degrelle – tels Martin Conway (professeur-réviseur d’histoire à Oxford) en juillet 1988, ou l’inamovible bibliothécaire de la vérité officielle Alain Colignon, et des seconds couteaux tels le journaleux Olivier Rogeau et la jeune universitaire tout juste formatée Sophie Soukias qui a ici l’occasion de régurgiter sa parfaite soumission au politiquement correct…

     

    ***

    Lire la suite