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alain colignon

  • Trente ans après la disparition de Léon Degrelle

     

    L' « hommage » du SoirMag

     

    Qui l'eût cru ? L'hebdo TV du Soir (merci à notre fidèle ami, courageusement abonné au SoirMag, de nous avoir envoyé l'article) a célébré –à sa façon, il est vrai– le trentenaire de la disparition de Léon Degrelle : « Décédé il y a 30 ans, Léon Degrelle reste comme une tache noire sur l'histoire de Belgique. » Preuve s'il en fallait, qu'encore et toujours, Léon Degrelle demeure populaire et qu'encore et toujours, à temps et à contretemps, il faut salir sa mémoire à coups de ragots et de mensonges...

     

    SoirMag 30.03.2024 a.jpeg

     

    Pourquoi en effet consacrer sans cesse autant d'encre à diffamer le charismatique Chef de Rex, si son combat contre la pourriture politique ne trouvait pas, aujourd'hui encore, écho naturellement positif dans notre particratie aux scandales politico-financiers permanents ? Ce n'est sûrement pas pour rien que le journaleux de service se devait de rappeler qu'en 1936 déjà, Léon Degrelle « invente le mot banksters pour fustiger le grand capital » !

     

    C'est donc sur une double-page intitulée doctement Le crépuscule d'un traître que l'hebdomadaire entend raisonner ses lecteurs et leur rappeler qu'il faut détester le seul homme politique belge dont le programme n'était pas que socio-économico-politique, mais essentiellement spirituel et moral : « rendre à notre peuple sa pureté et sa noblesse [...], lui rendre la passion du foyer, lui rendre la foi dans les grandes valeurs morales [...] en renouant avec nos traditions de fierté et d'héroïsme. » (ce blog au 15 mars 2024)...

     

    Pour ce faire, pour établir la « tache noire » que représenterait sur l'histoire de la Belgique le défenseur des Cristeros offrant leur vie à Christus Rex contre les lois violemment irréligieuses de la république mexicaine (ce blog, entre autres, au 7 février 2019), le SoirMag va donc chercher une infaillible (?) caution historique chez les appointés des Archives de l’État, « spécialisés » dans la Deuxième Guerre mondiale, dont nous avons souvent pu épingler l'incompétence crasse (ce blog dès le 18 mars 2016) : c'est ainsi qu'ils soulignent, par exemple, dans leur « inventaire de ses méfaits [dressé] pour le Cegesoma », le fait que Léon Degrelle « a été décoré par Hitler en août 1944 » !

     

    Signal 44 LD Finlande.pngUn crime de guerre inexpiable de Léon Degrelle : avoir été élevé, par Adolf Hitler en personne, au rang de Chevalier de la Croix de Fer en récompense de son héroïsme dans les combats du Front de l'Est. C'était  le 20 février 1944 et non « en août 1944 » où, le 27, il devait encore recevoir, toujours des mains du Führer, les Feuilles de Chêne. Et sans doute Léon Degrelle aggrava-t-il son cas en faisant la « une » du grand bimensuel populaire allemand Signal célébrant cet événement exceptionnel (ici, l'édition finlandaise du 1er mars 1944 ; voir aussi ce blog au 9 mai 2016).

     

     

    Ainsi d'Alain Colignon n'hésitant pas à culpabiliser une « enfant de la collaboration » d'avoir involontairement sauvé la vie de sa mère vouée au peloton d'exécution parce qu'elle en était enceinte (ce blog au 15 décembre 2020). Ainsi de Chantal Kesteloot insinuant systématiquement que les Volontaires du Front de l'Est n'étaient que des « criminels de guerre » (ce blog aux 11 mars 2022 et 12 octobre 2023). Ainsi même de l'inénarrable Francis Balace (que, vu l'enflure de son impéritie, Léon Degrelle n'appelait plus que « Besace », ce blog au 30 juin 2016), le plus calamiteux professeur d'Histoire de l'Université de Liège (ce blog, entre autres, au 8 novembre 2019)...

     

    Autre caution du « sérieux » de l'information de cet article : l'ésotériste Arnaud de la Croix (ce blog au 13 décembre 2016) qui postule un antisémitisme pourtant inexistant chez Léon Degrelle (ce blog au 12 octobre 2023). Il est vrai que, pour ce pseudo-historien, le croisé du Front de l'Est était inspiré par son modèle Godefroid de Bouillon, tout autant antisémite puisqu'il aurait rançonné tous les Juifs rencontrés sur sa route lors de la Première Croisade !

     

    On aura deviné qu'il est inutile de passer en revue le chapelet de calomnies de cet article uniquement destiné à salir l'image de celui qui est présenté comme un « traître [qui] écrit pour justifier ses actes en déformant la vérité » ! Quand on sait que son premier livre de souvenirs, La Cohue de 1940, fut interdit de diffusion et les exemplaires qu'on parvint à saisir, mis au pilon, on se doute bien que les vérités qui y étaient dévoilées sur les politiciens de 1940, à nouveau aux affaires après 1945, n'étaient vraiment pas bonnes pour leur réputation...

     

    Ce qui dérange en particulier tous ces gens d'alors et d'aujourd'hui, c'est l'aura qui se dégage toujours de ce personnage légendaire et la sympathie qu'il suscite naturellement. Sympathie qu'il faut absolument stigmatiser et condamner, à défaut de pouvoir l'interdire : « Le souvenir de Degrelle continue de gêner la Belgique », « il a réellement séduit, enflammé et rallié une partie de ses compatriotes au service de l'Allemagne nazie », « comment cet homme put à ce point galvaniser une partie de nos compatriotes avec ses diatribes fascisantes, finalement assez primaires », « un intrigant qui subjugua pourtant certains Bruxellois et Wallons, [...] dont le nom provoque encore un profond malaise »...

     

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    En 1990 comme en 1930, la même ferveur a toujours accompagné le fascinant Léon Degrelle.

     

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    « Stéphane Steeman sème le trouble en faisant le déplacement [en Espagne pour rencontrer Léon Degrelle], ce qui ne manque pas de susciter la polémique à Bruxelles autour de l'humoriste » (voir ce blog, entre autres, aux 27 janvier 2016 et 21 septembre 2020). Sur cette photo prise en octobre 1991, Léon Degrelle et Stéphane Steeman devisent agréablement à une terrasse sur le Paseo Maritimo de Malaga.

     

    Pour illustrer notre propos et vérifier qui déforme réellement la vérité, épinglons seulement cette ahurissante affirmation : « [Léon Degrelle] est condamné à mort par fusillade le 27 décembre 1944 par le Conseil de guerre à Bruxelles. Par contumace, car il s'est enfui outre-Rhin, [...] cherchant à se dissimuler pour échapper à ses poursuivants » !

     

    Comme si Léon Degrelle avait cherché à échapper à son procès et à sa condamnation ! Mais il ignorait même totalement la tenue d'une telle iniquité qui prétendit le condamner à partir de lois d'exception ! C'est le 16 décembre 1944 que le persécuteur Ganshof van der Meersch (ce blog au 30 avril 2017) signe le mandat d'arrêt de Léon Degrelle et que, trois jours plus tard, l'assignation à comparaître parvient au... bourgmestre d'Uccle (fuyant le terrorisme de la résistance, la famille Degrelle avait quitté la Drève de Lorraine depuis le mois de septembre 1944 : ce blog au 13 mars 2023). Léon Degrelle a donc tout ignoré et de son procès et de sa condamnation : le 16 décembre 1944 débutait l'offensive Von Rundstedt et le Commandeur des Bourguignons se trouvait alors en visite à Prague et à Vienne.

     

    La Division Wallonie reformée et forte de plus de 4000 hommes était, quant à elle, à l'entraînement dans le Hanovre et Léon Degrelle était surtout préoccupé de la transformer en corps d'armée Occident réunissant Français et Wallons sous son commandement (ce blog au 25 mai 2021).

     

    Ce n'est que le 24 décembre que Léon Degrelle reçut l'ordre de Himmler de se rendre dans les Ardennes, non pour combattre, mais pour assurer, en tant que Volksführer, «  l'ordre civil, politique et militaire dans les territoires occupés par les troupes allemandes ». Le jour de Noël, il sera à Saint-Vith qu'il quitte dès le lendemain car les bombardiers anglo-américains s'appliquaient à anéantir la petite cité germanophone belge sous des tonnes de bombes incendiaires, exterminant quasiment la population civile restée sur place. Il se logera alors à Limerlé, à une vingtaine de kilomètres plus au sud. Vu l'échec de la bataille des Ardennes, Léon Degrelle et son état-major quittèrent ce village le 10 janvier 1945 au matin et rejoignirent la Division Wallonie engagée dans les ultimes combats de Poméranie pour retarder les hordes staliniennes et permettre aux populations civiles allemandes de leur échapper.

     

    LD Limerlé.jpegPendant l'opération Wacht am Rhein de reconquête de la Belgique par l'Allemagne, Léon Degrelle (ici, surplombant un Saint-Vith pas encore tout à fait réduit en cendres) est investi, en tant que Chef de Peuple, de tous les pouvoirs politiques et militaires pour restaurer la paix civile.

     

    Loin donc d'être « latitant », Léon Degrelle n'a rien su à ce moment de ses démêlés judiciaires, ni surtout des extravagances juridiques qui prétendirent les fonder (ce blog au 9 janvier 2021) : lois rétroactives, réduction à six mois du délai d'appel, déchéance automatique de la nationalité belge, perte définitive des droits civils et politiques,... Rappelons que l'extradition de Léon Degrelle d'Espagne exigée par la Belgique avait pour objet l'exécution de la sentence de mort et en aucun cas la tenue d'un nouveau procès, contradictoire cette fois, proposée en vain et réclamée à maintes reprises par le contumace malgré lui...

     

    Mais cela ne suffit pas à l'establishment s'indignant que si « Degrelle figure dans le camp des vaincus », « il n'a jamais été rattrapé par son passé. [...] Il ne sera pas inquiété dans sa retraite au soleil » (une bonne douzaine de tentatives d'assassinat ou d'enlèvement quand même ! Voir ce blog au 3 janvier 2023). Néanmoins, l'auteur de l'article peut tout de même se réjouir : « Mais sa famille a été condamnée : femme, parents, frère assassiné par les résistants à la fin du conflit » !

     

    De quoi certainement mettre du baume au cœur de ces gens confits dans la haine recuite ! Quelle différence avec celui qu'Adolf Hitler a déclaré considérer comme le fils qu'il se fût choisi (ce blog, entre autres, au 20 juillet 2018) et a logiquement reconnu comme « Chef de peuple » (ce blog au 28 novembre 2017) !

     

    Comment Léon Degrelle envisageait-il en effet sa mission au moment même où, le 27 décembre 1944, sa condamnation était affichée sur la Grand-Place de Bruxelles et où le peloton d'exécution fourbissait ses armes dans la cour de la prison de Saint-Gilles ?

     

    Il s'en est expliqué dans le documentaire historique de Jean-Michel Charlier, Autoportrait d'un fasciste (ce blog au 1er juillet 2017), qui fut invariablement déprogrammé des chaînes françaises de la télévision. Mais l'essentiel de l'interview peut toujours se retrouver dans l'ouvrage Léon Degrelle : persiste et signe (Interviews recueillies pour la télévision française par Jean-Michel Charlier, éd. Jean Picollec, 1985) :

     

    « A mon arrivée au front des Ardennes, lors de l'offensive du maréchal von Rundstedt, le jour de la Noël 1944, quelle fut ma première initiative ? Je fis imprimer des milliers de tracts à jeter sur la Belgique : j'accordais l'amnistie immédiate à tous nos adversaires, en vertu de mes pouvoirs de Volksführer reconnu officiellement par Hitler, dans le strict respect des accords internationaux et plus particulièrement de la Convention de La Haye qui fixe les droits des délégués du pouvoir militaire en zone de guerre. Usant de ces prérogatives, je lançais également un décret accordant immédiatement à tous nos compatriotes luttant dans le camp des Alliés des droits identiques à ceux de nos soldats, au port de leurs décorations, aux pensions des invalides, des orphelins et des veuves, leur assurant la considération due à tous les braves, quelle qu'eût été politiquement leur couleur.

    Nous bâtissions notre œuvre future dans un esprit de fraternité. C'était normal. Il n'y a pas un homme d’État qui puisse baser un grand travail sur la haine. La haine est un complexe d'infériorité, le réflexe de l'homme qui doute de son pouvoir de conviction. Si le responsable d'un pays y recourt, il n'est plus qu'un politicien déporté par ses passions et par la peur. On travaille par amour de son peuple et avec l'amour de son peuple. Jamais nous n'avons connu d'autre loi dans notre aciton, du premier au dernier jour du Rexisme. » (p. 375).

     

    LD Voiture Limerlé 1.jpeg LD Voiture Limerlé 2.jpegCes photos de la voiture de Léon Degrelle abandonnée dans les Ardennes ont été publiées par Giovanni Hoyois, ancien secrétaire général de l'ACJB (l'Action catholique de la Jeunesse belge où milita également l'étudiant Léon Degrelle, ce blog au 15 mars 2024) dans son livre L'Ardenne dans la tourmente (Dupuis, [1945]).

    L'auteur raconte : « Un jour, Degrelle s'enhardit à vouloir se rendre à La Roche, mais son auto fut mitraillée près d'Houffalize et il eut peine à la ramener à Limerlé où force lui fut de l'abandonner. » (p. 167).

    Quoique devenu résolument antidegrellien après la condamnation épiscopale de Rex le 20 novembre 1935 (ce blog au 8 avril 2017), Hoyois confirme la détermination de Léon Degrelle d'apaiser les passions déchirant le royaume, même s'il met cette volonté sur le compte de la hâblerie  : « Degrelle se vantait des grandes victoires qu'il escomptait toujours et il se gonflait d'importance : Nous sommes à Liége et aux portes de Bruxelles. Je suis nommé gouverneur général de la Belgique. Dans six mois, la guerre sera finie et je rentrerai à Bruxelles pour pacifier le pays. » (p. 166).

  • Un festival de malveillance, de ragots et de mensonges…

    « Les Enfants de la Collaboration »

    L’Histoire vue par la télévision belge et le CEGESOMA

     

    Capture.JPGC’était une soirée attendue, le 25 novembre dernier, où la télévision belge francophone –reprenant l’idée d’un programme de la télévision flamande (comptant, quant à lui, sept épisodes: près de six heures d'antenne !)– avait prévu de diffuser un documentaire d’une heure et demie sur « Les Enfants de la Collaboration ». De quoi alimenter, sans doute et sans avoir l'air d'y toucher, le fantasme que la « Collaboration » ne serait qu'un épiphénomène sans grande importance dans la partie francophone du pays et ne concernerait surtout que la Flandre...

    La déception fut bien entendu à la hauteur des espérances. Mais pouvait-on attendre autre chose d’une chaîne de service politiquement correct au public et de la caste d’historiens triés sur le volet de la doxa officielle ?...

     

    L’émission prétendait, à travers les témoignages et souvenirs d’enfants de «collaborateurs» de l’Allemagne nationale-socialiste, dire « avec précision ce qui a motivé leurs parents et les conséquences de leurs actes ».

     

    Inutile de dire qu’on fut loin du compte et que les « historiens » univoques du CEGESOMA se chargèrent bien d’orienter et de biaiser soigneusement les propos des six seuls et uniques témoins ramenés devant la caméra. Pour un témoignage de première main, brut de décoffrage et exempt de toute intervention « épuratrice », on se reportera au récit de la famille Lambert, sur ce blog au 18 février 2020.

     

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  • Une nouvelle farce du CEGESOMA et du SoirMag !

    Sacré Degrelle ! il est allé se faire voir chez les SS au Front de l’Est !...

     

    Soir .mag. 1.jpegNouvelle opération "récup de lecteurs" avec photo de Léon Degrelle en couverture : le 14 octobre dernier, le SoirMag a prétexté le 80e anniversaire du début de la Seconde Guerre mondiale pour un improbable "dossier" sur Les collabos belges.

    Le clou de cet article ? La publication d'une photo du défilé célébrant à Bruxelles, le 1er avril 1944, la percée victorieuse de Tcherkassy avec une légende prétendant que Léon Degrelle, en grand uniforme de SS-Sturmbannführer (major et non capitaine !), arborant toutes ses décorations, dont la cravate de Chevalier de la Croix de Fer reçue des mains mêmes d’Adolf Hitler, saluerait le départ des Légionnaires wallons… pour la Waffen SS, le 8 août 1941 !!!

     

    Rappelons, pour ceux qui l’ignoreraient encore, que Léon Degrelle, refusant tout grade de complaisance (les chefs politiques flamands et français s’engageant dans la Croisade antibolchevique furent nommés "officiers assimilés"), est parti avec ses Légionnaires comme simple soldat et n’a dû ses promotions et décorations militaires qu’à son courage et ses actions d’éclat dans les combats du Front de l’Est (le passage à la SS date du 1er juin 1943).

     

    Pourtant, l’article bénéficiait de la collaboration (si l’on ose dire) du toujours sérieux et compétent CEGESOMA… Le fleuron de cette société qui remplace allègrement le scrupule historique par le politiquement correct, Alain Colignon, y va d’ailleurs à son tour d’une "analyse" tout aussi farce (mais qui sera sans doute gobée telle quelle par les lecteurs crédules et confiants) : « se faire bien voir des Allemands, espérant se faire récompenser après la guerre, en se voyant installés au pouvoir à la tête de notre pays. Ça, c’est la posture de Degrelle. »

     

    A la place de Léon, s'il ne s'agissait que de se "faire bien voir", on n’aurait sans doute pas choisi d’aller se promener là où on risquait d’être tué à tout moment (la baraka n'était tout de même pas un droit acquis !). Quitte à ne pas voir sa "posture" sur la cheminée de la Chancellerie...

    (Pour ceux qui ne parlent pas le "belge", une posture est une petite statue, une figurine décorative pour le buffet ou la cheminée du salon).

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  • Adolf Hitler, 1945-2020

     Le SOIRmag commémore le 75e anniversaire de la
    disparition du Führer !

     

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    Certes, en ces temps de confinement, la page de couverture est toute occupée par le coronavirus, mais ce ne sont pas moins de quatre pages intérieures que le SOIRmag consacre à commémorer cet anniversaire !

     

    Mais pas de panique, c’est sous le titre La fin d’un monstre et inspiré d’ «historiens» bien en cour, le Cegesomesque Alain Colignon et Jean Lopez, auteur d’un déjà ancien Les cent derniers jours d’Hitler, que paraît cette évocation inattendue et… incongrue. C’est signé par un certain Pierre De Vuyst dont l’employeur parle en ces termes : « il peut écrire à peu près sur tout et parfois n’importe quoi » (https://soirmag.lesoir.be/index/ journalistes). Cet amateurisme désinvolte –et insupportable en la matière– se vérifie largement ici.

     

    Car quel crédit accorder à ce récit inspiré par ce falsificateur de Lopez, capable de déglutir 434 pages sur la bataille de Tcherkassy sans pratiquement citer la Division Wallonie et en réduisant l’exigence historique d’Adolf Hitler de recevoir personnellement les artisans de la percée salvatrice (les généraux Theo Lieb et Herbert Gille ainsi que l’Hauptsturmführer Léon Degrelle) à une séance anodine de photographies publicitaires dont il n'y a guère à dire, sauf –diffame l’infect Lopetz– que «Degrelle [est] littéralement ébaubi par son Führer » (Le Chaudron de Tcherkassy-Korsun, p. 404)…

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    C’est ainsi que la commémoration du SOIRmag s’ouvre sur la contre-vérité de la destitution et de la sanction du SS-Reichsführer Heinrich Himmler.

     

    « Tout a commencé dans l’après-midi, avec l’annonce par des radios alliées, dont la BBC, que le Reichsführer-SS Himmler –son bras droit !– avait donné ordre de capituler. Que Göring le vaniteux ait choisi de se donner un rôle de premier plan, c’était prévisible. Mais pas le “fidèle Heirich” [sic], à qui il aurait donné sa vie ! “La nouvelle assomme littéralement Hitler qui pleura tout d’abord comme un enfant, puis se mit à rugir comme un possédé. Il chasse Himmler du parti et le déclare traître”, explique le journaliste et historien Jean Lopez dans [son livre]. L’amiral Dönitz, commandant la kriegsmarine [sic], devra s’assurer que Himmler reçoit le châtiment qu’il mérite. »

     

    Outre que le pigiste du SOIRmag  a sans doute voulu dire que c’est Heinrich Himmler qui eût donné sa vie pour son chef Adolf Hitler, on lui conseillera de recouper les lieux communs de Lopetz concernant la « trahison » du Reichsführer avant de les recopier (ce que nos lecteurs savent depuis ce blog au 28 novembre 2017) :

    1. On aimerait connaître la référence « académique » sur laquelle s'appuie Lopez pour affirmer qu'à l'annonce de la prétendue trahison de Himmler, le Führer « pleura tout d'abord comme un enfant »... Car, de toute évidence, il s'agit-là d'un véritable scoop !

     

    2. « L’annonce par des radios alliées, dont la BBC» (en fait une dépêche de l’agence Reuters relayée par Radio-Stockholm) ne concernait nullement un « ordre de capituler » donné par Himmler aux armées allemandes, mais une demande d’ouvrir des négociations de paix.

    3. Si « Göring le vaniteux» envoya, le 23 avril 1945, son malheureux télégramme au Führerbunker, ce n’était certes pas pour « se donner un rôle de premier plan », mais parce qu’il crut de bonne foi Hitler hors d’état d’agir : « Il s’estima donc tenu de le remplacer, conformément à la déclaration faite au Reichstag qui n’avait jamais été annulée » (Walter Lüdde-Neurath (aide de camp du grand-amiral Doenitz), Les derniers jours du Troisième Reich, p. 49). Son épouse Emmy, témoignera de son chagrin et de son désespoir après avoir appris la mort du Führer : « Désormais, je ne pourrai plus jamais me justifier, lui crier en face que je lui suis toujours demeuré fidèle ! » (Goering, p. 185).

    4. Jamais personne ne fut au courant de la disgrâce du Reichsführer, seulement enregistrée dans le testament politique du chef de l’Etat, dicté dans la nuit du 28 au 29 avril 1945, et jamais parvenu à ses destinataires, dont l’amiral Dönitz, nouveau chef de l’Etat allemand, qui ne put en prendre connaissance qu’en 1946, dans sa cellule de la prison de Nuremberg…

    5. Karl Dönitz ne frappa donc jamais Himmler du « châtiment qu’il mérite» puisque non seulement il ignora tout de la décision du Führer, mais il crut même que la dépêche de Reuters qui la justifiait était fausse. C’est ce qu’il rapporte dans ses mémoires : « Était-il vrai, lui demandé-je [à Himmler], qu’il eût tenté d’entrer en liaison avec les Alliés par l’intermédiaire du comte Bernadotte ? Il le nia […]. Nous nous séparâmes en bons termes. […] Peu après la capitulation, j’appris qu’il m’avait menti en niant ses négociations. […] Pendant l’hiver [1946-47], j’eus connaissance du testament de Hitler dans lequel il réclamait la continuation de la lutte. » (Dix ans et vingt jours, pp. 350-352)

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    Q
    ue voilà de nombreuses erreurs dans ce seul premier paragraphe du contempteur par procuration De Vuyst, tout en servile correctitude politique (pour tous détails sur ce dossier, voir ce blog au 28 novembre 2017).

     

    Contrastant avec cette histoire biaisée, combien Léon Degrelle reflète plus sûrement la vérité historique dans ses souvenirs des derniers moments du IIIe Reich. Lui aussi apprit par la radio la tentative d’ouverture de négociations entre Himmler et les alliés anglo-américains. Mais il ne conclut pas hâtivement à une trahison. Et n’intima pas à son supérieur de justifier ses actes ! Heinrich Himmler est demeuré de toute évidence, même et surtout après l’annonce de la mort du Führer, son chef et Befehlshaber dont il s’efforce d’obtenir les ordres nécessaires pour les Volontaires européens au Front de l'Est dans ces nouvelles circonstances.

     

    En ce jour d’anniversaire funeste, c’est le récit degrellien que nous privilégierons sans la moindre hésitation, authentique dans son réalisme et son émotion, prémonitoire sinon prophétique dans le portrait que lui permet son expérience personnelle et tellement juste dans son analyse intuitive.

     

    Le 30 avril 1945 au matin, à huit heures, j’appris, par Radio-Londres, une nouvelle stupéfiante : « Himmler négociait un armistice ! » Les pourparlers avaient lieu, paraît-il, dans les environs de Lubeck. […] J’étais décidé à voir Himmler coûte que coûte, à obtenir de lui des ordres nets pour ma Division et la Division Flandre, à lui rappeler l’existence de dizaines de milliers de Volontaires étrangers, vaillants parmi les plus vaillants. Se souvenait-on encore d’eux, dans les débats de Lubeck ? Allait-on les laisser sombrer dans un gouffre ? Tant qu’il restait une possibilité de sauver mes garçons, je voulais la saisir. Et, coupant à travers les campagnes, doublant impétueusement tout ce qui était devant moi, je lançai ma Volkswagen vers Lubeck et vers Himmler. […]

    J’absorbai chiquet à chiquet les kilomètres et aboutis enfin l’après-midi à Lubeck, à l’État-major du Grand Amiral Dœnitz. Un des collaborateurs immédiats de celui-ci m’emmena vers un coin du bureau et me fit à mi-voix –c’était le 30 avril 1945, à cinq heures et demie du soir– cette confidence qui me glaça le sang :

    – Faites attention : demain on annoncera la mort du Führer !

    Hitler était-il vraiment mort ?... Essayait-on de gagner du temps avant de publier cette nouvelle terrible ? Ou préparait-on autre chose ?...

    LD buste AH-horz.jpg

    Léon Degrelle appelle la jeunesse européenne au combat vital pour l'Ordre nouveau sous la figure emblématique d’Adolf Hitler.

     

    En tout cas, un jour entier avant la déclaration historique du Grand Amiral Dœnitz : « Aujourd’hui, premier mai, à deux heures et demie de l’après-midi, le Führer est tombé en héros au cours de la lutte de Berlin », la nouvelle du décès de Hitler me fut dite à l’oreille, à l’État-major même du Grand Amiral.

    Je fus plus convaincu encore de l’approche du dénouement quand j’atteignis, au nord de Lubeck, au bord du golfe rayé par la pluie, les bureaux de l’État-major des Waffen SS : « Hâtez-vous de voir Himmler, me dit-on, ce n’est plus qu’une question d’heures ! » Mais nul ne savait exactement où se trouvait le Reichsführer SS. […]

    Il réapparut le matin, en coup de vent. Mais il ne s’arrêta que pour quelques minutes. Nous n’eûmes même pas le temps de le voir. Quand nous arrivâmes à l’escalier, il était déjà reparti, blafard, non rasé. Nous aperçûmes seulement trois autos qui cahotaient dans le chemin de sable. Himmler avait, toutefois, signé sans déport, tel que je l’avais fait préparer la nuit même, l’ordre de repli de la Division Wallonie et de la Division Flandre vers Bad-Sedeberg, localité du Schleswig-Holstein, au nord-ouest de Lubeck. Il avait déclaré qu’il désirait me voir. Je devais chercher un logement dans les parages et attendre son retour. […]

    Je m’étais installé dans une petite maison de forgeron, sur la chaussée de Wismar. J’avais pris une chaise et m’étais mis sur le pas de la porte, comme je le faisais le soir, près de mes parents, dans ma ville natale, quand j’étais petit.

    Les camions passaient par centaines. Plus que jamais, les Tipfliegers [chasseurs bombardiers américains] dominaient les chemins. Les rafales crépitaient à l’est, au nord, à l’ouest, au-dessus d’interminables files de brasiers rouges et gris.

    Mon esprit rêvait. Mes yeux erraient dans le vide, comme si le monde dans lequel j’avais si intensément vécu avait déjà perdu le souffle et s’effilochait en fumées tristes.

    soirmag,pierre de vuyst,jean lopez,alain colignon,adolf hitler,tcherkassy,himmler,goering,dönitzLa mer Baltique était à une demi-heure de là, au bout de labourés où les blés avrillés pointaient. J’allai, au crépuscule, m’y asseoir sur une grosse pierre brune. Le soir était à peine rose. On n’entendait rien du tumulte inouï des routes. Seul, de temps en temps, un avion allemand longeait la mer, rasait les flots, pour rester invisible.

    Est-ce que mon rêve mourait, lui aussi, comme ce ciel pâle que la nuit envahissait ?

    Je me relevai, revins par les emblaves et m’étendis, tout équipé, dans le noir, près du forgeron immobile.

    A deux heures du matin, un grand fracas ébranla la porte.

    Je courus ouvrir.

    Une bougie éclairait par gros pans la chambre modeste.

    Un jeune colonel allemand, envoyé par Himmler, se tenait tout raide devant moi, les traits tirés.

    J’avais compris avant qu’il eût dit un mot.

    Je m’étais mis au garde à vous.

    – Le Führer est mort, murmura-t-il…

    Nous nous tûmes tous les deux. Le forgeron, lui aussi, se taisait.

    Puis deux larmes, les larmes des cœurs purs, coulèrent sur ses vieilles joues tannées… […]

    Je passai le reste de la nuit à penser à Hitler.

    J’ignorais les termes de la déclaration de l’Amiral Dœnitz, matériellement fausse. Aucun doute sur la mort du Führer n’eût donc pu m’effleurer alors.

    Je le revoyais, si simple, le cœur sensible, grondant de génie et de puissance. Son peuple l’avait aimé et suivi jusqu’à la fin. Pas une secousse n’avait ébranlé, durant toute la guerre, l’admirable fidélité des masses allemandes pour l’homme dont elles connaissaient le désintéressement, l’honnêteté, l’esprit social, le sens de la grandeur germanique.

    C’était un fait quasi unique dans l’histoire du monde : meurtri, broyé, livré aux souffrances les plus affreuses qu’un peuple ait jamais dû subir, ce peuple n’avait pas eu un murmure contre le chef qui l’avait engagé et maintenu dans cette voie terrible.

    Dans chaque maison, dans chaque charrette sur les routes, j’en étais sûr, on pleurait à cette heure ou on priait. Mais nul, j’en étais certain, n’avait un mot de reproche. Nul ne se plaignait. C’est lui qu’on plaignait.

    Il disparaissait dans l’apothéose des dieux vaincus, parmi des fracas de fin du monde qui semblaient jaillir de chœurs de Wagner. S’en aller ainsi, c’était déjà ressusciter, avec une intensité surhumaine, dans l’imagination des peuples, projeté dans une épopée qui ne s’éteindrait plus.

    (La Campagne de Russie, pp. 466 sv.)

    LD Photo AH CEDADE.jpg

    Léon Degrelle dans son bureau de Malaga, près du portrait dédicacé d’Adolf Hitler.

  • Il y a 75 ans : la « libération » de la Belgique.

     

    Récits degrelliens de l’épuration. Appel à témoins !

     

    Nos amis du ‘t Pallieterke s’inquiètent, fort judicieusement, de l’orientation que prendront les célébrations du septante-cinquième anniversaire de la Libération de la Belgique en septembre 1944, craignant qu’aucune cérémonie n’évoque la répression sauvage dont furent victimes, non seulement ceux qui crurent en l’ordre nouveau ou sympathisèrent avec l’Allemagne victorieuse, mais même ceux qui n’eurent pour seul tort que d’être dans le collimateur –pour quelque raison que ce soit– de ceux qui se découvrirent soudainement une vocation de « résistant » épurateur.

     

    Repressieverhalen 1.jpgL’hebdomadaire nationaliste flamand a donc lancé un « appel à témoins » afin de documenter cette face souvent occultée de la « Libération », rappelant d’ailleurs que, voilà 75 ans, ‘t Pallieterke et son rédacteur en chef Bruno De Winter (qui n’appartenait en aucune façon à ceux qu’on désignait par l’expression « les noirs », par référence non pas à la couleur de leur peau mais à celle de leur uniforme) furent les premiers à stigmatiser dans leurs articles l’inhumanité aveugle de la répression. Cet appel à témoins concerne bien évidemment toutes les régions de Flandre, mais également de Wallonie puisqu’une simple recherche sur Google a montré au rédacteur en chef Karl Van Kamp qu’à part une photo de femmes tondues à Charleroi, il n’y a pratiquement rien à trouver sur le net, comme si « ce pan de l’histoire avait été consciencieusement gommé de la mémoire francophone », comme si « du côté wallon, il n’y avait eu que de courageux résistants alors que du côté flamand, il n’y avait que des collabos. Cette fable est tellement ancrée dans les esprits que même en Flandre, on finit par y croire. »

     

    Sans doute est-ce d’ailleurs pourquoi, dans son ultime ouvrage Tintin mon copain, Léon Degrelle consacrera trois chapitres (« Hergé sous les verrous », « L’intolérance absolue », « C’était affreux, affreux ! ») à cette face hideuse et donc bien cachée de la victoire qui va se célébrer sans états d’âme à travers toute l’Europe dans quelques semaines.

     

    Dans cet ouvrage, Léon Degrelle propose en fait un condensé de ce qu’il avait déjà publié dans ses Lettres à mon Cardinal (le primat de Belgique Léon-Joseph Suenens), exemples atroces des exactions subies par les « collaborateurs » ou prétendus tels en Belgique, accompagnés par d’autres exemples venant de France, puisque Tintin mon copain, contrairement aux Lettres, n’intéressait pas que le seul microcosme belge.

     

    Lettres Cardinal.jpegNous reproduisons ici le texte des Lettres à mon Cardinal, publié sans illustrations, accompagné des photographies documentant Tintin mon copain, que les éditeurs voulurent le plus richement illustré pour en corroborer toutes les déclarations et en faire une sorte de vingt-cinquième album des aventures du célèbre reporter.

     

    En effet, comme le souligne l’hebdomadaire flamand ‘t Pallieterke, si les textes concernant la répression de la collaboration en Wallonie sont rares, difficiles d’accès et parfois même falsifiés (il donne l’exemple éclairant des parents de la passionaria socialiste d’origine flamande Laurette Onkelinx dissimulant son passé familial pour le moins « nazi-compatible » sous des délires frénétiquement hystériques –voir ce blog au 18 janvier 2016), les photographies les illustrant sont encore plus rares.

     

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  • La « collaboration » qui hante le SoirMag

     

    La sombre lumineuse histoire des SS wallons !

     

    Nous remercions vivement notre fidèle correspondant Thibaut B. de nous avoir fait parvenir cet article du SoirMag, l’hebdomadaire belge de l’info TV (n° 4521, semaine du 16 au 22 février 2019), spécialisé dans la rectification des « Fake News » (voir ce blog au 28 novembre 2018) : c’est sous le fake titre La sombre histoire des SS wallons qu’est paru cet article, que nous corrigeons donc ici.

     

    SoirMag.jpgSa page de couverture associait rien moins que « Majesté » Mathilde (comme elle exige qu’on l’appelle), Léon Degrelle en majesté sur les marches de la Bourse lors du défilé historique de la Légion Wallonie à Bruxelles, le 1er avril 1944, et « les ours et les loups », les animaux sauvages parmi les plus majestueux d’Europe, l’ours symbolisant Berlin, capitale de la nouvelle Europe, et le loup, Wolf, choisi comme emblème par le Führer Adolf Hitler (vous aurez vite identifié l’intruse dans cette association de majestés) !

     

    Le prétexte de cette publication destinée à forcer le « succès de librairie » ? La réédition, aux éditions BelgOBelge sous le titre SS Wallons. Témoignages et récits (19,9€), du livre que Daniel-Charles Luytens avait publié en 2010 aux Editions Jourdan SS Wallons. Témoignages. Récits de la 28e division SS de grenadiers volontaires Wallonie

     

    Décédé le 8 mai de l’année dernière, l’auteur Daniel-Charles Luytens était un chroniqueur populaire dans la veine d’un Jo Gérard. Sa soif de « scoop » pouvait parfois sembler puérile (Les fils cachés de Hitler, Les plus étonnantes histoires du IIIe Reich,…), mais elle permettait quand même à son lecteur de disposer, à chaque fois, de textes originaux et inédits. Avec ce recueil de « témoignages et récits », il eut le mérite insigne de produire enfin pour le grand public les témoignages authentiques de Volontaires du Front de l’Est. Et ce, sans prétendue contextualisation ni mise en perspective politiquement correcte.

     

    Rien que pour cela, ce livre accessible dans toutes les librairies (ce qui est loin d’être le cas des ouvrages écrits par quelque Légionnaire que ce soit –voir en fin d’article– et certainement pas par Léon Degrelle !) mérite notre reconnaissance et, surtout, la recommandation de le diffuser le plus largement possible.

     

    C’est un certain Pierre de Vuyst qui signe le compte rendu de cette réédition pour le SoirMag : « il peut écrire à peu près sur tout et parfois n’importe quoi » précise sa « Bio express » sur le site du Soir ! Et pourtant, il commence si bien son compte rendu que nous ne résistons pas au plaisir d’en citer toute l’introduction :

    « L’épisode le plus troublant de cette collaboration est sans doute celui des SS wallons. Qu’est ce qui a bien pu amener des hommes francophones à servir volontairement dans les rangs de l’envahisseur nazi dont ils ne parlaient pas la langue, pour aller combattre les Russes sur le front de l’Est ? Constituée en juillet 1941, la Légion Wallonie rassemble des volontaires recrutés par le mouvement politique Rex. Dès novembre 1941, forte de 1.000 hommes, la légion est active dans le secteur sud du front de l’Est, combat sur le Donetz en mai 1942. En juin 1943, elle intègre la Waffen SS sous le nom de SS-Sturmbrigade « Wallonien », soit la Brigade d’Assaut SS Wallonie. Jusqu’en février 1944, les SS wallons combattent en Ukraine, en particulier à Tcherkassy où la brigade se distingue, mais est littéralement décimée. Dotée de nouvelles recrues dénichées notamment au sein des Jeunesses rexistes, elle se bat ensuite en Estonie, devient la 28e SS Panzer Grenadier Division (28. SS Pz Gren Div) en décembre 1944 et se bat en Poméranie. De février à avril 1945, elle participe aux combats de Stargard, Stettin et Altdam. Le 3 mai 1945, elle capitule dans la région de Schwerin. Au total, quelque 2.500 de ses combattants ont perdu la vie quelque part entre le Caucase et la Baltique. »

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