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éditions de l'homme libre

  • Cercle des Amis de Léon Degrelle

     

     

    40e Correspondance privée – février 2024

     

    Pour marquer la quarantième parution de sa Correspondance privée, le Cercle des Amis de Léon Degrelle a réalisé un judicieux montage dynamique de trois photographies emblématiques de la vie de Léon Degrelle, illustrant son combat permanent et indispensable à la révolution des âmes.

    Rassemblés sous le ciel de feu des Âmes qui brûlent, les trois clichés, en même temps qu’ils célèbrent trois moments importants de la vie militante de Léon Degrelle, mettent en lumière trois piliers de l’idéal solaire de ce vrai chef de peuple, tribun visionnaire et champion de l’élévation spirituelle de sa communauté, de la défense de celle-ci, de sa force et de sa liberté.

     

     

    1936 : Révolution des âmes dans les élections

     

    LD Palais sports 1936.05.17.png« Les partis prétendent maintenir leurs privilèges ; ils sont l’exaspération des intérêts de clans. C’est pourquoi ils accusent Rex de vouloir la dictature. Les rexistes ne veulent à aucun prix de la dictature. [Ovation] Les partis agitent cet épouvantail, alors qu’aujourd’hui, ils nous imposent la dictature des banksters que Rex est le seul à combattre. Les rexistes ne prendront le pouvoir que le jour où le peuple le leur aura donné. [Applaudissements]. »

    (Extrait du discours de Léon Degrelle, citation du compte rendu du meeting rexiste dans Le Soir, 19 mai 1936).

     

    Le premier instantané, à l'arrière-plan de gauche, a été pris lors du discours enflammé de Léon Degrelle au Palais des Sports de Bruxelles, le 17 mai 1936 (à propos de cette photo, voir ce blog au 9 avril 2019). Ce meeting rassemblant plus de 17.000 personnes fut la manifestation la plus spectaculaire de la vigoureuse et déterminante campagne électorale de Rex contre les « banksters ». Malgré l’hostilité générale de tous les milieux politiques, médiatiques, intellectuels et même religieux, elle devait amener, le 24 mai suivant, l’élection triomphale de 21 députés et de 8 sénateurs rexistes.

     

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    Le Pays réel –quotidien nouvellement créé le 1er mai 1936– est le journal de combat de Rex (le titre en a même été dessiné par l'ami fidèle Hergé : ce blog au 20 octobre 2020). Il cloue au pilori les banksters de tous bords : catholiques, le 6 mai ; socialistes, le 8 mai ; libéraux, le 13 mai…

     

    Le soir même des élections, ce dimanche 24 mai qui marquait le triomphe de Rex sur la particratie affairiste, dans un sobre communiqué de victoire, Léon Degrelle rappelait le sens spirituel du combat rexiste : « Tous les partis ont subi une dure défaite parce qu’ils avaient méprisé tout un peuple. […] À tous, nous disons : Venez, Rex est un mouvement fraternel ouvert à tous les Belges. […] Rex n’a jamais voulu appuyer son influence sur la force, mais sur un immense courant des cœurs. Nous sommes forts parce que nous nous aimons. […] Pour nous, il n’existe plus qu’un seul parti, celui du pays et du peuple. Nous sommes la jeunesse. Notre passion, c’est la pureté du pays. » (Le Soir, 24 mai 1936).

     

     

    1938 : Révolution des âmes par la communion populaire

     

    LD Lombeek 1938.jpg« Nous voulons rendre à notre peuple sa pureté et sa noblesse. Nous voulons lui rendre la passion du foyer, lui rendre la foi dans les grandes valeurs morales. Nous sauverons la Patrie en rendant au peuple le sens de la grandeur et en renouant avec nos traditions de fierté et d'héroïsme. [...] Il y a des intérêts moraux et spirituels à sauvegarder au-delà de la politique et nous les plaçons au-dessus d'elle. » (Discours de Léon Degrelle à Lombeek, le 10 juillet 1938, in 60.000, Congrès national Lombeek 10-7-38).

     

    La deuxième photographie du montage, à l'arrière-plan de droite, est sans doute la photo la plus connue de Léon Degrelle-orateur. Elle a été prise lors du discours de clôture aux grandioses Journées rexistes de Lombeek, organisées en 1938 dans cette petite bourgade du Brabant flamand, située à une petite vingtaine de kilomètres à l'ouest de Bruxelles et dirigée par le député-bourgmestre rexiste Robert Motteux (qui fut révoqué de son mandat communal quatre jours plus tard pour avoir accueilli le congrès en « uniforme rexiste » ceint de l'écharpe mayorale).

    Lombeek LD+Motteux.pngLe Bourgmestre Robert Motteux, à la gauche de Léon Degrelle, porte la chemise et la cravate des gardes rexistes ainsi qu'à la taille, l'emblème de sa fonction : l'écharpe tricolore aux glands d'or. Pour révoquer Robert Motteux le 14 juillet 1938, le ministre de l'Intérieur invoquera son « inconduite grave », notamment le port d'un uniforme contrevenant à la loi de 1934 sur les milices privées. Mais le bourgmestre sera aussi reconnu coupable « d'avoir fait arborer l'étendard d'un parti politique (le drapeau rexiste) à la façade de la maison communale », « d'avoir permis à M. Degrelle de prononcer du haut du perron de la maison communale de Lombeek un discours politique » et d'avoir effectué « à plusieurs reprises le salut hitlérien » ! Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage... À noter que, dès le surlendemain, le nouveau bourgmestre, en compagnie de Léon Degrelle à l'hôtel de ville, rendra un solennel hommage à son prédécesseur, en portant chemise bleue et cravate rouge ainsi que l'écharpe mayorale. Et en effectuant le salut rexiste ! En toute impunité, cette fois.

     

    Réunis en congrès national du 8 au 10 juillet, plus de 60.000 rexistes exprimèrent, en une manifestation triomphale, l'intensité de leur foi dans le renouveau politique et social promis par l'idéal rexiste de révolution des âmes.

     

    Il appartiendra à Jean Denis (voir ce blog aux 15 juin 2017 et 15 juin 2022), docteur en philosophie et lettres et auteur de Principes rexistes et Bases doctrinales de Rex, de tirer la leçon de ce congrès historique, plaçant résolument le message degrellien dans la perspective de José Antonio Primo de Rivera, le fondateur de la Phalange espagnole fusillé par les Républicains dans la cour de la prison d'Alicante le 20 novembre 1936.

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    Médaille commémorative (tirée à 50.000 exemplaires) du Congrès national de Rex à Lombeek-Notre-Dame, dont l'apothéose fut le rassemblement général de quelque 60.000 adhérents, sympathisants et leur famille, le 10 juillet 1938. Ci-après, cliché à la « une » du Pays réel, le 11 juillet 1938.

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    Fasciné par la figure de José Antonio qu'il rapproche de celle de Léon Degrelle, Jean Denis l'était tout autant par la doctrine sociale de la Phalange lui paraissant répondre aux mêmes principes spirituels à la base du combat rexiste. Il publiera d'ailleurs une présentation des Vingt-sept points de la Phalange dans un petit ouvrage publié la même année que le Congrès de Lombeek, Une révolution dans la guerre. Préface à l'étude de la tragédie hispanique (Renaix, Centre d'Etudes hispaniques, 1938). Il accompagnera aussi plus tard le chef de Rex dans son voyage à travers l'Espagne nationaliste du 2 au 14 février 1939.

     

    Jean Denis écrit donc en conclusion du Congrès de Rex :

    « Le vieillard et l'adolescent, l'homme et la femme, le travailleur calleux et l'intellectuel raffiné : il apparaissait qu'à tous, le masque de la vie quotidienne était tombé ; et chaque visage n'était plus que la lumière d'un regard, la même lumière toujours, faite d'allégresse et de gravité qui, dans la pénombre de l'arc de triomphe, faisait de chacun d'eux tous un archange levant la main en signe de foi, d'espérance et d'amour. Des milliers d'âmes transformées pour toujours.

    Lombeek Arc triomphe.jpeg

     

    L'on songeait à la parole de Léon Degrelle, au message ineffable qu'il a porté partout et qu'il portera jusqu'à son dernier souffle. Lui aussi poète et prophète.

    Sa parole dont il ne faut rien extraire et citer parce qu'elle se trouve vivante en chacun de nos cœurs et que nous savons bien, nous tous, ce que c'est que sa Révolution des Âmes, puisqu'il l'a faite en chacun de nous jusqu'au plus secret de nous-mêmes. Lui qui, seul parmi tous, nous a rendu notre unité de destin dans l'univers. Et qui, brisant les barrières des enclos maudits, nous conduit –et conduit dès à présent notre peuple– vers d'autres horizons, vers d'autres pâturages où traçant des voies d'empire –qu'importe la souffrance quand on sait la pérennité de son œuvre–, il nous rend notre place, à l'air libre, sous les étoiles
    . »

    Lombeek Voiture.jpg

    Lombeek Tribune.jpg

     

     

    1942 : Révolution des âmes dans la Croisade européenne

    La photo de premier plan dans le montage du Cercle, montre le soldat Léon Degrelle, chef spirituel de la Légion mais pas encore son Commandeur, arborant cependant les pattes de col de lieutenant, grade dont il refusa le privilège (ce blog au 31 juillet 2017), mais qu'il gagna dans les combats de Gromowaja-Balka en février 1942 (à propos de cette photo, voir ce blog au 23 août 2021). Sa casquette s'orne aussi de l'Edelweiss dont s'enorgueilliront toujours les Wallons qui servirent sous les ordres du Général Ernst Rupp, commandant la 97e Division de Chasseurs de montagne à laquelle fut rattachée la Légion à la veille des combats du Donetz, en février 1942, et ce, jusqu'après la Vormarsch (plus de 1200 kilomètres à pied pour contourner la mer d'Azov, de Slaviansk à Maïkop), et les combats du Caucase, d'août à novembre 1942.

    LD Leutnant Pieske.jpgC'est donc dans cet uniforme que Léon Degrelle négocia directement avec Heinrich Himmler dans son train spécial stationné au Grand Quartier général de Hitler, le passage de la Légion Wallonie à la Waffen SS (ce blog au 20 octobre 2023).

     

    Et que, dans la foulée, il l'accompagna, le 24 mai 1943, au camp d'entraînement de Pieske, après avoir convaincu le Reichsführer SS de faire la connaissance de ses « Bourguignons ».

     

     

     

    LD Lippert Himmler (dos) Pieske.jpg

    Pieske Himmler Légion.jpg

    Léon Degrelle et Lucien Lippert accompagnent Heinrich Himmler –ici, de dos, saluant– dans sa BMW 335 lors de sa visite des Légionnaires wallons à Pieske, le 24 mai 1943 (une autre photo est à voir sur ce blog au 30 avril 2020). C'est une visite en toute décontraction qu'effectue le « terrible » Reichsführer SS, saluant à tout-va, heureux de découvrir en ces Bourguignons des soldats alertes, espiègles, consciencieux, intelligents, fidèles, efficaces (ce blog au 24 janvier 2020 ; Saint-Loup, Les SS de la Toison d'Or, pp. 339-340).

    LD Discours Berlin 1943 01 07.jpgPhoto de presse de l'agence SIPHO (Service International Photographique) datée du 10 février 1943 et légendée : « Léon Degrelle pendant son discours à Berlin le 7 janvier [erreur pour « février »] 1943. Dans la salle coupole du Reichsportfeld à Berlin, Léon Degrelle a parlé aux ouvriers wallons et aux volontaires wallons contre le Bolchevisme. »

    C'est dans cette tenue aussi que, pour la dernière fois avant de revêtir l'uniforme SS du soldat politique, Léon Degrelle parla à Berlin, le 7 février 1943, devant plus de deux mille soldats et ouvriers wallons, pour rappeler le sens de cette guerre de civilisation. Nous avons déjà publié l'essentiel de ce discours (ce blog au 16 janvier 2016) : un an plus tard, après avoir été appelé en son Grand Quartier général du Front de l'Est par le Führer Adolf Hitler qui le fit Chevalier de la Croix de Fer, Léon Degrelle redisait à nouveau aux milliers de Français venus l'écouter, le 7 mars 1944 au Palais de Chaillot, la nécessité de la révolution sociale et spirituelle :

    « Ce qui nous intéresse le plus dans la guerre, c'est la révolution qui suivra, c 'est de rendre à des millions de familles la joie de vivre, c'est que les travailleurs européens se sentent des hommes libres, fiers, respectés, c'est que dans toute l'Europe, le capital cesse d'être un instrument de domination des peuples et soit mis au service du bonheur des peuples. La guerre ne peut s'achever sans cette révolution socialiste qui sauvera le travailleur des usines et le travailleur des champs. Nous ne sommes pas des anarchistes. Nous voulons rétablir la justice sociale alors que pendant l'avant-guerre et même pendant la guerre, chez les pays capitalistes, c'est le peuple qui paie, c'est le peuple qui souffre, c'est le peuple qui est écrasé. »

     

    LD Chaillot 1944.03.05.jpg

    « Organisée par la Waffen SS française, la Légion des Volontaires français contre le bolchevisme et la milice française, la manifestation qui s'est déroulée dans le cadre grandiose du Palais de Chaillot, réunissait plusieurs milliers de Parisiens qui ne ménagèrent pas leurs applaudissements enthousiastes au Chef. Jamais peut-être il n'a été donné à un public français d'entendre de plus rudes vérités que celles que le Chef a dites sur le ton amical et franc que nous lui connaissons. » (Le Pays réel, 7 mars 1944).

     

     

    « Nous qui sommes Peuple »

     

    Illustrant parfaitement le montage photographique de la première page, le texte de Léon Degrelle choisi par le Cercle des Amis (extrait de l'éditorial de l'hebdomadaire Rex du 21 juin 1935) explique la raison d'être du mouvement populaire représenté par Rex en même temps qu'il éclaire le sens de son action.

     

    Rex 1935.06.21.png

     

    «  Ce que nous voulons, c'est rassembler les grandes masses populaires, les organiser, les stimuler, rendre agissante leur vertu. [...] Rex est essentiellement un mouvement populaire. Nous somme peuple, nous ne somme pas avec le peuple, nous ne venons pas au peuple : nous sommes le peuple lui-même qui se réveille et qui regarde avec audace et confiance l'avenir, parce qu'il veut vivre. [...] Entre le politicien et le peuple, il n'y a que de froides relations juridiques, un contrat dont chacune des parties redoute toujours que l'autre ne le viole. Nous voulons, nous, entre l'homme d’État et son peuple : courant de confiance, d'abandon et, disons le mot, d'amour. La vraie souveraineté populaire, c'est celle-là : des chefs qui commandent avec autorité, mais qui, par le contact direct et fréquent avec leur peuple se sentent en constante communion d'idées et de volonté avec tout ce qu'il y a de sain dans le pays. »

     

     

    Degrelliana

    Comme toujours, la Correspondance du Cercle donne accès à une véritable bibliothèque d'ouvrages indispensables au bagage intellectuel de tout nationaliste identitaire, qu'ils relèvent de l'histoire (par exemple, le premier volume de biographies de recrues de La Légion des Volontaires français contre le bolchevisme, d'Eric Le Clanche), de la culture (comme Germanica, d'Alain de Benoist), de la littérature (Les Chiens de paille, de Pierre Drieu la Rochelle ou Lettres à une provinciale, de Robert Brasillach), tous ouvrages disponibles à la Boutique nationaliste.

     

    Mais ce sont surtout les informations concernant Léon Degrelle qui nous intéresseront, tant elles relèvent de la quasi-exhaustivité.

     

     

    Miège

     

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    Ce qui nous a fait un tout particulier plaisir est sans conteste le charmant dessin, poétiquement évocateur, de Miège, qui est désormais, aux côtés de Chard, le dessinateur attitré de Rivarol.

    Miège a choisi de représenter Léon Degrelle « à l'air libre, dans la nuit claire, sous les étoiles », comme le préconisait José Antonio (discours du 29 décembre 1933 ; voir aussi Jean Denis, cité ci-avant). Il porte la houppette de Tintin –personnage qu'il a inspiré comme en témoigne son opus ultimum Tintin mon copain coincé sous le bras–, mais avec les cheveux que le Chef de Rex avait naturellement foncés, ce qui lui donne aussi une ressemblance avec Quick, le ketje de Bruxelles. D'autant plus appropriée qu'il est justement en arrêt devant l'enseigne du restaurant Chez Léon de Bruxelles, spécialiste du « moules-frites » national : ayant développé une chaîne de restaurants populaires couvrant toute la France, Chez Léon de Bruxelles, raccourci aujourd'hui en Léon, est ainsi devenu le point de rendez-vous idéal (un stamcafé comme on désigne à Bruxelles son bistrot préféré) de tous les degrelliens français !

    En une silhouette suggestive, Miège a réussi à rassembler toutes les étapes de la vie intrépide et généreuse de Léon Degrelle, amalgamant les valeurs altruistes du scoutisme tintinesque à la révolution des âmes de Rex (dont il porte la boutonnière) et l'héroïsme du Légionnaire de la Croisade pour l'Europe Nouvelle libérée de l'exploitation capitaliste et de la menace bolchevique : le poète-soldat, la tête dans les étoiles, porte sa Croix de Chevalier et ses énormes godillots sont bien ceux que le Führer a fourrés de Völkischer Beobachter (voir J.-M. Charlier, Léon Degrelle : persiste et signe, p. 332) !

    R&A Miège.jpeg
    Pour mieux connaître Miège, nous vous conseillons vivement de lire le dernier numéro de Réfléchir&Agir (et de vous abonner à cet excellent trimestriel: 35 ou 40 € numéro hors-série compris–, selon que vous habitiez la France ou non): une réjouissante interview, fort instructive, du dessinateur vous y attend.

     

    Le dernier recueil de ses dessins –En traits libres, Editions Dualpha, préfacé par Francis Bergeron– est également disponible sur le site de la Boutique nationaliste.

     

     

     

     

     

    Editions degrelliennes

     

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    Le Cercle signale une nouvelle édition de Mes aventures au Mexique en espagnol par une maison d'édition mexicaine appelée Lina Delir. Ce nom était utilisé par les Cristeros pour signer leurs communiqués et tracts clandestins pendant la Cristiada, nom du soulèvement des catholiques mexicains contre l'intolérance religieuse du gouvernement franc-maçon entre 1926 et 1930 : il est l'acronyme de « Ligue nationale de fense de la liberté religieuse » (ce blog, entre autres, aux 2 avril et 25 décembre 2017).

    Il s'agit en réalité de la traduction espagnole des récits et documents sur la persécution des catholiques au Mexique, rassemblés et présentés par Mgr Louis Picard, aumônier-général de l'Action Catholique de la Jeunesse Belge (ACJB) et Giovanni Hoyois, son président, sous le titre La Tragédie Mexicaine. Jusqu'au Sang... (Editions de la Jeunesse Catholique, Louvain, 1928). Rappelons que Mgr Picard fut le mentor de Léon Degrelle (ce blog, entre autres, au 5 avril 2017 et 20 février 2019) qui occupait d'ailleurs un « kot » (logement étudiant) chez lui, à Louvain, et à qui il confia les Editions Rex, appelées à devenir le vecteur essentiel de la Révolution des Âmes (tous les détails sont à retrouver dans Léon Degrelle, Cristeros, Editions de l'Homme libre). Il était donc naturel de compléter cet ouvrage par Mes aventures au Mexique qu'écrivit Léon Degrelle dans la foulée de ses reportages sur la persécution des Cristeros pour le vingtième siècle (octobre 1928-janvier 1929, ce blog au 7 février 2019). Regrettons seulement que cette édition mexicaine rassemblant les deux livres n'associe le nom de Léon Degrelle qu'à celui de G. Hoyois, –qui, en 1945, éreinta lamentablement le proscrit condamné à mort dans son L'Ardenne dans la tourmente–, faisant l'impasse sur Mgr Picard qui fut pourtant l'âme de la défense des Cristeros en Belgique et qui associa étroitement Léon Degrelle à son action (voir Léon Degrelle, Cristeros, pp. 19-34).

     

    Mexico Riesco.jpgIl semble que, pour obtenir cet ouvrage (400 pages, 45 euros, frais d'envoi compris), il faille s'adresser à luzdealbania@gmail.com. La version espagnole de Mes Aventures au Mexique a cependant déjà connu une édition indépendante dès 2006, avec une introduction de José Luis Jerez Riesco (à qui l'on doit l'indispensable Léon Degrelle en Exil: ce blog au 19 avril 2019). Publiée par l'éditeur espagnol Nueva Republica, elle est toujours disponible au prix d'à peine 12 euros, sur le site de Fides Ediciones Mundial.

     

    Une autre publication mexicaine a retenu l'attention du compilateur d'informations degrelliennes du Cercle : Elbruz Altus Vexilum. Un nom singulier associant le nom de la plus haute montagne du Caucase, aux confins de l'Europe, l'Elbrouz, aux deux pics jumeaux où fut enchaîné Prométhée, et la traduction latine –Altus Vexilum– du titre de l'hymne national-socialiste, Die Fahne hoch ! (« Drapeau levé ! »).

    Cercle Elbruz Zorrilla.jpeg

     

    Le Cercle se réfère au site français VoxNR qui, le 5 août 2023, a mis sur son site la traduction du récit donné par l'écrivain Juan Guerrero Zorrilla de sa rencontre avec Léon Degrelle à Madrid, le 20 avril 1989, à l'occasion du centenaire d'Adolf Hitler. Cet article provient de la revue mexicaine Elbruz Altus Vexilum qui l'aurait publié dans son numéro 6 de septembre 2013.

     

    Elbruz 8 p. 1.pngUne collection de la plupart des premiers numéros de la revue Elbruz Altus Vexilum est disponible sur Internet (du n° 0 au n° 16, mais sans les numéros 2, 8 et 12), mais ces souvenirs de Juan Guerrero Zorrilla ne se trouvent en tout cas pas dans la sixième publication (l'erreur vient peut-être de ce que ce texte fut d'abord publié avec cette référence par l'association culturelle mexicaine Robert Brasillach, le 28 juillet 2023). Plus probablement cet article a-t-il été publié dans le numéro 8 (printemps 2014) dont nous ne connaissons que la couverture justement consacrée à Léon Degrelle (« Le dernier gentilhomme »).

     

     

    Elbruz 13 p. 40.png

    Reproduisons pour l'anecdote la publication pour le moins inattendue, dans le 13e numéro d'Elbruz Altus Vexilum (p, 40), d'une photo de la famille royale belge en illustration d'un article sur la nécessité en Europe de faire de nombreux enfants pour contrer « la décadence de l'Occident due à la défaite de l'Axe à l'issue de la Deuxième Guerre mondiale » !...

     

    L'écrivain mexicain Juan Guerrero Zorrilla est né en 1942 à Tampico, principal port industriel de l’État mexicain de Tamaulipas, située à l'embouchure du Rio Pánuco sur le Golfe du Mexique. Coïncidence extraordinaire, le paquebot qui emmena Léon Degrelle de Hambourg à Veracruz s'appelait justement Rio Panuco ! Construit par les chantiers navals de Kiel en 1924, il assurait la traversée de l'Atlantique pour la compagnie allemande Ozean Linie. Revendu en 1934 à un armateur australien, il fut coulé par l'aviation japonaise en 1942 dans le port de Darwin (voir ce blog au 1er mai 2016 et Léon Degrelle, Cristeros, pp. 245-248).

     

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    Léon Degrelle à bord du Rio Panuco l'emmenant au Mexique. Il écrit à ses parents une lettre qui, destinée à les rassurer, donne aussi de précieux renseignements sur la vie à bord du navire :

    À bord du Rio Panuco, le 8 décembre 1929.

    Mes bien chers tous,
    Nous sommes entrés hier dans les mers américaines. À midi, nous avons aperçu, éclatante sous le soleil, la première des îles Bahamas, celles que découvrit d'abord Christophe Colomb. Je dois dire que nous étions moins émus que lui, puisque nous prenions joyeusement un bain de mer ! À l'avant du bateau, un bassin est aménagé où pénètre et s'écoule sans cesse la bonne eau tiède. Et c'est très amusant, en plein Décembre, alors que vous vous calfeutrez dans les maisons, de prendre ici, en face de la Floride, des bains de mer deux et trois fois par jour ! J'ai décrit à Cécile [van den Bossche, d'Ostende, avec qui Léon Degrelle s'était fiancé en novembre 1928], qui vous communiquera ma lettre, les tempêtes effrayantes qui nous en ont fait voir de toutes les couleurs pendant la 1ère semaine dans l'Atlantique. Cela nous a valu, en plus d'impressions poétiques, lyriques et... parfois plus prosaïques, trois jours de retard, si bien que nous ne débarquerons que le 11 ou le 12 à Vera Cruz.

    Depuis les îles Açores, d'où je vous ai envoyé une lettre-télégramme, nous avons eu un temps magnifique. Soleil éblouissant, torride depuis quelques jours. Dans les flots, de gros dauphins qui dansent. Au fil de l'eau, des troupes argentées de poissons-volants. Des soirées chaudes, placardées d'étoiles, avec des clairs de lune qui blanchissent la mer.

    Et avec cela une santé splendide. On est d'ailleurs très bien nourri, quoique la cuisine allemande diffère parfois très fort de la nôtre. J'ai d'épatants compagnons de route avec lesquels le temps passe comme un éclair. Puis, il y a des concerts à bord, des visites de St Nicolas, des bals, une grande fête de travestis. Bref, impossible de s'ennuyer. Au contraire !

    Et puis une grande fraternité internationale. On est en rapport ici avec des représentants de tous les peuples d'Europe et je vous avoue que c'est bien formateur de vivre dans cette tour de Babel.

    LD Rio Panuco Passagers.jpgDemain, nous faisons escale à La Havane où j'irai passer quelques heures. Puis, trois jours après, le pied gaillard, je foulerai le sol mexicain, prêt à de nouvelles et magnifiques aventures.

    Ah ! Vraiment, je suis heureux d'avoir entrepris une pareille randonnée. Et mille fois encore, je vous remercie de m'y avoir aidé avec tant d'affection et de générosité. Ce sera dans ma jeunesse, le plus beau, le plus impérissable des souvenirs.

    Il fait à présent une chaleur formidable qui nous aplatit tous comme des omelettes ! Ce que cela ferait du bien à notre chère maman ! C'est ici, tout le long du pont, grands bains de soleil !

    J'ai une collection splendide de photos de bord qui vous amusera bien à mon retour. Cela fait un album très vivant.
    Je crois qu'il est prudent que, déjà, je vous souhaite... la nouvelle année ! En effet, c'est à peu près alors que ma lettre vous parviendra. Pour vous, mes bien chers papa et maman, je renouvelle tous les vœux que chaque jour et très tendrement je forme pour vous et confie au Bon Dieu. Vous êtes les plus chers exemples de dévouement, d'abnégation et d'amour. Il n'est point de souhaits assez ardents et assez complets que je puisse former pour mon cher papa et ma chère maman.

    Bonne année aussi à tous mes chers frère et sœurs ainsi qu'à leur descendance ! D'ailleurs, je rentrerai en janvier et serai à temps au pays encore pour dire à chacun à cette occasion tout ce que je lui souhaite particulièrement.

    Bien des choses de ma part aussi à tous les oncles, tantes, cousins, cousines et amis les meilleurs.

    Mais pour vous, mes bien chers tous, par delà les 8000 km qui déjà nous séparent, j'envoie les plus affectueux, les plus ardents, les plus... tropicaux baisers de votre grand explorateur.

    L.

     

     

    Juan Guerrero Zorrilla.png

    Juan Guerrero Zorrilla est surtout connu pour ses contes fantastiques et récits de science-fiction pour lesquels il reçut plusieurs récompenses littéraires de même que, tout récemment le 10 août 2023, l'hommage officiel de l'université de l'Etat mexicain de Tamaulipas.

     

     

    Cedade 1989.pngLe récit de sa rencontre avec Léon Degrelle que l'écrivain a confié à la revue Elbruz Altus Vexilum témoigne de ses profondes convictions nationales-socialistes puisque c'est pour participer à l'hommage rendu par le CEDADE (Cercle Espagnol Des Amis De l'Europe, ce blog, notamment, au 4 février 2017) à Adolf Hitler pour le centième anniversaire de sa naissance qu'il traversa l'Atlantique pour Madrid. Son témoignage est cependant fort restreint, essentiellement à cause de la vive émotion qui l'étreignit pendant cette soirée, mais aussi parce qu'il ne parlait ni le français, ni l'allemand qui furent surtout pratiqués à cette occasion. Extrayons-en ces précisions (nous retraduisons d'après l'original publié par l'Asociación Cultural Robert Brasillach : notons, au passage, qu'elles établissent à nouveau la capacité de Léon Degrelle de s'exprimer en allemand : ce blog, entre autres, au 26 mai 2022) :

    « Le restaurant, pas très grand, était plein : c'est là que se produisit la rencontre avec le Général Degrelle, l'homme le plus important que j'aie connu dans ma vie. [...] Puis la causerie a commencé. En fait, je n'ai pratiquement rien compris : il parla d'abord en français, puis en allemand ; mais j'étais en compagnie de bons camarades [...] et je m'assis à côté du seul Espagnol qui se trouvait là. »

     

    LD Madrid Christophersen+Tonningen 1989 04 20.jpgC'est dans un petit restaurant populaire de Madrid qu'en toute discrétion Léon Degrelle célébra, le 20 avril 1989, le centenaire d'Adolf Hitler en compagnie d'une petite trentaine d'amis européens qui eurent l'exceptionnelle bonne fortune de fêter cet événement en compagnie de celui que le Führer se fût choisi pour fils.

    À la droite de Léon Degrelle, on reconnaît l'Allemand Thies Christophersen (1918-1997), auteur en 1970 du fameux rapport Le mensonge d'Auschwitz, et Florentine Heubel (1914-2007) qui, épousant, le 21 décembre 1940, Meinoud Rost van Tonningen, le chef du Mouvement National-Socialiste de son pays (qui deviendra, peu de temps après, le président de la banque des Pays-Bas), fut la première Néerlandaise à se marier selon le cérémonial SS : sa bague runique de mariage qu'elle eut l'occasion de présenter au baise-main du Führer devint sa plus précieuse relique.

    À la gauche du Commandeur de la Sturmbrigade Wallonien, se trouve, en fin de banquette, l'Allemand Ewald Althans (né en 1966) promu alors par le Generalmajor Otto Ernst Remer à la direction des jeunes de son Deutsche Freiheitsbewegung (Mouvement allemand pour la Liberté). La 40e Correspondance du Cercle propose justement la première partie d'un entretien-témoignage du plus haut intérêt du Général Remer à propos des mensonges répandus sur la réalité du Front de l'Est : de quoi largement démonétiser les récentes tentatives injustifiées de criminalisation des Légionnaires wallons par le CEGESOMA (ce blog, entre autres, au 30 novembre 2019 et 11 mars 2022).

    Assis à gauche de Léon Degrelle, le Phalangiste Alberto Torresano (1934-2023) est probablement le « seul Espagnol qui se trouvait là » dont parle Juan Guerrero Zorrilla.

    C'est à lui, parfait francophone, que Léon Degrelle dédicaça cette photo historique, datée symboliquement du 20 avril 1989. Proche de Léon Degrelle, Alberto Torresano compta parmi les dernières personnes à pouvoir lui rendre visite à l'hôpital de Malaga où il devait décéder (ce blog au 5 août 2023).

     

    Paloma+Alberto Drève Lorraine.jpeg

    Alberto Torresano, en visite à Bruxelles en 1990 avec son épouse Paloma, tenait à voir la maison de Léon Degrelle, Drève de Lorraine, en lisière du Bois de la Cambre. La photo a été prise à l'arrière de la villa, devant la grille ouvrant sur l'étroite Drève du Caporal.


    Dans l'attachant ouvrage
    Léon Degrelle. Documents et Témoignages, publié en 2014 dans la collection des Cahiers d'Histoire du Nationalisme de Synthèse nationale sous la direction de Christophe Georgy, il signa un familier et sincère Léon mon Ami ! (ce blog au 22 janvier 2016).

    Alberto Torresano était connu dans tous les milieux nationalistes européens pour sa fidélité absolue au message politique et social de la Phalange historique et à la figure de José Antonio, son chef charismatique. Il était surtout apprécié par tous ceux qui l'ont connu et qui sont immanquablement devenus ses amis pour sa gentillesse envahissante, son humour bon enfant et son entregent tenace. Aussi est-ce avec émotion que nous avons appris, par l'In memoriam reconnaissant du Cercle des Amis de Léon Degrelle, son décès survenu le 14 septembre dernier, dans sa nonantième année. Un important dossier d'hommage a été publié par la Lettre des Amitiés Franco-Espagnoles n° 115, Automne 2023, du Cercle Franco-Hispanique (adhésion : 25 €. Ecrire à cfh.grimaldi@free.fr).

     

    Tout serait à présenter et commenter dans cette XXXXe Correspondance privée du Cercle des Amis de Léon Degrelle. Reprenons seulement pour conclure le communiqué du Dernier Carré expliquant comment la cessation de ses activités ne signifie nullement la disparition de l'idéal solaire qui inspira nos héroïques Anciens et justifia son existence.

     

    Cercle Dernier Carré.jpeg

     

    Cercle des Amis de Léon Degrelle, adhésion (30 ou 37 euros, selon que vous résidiez en France ou non) et renseignements sur les livres présentés : www.boutique-nationaliste.com.

     

    Adresse : Cercle des Amis de LD, BP 92733, 21027 Dijon Cedex, France.

    lesamisdeleon.degrelle@gmail.com

     

     

  • Cercle des Amis de Léon Degrelle


    39
    e Correspondance privée – Septembre 2023


    L
    e
    Cercle des Amis de Léon Degrelle a retrouvé la régularité de sa publication. Sortie ponctuellement en septembre, cette trente-neuvième « 
    Correspondance privée » du Cercle annonce d’ores et déjà sa quarantième édition pour janvier prochain.

    Comme il nous y a désormais accoutumés, le Cercle orne sa « Une » d’une photographie colorisée de Léon Degrelle.

     

    Une exposition sur la Légion Wallonie pour les 37 ans de son chef spirituel

     

    Il s’agit d’un cliché pris à l’occasion du vernissage, le vendredi 18 juin 1943, de l’ « Exposition photographique de la Légion Wallonie » organisée par l’Honneur Légionnaire pour le trente-septième anniversaire de Léon Degrelle (né le 15 juin 1906), dans ses locaux de la rue du Congrès, à Bruxelles. Cette manifestation d’hommage fut ouverte au public pendant toute la durée du week-end, c’est-à-dire jusqu’au dimanche 20 juin, de 9h à 19h, et était répartie en quatre sections : « La Légion à l’action », « La Légion au pays », « La Légion au repos » et « La Jeunesse Légionnaire », avec, anniversaire oblige, un grand panneau illustré, intitulé « Le Chef ». [Dans son ouvrage à la richissime iconographie, consacré à la Légion Wallonie (Heimdal, t. 2, p. 136), André Lienard confond inexplicablement cette exposition avec l’ « Exposition photographique de la Waffen-SS » (Die Waffen-SS im Bild), organisée au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, du 18 mars au 17 avril 1944.]

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    Le Pays réel du 19 juin 1943 publie un bref reportage sur l’inauguration de l’ « Exposition photographique de la Légion Wallonie » organisée par L’Honneur Légionnaire, mais malheureusement sans la moindre illustration.

     

    Quoique la Légion fût officiellement intégrée à la Waffen-SS depuis le 1er juin 1943, le nouveau SS-Obersturmführer (lieutenant) Léon Degrelle porte encore l’uniforme de la Wehrmacht, avec ses insignes d’Oberleutnant. Il porte à la boutonnière le ruban de la Croix de Fer de Seconde Classe (3 mars 1942) et celui de la médaille de l’Est (Winterschlacht im Osten, 15 août 1942) ainsi que l’Insigne de combat d’infanterie en argent (Infanterie-Sturmabzeichen, 25 août 1942), la Croix de Fer de Première Classe (21 mai 1942) et l’Insigne des blessés en bronze (Verwundetenabzeichen, 23 mars 1942).

    Sur le document magnifiquement colorisé du Cercle, Léon Degrelle, en visitant cette exposition lui rendant hommage en même temps qu’à la Légion, passe devant l'agrandissement d'une des plus célèbres photographies prises durant la pénible Vormarsch vers le Caucase (juillet-août 1942) : à l’avant-plan, Léon Degrelle est rayonnant sur un fond de ciel bleu ennuagé avec, juste derrière lui, comme un Ange gardien, le Commandeur Lucien Lippert, tout sourire aussi, mais les yeux plissés autant sans doute par le soleil que par les soucis de son commandement. Un autre portrait est accroché à droite, celui de Paul Mezetta, nommé, en remplacement de John Hagemans –tué sur le Front du Caucase le 26 août 1942– Prévôt de la Jeunesse Légionnaire (nouvelle dénomination, depuis avril 1943, de la Jeunesse Nationale-Socialiste, qui était le nom donné en novembre 1941 par John Hagemans à la Jeunesse Rexiste originelle). Lui aussi est titulaire de la Médaille de l’Est et des Croix de Fer de Seconde et Première Classe.

    Il existe tout un reportage photographique de la visite de Léon Degrelle à cette exposition sur la Légion Wallonie : un des clichés les plus intéressants est certainement celui où Léon Degrelle observe le panneau de photos prises sur le Front le concernant : il est en compagnie du Leutnant Albert Lassois qui, en tant que directeur de L’Honneur Légionnaire (service d’aide sociale aux familles des Légionnaires wallons), était l’organisateur de l’exposition. Dans son discours d’inauguration, Albert Lassois, en situant les photos dans leur contexte militaire justifia pleinement la participation des Légionnaires à la croisade antibolchevique de libération de l’Europe.

     

    Expo Légion 18.06.43 LD Buste.jpeg

    Léon Degrelle visite l’Exposition photographique de la Légion Wallonie, organisée en l’honneur de son 37e anniversaire. Devant lui, sur le côté, se trouve le lieutenant Josef Wiemers (Oberzahlmeister, officier de la logistique pour la prise en charge de la Légion dans la Waffen-SS) ; derrière lui, on reconnaît le SS-Untersturmführer Paul Suys et le Leutnant Albert Lassois, responsable de L’Honneur Légionnaire (entre les deux, en retrait, le SS-Hauptsturmführer Karl-Theodor Moskopf, commandeur de l'Ersatzkommando Wallonien, responsable du recrutement). On remarque que Paul Suys porte déjà l’uniforme de la SS. En effet, après la « Campagne des 18 Jours », il s’engagea dans la Vlaams Legioen, rapidement intégrée à la Waffen-SS. Envoyé à l’école de sous-officiers de Lauenburg, puis au camp de formation d’Arys, il en sort SS-Untersturmführer (sous-lieutenant). Il est important de savoir qu’avant de s’engager à la Légion flamande, le 6 août 1941, Paul Suys, ancien chef de la propagande de Rex-Vlaanderen, fut secrétaire particulier de Léon Degrelle. En octobre 1944, il rejoindra la Division Wallonie et pourra ainsi accompagner Léon Degrelle à Limerlé lors de l’Offensive des Ardennes. C’est lui aussi qui sera chargé de la protection de Marie-Paule Lemay, l’épouse de Léon Degrelle, et de sa famille. C’est ainsi qu’il conduira le convoi familial du domicile de la drève de Lorraine jusqu’à la retraite que son époux lui avait soigneusement aménagée dans une propriété campagnarde à Höxter, en Westphalie (une soixantaine de kilomètres à l’est de Paderborn). Par la suite, cédant à l’insistance de Marie-Paule Degrelle, Paul Suys la conduira ainsi que sa plus jeune fille Marie-Christine et son aînée Chantal, jusqu’à la frontière suisse (voir ce blog au 13 mars 2023, bien qu’Anne [Degrelle-] Lemay ne cite jamais son nom).

     

    Cette photo est aussi particulièrement intéressante en ce qu’elle nous montre un buste de Léon Degrelle qui ne nous est pas connu : posé sur une colonne tendue d’un drap blanc, il se trouve juste derrière le groupe de personnages officiels inaugurant l’exposition.

    Dans son article de présentation que nous reproduisons ci-dessus, Le Pays réel évoque bien la présence de ce buste, « entouré de fleurs naturelles et de petits palmiers », mais, fâcheusement, sans mentionner le nom de l’artiste qui l’a créé. Cela n’eût pourtant pas constitué un renseignement sans importance, sachant qu’on ne connaît guère de portraits sculptés de Léon Degrelle (voir ce blog aussi au 13 avril 2022, à propos d'un portrait peint inconnu de Léon Degrelle).

     

    Les négociations Degrelle-Himmler

     

    Pieske LD+Himmler+Lippert.jpg

    C’est dans le train spécial de Himmler, sur son quai de la Wolfschanze, le Grand Quartier général d’Adolf Hitler sur le Front de l’Est, que Léon Degrelle négocia, en mai 1943, le passage de la Légion Wallonie dans la Waffen-SS. En parlant directement et à cœur ouvert avec le Reichsführer en relation téléphonique régulière avec le Führer, Léon Degrelle les gagna à ses vues sur la nouvelle Bourgogne. Pour sceller son accord, il convainquit aussi le chef suprême des SS de visiter les Bourguignons dans leur camp d’entraînement de Pieske, le 24 mai 1943. On voit ici Heinrich Himmler en compagnie du Commandeur Lucien Lippert, observant les Wallons à l'exercice ; Léon Degrelle est sur une butte, un peu en retrait.

     

    La Correspondance du Cercle des Amis s’ouvre sur un compte rendu des négociations de Léon Degrelle avec Heinrich Himmler, préalables à l’intégration de la Légion Wallonie dans la Waffen-SS. Léon Degrelle l’avait rédigé dans les années soixante pour son livre De Rex à Hitler. Il en abandonna cependant la publication, mais les Editions de l’Homme Libre ressortirent l’ouvrage des archives pour l’éditer en 2015, assorti d’une mise en contexte (ce blog au 25 janvier 2016 ; toujours disponible, le livre est accessible ici, au prix de 30€).

    Ce texte est intéressant non seulement pour le détail des exigences de Léon Degrelle satisfaites par le Reichsführer, culminant dans le maintien de l’aumônier catholique, mais surtout pour la leçon de psychologie politique qu’il lui donna discrètement en insistant sur l’indispensable confiance à donner à ses partenaires loyaux, entièrement dévoués aux mêmes idéaux et avides de respect. Voilà qui ne pouvait qu’impressionner favorablement le chef du corps d’élite dont la devise était « Mon honneur s’appelle fidélité » (sur ces négociations, voir aussi ce blog, entre autres, aux 28 juin 2017 et 20 juillet 2018 ; lire surtout Léon Degrelle : persiste et signe, chapitres 27 et 28).

    La conclusion que Léon Degrelle tira à l’intention de la Duchesse de Valence de ce rêve bourguignon inabouti est tout autant amusée que désabusée : « Il est assez étonnant de constater qu’après la guerre, Degrelle a été condamné à mort comme “mauvais” Belge. On ne peut, à mon avis lui reprocher, notamment chez ses amis français, que d’avoir été trop “grand” Belge ! Au lieu de diminuer sa patrie, il la voulait plus vaste ! Et il fut à un doigt de la faire plus vaste, comme au temps de Charles le Téméraire, son modèle, son héraut, et de Charles-Quint, l’Empereur qui fut, par excellence, l’homme des Pays-Bas, balcon de l’Europe. » (Degrelle m’a dit, p. 380).

     

    Pieske. Himmler-Lippert.jpg

    Un Himmler tout sourire et acquis à la cause bourguignonne prend congé du nouvellement promu SS-Sturmbannführer Lucien Lippert, désormais Commandeur de la 5.SS-Sturmbrigade « Wallonien ».

     

     

    L’histoire par un autre bout de lorgnette…

    Le crime caché de Leclerc

    C’est par une bien opportune coïncidence que le Cercle publie, dans sa livraison de septembre, le texte du neveu d’un des fusillés de Bad Reichenhall. En effet, l’hebdomadaire français Valeurs actuelles venait de publier, pour clore sa série de sept articles consacrés aux « Héros français », une célébration dithyrambique de Leclerc, le général bien-aimé (n° 4526, 24 août 2023, pp. 84-87). Aucune allusion bien entendu au côté sombre, fait de lamentable arrogance et d’arbitraire acrimonieux, de l’officier français, que le panégyriste de service n’hésite pas à qualifier de « plus prestigieux de son temps » et à comparer à Jeanne d’Arc (p. 87) !…

    Le Forum des lecteurs des numéros suivants de l’hebdomadaire ne manqua pas de réactions, la première étant celle du président de Renaissance catholique (mouvement de laïcs catholiques, placé justement sous le patronage de Sainte Jeanne d’Arc, œuvrant au « rétablissement du règne social du Christ », autrement dit du Christus Rex degrellien). Jean-Pierre Maugendre ne pouvait en effet pas se faire faute de rappeler ce « fait majeur de la biographie de Leclerc » que fut l’exécution de douze Français de la division Charlemagne, « fusillés sans jugement en Bavière sur ordre de Leclerc ».

     

    VA Leclerc Maugendre.jpeg

    Extrait du courrier des lecteurs de Valeurs actuelles du 7 septembre 2023, p. 87.

     

    Aussi le témoignage du neveu d’un des martyrs de Bad Reichenhall publié par le Cercle des Amis de Léon Degrelle tombe-t-il à pic. Il rappelle l’émotion si intense d’une jeune fille de la ville d’eau bavaroise, Erika Krayczyrski, qu’elle décida de consacrer sa vie à leur rendre un hommage fidèlement reconnaissant. C’est elle qui prendra soin du lieu de mémoire qui sera finalement réservé aux victimes de la haine fanatique du prétendu « général sans peur et sans reproche […] qui rêvait d’une France réconciliée » (p. 85).

    Après avoir été jetés dans une fosse commune, ces Français iniquement anathémisés reçurent tout de même, quatre ans plus tard, une sépulture au cimetière de Sankt Zeno, dans la banlieue de Bad Reichenhall : dans son interview-fleuve à Jean-Michel Charlier, Léon Degrelle en précisait exactement l’endroit, « au cimetière municipal de Bad Reichenhall, tombe 81-82, groupe 11, troisième rangée » (Persiste et signe, p. 373). Mais cette tombe pieusement honorée constituait sans doute encore une tache insupportable sur la réputation de celui qui devint maréchal à titre posthume : les innocents fusillés de Leclerc durent disparaître du cimetière en 1963. Seules demeurent aujourd’hui des plaques commémoratives apposées sur le monument aux morts de la Première Guerre mondiale.

    Apr
    ès 54 ans d’expression constante de sa sincère gratitude pour le sacrifice de ces étrangers offrant leur vie pour la protection de l'Allemagne et de l’Europe contre la terreur communiste, Erika décéda en juin 1989. Sa tombe rappelle désormais ce qui fut l'orgueil de sa vie : « Dame d’honneur de la Division française Charlemagne. IIe Guerre mondiale ».

    St-Zeno tombe Erika.JPG



    En guise de péroraison, faisons nôtre la réflexion de Paul Durand, auteur de l’indispensable Guide dissident de l’Allemagne et de l’Autriche, car elle reflète scrupuleusement l’exacte réalité: « Pas de procès, exécution après la fin officielle des combats : pour certains, les éléments constitutifs de l’infraction de crime de guerre sont réunis. Nous laissons cette appréciation à la sagacité de nos lecteurs. Les hagiographes de Leclerc sont en tout cas silencieux sur ce point. » (p. 50).

    Le thuriféraire incontinent de Leclerc dans Valeurs actuelles célèbre aussi la « furia francese » de la 2e DB de Leclerc « où cohabitèrent en bonne intelligence Free French des origines et ralliés de l’armée d’Afrique de 1943, monarchistes et républicains, catholiques, juifs et protestants, sans oublier les anarchistes, communistes et socialistes espagnols de la Nueve » : « Sidérant tous les états-majors par son audace et sa baraka, la division Leclerc accrochera un autre symbole à son palmarès en prenant le Berghof, dit le “Nid d’aigle” de Hitler au nez et à la barbe des Américains, qui étaient parvenus les premiers à Berchtesgaden. » (Valeurs actuelles n° 4526, pp. 84-85 et 87).

     

    Berchtesgaden tombe Grethlein-Lohr.pngTombe commune de Georg Grethlein et Josef Lohr à l’Alter Friedhof de Berchtesgaden.

     

    Nous avons déjà raconté comment la « furia francese » de l’agrégat hétéroclite de soudards avinés commandés par Leclerc suscita crainte, haine et horreur chez les civils bavarois, de même qu’antipathie et mépris des Américains de la 3e Division d’Infanterie. Pillages, viols, crimes furent le lot des civils locaux, exactions symbolisées par le meurtre gratuit de l’ingénieur Georg Grethlein et de son chauffeur Josef Lohr : leur sépulture est aujourd’hui encore l’objet d’un entretien permanent traduisant un véritable attachement populaire, comme le demeure d’ailleurs le cénotaphe des Français de la Charlemagne à Sankt Zeno (ce blog au 7 septembre 2021).

    Pour se faire une idée du genre d’esprit chevaleresque irrigant l’héroïsme des « petits gars de Leclerc » (Valeurs actuelles n° 4526, p. 85), nous conseillons vivement la lecture de l’article publié par ContreInfo.com à propos du décès de Robert Galley, qui fut non seulement lieutenant dans les troupes de Leclerc mais aussi son beau-fils et, accessoirement, « Compagnon de la Libération », grand officier de la Légion d’Honneur, maire de Troyes, ministre des Armées, etc.

     

    Guerre contre les partisans assassins

    Le Courrier des Amis de Léon Degrelle publie aussi la fin du témoignage de Fédor Kazan (ce blog au 10 mai 2023), singulier par l'inhabituel parler-vrai dont il témoigne. Fédor Kazan était membre de la 14e Division SS ukrainienne (« Division Galacie »). Wikipedia –source actuelle de tout savoir politiquement correct– rappelle opportunément que « Le 23 septembre 2020, la Cour suprême ukrainienne a statué que les symboles de la Division SS Galicie n’étaient pas liés au nazisme et ne pouvaient donc pas être interdits dans le pays. » On rêverait d’une telle reconnaissance de l’idéal de la Division Wallonie (à ce propos, on se reportera utilement à notre récent article sur ce blog, le 12 octobre 2023)…

     

    Azov Kiev.png

    Défilé de membres du Bataillon Azov à Kiev (2014 ?) : selon la Cour suprême ukrainienne, la rune du loup et le soleil noir n’ont rien à voir avec la symbolique nazie. Comment ne pourrait-on pas en dire alors tout autant des emblèmes de la Légion Wallonie, le drapeau belge et la croix de Bourgogne ?

     

    Fédor Kazan explique la réalité de la lutte contre les partisans, et sa dureté, notamment par le fanatisme de ces derniers et la terreur qu’ils faisaient régner parmi la population autochtone afin de la dissuader de toute collaboration avec les Allemands : « Rappelez-vous toujours que ces gens ont aidé à tuer des innocents. […] Il y avait des hommes, des femmes et même des enfants qui étaient dans ce combat. Ils venaient de partout et avaient terrorisé une très grande région. […] Un homme, dont la famille a été assassinée par cette bande, s’est joint à nous. Il a abattu tous ceux qui tentaient de se rendre. Il a fallu l’arrêter, nous avions besoin de prisonniers pour le renseignement. […] C’était très dur pour nous, même si nous nous sommes battus avec conviction et sachant que ces gens étaient des monstres maléfiques, la guerre n’est jamais facile. […] Des remerciements ont afflué de partout car ces groupes avaient pillé et tué sur un très large territoire. Nous avons même eu des veuves et des filles qui se sont portées volontaires pour nous aider –les Allemands ont refusé car ils disaient que les femmes devaient être protégées. Notre clergé [ukrainien] les a accueillies et les a mises au travail. »

    Fédor Kazan donne encore de nombreux exemples de la « terreur rouge » frappant indistinctement la population civile mais aussi les hôpitaux de campagne et leurs infirmières, précisant même : « Notre prêtre a été horrifié lorsqu’il a été appelé pour donner les derniers sacrements ; les larmes aux yeux, il a béni les morts. Je me souviens qu’il a fait remarquer que le Vatican devait être mis au courant de cela et des autres choses terribles qu’il avait vues. »

     


    Degrelliana

    Editions en hongrois

     

    Comme à son habitude, le Cercle renseigne une foultitude de livres et publications généralement inaccessibles dans les librairies épurées de nos cités pasteurisées. Parmi eux, nous ne reprendrons que la présentation de la traduction en hongrois de La Campagne de Russie (sous-titré « La Waffen-SS sur le Front de l'Est »), aux éditions Gede Testvérek, 408 pages, 2022, traduit par Albert Kovács, illustré par Tibor Gede, 6500 Forint (17 €). La première édition de ce titre date de 1985.

    Campagne Russie Hongrois-horz.jpg

    Les mêmes éditions ont également publié en 2015 la traduction hongroise de Hitler démocrate (550 pages), par Ferenc Molnár, 6500 Ft (17 €). A noter que l’auteur est alors présenté comme « Général Léon Degrelle » (Leon Degrelle Tábornok).

     

    Une tentative basque d'enlèvement de Léon Degrelle

    Parmi les infos piquantes qu'il a pêchées sur le Net, le Cercle épingle l’existence d’une Sabino Arana Fundazioa (fondation séparatiste du Pays basque) dont le site (disponible en grande partie en français) consacre l’éphéméride du 8 mai, non pas à la fin de la Seconde Guerre mondiale, mais plus particulièrement à l’arrivée de Léon Degrelle en Espagne.

     

    Sabino Arana LD 1.png

     

    Déplorant la protection assurée par « la dictature franquiste » qui a toujours refusé l’extradition de Léon Degrelle, l’auteur du texte (inchangé pour cette date depuis 2020, mais non traduit) avance une péripétie tout à fait inconnue dans l’exil de « l’éminent nazi de nationalité belge » : « Les services de renseignements du gouvernement basque, pour leur part, localisèrent Degrelle en Espagne et proposèrent son enlèvement aux Alliés, mais ceux-ci préférèrent laisser tomber. La guerre froide et l’anticommunisme de l’Espagne étaient plus forts que la justice et l’incident diplomatique qui se produirait probablement entre l’Espagne et la Belgique au cas où se réaliserait l’enlèvement du fasciste wallon. »

    Il n’y avait pas de « gouvernement basque » sur le sol espagnol, mais bien un gouvernement en exil dont les « services de renseignements », basés à Bayonne (Pyrénées atlantiques) pendant la Seconde Guerre mondiale, collectaient surtout des informations politiques et militaires pour le « Deuxième Bureau » de l’Armée française, chargé du renseignement. Ce qui est particulièrement singulier, c’est que cette organisation basque proposa de remettre Léon Degrelle aux Alliés… qui auraient refusé !

    Voilà qui est inédit car il s’agirait bien d’une tentative d’enlèvement dont jusqu’à présent personne n'avait encore parlé : nous avons répertorié naguère (ce blog au 3 janvier 2023) l’impressionnante série de tentatives de rapt dont Léon Degrelle fut l’objet, mais aucune ne concerne les Basques. Est-ce à dire qu’il s’agirait d’une forfanterie euzkadienne ? Sûrement pas, car nous savons que Léon Degrelle, au tournant des années soixante, faisait de bonnes affaires avec des entrepreneurs du pays basque et qu’il s’y rendait donc régulièrement (il y emmena d’ailleurs sa fille Anne lors de son premier séjour en Espagne : ce blog au 23 octobre 2022).

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    Au tournant des années 1960, Léon Degrelle –ici au travail dans le vaste bureau de sa demeure de Constantina– est un homme d’affaires prospère : ses activités commerciales, notamment avec les industriels des hauts-fourneaux du pays basque, lui ont permis de se bâtir la merveilleuse Carlina et de s’assurer un train de vie lui permettant de retrouver ses enfants dans l’aisance et le confort.

     

    José Luis Jerez Riesco, qui a minutieusement retracé les années espagnoles de Léon Degrelle, confirme d’ailleurs que c’est d’abord avec les métallurgistes asturiens que l’ancien Commandeur de la Légion Wallonie entreprit ses affaires : « Il prit immédiatement part à l’édification, à proximité du Guadalquivir, d’une industrie métallurgique. […] A l’origine, il pensait édifier une grande entreprise sidérurgique qui produirait des aciers spéciaux et qui s’occuperait du profilage de métaux. » (Degrelle en el exilio, pp. 192-193). Il ne serait donc nullement surprenant que les espions basques aient eu vent de ces activités et de l’identité de leur promoteur. Ce qui l’est davantage, c’est qu’ayant proposé son enlèvement aux Alliés, ceux-ci leur aient opposé une fin de non-recevoir, alors qu’à cette époque encore, tout le monde réclamait son extradition et se battait pour l’éliminer !

    C’est ainsi qu’au plus fort des pressions diplomatiques exercées sur l’Espagne non seulement par la Belgique mais par l’ensemble des pays coalisés contre l’Allemagne vaincue, il ne fallut pas moins que l’intervention personnelle de Francisco Franco, à la rouerie proverbiale, pour assurer la tranquillité de Léon Degrelle : « Lorsque les États-Unis, malgré les recherches intenses déployées par leurs plus fins limiers, s’aperçurent que Degrelle ne réapparaissait nulle part, leur ambassadeur se présenta devant Franco, dans sa résidence d’été du Pazo de Meirás [province de La Corogne, sur la façade atlantique], n’exigeant rien moins que des explications. Après quelques instants de tension, Franco déclara, d’une voix douce, à l’ambassadeur : “Si vous voulez voir les rapports, ils se trouvent justement sur ma table de travail”. Il le laissa dépouiller les faux rapports, ceux du Degrelle créé de toutes pièces, avec les télégrammes de l’escorte envoyés de toutes les stations ferroviaires sur la route, avec jusqu’à des communications sur ce qu’il mangeait, ses besoins urinaires, etc. Dans le “dossier” qui contenait les télégrammes que put collationner l’ambassadeur nord-américain, se trouvaient les messages transmis par la police qui le surveillait avec des textes comme : “Le prisonnier est bien arrivé”, “Le prisonnier est parti par l’endroit prévu dans la province de Salamanque”, “Le prisonnier a été réceptionné par un lieutenant-colonel portugais”… Cela tranquillisa l’ambassadeur. Le stratagème du Caudillo montrant au diplomate américain le “dossier” fabriqué par les forces de sécurité dans lequel, exécutant les ordres, elles informaient le Chef de l’État que le prisonnier avait été conduit à la frontière portugaise, avait réussi. L’ambassadeur sortit de la réunion convaincu. Entre-temps, le véritable Degrelle était tranquillement enfermé dans sa retraite étroite et opaque, occupé à écrire des livres, les uns après les autres, l’esprit absorbé dans ses souvenirs. » (Degrelle en el exilio, p. 97).

     

    LD Franco Valle.jpg

    Le 18 février 1939 déjà, Léon Degrelle avait rencontré le général Francisco Franco dans son quartier général de Saragosse : seul homme politique étranger à avoir eu l'honneur d'y être accueilli, le chef de Rex noua d'exceptionnels liens de fraternité politique et d'amitié personnelle avec le commandant suprême de la Croisade de reconquête nationale. Ces liens seront certainement à l'origine de la protection spéciale que le Caudillo assura de manière discrète mais permanente au désormais proscrit belge, et ce, dès son arrivée en Espagne, le 8 août 1945. Léon Degrelle lui en sera toujours reconnaissant : au décès du Généralissime, le 20 novembre 1975, il veilla deux heures durant, la nuit suivante, sa dépouille au Palais d'Orient (ce blog au 5 août 2023) et ne manqua jamais de fleurir sa tombe, dans le cœur de la basilique du Valle de los Caídos (sur la scandaleuse exhumation du chef d’État espagnol, voir ce blog au 25 octobre 2019).

     

    Mais cet épisode date de 1946 et, comme le souligne le site nationaliste basque, sans doute que, quinze ans plus tard, « La guerre froide et l'anticommunisme en Espagne étaient plus forts que la justice ».

    Ce que, tout de même, fait semblant d'oublier le rédacteur basque de cette anecdote inédite, c'est que ce que la « justice » reprochait à Léon Degrelle, c'était d'avoir pris les armes contre la Russie communiste menaçant l'Europe. C'est-à-dire, en cette période de guerre froide essayant de contenir la pression communiste de l'URSS menaçant toujours le monde occidental, d'avoir simplement eu raison un tout petit peu trop tôt !...

     

    Cercle des Amis de Léon Degrelle : adhésion (26 ou 33 euros, selon que vous résidiez en France ou non) et renseignements sur tous les livres présentés.

    Adresse : Cercle des Amis de LD, BP 92733, 21027 Dijon Cedex, France.       lesamisdeleon.degrelle@gmail.com

     

  • Cercle des Amis de Léon Degrelle

     

     

    38e Correspondance privée – Avril 2023

     

    C’est avec un infini plaisir qu’après une longue interruption qui nous faisait craindre le pire, nous avons reçu la dernière publication du Cercle des Amis de Léon Degrelle (notre dernière recension du courrier du Cercle remonte en effet au 13 octobre 2021 !).

    Et de fait, ce long silence traduisait bien les ennuis occasionnés par les démocrates champions de la liberté d’expression à sens unique. Mais il vaut mieux, chers Lecteurs, que vous preniez connaissance par vous-mêmes des explications des responsables de ce Cercle aux objectifs pourtant bien circonscrits. Documenter l’actualité degrellienne de la manière la plus scrupuleuse et exhaustive possible : c’est apparemment encore bien trop…

    Cercle Amis 38 p. 2.jpeg

    Nous ne pouvons que remercier chaleureusement nos Amis degrelliens de France pour leur inébranlable attachement à l’idéal solaire de l’auteur de Révolution des âmes : c’est un magnifique exemple de courage, d’abnégation et de persévérance qu’ils nous donnent, se montrant on ne peut plus dignes de la devise portée sur leur boucle de ceinturon par les Bourguignons de la Sturmbrigade Wallonien et leur Commandeur Léon Degrelle : « Mon Honneur s’appelle Fidélité » !



    Guy Sajer, alias Dimitri

     

    Ce n’est donc sûrement pas gratuitement si la première page de couverture s’orne de cette belle photo de Léon Degrelle, dédicacée, fin 1989, à « Guy Sajer, l’inoubliable poète de notre épopée en U.R.S.S. »

    Cette photo fut prise par notre Camarade Jacques de Schutter, photographe officiel de Léon Degrelle, dans son appartement de Madrid, au dernier étage de l’immeuble situé, à l’époque, rue García Morato, du nom de cet as de l’aviation nationaliste pendant la Guerre civile, comptant plus d’une cinquantaine de victoires –homologuées et présumées– dans ses duels aériens : après la mort de Franco et la damnatio memoriae –aujourd’hui, on dit « wokisme »– qui a frappé le souvenir de son époque, la rue s’est à nouveau appelée Calle Santa Engracia. Léon Degrelle se trouve à la fenêtre de son bureau donnant sur la vaste terrasse fleurie orientée à l’ouest, vers l’Escorial et le Valle de los Caídos : par temps clair, il avait le plaisir d’en contempler les montagnes de la Sierra de Guadarrama.

    Nous disions que le choix de cette photo par nos Amis du Cercle n’est sans doute pas dû au hasard, car, pour les jeunes d’aujourd’hui qui l’ignoreraient encore, Guy Sajer est l’auteur du livre Le Soldat oublié, l’un des récits les plus puissants sur la Seconde Guerre mondiale par l’expression naturelle de la foi du soldat en la justesse de son combat mais aussi par son évocation de l’horreur de la guerre et la peinture des souffrances, des émotions, des amitiés qu’il connaîtra sur le front et qui le marqueront à jamais.

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    Car c’est son histoire que Guy Sajer (le nom de sa mère) a racontée, celle d’un Alsacien, –pas tellement « malgré nous »–, engagé à 16 ans dans la prestigieuse division blindée Grossdeutschland, de la Wehrmacht, aux combats de laquelle il participera jusqu’à l’anéantissement du Reich. Après la guerre, Guy Mouminoux (le nom de son père) deviendra l’un des principaux auteurs de l’école franco-belge de bande dessinée, travaillant notamment pour les célèbres hebdomadaires Spirou et Pilote (dont il se fera éjecter à cause du Soldat oublié). Il  rejoindra alors Tintin (Hergé vient d'y publier Vol 714 pour Sydney, mais c'est Greg, –le créateur d'Achille Talon– alors rédacteur en chef du « Journal des jeunes de 7 à 77 ans », qu'il rencontre et qui l'engage) et même B.D. Magazine (dans le sillage de Charlie Hebdo dont le fondateur, le « Professeur Choron », un ancien d'Indochine, se prend d'affection pour lui, tout comme le rédac' chef, Cavanna). C’est sous le nom de Dimitri qu’il y entreprend sa meilleure série à succès Le Goulag (une vingtaine d’albums publiés chez différents éditeurs) et qu'il met en chantier ces chefs-d’œuvre de justesse et de réalisme dans la narration que sont les poignants récits de guerre Kaleunt et Raspoutitsa (Albin Michel).

    Le choix de cette photo dédicacée est d’autant plus approprié que dans une interview publiée en 2012 dans Guerres & Histoire, Guy Sajer livrait, avec sa franche simplicité, une expérience tout à fait semblable à celle que rapportait tout à l’heure l’éditorialiste du Cercle.

    A la question de savoir s’il avait gardé le contact avec un ancien de la Grossdeutschland qu’il met en scène dans Le Soldat oublié, Dieter Halls, l’auteur répondit : « Il est devenu citoyen américain après guerre. Nous sommes allés le voir avec mon épouse il y a une dizaine d’années à New York. Ça ne s’est pas très bien passé d’ailleurs. Il m’a un peu choqué : il avait tout renié. Nous étions devenus à ses yeux une bande de forbans qui avait massacré l’Europe. N’importe quoi ! La guerre, on nous l’a imposée. Il était devenu un autre type pour moi. Un Américain. Alors je n’ai pas cherché à le revoir. Moi, je ne crache pas sur les Allemands. »

     

    Raspoutitsa.jpeg

    Mise en images par Dimitri dans Raspoutitsa, c’est la séquence finale, de la tragédie vécue par Steinbek, un soldat allemand, au Front de l’Est et dans les goulags soviétiques. Ne jamais rien renier (ce qui n’empêche de toujours se faire couillonner)...

     

    Quant à son avis sur le Reich, on sent que ça dérange l’interviewer qui lui assène un « Hitler  ! » comme une objection irrécusable, mais Guy Sajer ne renie rien et retrouve les accents enthousiastes de sa jeunesse :

    « J’étais béat d’admiration devant l’Allemagne, je dois reconnaître. Tout était si impeccable, si organisé… J’étais conquis par ce pays. C’était une histoire d’amour. C’est un pays qui a une telle force. Regardez ce qui se passe encore aujourd’hui : c’est eux qui vont relever l’Europe ! Même dans la débandade finale, ils restaient organisés. Ils ont aussi leur lot de connerie, bien sûr.

    Mais Hitler, ça vous disait quelque chose quand même !
    Je l’ai vu une fois, à Chemnitz. Comme d’ici, la place ! Un petit bonhomme en casquette qui marchait très vite, qui saluait.

    Aviez-vous une affection particulière pour lui ?
    À nos yeux, il était le bienfaiteur de l’Allemagne. Il a totalement remonté le pays. Moi, j’étais rassuré par son régime. Je venais d’une France qui vivait dans un bordel invraisemblable. L’Allemagne était carrée, tout était précis, on savait ce qu’on avait à faire. Je n’étais pas maltraité. Il me semblait qu’avec l’Allemagne, j’avais retrouvé des parents qui géraient. On a chargé Hitler de tous les maux ! Absurde. C’était un sentimental. Arno Breker, le sculpteur intime d’Hitler, m’a raconté après guerre qu’il était un rêveur, un poète, un type extraordinaire. Je le crois toujours. »

     

    On croirait entendre Léon Degrelle…

     

     

    Degrelliana

     

     

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    Comme à son habitude, la Corrrespondance privée du Cercle passe en revue l’actualité à travers le prisme degrellien, sans oublier les livres, magazines et sites internet pouvant intéresser tout passionné de Léon Degrelle.

    C’est ainsi qu’au moment où se déroulent encore maintenant des procès de terroristes islamistes, on relira avec intérêt les observations sur les origines du terrorisme formulées dès après la guerre par Léon Degrelle dans son livre De Rex à Hitler publié bien après sa disparition (Editions de l’Homme Libre, 2015, 30 euros).

    De même, la dérive de skinheads américains échouant leur vie Dans l’Enfer carcéral américain (Rémi Tremblay, éd. Dualpha, 23 euros), après avoir désastreusement identifié la « défense de la race blanche » avec la violence urbaine et le meurtre, faute d’avoir eu accès à une véritable vie spirituelle –la Révolution des âmes degrellienne–, préalable indispensable à toute régénération politique de la société…

     

    SS Ukraine.jpgAffiche de recrutement pour la Waffen SS ukrainienne.

     

    L’interview de Fédor Kazan, qui appartenait à la division de la Waffen SS ukrainienne Galicie, est également riche d’enseignements sur la véritable politique nationale-socialiste en Ukraine, aussi bien au point de vue racial et social que religieux : mais cela ne saurait surprendre que ceux qui n’ont jamais lu les récits de Léon Degrelle.

    Il est impossible d’évoquer ici toutes les présentations des nombreuses publications que nous ne connaîtrions pas sans la lettre du Cercle.

    Ainsi de deux brochures éditées par le « Cercle François Duprat, organe de formation et de réflexion de la communauté militante nationaliste-révolutionnaire Lyon Populaire ». La première reprend le discours que Léon Degrelle prononça, le 5 mars 1944, au Palais de Chaillot Aux armes pour l’Europe. Il est complété par Appel aux jeunes européens, que publièrent les éditions Avalon en 1992. La seconde est la Lettre aux Français que Léon Degrelle, interdit de séjour en France, fit paraître dans le numéro spécial de Je suis partout consacré à Rex (« Qu’est-ce que Rex ? »), le 24 octobre 1936. En complément est jointe la Lettre au Pape [à propos d’Auschwitz], (Editions de l’Europe réelle, 1979 ; ce blog au 25 juillet 2020).

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    Pour commander ces brochures, il faut se rendre sur leurs comptes Instagram ou Facebook.

     

     

    René Baert : esthétique et éthique

    C’est la réédition d’une rare pépite des éditions nationales-socialistes belges de La Roue solaire que nous annonce également le Cercle. L’épreuve du feu, à la recherche d’une éthique fut publié en mars 1944 par René Baert, critique littéraire et artistique du Pays réel, aux éditions qu’il cofonda, un an plus tôt.

    A sa sortie, ce livre fut présenté élogieusement dans la presse d’Ordre Nouveau, notamment par Le Nouveau Journal dont Robert Poulet fut le rédacteur en chef : « C’est à [la révolution nationale et sociale] que se consacre René Baert dans son livre L’épreuve du feu, qui porte en sous-titre : à la recherche d’une éthique.

    Baert Epreuve Feu 2.png

    Il s’agit d’une suite de courts essais dont le lien et l’unité sont évidents. Livre un peu aride, sans doute, –mais la facilité n’est plus de mise en ces temps de fer, et puisque, justement, c’est contre l’esprit de facilité qu’il faut d’abord lutter. Livre d’utile mise au point. L’essentiel de notre combat sur le plan de la pensée et de l’éthique, se trouve condensé dans de brefs chapitres qui s’intitulent notamment : La mesure du monde, Liberté chérie, Apprendre à servir, Le salut est en soi, Mystique de l’action, L’homme totalitaire, Le sens révolutionnaire.

    On n’entreprendra pas ici de résumer un message qui se trouve déjà fortement condensé dans ces pages, et dont la signification essentielle tient peut-être dans ces quelques lignes :

    Le révolutionnaire est celui qui lutte pour que nous ne connaissions plus jamais un temps comme celui que nous avons connu avant cette guerre… Ah ! combien à ce temps exécrable préférons-nous celui que nous vivons aujourd’hui ! Ce n’est pas que nous soyons heureux d’avoir fait les frais d’une aventure qui ne nous concernait pas, ce n’est pas que nous bénissions l’épreuve qui nous condamne à étaler toutes nos misères aux yeux d’autrui, –mais ce qui nous enchante, c’est d’être entrés de plain-pied dans la lutte, c’est de participer dans la faible mesure de nos moyens au gigantesque travail de l’avènement de l’Europe… Le sens révolutionnaire de notre époque extraordinaire se traduit précisément dans l’immense besoin de quelques-uns de sauver leur patrie malgré elle… La tâche, plus que jamais, doit appartenir aux révolutionnaires. C’est toujours à la minorité combattante qu’appartient l’initiative de la lutte. Mais qu’on n’oublie pas que seuls pourront y participer ceux qui n’auront pas préféré leurs petites aises au risque qui fait l’homme.

    Cette tâche, elle est politique et sociale, mais elle est aussi spirituelle, éthique. Aussi bien est-ce à la recherche d’une éthique révolutionnaire que s’applique l’auteur de L’épreuve du feu. Il ne le fait pas sans se référer à de hauts maîtres, tels que Nietzsche ou, plus près de nous, l’Allemand Ernst Jünger (dont René Baert analyse lucidement l’œuvre et l’enseignement dans un chapitre intitulé Le travailleur), les Français Drieu la Rochelle ou Montherlant (entre lesquels il établit un remarquable parallèle). » (Le Nouveau Journal, 6 avril 1944).

    René Baert.pngRené Baert, réfugié en Allemagne en 1945 où il tentait de se préserver des générosités assassines de la « Libération », est arrêté et fusillé sans autre forme de procès par des militaires belges. On ne dispose que de peu d’éléments biographiques sur lui bien qu’il existe un site modeste qui lui est consacré (cliquez ici).

     

     

    L’épreuve du feu, de René Baert, est sorti aux éditions du Lore et est disponible à la Boutique Nationaliste du Cercle des Amis de Léon Degrelle (26 euros + 7,5 euros de frais de port).

     

     

     

     

    « Incivique ! » : une insulte qui justifie les spoliations à très bon marché…

    Le Cercle évoque aussi un article du Soir (14 mars 2023) intitulé Dans les petits papiers d’Edouard Degrelle qu’il cite d’ailleurs en entier. L’article explique que les Archives de l’administration des dommages aux biens privés sont désormais accessibles dans les dépôts provinciaux des Archives Générales du Royaume. Et c’est dans le dépôt d’Arlon (province de Luxembourg) qu’a été épinglé le dossier du Papa de Léon Degrelle : « Comme des centaines de milliers d’habitants de la province du [sic] Luxembourg, Edouard Degrelle, le père de Léon Degrelle, a déposé un dossier où il détaille par le menu les dégâts occasionnés à sa maison par la destruction des ponts de Bouillon en mai 1940 […] par l’armée française » (ce blog au 15 juin 2021). Le Soir est heureux de communiquer le résultat de cette demande légitime : « Edouard Degrelle ne touchera toutefois par un sou. […] Les inciviques n’ont pas droit aux dommages de guerre. »

     

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    Ce que Le Soir ne dit pas, c’est que les « inciviques » comme Edouard Degrelle sont de toute façon condamnés à la confiscation de tous leurs biens et à crever comme des rats en prison…

    Précisons que la maison paternelle de Bouillon fut rasée et remplacée par un bâtiment abritant… la « Justice de Paix » ! Aujourd’hui, cette maison –qui était devenue entretemps la bibliothèque communale– doit être rasée et l’ensemble des terrains qui appartenaient aux Degrelle (jusqu’à l’ancien couvent des Sépulcrines) est destiné à la construction pharaonique d’un hôtel de tout grand luxe (plus de dix millions d’euros d’investissement : ce blog au 14 janvier 2020) !...

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    L’entrée de la maison paternelle, rue du Collège à Bouillon, s’ornait de rosiers grimpants. Les immeubles voisins étaient loués, maisons bourgeoises à droite, modeste salon de coiffure à gauche. Après la guerre, l’ensemble des propriétés fut purement et simplement confisqué, la maison paternelle abattue (il fallait –damnatio memoriae oblige– anéantir tout souvenir de la famille maudite) et remplacée –ironie autant que provocation– par un bâtiment de la « Justice de Paix », l’emplacement du coiffeur devenant son parking…

    Le comble est que les propriétés saisies furent vendues aux enchères en 1952, prétendument « pour sortir d’indivision » ! Comme si les héritiers Degrelle ne pouvaient s’entendre sur la répartition des biens de leur famille ! Cette « vente publique définitive » concernait toutes les propriétés qu’Édouard Degrelle avait acquises autour de sa brasserie. Remarquons le neuvième et dernier lot, le « Bel immeuble à usage d’habitation et de commerce […] occupé actuellement par l’Administration des Postes », situé en face de la maison familiale, le long de la Semois (où se trouvait aussi la gare des trams vicinaux). Il avait été hypothéqué en 1933 par le Papa de Léon Degrelle afin de lui permettre d’éponger les dettes des éditions Rex.

    (Documentation ® Jacques de Schutter)

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    Anne (Degrelle) Lemay

     

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    Le Cercle renvoie à l’analyse critique que nous avons publiée sur ce blog (un dernier chapitre doit encore paraître), mais il fournit aussi un fort intéressant complément en renseignant le film de la conférence de presse de présentation de son livre par Anne entourée de ses filles, organisée par son éditeur le 29 septembre 2022. Pour y avoir accès, nos lecteurs hispanophones peuvent cliquer ici. Les autres pourront du moins découvrir sa faconde énergique face à un public –qui n’a sans doute pas (bien) lu son livre– conquis par le simple fait qu’elle est la fille de Léon Degrelle.

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    Cercle des Amis de Léon Degrelle, adhésion (26 ou 33 euros, selon que vous résidiez en France ou non) et renseignements sur les livres dont le Cercle assure la diffusion : www.boutique-des-nationalistes.com

    Adresse : Cercle des Amis de LD, BP 92733, 21027 Dijon Cedex, France. lesamisdeleon.degrelle@gmail.com

     

  • De Gaulle a lu Hitler qui a lu De Gaulle

    Pas sûr ! Méfions-nous des récits apologétiques...

     

    A la suite de notre article qui moquait le SoirMag présentant de manière rigolote la réédition de Mein Kampf remis au goût du jour (ce blog au 22 juin 2021), une lectrice nous a exprimé son étonnement d’apprendre que l’œuvre fondatrice du national-socialisme soit diffusée en français, sans discontinuer depuis l’accession au pouvoir du chancelier Adolf Hitler : « Comment se fait-il qu’un éditeur français nazi ait pu et puisse encore diffuser en toute impunité l’œuvre maudite par excellence alors qu’il est impossible de trouver un seul livre de Léon Degrelle dans une librairie dite normale ? »

    Mein Kampf Sorlot.jpgRappelons, tout d’abord, que si le politiquement correct aggravé par la « Cancel Culture » empêche de se procurer normalement les livres de Léon Degrelle (et de bien d’autres !), on peut se procurer ses plus récentes publications aux Editions de l'Homme Libre ou quelques éditions originales sur le site de la Boutique Nationaliste.

     

     

    Lire Mein Kampf en français

    De plus, les Nouvelles Editions Latines ne représentent en aucun cas une officine nazie ! L’édition française de Mein Kampf constituait même une action patriotique censée permettre aux Français de connaître au plus intime la pensée du Führer, pensée que celui-ci n’aurait pas voulu permettre aux Français de connaître…

    Mais laissons le journaliste-historien Eric Branca –qui publia naguère Les Entretiens oubliés d’Hitler, 1923-1940 (ce blog au 28 février 2019)–, nous le présenter dans son nouvel opus, De Gaulle et les grands (février 2020) :

    « C’est […] un éditeur proche de l’Action française, Fernand Sorlot, propriétaire des Nouvelles Editions latines, qui décida de son propre chef de passer outre au veto de Hitler et de publier une traduction intégrale du texte de Mein Kampf. L’initiative fut soutenue par la LICA (la Ligue internationale contre l’antisémitisme, ancêtre de la LICRA), pourtant bien opposée aux idées de Maurras mais qui […] versa 50.000 francs à Sorlot pour aider à la diffusion de l’ouvrage. Dès la première page y figurait cette injonction du maréchal Lyautey : “Tout Français doit lire ce livre”. Exactement ce que Hitler ne voulait pas… De fait, à peine l’ouvrage sorti des presses, l’éditeur allemand de Hitler, Max Aman, attaqua Sorlot devant le tribunal de la Seine en faisant valoir qu’il ne lui avait jamais cédé le moindre droit d’exploitation. Ce qui provoqua, le 18 juin 1934, la condamnation de Sorlot et le retrait du commerce de tous les exemplaires du Mein Kampf déjà en place. » (p. 81).

    Cahiers Institut allemand Sorlot.jpg
    On peut toutefois ajouter que la germanophobie de Fernand Sorlot s’adoucira quelque peu durant l’Occupation, grâce sans doute à l’entregent francophile de l’ambassadeur du Reich à Paris, Otto Abetz, marié à une Française et créateur des fameux Cahiers franco-allemands – Deutsch-Französische Monatshefte. Il fonda également l’Institut allemand de Paris favorisant une meilleure connaissance du patrimoine littéraire et culturel allemand en France. C’est ainsi que se multiplièrent les traductions d’ouvrages allemands et leur publication, notamment par Fernand Sorlot, qui était également l’éditeur des Cahiers de l’Institut allemand. Ce qui lui valut une sévère condamnation, le 15 mai 1948, à vingt ans d’indignité nationale et une amende de deux millions de francs !...

    Eric Branca aurait quand même pu ajouter que si Adolf Hitler ne voulait pas diffuser son livre en France tel qu’il l’avait écrit en 1924, dans sa prison de Landsberg, c’est qu’il estimait que ses considérations belliqueuses concernant la France avaient perdu toute pertinence, ainsi qu’il l’expliqua dans une interview à un journaliste français que le chroniqueur avait pourtant reprise dans son récent ouvrage que nous venons d’évoquer, Entretiens oubliés (au surtitre éloquent, signé Adolf Hitler : « On m’insulte en répétant que je veux faire la guerre ») :

    « J’étais en prison quand j’ai écrit ce livre. Les troupes françaises occupaient la Ruhr. C’était le moment de la plus grande tension entre nos deux pays. Oui, nous étions ennemis ! […] Mais aujourd’hui, il n’y a plus de raison de conflit. Vous voulez que je fasse des corrections dans mon livre, comme un écrivain qui prépare une nouvelle édition de ses œuvres ? Je ne suis pas un écrivain, je suis un homme politique. Ma rectification ? Je l’apporte tous les jours dans ma politique extérieure toute tendue vers l’amitié avec la France ! Si je réussis le rapprochement franco-allemand comme je le veux, ça, ce sera une rectification digne de moi ! Ma rectification, je l’écrirai dans le grand livre de l’Histoire ! » (pp. 201-202, interview d’Adolf Hitler accordée à Bertrand de Jouvenel, publiée dans le quotidien Paris-Midi, le 28 février 1936).

     

    Paris-Midi 1936 02 28.JPEG


    Albert Speer, ancien ministre de l’Armement (à ce titre, responsable du formidable effort de guerre de l’Allemagne nazie dans les derniers mois du conflit, mais qui sauva sa tête en crachant allègrement dans la soupe devant le Tribunal de Nuremberg), le confirme dans ses mémoires (même si c’est d’une manière suspecte, lui permettant d’affirmer n’avoir jamais pu lire le livre maudit) : « La politique, pour Hitler, était une question d’opportunité. Même sa profession de foi, Mein Kampf, n’échappait pas à ce critère. Il prétendait, en effet, que bien des parties de son livre n’étaient plus valables, qu’il n’aurait jamais dû fixer si tôt ses pensées par écrit, remarque qui me fit abandonner mes tentatives, vaines jusqu’alors, de lire ce livre. » (Au cœur du Troisième Reich, p. 174).

    Voilà pour l’édition « princeps » de Mein Kampf en français (encore qu’il soit parfaitement possible de se procurer ce texte sans débourser les 100 euros de la « mise à jour » au bénéfice de la Fondation Auschwitz, ou les 36 euros du « Sorlot 1934 », en le téléchargeant, gratuitement et en toute légalité, sur le site québécois de textes appartenant au domaine public La Bibliothèque électronique du Québec, dans la Collection Polémique et Propagande).

     

     

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  • « Cristeros », de Léon Degrelle : aux origines de Tintin

    Les premiers articles de Léon Degrelle sur la persécution des Cristeros publiés dans le quotidien Le XXe Siècle.

     

     

    Cristeros.jpegA l’occasion du quatre-vingt-dixième (ou nonantième : Tintin est quand même né Belge !) anniversaire du héros des jeunes de 7 à 77 ans, né le 10 janvier 1929 pour se battre contre les communistes, nous vous avons présenté le nouvel ouvrage publié par les éditions de l’Homme Libre, Cristeros, reprenant tous les articles de presse de Léon Degrelle concernant la révolte des catholiques mexicains contre leur gouvernement persécuteur (voir ce blog au 10 janvier 2019).

     

    C’est qu’en effet, l’année 1928 et sa myriade d’événements degrelliens furent déterminants dans la gestation du nouveau héros proposé à la jeunesse, Tintin, parti affronter les Soviets, le 10 janvier 1929.

     

    Un an précisément auparavant, le 12 janvier 1928, le jeune étudiant Léon Degrelle, à la tête de ses camarades de l’Université de Louvain, se signalait au monde politique et médiatique belge en saccageant à coups de canne le buste monumental de Lénine et les vitrines d’une exposition bolchevique en plein centre de Bruxelles.

     

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    L’abbé Norbert Wallez, rédacteur en chef du XXe Siècle, fut le seul à féliciter chaleureusement les iconoclastes antimarxistes. Mieux même, il engagea Léon Degrelle dans son équipe de journalistes où il retrouvera son ami Georges Remi, alias Hergé : ils s’étaient connus à l’Association Catholique de la Jeunesse Belge (ACJB).

     

    La première série d’articles de Léon Degrelle concernera les « Soviets » mexicains qui persécutaient les catholiques mourant au cri de « Vive le Christ-Roi ! » : ce sont ces articles célébrant les martyrs du malheureux Mexique, luttant sans concession pour leur foi, la liberté spirituelle et la justice sociale qui forgeront le caractère et détermineront le sens moral de Tintin.

     

    Hergé le confirmera lui-même dans une interview à La Libre Belgique de 1975, où il unifie le voyage au Mexique de Léon Degrelle de fin 1929 et les articles d’octobre 1928 : « J’ai découvert la bande dessinée grâce à… Léon Degrelle ! »

     

    C’est assez dire l’importance des articles de Léon Degrelle défendant les Cristeros dans la genèse de Tintin. Dont ceux publiés dans L’Avant-Garde, le fameux journal estudiantin que Léon Degrelle publiait à l’Université de Louvain : c’est l’article Catholiques Mexicains, répondez avec des balles ! qui suscitera un tel émoi dans la presse belge que le student louvaniste fut mis au défi de se rendre au Mexique pour un voyage de tous les dangers. En résulteront les dix-neuf reportages publiés dans Le XXe Siècle sur l’héroïsme des Cristeros, la barbarie des Soviets mexicains, le cynique impérialisme des américains…

     

    Si le Tintin des Soviets s’était inspiré du physique du Léon Degrelle du saccage de l’exposition bolchevique, mais aussi de son audace, de sa témérité, de sa débrouillardise et de son humour, le Tintin de toutes ses autres aventures picaresques portera définitivement l’empreinte de sa générosité et de son profond sens social, de sa fidélité en amitié allant jusqu’au don de soi, de son élévation spirituelle et de son esprit critique, révélés par ses flamboyants articles sur les Cristeros, marquant ses débuts dans le journalisme de combat !

     

    Malheureusement, un accident malencontreux et inexplicable prive le livre Cristeros des éditions de l’Homme libre de son premier chapitre contenant justement les tout premiers articles de Léon Degrelle sur la tragédie mexicaine publiés dans Le XXe Siècle.

     

    Il s’agit des articles Les fureurs antireligieuses au Mexique : où sont les chevaliers de la justice ? (26 octobre 1928), Comment on assassine au temps de Locarno (27 octobre 1928), Comment on meurt pour le Christ-Roi (28 octobre 1928, La Persécution mexicaine. Pourquoi reculeraient-ils devant le sacrifice ? (16 novembre 1928) et Quand les catholiques s’en mêlent (27 janvier 1929).

     

    XXe Siècle 1928 10 26.jpg

    Ignorant si l’éditeur aura la possibilité de prendre une initiative pour remédier à cette absence regrettable, nous nous faisons un devoir de mettre à la disposition de tous ceux qu’intéressent les véritables origines de Tintin ce premier chapitre accidenté.

     

    Tel quel cependant, ce Cristeros se révèle une indispensable référence bibliographique qu’aucun tintinophile non plus qu’aucun degrellien ne pourra ni ne voudra ignorer !

     

     

    Léon Degrelle, Cristeros.

    Editions de l’Homme Libre, 328 pages, publication de luxe numérotée de 1 à 1000 (couverture rigide, papier glacé 15x21 cm, avec tranchefile et ruban marque-page, nombreuses illustrations). 25 euros. Disponible sur le site editions-hommelibre.fr

     

                                                                     ***

     

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  • Tintin-Degrelle fête ses 90 ans !

    Inspiré par Léon Degrelle, Tintin naît le 10 janvier 1929

    pour aller se battre contre les communistes !

     

    Rappelée par Léon Degrelle lui-même l'inscrivant dans l'Histoire (notamment par son hommage à son ami Hergé, Tintin mon copain), cette évidence donne des cauchemars à tous les pseudo-tintinophiles qui multiplient postulats apocryphes et mensonges éhontés pour l’étouffer.

     

    C’est donc bien opportunément que les éditions de l’Homme Libre viennent de publier Cristeros, ouvrage reprenant toutes les publications de Léon Degrelle sur les persécutions des catholiques mexicains par leur gouvernement « révolutionnaire ».

     

    Cristeros.jpeg

     

    Ce faisant, ce sont les origines mêmes de Tintin qui sont définitivement mises en lumière, comme le souligne l’Introduction, aux références irréfutables d’Armand Gérard qui met sans doute un point final à la vaine polémique « Léon Degrelle, modèle de Tintin ? » (voir Degrelle-Hergé, même combat, in Synthèse nationale n° 36, mai-juin 2014 ; Léon Degrelle était bien Tintin ! L’intuition première de Jean Mabire, in Magazine des Amis de Jean Mabire n° 45, Solstice d’été 2015).

     

     InkedTintin 1_LI.jpgEn effet, l’argument chronologique (Degrelle n’a pu influencer Hergé par son voyage au Mexique, car il n’eut lieu qu’en 1930 alors que Tintin part déjà chez les Soviets le 10 janvier 1929) ne tient plus : l’idéal spirituel, politique et social affirmé par Léon Degrelle dans son émouvante défense des catholiques mexicains acceptant le martyre au cri de « Vive le Christ Roi » (ce Christus-Rex qui donnera –mais oui– naissance au mouvement REX !), cet idéal, l’ami de Hergé le documenta dans Le XXe Siècle dès 1928 : les 26 octobre 1928 (Les fureurs antireligieuses au Mexique), 27 octobre 1928 (Comment on assassine au temps de Locarno), 16 novembre 1928 (La persécution mexicaine. Pourquoi reculeraient-ils devant le sacrifice ?). Tous ces textes, ainsi que tous les autres reportages et chroniques relatifs aux persécutions des Cristeros (tous articles publiés entre 1928 et 1930 ne se confondant pas avec le futur recueil Mes Aventures au Mexique, publié en 1932), sont ici réédités pour la toute première fois.

     

     De plus, l’engagement anticommuniste de Tintin, s’il puisa les anecdotes de ses aventures dans le livre Moscou sans voiles, s’inspira surtout du courage, de la détermination, du sens de l’initiative et de l’humour de Léon Degrelle parti saccager l’exposition bolchevique de Bruxelles, le 12 janvier 1928. Cet événement considérable qui secoua tout le monde politique et médiatique belge est ici aussi documenté pour la toute première fois.

     

     InkedTintin verso_LI.jpgTout cela –et bien plus– est abondamment détaillé dans ce livre : ce sont bien les qualités morales et spirituelles, la fermeté et la pugnacité du jeune militant catholique incarnant sa foi dans ses œuvres qui ont inspiré le futur héros des jeunes de 7 à 77 ans. C’est donc aussi sa silhouette physique –visage ovale, houppette, culotte de golf– qui caractérisera le jeune globe-trotter.

     

     Dès aujourd’hui, ce Cristeros se révèle une indispensable référence pour tous ceux qu’intéressent les véritables origines de Tintin !

     

     

    Léon Degrelle, Cristeros

    Editions de l’Homme Libre, 328 pages, publication de luxe numérotée (couverture rigide, papier glacé 15x21 cm, avec tranchefile et ruban marque-page, nombreuses illustrations). Edition limitée à mille exemplaires. 25 euros.

    Disponible sur https://editions-hommelibre.fr

  • Cercle des Amis de Léon Degrelle

     

    Toujours à la pointe de l’information degrellienne

     

     

    Comme à son habitude, la dernière livraison de la « Correspondance privée » (le trentième numéro déjà de ce périodique quadrimestriel !) du Cercle des Amis de Léon Degrelle nous offre son lot impressionnant d’informations indispensables.

     

    692e8c49a010c12702ef908b496ddfa5-horz.jpgC’est ainsi que nous avons appris le décès de Gudrun Himmler, épouse Burwitz, fille du Reichsführer SS, le 24 mai 2018, à l’âge de 88 ans. Convaincue que le prétendu suicide de son père n’était que le maquillage d’un assassinat (voir ce blog au 28 novembre 2017 ainsi que Joseph Bellinger, La Mort d’Himmler : suicide ou assassinat, Akribeia, 2007), Gudrun ne cessa jamais de défendre sa mémoire et soutint activement l’association d’aide aux prisonniers de guerre et internés de l’ancien Reich, Stille Hilfe (« Aide silencieuse »). Elle fonda en 1952 le mouvement de jeunesse Wiking-Jugend qui s’étendit à l’Europe entière et que le gouvernement fédéral allemand finit par interdire en 1994 (notamment pour utilisation de la rune Odal comme emblème !). Née le 8 août 1929, elle épousa vers la fin des années 1960 Wulf-Dieter Burwitz dont elle eut deux enfants.

     

    Cette correspondance du Cercle des Amis de Léon Degrelle attire aussi notre attention sur la répression qui s’abat sur les nationalistes, rappelant l’aide à fournir au courageux Yvan Benedetti (contact : CLAN, 38 rue Dunois 75647 Paris Cedex 13 ; voir aussi ce blog aux 22 janvier et 30 novembre 2016) ainsi qu’au journaliste Hervé Ryssen condamné à un an de prison ferme : son livre L’antisémitisme sans complexe ni tabou. Plaidoyer pour la liberté d’expression (272 pages, 25 euros port compris) est à commander directement à l’auteur en ligne http://herveryssen-leslivres.hautetfort.com.

     

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    Le cas « Pascal Mancini – Léon Degrelle »

     

    Parmi les cas de répression aveugle pour insoumission au politiquement correct, nous épinglerons, –car elle est en relation directe avec Léon Degrelle–, la nouvelle stupéfiante de l’exclusion par la fédération officielle Swiss Athletics du sprinter Pascal Mancini des Championnats d’Europe d’Athlétisme de Berlin 2018 ainsi que du retrait de sa licence d’athlète pour avoir… « cité à deux reprises un certain Léon D., Léon Degrelle, qui serait un ancien officier SS, ardent défenseur du nazisme et des thèses négationnistes » ! Rappelons que nous ne sommes pas dans l’Europe de Bruxelles soumise aux lobbys, mais dans la Suisse des votations démocratiques.

     

    Empressons-nous aussi de préciser que ces citations (anonymes) étaient faites sur le compte Facebook de l’athlète et donc peu susceptibles d’émouvoir le monde entier sans le concours des chiens de garde du politiquement correct, que sont les journalistes de la presse subsidiée.

     

    Mais quelles étaient ces citations ? Des apologies « du nazisme et des thèses révisionnistes » ?

     

    Les voici.

     

    mancini-degrelle-1.jpg« Ce qui compte, c’est d’avoir possédé en soi l’essentiel : la passion du grand, du pur, du beau, du juste et de l’avoir projetée amplement et fraternellement parmi les hommes. Léon D. »

     

    « Ceux qui hésitent devant l’effort sont ceux dont l’âme est engourdie. Un grand idéal donne toujours la force de mater son corps, de souffrir la fatigue, la faim, le froid. Qu’importent les nuits blanches, le travail accablant, les soucis ou la pauvreté ! L’essentiel est d’avoir au fond de son cœur une grande force qui réchauffe et qui pousse en avant, qui renoue les nerfs déliés, qui fait battre à grands coups le sang las, qui met dans les yeux le feu qui brûle et qui conquiert. Léon D. »

    (Extrait de Les Âmes qui brûlent, « Vie droite », p. 25. Ouvrage toujours disponible aux Editions de l’Homme Libre, voir ci-après)

     

     Pascal Mancini 3.jpgIl est particulièrement consternant d’apprendre qu’un athlète de niveau olympique –champion suisse du 100m– se voie sanctionné des peines les plus extrêmes pour avoir repris des aphorismes de la plus haute élévation spirituelle, exaltant la puissance vivifiante d’un idéal de beauté, de pureté, de dépassement de soi et de fraternité : on pourra difficilement trouver plus méchant interdit professionnel pour délit d’opinion. Le pire, c’est que la fédération sportive suisse ose prétendre que Mancini a violé sa charte éthique puisqu’il ne s’est pas abstenu « de publier des contributions discriminatoires ou racistes dans le cadre de l’athlétisme » !... Cherchez l’erreur…

     

    De plus, le procès fait au pauvre sprinter d’avoir coupablement anonymisé le nom de Léon Degrelle en « Léon D. » est imbécile, car la dissimulation de l’identité de l’auteur, loin de prouver quelque intention délictueuse, ne pouvait manifestement servir qu’à permettre de lire et comprendre les citations sans les œillères des chasseurs de sorcières…

     

    Aussi est-ce bien volontiers que nous répercutons le pathétique appel de Pascal Mancini :

    « Pour me faire un don de manière totalement anonyme et rapide sur Paypal.

    C’est une véritable mise à mort sportive et sociale qui est en cours. Je n’aime pas demander de l’argent, mais croyez-moi que je n’ai pas le choix si je veux avoir une chance de m’en sortir face à la violence et à l’acharnement médiatiques et institutionnels. Je vous remercie. paypal.me/pools/c/86ImpPbNSA »

     

    De nouveaux ouvrages de Léon Degrelle

     

    La 30e Correspondance privée du Cercle des Amis de Léon Degrelle est la première publication à annoncer officiellement la sortie de deux nouveaux ouvrages de Léon Degrelle par les courageuses éditions de L’Homme Libre : Waffen SS (192 pages) et Cristeros (328 pages).

     

    LD SS 2.gifDu premier, nous ne connaissons que le petit peu que l’éditeur en écrit : ce livre serait « presque un livre-testament de Léon Degrelle, complètement inédit ». De quoi vraiment mettre l’eau à la bouche de tous les degrelliens…

     

    Cristeros, quant à lui, nous l’attendons depuis près de cinq ans, puisqu’il devait accompagner, en 2014, la sortie française du film éponyme de Dean Wright (le superviseur des effets spéciaux du fameux Seigneur des Anneaux) avec des stars du cinéma international, telles qu’Eva Longoria, Andy Garcia, Peter O’Toole. Hélas, on sait que ce film, racontant la persécution aveugle des catholiques mexicains par leur gouvernement, qui était appelé à connaître le succès d’un « blockbuster » de légende, se révéla n’être qu’un navet assez lamentable, à peine disponible aujourd’hui en DVD…

     

    Cristeros.gifLe jeune Léon Degrelle fut parmi les tout premiers à prendre, avec passion, la défense de ces martyrs de la foi, mourant au cri de « Vive le Christ-Roi ! ». Leur épopée ne compta d’ailleurs pas pour rien dans la diffusion au sein de l’Eglise de la dévotion au Christ-Roi. Ainsi que dans l’adoption du nom du futur mouvement REX mis sur pied par Léon Degrelle pour opérer la « révolution des âmes » de ses contemporains.

     

    Heureusement, l’échec du film n’a pas découragé les Editions de l’Homme Libre qui ont mené le projet initial à son terme. En effet, il ne s’agissait pas seulement de rééditer Mes Aventures au Mexique, mais de reconstituer aussi « pour la première fois le dossier des articles de Léon Degrelle sur la persécution des catholiques par le gouvernement socialiste et franc-maçon mexicain, ses tout premiers articles pour Le XXe Siècle en 1928, puis les reportages du Mexique en 1929, mais également ceux de L’Avant-Garde, journal estudiantin dont Degrelle était l’animateur. »

     

    L’éditeur souligne d’ailleurs l’intérêt insigne de cette démarche : « C’est ainsi la genèse de Tintin, le héros de Hergé, qui s’en trouve éclairée, ses qualités morales et spirituelles, la fermeté et la pugnacité du jeune militant catholique qui ont inspiré le futur héros des jeunes de 7 à 77 ans. » (la page de couverture porte d’ailleurs le bandeau « Aux origines de Tintin » !)

     

    Ces deux ouvrages, publiés en édition numérotée, limitée à 1000 exemplaires, sont à commander (25 euros+frais de port) sur le site de l’éditeur : https://editions-hommelibre.fr/

     

    Les adhésions (24 euros pour la France; 31 euros pour l’Europe) au Cercle des Amis de Léon Degrelle sont à souscrire sur www.boutique-nationaliste.com.

  • Degrelle. Qui suis-je ? Par Francis Bergeron, éditions Pardès, 2016, 125 pages

    II. Cristeros et Mes Aventures au Mexique

    Mes Aventures au Mexique.jpg« Mais il est certain que, [au Mexique, Léon Degrelle] n’a participé à aucun fait d’armes. Et son témoignage, quoique plaisant, reste très superficiel. » (Bergeron, p. 26)


    L
    imiter l’expérience mexicaine de Léon Degrelle à la seule publication de
    Mes Aventures au Mexique est quelque peu réducteur car le livre n’a été publié qu’en 1933, réunissant les impressions de voyage que Léon Degrelle avait publiées dans son nouvel hebdomadaire Soirées (du 23 octobre 1931 au 9 avril 1932, et non dans le vingtième siècle, comme le pense Francis Bergeron, p. 25).

     

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  • Léon Degrelle: de Rex à Hitler.

     

    De nombreux manuscrits de Léon Degrelle attendent encore leur publication, dont la suite de la passionnante chronique du Siècle de Hitler (six volumes sur une vingtaine publiés à ce jour).

    Aujourd’hui, les Editions de l’Homme Libre – qui jouissent de l’exclusivité de la publication des œuvres de Léon Degrelle– ont choisi de publier De Rex à Hitler qui « dormait, oublié, au fond d’un carton des archives de Léon Degrelle. Ecrit dans les années soixante, il n’avait jamais été publié, malgré son réel intérêt historique. » L’Homme Libre dédie également cette publication « à Madame Jeanne Brevet, épouse de Léon Degrelle, décédée à Malaga le 15 décembre 2014, à l’âge de 92 ans. »

    léon degrelle,adolf hitler,heinrich himmler,éditions de l'homme libre
    D
    ans un Avertissement, l’éditeur suppute que la non-publication de ce livre vient sans doute de « l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale telle qu’elle se développe depuis le procès de Nuremberg et qui n’a pas manqué d’influencer inconsciemment certains points de vue, descriptions, jugements contenus dans ce livre ». En cause, « certains passages (essentiellement des portraits et descriptions) » relevant de « contingences personnelles », mais surtout l’Holocauste, « concept qui occultera progressivement toute l’histoire de la Deuxième Guerre Mondiale au point d’en devenir la cause et le but, le conflit planétaire n’ayant en définitive existé que par la volonté perverse et monomaniaque d’Adolf Hitler d’exterminer tous les juifs au moyen de chambres à gaz situées dans certains camps de concentration. »C’est en effet en tenant compte du progressif et systématique lavage des cerveaux enclenché par Nuremberg qu’il faut sans doute prendre en compte, par exemple, le portrait que Léon Degrelle trace, d’une manière qu’on sent embarrassée, du Reichsführer-SS Heinrich Himmler.

    Ayant bien connu et fréquenté Himmler, Léon Degrelle ne peut qu’écrire (p. 223) :
    « On l’a représenté comme un homme barbare et cruel. C’est inexact. Il pouvait, au contraire, être un homme délicat, attentif à faire plaisir. »

    Mais il se sent contraint de nuancer ce portrait positif du Reichsführer et de tenter de trouver une explication rationnelle – un fanatisme politique absolu (?) – à cette manière dont « on l’a représenté » et qu’il ne songe pas un instant à mettre en doute, tout en utilisant une métaphore euphémique pour exprimer son embarras:

    « Mais tout en lui convergeait vers la cause. Je suis certain qu’il n’a pas fait mourir un seul être humain par haine. Il considérait les inassimilables comme des insectes à éliminer au D.T.T. Il ne les détestait pas plus qu’on ne déteste les mouches qu’on asphyxie. Mais la suite a montré qu’il y allait plutôt fort lorsqu’il asphyxiait, avec son vaporisateur de policier, les moustiques humains qui l’encombraient ! »

    Cependant, comment expliquer que personne n’ait semblé avoir été, à cette époque, au courant de semblable génocide, que personne n’en ait jamais parlé (ou entendu parler) jusque dans les plus hautes sphères du pouvoir (que lui-même, Léon Degrelle, avait également pu approcher) ?

    Même si l’argument est pauvre et peu convaincant, la manie du secret et du cloisonnement pratiquée par Himmler est tout ce que peut trouver Léon Degrelle comme explication un tant soit peu plausible :
    «Il parlait peu, ne s’entretenant, avec chacun, que de son secteur. Il sériait le travail, gardait ses secrets. C’est ainsi que son invention des camps de concentration et de liquidation put, jusqu’à la fin de la guerre, rester inconnue de l’immense majorité de ses collaborateurs. Il est presque incroyable que ce secret ait été ainsi tenu : c’est néanmoins la stricte vérité. »
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    L’incongruité de cette explication trouble cependant Léon Degrelle qui se voit dès lors obligé de postuler chez Himmler ou un culot relevant de l’inconscience ou une totale absence de moralité, puisque, à la toute fin du Reich, en mai 1945, malgré l’ampleur supposée de ses crimes, le chef du système concentrationnaire se croyait naïvement l’interlocuteur incontournable des vainqueurs pour négocier une issue honorable au conflit:
    « Il ne dut pas aller plus loin dans l’analyse psychologique de ses actions, ni l’estimer jamais répréhensible. Sinon, comment eût-il pu se mettre dans la tête, en avril 1945, que lui – lui, à part des autres ! – pourrait encore arriver à un arrangement à l’amiable avec l’Amérique et le Royaume-Uni ? 

    Plus tard, lorsque seront divulgués et répandus les travaux de ceux que l’on appellera les
    « révisionnistes » (c’est le 29 décembre 1978 que le quotidien Le Monde publiera le retentissant article du Professeur Robert Faurisson sur Le problème des chambres à gaz ou « la rumeur d’Auschwitz »), – travaux jamais scientifiquement remis en cause mais rejetés purement et simplement par la seule grâce d’arsenaux judiciaires et législatifs fixant l’histoire officielle à l’instar d’une religion –, Léon Degrelle, estimant son idéal solaire souillé par une imposture, se fera désormais, plus que jamais et avec une totale détermination, le défenseur d’Adolf Hitler, tel qu’il fut et tel que lui-même put le connaître, ainsi que de la doctrine nationale-socialiste, telle qu’en elle-même, débarrassée de toutes les calomnies et anathèmes des systèmes matérialistes qui s’étaient ligués pour son anéantissement.

    Tout cela le mènera, notamment, au procès spectaculaire que lui intentera, en 1985, une ancienne déportée juive suite à une interview dans l’hebdomadaire espagnol Tiempo où il mettait en doute le génocide des juifs par les Nationaux-Socialistes : évitant de se prononcer sur le fond, le tribunal constitutionnel de Madrid finira par condamner Léon Degrelle en 1991 pour « atteinte au droit à l’honneur » de la plaignante.léon degrelle,adolf hitler,heinrich himmler,éditions de l'homme libre

    P
    our en savoir plus sur ce que Léon Degrelle pense de cette question d’histoire, on se reportera utilement à sa Lettre au Pape à propos d’Auschwitz (Les éditions de l’Europe Réelle, 1979), aux « Interviews recueillies pour la télévision française par Jean-Michel Charlier » publiées sous le titre Léon Degrelle: persiste et signe (Editions Jean Picollec, 1985), au roboratif Le fascinant Hitler ! (édition française à compte d’auteur, 1991; édition espagnole – El Dr. Leuchter y el fascinante Hitler–, édition Libreria Europa, Barcelone, 1991) et surtout à ses ultimes considérations contenues dans le livre-testament Tintin mon copain (Pélican d’Or, 2000).

    Dans ce dernier livre, il fait d’ailleurs le point sur ce qu’il est désormais permis de penser (p. 93) :
    « Lorsque l’immense tapage monté après la guerre sur ce problème aura fini par s’apaiser, on verra ce que concluront les historiens, redevenus sérieux. De grandes surprises seront alors, sans doute, réservées aux accusateurs hâtifs, aux attrape-nigauds et aux menteurs cyniques de nos temps passionnés. Entre-temps, tout débat à ce sujet étant judiciairement interdit, chacun ne peut que se taire. Je le fais moi-même aujourd’hui, le bec cousu et la plume sèche, sans d’ailleurs en penser moins derrière les jupons omnipotents des magistrats brandissant leurs nouveaux codes. »

    Mais même si De Rex à Hitler est resté dans les archives de Léon Degrelle car sa publication eût nécessité une refonte totale, sa lecture est d’une importance toute particulière car, ainsi que le souligne l’éditeur, c’est la première fois que « Léon Degrelle développe clairement […] ses conceptions politiques, notamment sur le National-Socialisme, la convergence de destin des peuples européens, le rôle particulier assigné par l’Histoire au peuple d’entre-deux que forment les héritiers de la Germania Inferior, des XVII Provinces et du Cercle de Bourgogne de Charles-Quint, ainsi que – ce qui lui fut reproché comme une vilenie – la réalité historique, culturelle et raciale du caractère germain des Wallons. »

     

    Léon Degrelle, De Rex à Hitler
    édition reliée toile, limitée à 1000 exemplaires numérotés, 544 pages. 35€, à commander via http://editons-hommelibre.fr.

    Éditions de l’Homme Libre, 26 rue des Rigoles, F-75020 Paris. Tél. : +33.1.46.36.07.10. Courriel : contact@editions-hommelibre.com

     

    Sont disponibles aux Editions de l’Homme Libre les ouvrages suivants de Léon Degrelle : Lettre à mon Cardinal (25€), Appel aux jeunes Européens (5€), Mon Chemin de Saint-Jacques (15€), Les âmes qui brûlent (15€), Feldpost (12€), Hitler pour 1000 ans (15€) ainsi que les volumes 4-5 et 6 du « Siècle de Hitler », Hitler démocrate I et II et Hitler unificateur (30€ chacun).