Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

réfléchir&agir

  • « Éléments », magazine de la Nouvelle Droite... et des idées à l'envers ?

     

    L'histoire revisitée par les clowns du wokisme triomphant

     

     

    Eléments Intro Schang2.jpeg

     

    Le magazine Éléments dirigé par Alain de Benoist (La Nouvelle Droite au XXIe siècle : Orientations face aux années décisives, La Nouvelle Librairie, 2023) vient de publier une interview complaisante de Frédéric Saenen, promouvant sans réserve sa perfide satire de Léon Degrelle que son chroniqueur complice, Laurent Schang, toute vergogne avalée, ose nous vendre –en rubrique Histoire s'il vous plaît, et non Humour ou même Polémique– comme « le portrait sans fard ni trémolos d'un ambitieux qui, pour s'être rêvé en Führer des Wallons, finit sa vie avec le titre peu enviable de personnalité la plus détestée du royaume de Belgique » (ce blog au 1er décembre 2025).

     

    En 1992, la présence du nom de Léon Degrelle dans la liste proposée pour le classement des Cent Wallons du siècle suscita « des réactions indignées de la part de plusieurs résistants. » À l'époque, –Léon Degrelle vivait encore !–, les responsables de l'initiative convainquirent les indisposés « qu'une démarche historique qui se voulait scientifique ne pouvait occulter des aspects du passé quels qu'ils soient. » (Paul Delforge, in Les Cahiers nouveaux, septembre 2012, p. 62). On mesure la régression des démarches historiques quand on lit aujourd'hui Clown auguste Schang ou d'autres « spécialistes », par exemple du Cegesoma, plus officiels, mais tout aussi bouffons (sur ce blog, cliquer sur « Cegesoma » dans les Archives par tags)...

     

     

     

    Lombeek LD spreekt VL.jpeg

    Nous avons vu (ce blog au 1er décembre 2025) comment, dans son sketch sur « Léon Degrelle et la cause flamande », Clown blanc Saenen estimait impossible pour le Chef de Rex d' « entrer en réel dialogue avec le nord du pays ». En effet, « L'obstacle majeur au rapprochement de Degrelle avec la Flandre est avant tout... sa méconnaissance totale du néerlandais. »

     

    Quelques coupures de journaux illustrant les succès colossaux des meetings de Léon Degrelle expliquant son programme en français en région flamande établissent aisément l'absurdité de pareille thèse. Alors, que dire du délire qui s'empare des foules lorsqu'il s'essaie à le présenter en néerlandais, comme au Congrès de Rex à Lombeek, le 10 juillet 1938 ! (Léon Degrelle spreekt Vlaamsch –« Léon Degrelle parle flamand »–, Supplément du Pays réel non daté, 60.000, REX Congrès national Lombeek, 10-7-38, p. 39, en cinq langues –français, néerlandais, espagnol, italien, anglais–, mais pas en allemand).

     

    Renvoyons surtout à notre série Léon Degrelle et le nationalisme flamand, sur notre blog Le Dernier Carré « Weltanschauung », à partir du 8 juillet 2016...

     

    À propos du Congrès de Lombeek, épinglons la petite canaillerie de Clown blanc l'artificieux (son bouquin en regorge, évidemment invisibles au godiche Clown auguste) : à la fin de sa présentation, Frédéric Saenen ironise : « Debout à bord d'une voiture découverte qui, après être passée sous d'impressionnantes arcades, remonte lentement l'allée centrale, le Chef arrive à la tribune. Le Nuremberg du pauvre consacre Degrelle en Führerke (petit Führer en néerlandais) des rexistes. » Et de préciser en note de bas de page que ce n'est pas lui qui déconsidère de la sorte le congrès de Lombeek en l'appelant « Nuremberg du pauvre », mais le premier historien de Rex de l'après-guerre : « J.-M. Étienne, Le Mouvement rexiste jusqu'en 1940, op. cit., p. 156. ». Sauf que Jean-Michel Étienne ne prend pas la médisance à son compte, mais fait mine au contraire d'en dénoncer la méchanceté, sans toutefois en préciser l'origine : « on a appelé méchamment ce congrès le Nuremberg du pauvre”... ». Autrement subtil.

     

     

    Que dire aussi de la saynète que Clown auguste Schang consacre à Hergé ? Sa fausse question vaut pourtant tellement son pesant de chafouinerie ! « Degrelle [...] s'est souvent vanté d'avoir inspiré le personnage de Tintin. Quelle est la part de vérité dans cette affirmation ? Si tant est qu'il y en ait une. » Mais qu'ajouter à ce que nous avons déjà démontré et redémontré ? Nous renvoyons donc simplement le lecteur à notre série Degrelle-Hergé, même combat ! (ce blog à partir du 21 septembre 2020 ou, mieux encore, cliquez sur « Hergé » dans les Archives par tags).

     

     

    Léon Degrelle, l' « hitlérolâtre »...

     

     

    LD Magritte Arenberg 16.10.2025.png

    Nous avons souvent montré à travers notre iconographie (ce blog, pour cette seule année, aux 28 février, 15 mars et 11 août) comment Léon Degrelle était une cible privilégiée des caricaturistes et dessinateurs de presse, parfois vulgairement, parfois aussi avec humour et talent.

     

    On a ici un exemple du supérieurement clownesque René Magritte, qui se fit membre du Parti communiste en 1932 et réalisa, pour un Comité de Vigilance des Intellectuels Antifascistes, cette affiche en 1936 en réaction au triomphe électoral de Rex. Si, à l'époque, le dessin se voulait expressément calomniateur, il anticipait néanmoins avec justesse les sentiments qui allaient unir les deux hommes au cours de la guerre. Encore qu'en formulant son « hypothèse paternelle », ce serait plutôt Hitler qui se fût vu continué par Léon Degrelle (voir encore ci-après, à propos des sentiments d'Adolf Hitler pour celui qu'il considéra comme le « fils idéal » ) !

     

    Si Magritte était donc un fier communiste « résistant » à la menace fasciste, il ne fallait pas lui en demander beaucoup plus : ce n'est pas lui qui, à l'exemple de Léon Degrelle, eût mis sa peau en jeu pour défendre ses idées. En effet, la maison de ventes Arenberg Auctions qui a mis aux enchères à Bruxelles, le 16 octobre dernier, un exemplaire de l'affiche a expliqué son caractère « absolument rarissime [...] par le fait qu’elle a été détruite, par prudence, lors de l’arrivée des Allemands au début de la Seconde Guerre mondiale [...]. Durant l’Occupation, si Magritte a peur d’être arrêté, c’est notamment à cause de cette image »... Estimée entre 2000 et 2500 euros, l'affiche (anti)degrellienne a été adjugée 38.400 euros (frais de vente de 28 % compris).

     

     

    Clown auguste Schang : « À quel moment de son parcours situez-vous son basculement, du réactionnaire catholique au Germain hitlérolâtre ? »

    Clown blanc Saenen : « [...] Une fois revenu de ses prisons [...], Degrelle [...] comprend qu'il ne peut plus vraiment avoir de destinée strictement belge. Il s'offre alors littéralement à Hitler, dans une lettre stupéfiante d'avril 1941, donc deux mois avant le déclenchement de l'opération Barbarossa, qui signe son basculement complet. »

     

    Tout à son rôle d'asticoteur de Clown blanc Saenen, Clown auguste Schang ne veut présenter Léon Degrelle que de manière négative à ses lecteurs néo-droitistes : l'auteur de Révolution des Âmes n'était donc, à l'origine, qu'un « réactionnaire catholique », somme toute assez méprisable intellectuellement. Et voilà qu'à un moment donné de sa vie, il « bascule » et devient un Germain entre guillemets, c'est-à-dire, pour Clown auguste qui ne connaît rien des liens qui unirent les Wallons au Saint Empire Romain Germanique, un faux Germain ! Qui plus est, de l'espèce la plus ignominieuse, puisque, en outre, il « bascule » dans l'adoration stupide de l'homme le plus monstrueux de l'Histoire : il devient hitlérolâtre... (à propos de la germanité des Wallons et de l'intérêt tactique de sa proclamation par Léon Degrelle –que Frédéric Saenen réduit absurdement à une manœuvre destinée à rejoindre la Waffen-SS !–, voir ce blog aux 12 mai 2016 et 10 décembre 2017 ainsi que Persiste et signe, p. 304).

     

     

    LD salue AH 1944.08.27 1.jpeg

    Emmené en avion –pour la seconde fois sur ordre exprès du Führer– du champ de bataille au Grand Quartier Général des Armées sur le Front de l'Est, le 27 août 1944, l'hitlérolâtre Léon Degrelle salue protocolairement en attendant que le chef suprême des armées, Adolf Hitler, rayonnant de joie, lui remette les plus prestigieuses décorations militaires du Reich, les Feuilles de Chêne à sa cravate de Chevalier de la Croix de Fer, l'Insigne en or des combats rapprochés, la Médaille en or des Blessés et la Croix allemande en or (ce blog, notamment, au 23 juillet 2021).

     

     

    On sait que Léon Degrelle –il n'en a jamais fait mystère– nourrissait une admiration fervente pour Adolf Hitler, multipliant d'ailleurs explications, précisions, déclarations, proclamant, par exemple, qu'il « était le génie universel qui entendait bien créer un monde nouveau et un type d'homme nouveau » (Persiste et signe, p. 179). Il savait aussi, –après l'écrasement du Reich national-socialiste, la destruction de ses réalisations, la prohibition de sa vision du monde et le récit officiel qui en est proposé depuis–, ce que sa proximité avec le Führer pouvait susciter comme réactions ; il semble même répondre à l'avance à nos deux clowns : « Tant qu'il a été entendu qu'Hitler n'était qu'un fou abominable, le fait que je l'aie fréquenté était collé sévèrement dans mon dossier à charge ! [...] Quel monstre n'étais-je donc pas moi-même ! [...] On me jetait à la figure la phrase que m'adressa Hitler en 1944, en me remettant le Collier de la Ritterkreuz avec Feuilles de Chêne : Si j'avais un fils, je voudrais qu'il soit comme vous ! [...] Mais voilà que les temps ont changé, Hitler est devenu un objet de fascination mondiale ! [...] Alors, du coup [...], on nie nos rapports et surtout leur qualité, je ne peux plus l'avoir connu, ou alors, au maximum, un jour ou l'autre, entre deux portes, à toute vitesse ! » (Persiste et signe, pp. 181-182).

     

    Mais nos deux complices ne s'embarrassent pas de ce distinguo : Clown blanc Saenen prétend avoir trouvé la preuve de l'hitlérolâtrie coupable de Léon Degrelle et Clown auguste Schang reprend le texte accusateur, en capitales grasses en milieu de page : « [Degrelle] s'offre alors littéralement à Hitler, dans une lettre stupéfiante d'avril 1941, donc deux mois avant le déclenchement de l'opération Barbarossa, qui signe son basculement complet. À partir de là, il devient un croisé de l'hitlérisme et n'a de cesse de proclamer la germanité des Wallons afin de rejoindre les rangs de l'élite suprême à ses yeux, la Waffen SS. »

     

     

    Elements 214 SChang Saenen 2.jpeg

     

    Clown blanc ne nous permettra pas de lire un traître mot de cette lettre, mais nous sommes priés de croire qu'elle est « stupéfiante » et qu'elle constitue une scandaleuse oblation sacrificielle à Hitler : Pétain avait fait don de sa personne à la France, mais ici, c'est « Degrelle [qui] s'offre littéralement à Hitler » ! La manœuvre falsificatrice est trop scandaleuse pour n'y pas répondre. Nous avons d'ailleurs déjà présenté très clairement cette lettre courageuse du jeune chef idéaliste sur ce blog, le 7 mai 2016. Nous n'avons donc rien d'autre à faire que nous répéter...

     

    Aîné d’une famille de plus de six enfants, Léon Degrelle avait été exempté d’office de son obligation de service militaire par la loi de 1928. Ce qui ne l’a pas empêché de demander son incorporation sous les drapeaux (armée de l’air) en 1939, requête refusée au motif qu’il était député de Bruxelles.

     

    Par ailleurs, après la défaite de la Belgique et les épreuves subies au cours de sa captivité en France, et dans l’inactivité totale où il est réduit depuis son retour au pays, Léon Degrelle, toujours habité par son idéal dont la réalisation se concrétise ailleurs et sans lui, se rappelle au bon souvenir d’Adolf Hitler lui-même. Il lui écrit le 10 avril 1941 (c’est-à-dire bien avant le déclenchement de l’opération Barbarossa, le 22 juin) : « […] C’est pour sortir de cette inaction que je vous écris, Führer, afin d’obtenir de vous l’honneur insigne de pouvoir lutter, fraternellement, à côté de vos soldats. Pendant la durée de la guerre, je ne puis, politiquement, être d’aucune utilité. Laissez-moi donc alors, Führer, mettre à votre disposition, sur les champs de bataille, ma force et ma jeunesse ! […] Führer, je suis certain que vous ne me refuserez pas cette joie. Vous vous souviendrez du jeune homme qui, dès 1936, venait à Berlin vous apporter le salut de Rex. […] Vous me permettrez, j’en suis convaincu, de mêler mon effort à l’effort de la jeunesse du IIIe Reich et de m’engager volontairement parmi vos troupes. Je serai infiniment heureux, malgré mon attachement à mon foyer et à mes quatre petits enfants, de connaître le destin militaire de votre jeunesse héroïque. Que Dieu, Führer, conduise vos drapeaux à la victoire et à la paix. » Il reçut la réponse de Hitler par un courrier du Chef des Oberkommando der Wehrmacht en personne, le Generalfeldmarschall Wilhelm Keitel, le 4 ou le 5 juillet : sa requête est refusée « pour des raisons de principe » : « Le Führer ne peut pas vous laisser partir pour le front parce que vous êtes indispensable pour votre activité politique » (Cahiers d’Histoire de la Seconde Guerre mondiale, 1978, pp. 168-170).

     

     

     

    LD Drapeau Légion 1.jpeg

    Lorsqu'enfin, l'offensive Barbarossa permit de contrer la menace communiste sur l'Europe, Léon Degrelle vit là l'occasion unique de rendre à une Belgique rétablie dans son Histoire sa place dans l'Europe nouvelle. Ayant mis sur pied la Légion Wallonie, il lui confie le drapeau bourguignon bordé des trois couleurs nationales et fait jouer, pour la première fois depuis le 28 mai 1940, la Brabançonne par la fanfare de l'Occupant allemand. Léon Degrelle, le « faux Belge » selon Clown blanc Saenen (ce blog au 1er décembre 2025), partit comme simple soldat après avoir magnifié le patriotisme de ses camarades : « Rien ne sera trop dur, la mort nous sera légère et même chère, si notre glorieuse patrie peut, forte et libre, redevenir un des centres vitaux d'une Europe dont elle fut la jetée fameuse vers la richesse occidentale et le Mare Germanicum. » (ce blog au 8 août 2017).

     

     

    Et nous ajoutions, à l'intention probablement d'éventuelles interprétations clownesques : « Il est important de préciser dans quelle perspective Léon Degrelle avait entrepris cette démarche : non pas pour s’aligner aveuglement sur l’Allemagne et s’intégrer inconsidérément dans sa politique, mais pour donner une chance à la Belgique de retrouver un rôle dans l’Europe nouvelle. »

     

    C’est ce qu’expliqua encore le Commandeur des Bourguignons sur le Front de l'Est dans une interview à Défense de l’Occident (novembre 1972, voir ce blog au 4 juin 2016) : « Dès le début, je m’étais dit qu’il n’y avait de solution que militaire. Les Allemands étaient des soldats qui avaient triomphé, nous étions des vaincus et des civils. Tout était contre nous. Il fallait donc revenir à égalité avec eux et cette égalité, nous ne l’obtiendrions que par l’égalité du sacrifice. Je vais vous révéler un fait peu connu. En avril 1941, quand j’ai vu que l’affaire tournait très mal pour la Belgique et que les Allemands s’affirmaient comme les maîtres de l’Europe, qu’ils avaient balayé les Balkans, la Grèce, la Crète, j’ai écrit à Hitler pour m’engager. À ce moment, je ne pensais pas lever des volontaires. La guerre contre la Russie n’avait pas encore commencé. Je ne cherche donc même pas les circonstances atténuantes de la lutte contre le communisme. Mais comme je ne voulais pas lancer mon pays dans une aventure militaire absurde, je m’y suis lancé tout seul. Ceci dit, j’ai été ravi que l’Allemagne attaque l’Union soviétique deux mois plus tard, car cela nous a permis de nous lancer en masse dans la bagarre. ».

     

     

    Le Roi et ses ministres, hitlérolâtres... et Hitler degrellolâtre !

     

     

    Alidor Léopold III fils AH 28.03.73.png

    Non, jamais Adolf Hitler n'eût voulu de Léopold III comme fils, malgré la verve parodique d'Alidor (Pan, 28 mars 1973). Seul Léon Degrelle put susciter pareil élan de la part du Führer.

     

     

    Cela dit, nous connaissons plus « stupéfiant » que la lettre de Léon Degrelle. Par exemple, outre l'incroyable défilé chez Léon Degrelle des grosses légumes politiques belges essayant de se positionner avantageusement dans la Collaboration après la capitulation du 28 mai 1940 (voir La Cohue de 1940), il faut citer le courrier que le Premier ministre belge Hubert Pierlot, qui s'était enfui en France avec son gouvernement, envoie le 18 juillet 1940 au vice-président du Sénat affirmant que « Le plus favorable serait que la Belgique [soit] englobée dans un Zollverein ayant à sa tête un Gauleiter » (ce blog au 18 mai 2017). Et encore plus « stupéfiant », à tomber le cul par terre : le roi Léopold III qui envisage, pendant l'été 1940, de « prêter à Hitler un serment comportant une certaine allégeance, comme dans le Reich d'antan les monarques à l'Empereur » (témoignage d'Henri De Man, voir ce blog au 3 décembre 2024).

     

    Voilà qui, sans aucun doute, est encore plus Germain que « Germain » !!!

     

    Tout aussi essentiel à garder à l'esprit : si Léon Degrelle fut « hitlérolâtre », Adolf Hitler fut tout autant degrellolâtre ! Nous avons passé maintes fois en revue les multiples événements documentant les liens unissant les deux hommes depuis leur première rencontre, fabuleuse, de 1936 (ce blog, dans les Archives, cliquer sur le tag « si j'avais un fils »).

     

    Rappelons-en quelques exemples, dont sa colère lorsqu’il crut Léon Degrelle assassiné à Abbeville, le 20 mai 1940, sa décision de le rencontrer avant Léopold III, le 26 octobre 1940, son ordre donné à Ribbentrop de le soutenir –et lui seul– en Belgique, le 31 janvier 1943, sa résolution de le nommer chancelier du nouvel État bourguignon, en mars 1943, sa reconnaissance de Léon Degrelle comme Volksführer, le 23 novembre 1944, la délégation des pleins pouvoirs civils, politiques et militaires en Belgique reconquise qu’il lui fit le 1er janvier 1945... Nous avons également documenté son inquiétude constante et répétée sur le sort du désormais Commandeur de la Division Wallonien au Front de l'Est (ce blog au 21 juin 2018).

     

    Et tant que nous y sommes, rajoutons ce dernier élément établissant le caractère insigne des relations entre le Führer abandonné de tous (sauf d'Eva Braun, son épouse, et de Josef Goebbels, le fidélissime, et sa famille) et son indéfectible paladin étranger. En avril 1945, dans le bunker des ruines de sa Chancellerie, Adolf Hitler vient de vivre son cinquante-sixième anniversaire parmi les trahisons de ses plus proches collaborateurs, les revers militaires catastrophiques, les bombardements incessants des soviétiques encerclant Berlin anéantie... Il confie à Martin Bormann d'ultimes et amères réflexions que rapporte un témoin accidentel et sans le moindre lien avec Léon Degrelle.

     

    France-Soir 1973.02.11.jpeg

     

    « engagé dans la L.V.F. (Légion des Volontaires français contre le bolchevisme) puis sous-officier dans la division SS Charlemagne, Louis Chastang – c'est le nom qu'il se donne – s'est décidé à parler. [...] Isolé de mon groupe, je me trouvais avec un autre Français dans un détachement de la division Nordland (composée de volontaires des pays scandinaves). Il y avait avec nous un SS allemand, le capitaine Eckermann. [...] De 1938 à 1945, il avait été membre de la Leibenstandarte [sic] Adolf Hitler, la garde personnelle du führer. [...] le 30 avril 1945 [...] nous savions que la guerre était finie, perdue. Avec le capitaine Erckmann [sic] et mon camarade français nous tentions de sortir de Berlin. Soudain, [...] nous avons vu deux hommes qui avançaient dans notre direction. Eckermann nous a dit : Attention ! Ce sont des huiles. Cachons-nous... [...] les deux hommes se sont arrêtés à quelques mètres de nous. L'un d'eux était grand et portait un uniforme vert sans distinction de grade : c'était le médecin SS Ludwig Stumpfegger [1910-1945, chirurgien personnel d'Adolf Hitler ; c'est lui qui aurait fourni les capsules de cyanure aux couples Hitler et Goebbels]. L'autre, plus petit, râblé, avait la tenue beige des membres du parti : Martin Bormann. Les deux hommes ont commencé à parler. À travers le fracas des explosions qui secouaient la ville, j'ai pu saisir quelques bribes du dialogue. Bormann s'étonnait que Hitler ait choisi l'amiral Doenitz comme son successeur. Il a dit aussi à Stumpfegger que le führer avait parlé avec amertume de la trahison de la plupart des dignitaires de l'armée et du parti et que le führer avait exprimé son regret de ne pas avoir confié le commandement de ses troupes à Léon Degrelle, le chef nazi belge. » Suit le récit du suicide par capsule de poison (France-Soir, 11-12 février 1973, p. 5 ; Léon Degrelle évoque l'histoire dans Tintin mon copain, mais il ne donne pas la bonne référence, datant le quotidien français de janvier au lieu de février, p. 134).

     

    Alors, après toutes ces évidences, qu'en avons-nous encore à faire de la vaine question agacée de Clown auguste Schang : « Oui ou non, Degrelle fut-il le fils qu'Hitler aurait voulu avoir, selon la petite phrase tant et tant de fois répétée ? » Et de la réponse pontifiante de Clown blanc Saenen tout empreinte d'insolente mauvaise foi : « [Cette phrase] fait partie de ces éléments fantasmatiques et des effets de rhétorique dont usera Degrelle tout au long de sa vie pour forger son mythe. Elle découle de la fusion fluidique qu'il veut à tout crin voir dans sa relation avec Hitler. » Et de nier, contre toute évidence, l'existence de « sentiments amicaux, encore moins filiaux »... (mais le Führer n'a jamais dit : « Si j'avais un père... »)...

     

     

    Qui alors pour remettre les « idées à l'endroit » ?

    Réfléchir&Agir !

     

     

    RHE 25 Saenen.jpgOù donc la Revue d'Histoire Européenne a-t-elle bien pu aller chercher –en même temps que la revue Éléments !– que Léon Degrelle était « qualifié, de son vivant, de personnalité la plus détestée du Royaume de Belgique » ?... (N° 25, août-septembre 2025).

     

     

    Nous croyions être à peu près seuls, avec le Cercle des Amis de Léon Degrelle, à nous être retrouvés interloqués par cet article d'Éléments. Même la Revue d'Histoire européenne –dont nous avons fait l'éloge trop prématurément et donc imprudemment (ce blog au 20 avril 2025)–, s'est jointe au chœur démocratique de dithyrambes insensés.

     

    Mais non ! Seuls à sauver l'honneur du journalisme indépendant, à l'esprit critique et à l'engagement nationaliste cohérent, nos amis de Réfléchir&Agir ont vivement réagi par un billet d'humeur concis, mais incisif et bien renseigné, d'Eugène Krampon, Je défends la mémoire de Léon Degrelle (n° 88 [!], Hiver 2025, p. 6). C'est surtout à Frédéric Saenen qu'il s'en prend et pas nécessairement à Laurent Schang qui est pourtant tout autant blâmable dans la mesure où nous attendions de sa recension connaissance du sujet, capacité de doute, sens critique, souci élémentaire de vérification des assertions...

     

    Frédéric Saenen, au fond, ne fait que son boulot : noircir la vie de son personnage pour convaincre son lecteur, –inculte au cerveau lavé par quatre-vingts ans de mensonges officiels–, de l'horreur de ses convictions nationales-socialistes qui sont autant d'inconduites, voire de délits (« affabulateur compulsif », « hypocrite, cauteleux », « panier percé, mauvais payeur »), de ses intentions politiques coupables (« mauvais Belge », « réintégration [...] au Reich allemand »), de sa proximité avec le régime nazi abhorré (« croisé de l'hitlérisme »), de son absence totale de repentance (« quelqu'un qui passe son temps à nier l'existence des chambres à gaz ou à chanter les louanges posthumes d'Hitler »), de la profondeur honteuse de ses sentiments pour le repoussoir absolu de l'humanité que fut Adolf Hitler (« il s'offre littéralement à Hitler »)...

     

    R&A Saenen.jpeg

     

    Encore eût-il fallu que Laurent Schang maîtrise son sujet, connaisse quelque chose à Léon Degrelle, voire même ait véritablement lu le monument de sornettes publié par son éditeur Perrin. Car enfin, il faut ne pas avoir ouvert le pensum pour prétendre gratuitement (et de quelle autorité ?) que « la biographie de Frédéric Saenen est incontestablement la plus complète, la plus documentée et la plus approfondie » ! Nous avons montré comment, dès les toutes premières pages, Saenen trafique ses sources pour laisser entendre, par exemple, que Léon Degrelle était un criminel de guerre (ce blog au 25 mars 2025). Schang eût pu le vérifier lui-même, lui qui, spécialiste maison de la Seconde Guerre mondiale, a certainement accès à la quarantaine de volumes des minutes du procès de Nuremberg où Saenen prétend avoir trouvé son information !...

     

    Et s'il avait vérifié un tant soit peu les allégations de son auteur, par exemple sur les origines de l'antisémitisme inexistant de Léon Degrelle qui lui donne des haut-le-cœur (voir ci-après), il aurait pu constater les mêmes procédés manipulateurs.

     

    Frédéric Saenen prétend ainsi que le chef de Rex « se plaît à raconter que, enfant, à la liturgie du Vendredi saint, il chantait en chœur : Oremus et pro perfidis Judaeis » (p. 123), avec un appel de note où se trouve effectivement une référence livresque mais sans fournir la citation du récit degrellien que l'on s'attendait à trouver. Et si vous avez la curiosité de vous reporter au livre évoqué (Jean-Marie Frérotte, Léon Degrelle, le dernier fasciste), vous lirez la simple information suivante : « La liturgie du Vendredi-Saint chantait : Oremus et pro perfidis Judaeis... », sans la moindre mention du plaisir éventuel de Léon Degrelle à chanter cette prière. Dans La Chanson Ardennaise où il raconte sa vie à Bouillon au rythme du calendrier liturgique, comme dans les récits de son enfance pieuse rapportés dans Mon Combat, il n'est jamais question de la prière du Vendredi Saint pour la conversion des Juifs. Ce terme n'apparaît d'ailleurs nulle part dans ces écrits, preuve sans doute que cette prière n'impressionna pas particulièrement le petit Léon et qu'il ne put à l'évidence y prendre jamais la moindre joie perverse.

     

     

    Bouillon Maître-autel.png

    Le petit Léon « se levait tôt, allait sonner les cloches à l'église [Saints Pierre et Paul de Bouillon] et servait la première Messe » (Mon Combat, p. 27). Il pouvait admirer ainsi tous les jours l'impressionnant maître-autel qui s'orne des statues des deux saints patrons, Saint Paul tenant le glaive de la Parole de Dieu et Saint Pierre avec les clefs du Royaume des Cieux.

     

    À leurs côtés, seraient-ce les statues de deux Juifs ayant bénéficié de la prière pour les « perfidis Judaeis » ? La paroisse de Bouillon n'a malheureusement pas même été capable de nous les identifier... Quel est encore ce clergé post-conciliaire coupé de ses racines historiques, bibliques, ecclésiales ? À gauche, se trouve donc Aaron avec son pectoral aux douze gemmes symbolisant les tribus d'Israël et tenant l'encensoir purifiant les offrandes à Dieu ; à droite, voilà l'autre grand-prêtre d'Israël, Melchisedech, représenté avec du pain et une aiguière de vin. Leurs attributs font le lien entre l'Ancien et le Nouveau Testament.

     

    Quand Léon Degrelle évoque la Pâques campagnarde et le Vendredi Saint, il écrit « Les offices divins étaient magnifiques dans leur dépouillement, les prières de ce jour-là sont les plus beaux poèmes qui soient au monde. [...] Il fallait d'abord prier près [des cruches d'eau bénite], lancer les chants sublimes pour tous ceux qui connaissaient les égarements de l'ombre et les morsures de la douleur. » (Mon Combat. p. 34). Et ce serait là l'origine d'un antisémitisme chez Léon Degrelle ? qui ne reprend jamais aucun terme de la prière pour les Juifs, mais en généralise la portée ?...

     

     

    Saenen poursuit alors sur sa lancée l'explication abracadabrante du prétendu antisémitisme degrellien : « En Belgique, dans les années 1900-1910, les réseaux du catholicisme intégral marqués par le traditionalisme et l'antijudaïsme étaient en outre très actifs dans les milieux néothomistes, et ont notamment inspiré l'ACJB. » (p. 123).

     

    L'ACJB est l'Action catholique de la jeunesse belge, mouvement où s'engagèrent la plupart des jeunes catholiques belges, dont Léon Degrelle (et Hergé). A la fin de la phrase évoquant l'ACJB, se trouve à nouveau un appel de note censé expliquer en quoi ce mouvement fut inspiré par l'antijudaïsme. Et nous lisons : « Au sujet de réseaux tels que La Sapinière de Mgr Benigni et de leurs relations avec la Revue internationale des société secrètes de Mgr Jouin, introducteur des Protocoles des Sages de Sion en France, voir N. Valboousquet [sic], Catholique et antisémite. Le réseau de Mgr Benigni [...] » (p. 315). Mais ce livre ne cite jamais ni l'ACJB, ni aucun de ses dirigeants (qui furent proches de Léon Degrelle), Mgr Picard ou Giovanni Hoyois ! Quant au correspondant belge de cette fameuse Sapinière n'ayant eu aucun lien ni avec l'ACJB, ni avec Léon Degrelle, il en fut exclu pour collaboration avec l'occupant allemand pendant la Première Guerre mondiale ! (Nina Valbousquet, Catholique et antisémite, p. 57). Le seul intérêt de cette note est donc bien de citer les mots « Protocoles des Sages de Sion » et « antisémite ».

     

    Nous retrouvons exactement le même procédé que pour les « crimes de guerre » de Léon Degrelle : l'important était alors d'associer son nom aux mots « Procès des grands criminels de guerre devant le tribunal militaire international : Nuremberg ». Jamais rien de pertinent, mais, toujours, des amalgames, des approximations, des suggestions, de la malveillance...

     

     

    Des procédés uniment malhonnêtes

     

    Et c'est ainsi tout au long de la prétendue biographie où tout les faits, anecdotes, témoignages sont présentés négativement. C'est bien sûr le droit de Frédéric Saenen –comme de son comparse Laurent Schang– de ne pas apprécier Léon Degrelle, mais il faut rester honnête et loyal, et le prétendu critique d'Éléments, spécialiste de la Deuxième Guerre mondiale, eût pu aisément vérifier le tripatouillage des sources.

     

    Il semble bien, cependant, qu'il n'en ait rien à faire puisque ses questions ne sont qu'oratoires, reflétant purement et simplement l'avis de l'interrogé ou, comme chez les clowns du cirque, amplifiant encore les postulats du clown blanc qui occultent la supercherie et font prendre ses propositions pour des vérités d'Évangile (voir encore ci-dessus, à propos de Hergé).

     

    Ainsi, –revenons-y–, de l'antisémitisme degrellien. Schang ne pose pas de question, il adopte d'emblée le discours dominant pour proférer une nouvelle considération axiomatique : « Beaucoup moins drôle [sic] que ses affabulations sont ses prises de position négationnistes [terme remplaçant désormais « révisionniste »] à partir des années 1970... » Ce qui permet au sophiste Saenen de nier tout caractère « scientifique » aux études réclamées par Léon Degrelle puisque « Cela confirme à mon sens l'ancrage du projet négationniste, non pas dans une quelconque tradition de pensée critique, mais bien dans l'idéologie nazie. » En effet, qu'est Léon Degrelle, sinon un « acteur de la guerre, engagé sous uniforme nazi » ! Il n'y aurait donc vraiment plus aucune raison d'encore exercer quelque « pensée critique » sur pareil sujet (ce que les lois interdisent d'ailleurs de toute façon).

     

    Frédéric Saenen a achevé correctement sa mission. Il a rempli son contrat efficacement : son bouquin est publié et diffusé par une grande maison d'édition ; il reçoit en retour l'hommage publicitaire de la presse conventionnelle unanime. Aussi unanime que le fut, en 1937 contre Léon Degrelle, tout l'éventail de la société, des catholiques aux communistes, de l'Église aux Loges. Mais constater qu'aujourd'hui, la presse de la « Nouvelle Droite » entend s'y associer, la presse qui prétend mettre les « idées à l'endroit » afin de fournir des « éléments pour la civilisation européenne », cela donne une idée de l'état effarant dans lequel se retrouve désormais la transmission de l'histoire contemporaine...

     

     

     

    PR 1943.09.08 Télégramme AH LD.pngEt une dernière pour la route !

     

    Voici encore une manifestation de la sollicitude qu'Adolf Hitler prodigua avec constance à Léon Degrelle, celui qu'il eût aimé avoir pour fils.

    (Le Pays réel, 8 septembre 1943)

     

     

     

    Mais brisons-là et laissons à Léon Degrelle le dernier mot (qu'on dirait d'ailleurs prononcé pour remettre à leur place tous les clowns d'aujourd'hui et de demain) :

     

    « Je n'impose mon jugement à personne, mais je n'ai pas non plus à l'étouffer quand se déchaînent les pense-petit, ou à avoir honte de la puissante camaraderie qui m'a uni à celui qui fut l'homme le plus sensationnel de notre siècle.

     

    Ces scribouillards antihitlériens, à l'encre rancie, que sont-ils, eux, à côté d'un génie comme Hitler ? Dans dix ans, nul ne saura plus qu'ils ont existé. Mais on connaîtra encore le nom d'Hitler dans cent siècles. » (Persiste et signe, pp. 182-183).

     

     

     

    Breker Médaillon Hitler.jpg

    Grand portrait d'Adolf Hitler en médaillon sculpté de profil par Arno Breker (fonte, environ 50 cm de diamètre).

     

     

     

     

  • Cercle des Amis de Léon Degrelle

     

     

    40e Correspondance privée – février 2024

     

    Pour marquer la quarantième parution de sa Correspondance privée, le Cercle des Amis de Léon Degrelle a réalisé un judicieux montage dynamique de trois photographies emblématiques de la vie de Léon Degrelle, illustrant son combat permanent et indispensable à la révolution des âmes.

    Rassemblés sous le ciel de feu des Âmes qui brûlent, les trois clichés, en même temps qu’ils célèbrent trois moments importants de la vie militante de Léon Degrelle, mettent en lumière trois piliers de l’idéal solaire de ce vrai chef de peuple, tribun visionnaire et champion de l’élévation spirituelle de sa communauté, de la défense de celle-ci, de sa force et de sa liberté.

     

     

    1936 : Révolution des âmes dans les élections

     

    LD Palais sports 1936.05.17.png« Les partis prétendent maintenir leurs privilèges ; ils sont l’exaspération des intérêts de clans. C’est pourquoi ils accusent Rex de vouloir la dictature. Les rexistes ne veulent à aucun prix de la dictature. [Ovation] Les partis agitent cet épouvantail, alors qu’aujourd’hui, ils nous imposent la dictature des banksters que Rex est le seul à combattre. Les rexistes ne prendront le pouvoir que le jour où le peuple le leur aura donné. [Applaudissements]. »

    (Extrait du discours de Léon Degrelle, citation du compte rendu du meeting rexiste dans Le Soir, 19 mai 1936).

     

    Le premier instantané, à l'arrière-plan de gauche, a été pris lors du discours enflammé de Léon Degrelle au Palais des Sports de Bruxelles, le 17 mai 1936 (à propos de cette photo, voir ce blog au 9 avril 2019). Ce meeting rassemblant plus de 17.000 personnes fut la manifestation la plus spectaculaire de la vigoureuse et déterminante campagne électorale de Rex contre les « banksters ». Malgré l’hostilité générale de tous les milieux politiques, médiatiques, intellectuels et même religieux, elle devait amener, le 24 mai suivant, l’élection triomphale de 21 députés et de 8 sénateurs rexistes.

     

    PR 1936.05.06.png

    PR 1936.05.08.png

    PR 1936.05.13.png

    Le Pays réel –quotidien nouvellement créé le 1er mai 1936– est le journal de combat de Rex (le titre en a même été dessiné par l'ami fidèle Hergé : ce blog au 20 octobre 2020). Il cloue au pilori les banksters de tous bords : catholiques, le 6 mai ; socialistes, le 8 mai ; libéraux, le 13 mai…

     

    Le soir même des élections, ce dimanche 24 mai qui marquait le triomphe de Rex sur la particratie affairiste, dans un sobre communiqué de victoire, Léon Degrelle rappelait le sens spirituel du combat rexiste : « Tous les partis ont subi une dure défaite parce qu’ils avaient méprisé tout un peuple. […] À tous, nous disons : Venez, Rex est un mouvement fraternel ouvert à tous les Belges. […] Rex n’a jamais voulu appuyer son influence sur la force, mais sur un immense courant des cœurs. Nous sommes forts parce que nous nous aimons. […] Pour nous, il n’existe plus qu’un seul parti, celui du pays et du peuple. Nous sommes la jeunesse. Notre passion, c’est la pureté du pays. » (Le Soir, 24 mai 1936).

     

     

    1938 : Révolution des âmes par la communion populaire

     

    LD Lombeek 1938.jpg« Nous voulons rendre à notre peuple sa pureté et sa noblesse. Nous voulons lui rendre la passion du foyer, lui rendre la foi dans les grandes valeurs morales. Nous sauverons la Patrie en rendant au peuple le sens de la grandeur et en renouant avec nos traditions de fierté et d'héroïsme. [...] Il y a des intérêts moraux et spirituels à sauvegarder au-delà de la politique et nous les plaçons au-dessus d'elle. » (Discours de Léon Degrelle à Lombeek, le 10 juillet 1938, in 60.000, Congrès national Lombeek 10-7-38).

     

    La deuxième photographie du montage, à l'arrière-plan de droite, est sans doute la photo la plus connue de Léon Degrelle-orateur. Elle a été prise lors du discours de clôture aux grandioses Journées rexistes de Lombeek, organisées en 1938 dans cette petite bourgade du Brabant flamand, située à une petite vingtaine de kilomètres à l'ouest de Bruxelles et dirigée par le député-bourgmestre rexiste Robert Motteux (qui fut révoqué de son mandat communal quatre jours plus tard pour avoir accueilli le congrès en « uniforme rexiste » ceint de l'écharpe mayorale).

    Lombeek LD+Motteux.pngLe Bourgmestre Robert Motteux, à la gauche de Léon Degrelle, porte la chemise et la cravate des gardes rexistes ainsi qu'à la taille, l'emblème de sa fonction : l'écharpe tricolore aux glands d'or. Pour révoquer Robert Motteux le 14 juillet 1938, le ministre de l'Intérieur invoquera son « inconduite grave », notamment le port d'un uniforme contrevenant à la loi de 1934 sur les milices privées. Mais le bourgmestre sera aussi reconnu coupable « d'avoir fait arborer l'étendard d'un parti politique (le drapeau rexiste) à la façade de la maison communale », « d'avoir permis à M. Degrelle de prononcer du haut du perron de la maison communale de Lombeek un discours politique » et d'avoir effectué « à plusieurs reprises le salut hitlérien » ! Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage... À noter que, dès le surlendemain, le nouveau bourgmestre, en compagnie de Léon Degrelle à l'hôtel de ville, rendra un solennel hommage à son prédécesseur, en portant chemise bleue et cravate rouge ainsi que l'écharpe mayorale. Et en effectuant le salut rexiste ! En toute impunité, cette fois.

     

    Réunis en congrès national du 8 au 10 juillet, plus de 60.000 rexistes exprimèrent, en une manifestation triomphale, l'intensité de leur foi dans le renouveau politique et social promis par l'idéal rexiste de révolution des âmes.

     

    Il appartiendra à Jean Denis (voir ce blog aux 15 juin 2017 et 15 juin 2022), docteur en philosophie et lettres et auteur de Principes rexistes et Bases doctrinales de Rex, de tirer la leçon de ce congrès historique, plaçant résolument le message degrellien dans la perspective de José Antonio Primo de Rivera, le fondateur de la Phalange espagnole fusillé par les Républicains dans la cour de la prison d'Alicante le 20 novembre 1936.

    Médaille Lombeek.png

    Médaille commémorative (tirée à 50.000 exemplaires) du Congrès national de Rex à Lombeek-Notre-Dame, dont l'apothéose fut le rassemblement général de quelque 60.000 adhérents, sympathisants et leur famille, le 10 juillet 1938. Ci-après, cliché à la « une » du Pays réel, le 11 juillet 1938.

    PR 1938.07.11.png

     

     

    Fasciné par la figure de José Antonio qu'il rapproche de celle de Léon Degrelle, Jean Denis l'était tout autant par la doctrine sociale de la Phalange lui paraissant répondre aux mêmes principes spirituels à la base du combat rexiste. Il publiera d'ailleurs une présentation des Vingt-sept points de la Phalange dans un petit ouvrage publié la même année que le Congrès de Lombeek, Une révolution dans la guerre. Préface à l'étude de la tragédie hispanique (Renaix, Centre d'Etudes hispaniques, 1938). Il accompagnera aussi plus tard le chef de Rex dans son voyage à travers l'Espagne nationaliste du 2 au 14 février 1939.

     

    Jean Denis écrit donc en conclusion du Congrès de Rex :

    « Le vieillard et l'adolescent, l'homme et la femme, le travailleur calleux et l'intellectuel raffiné : il apparaissait qu'à tous, le masque de la vie quotidienne était tombé ; et chaque visage n'était plus que la lumière d'un regard, la même lumière toujours, faite d'allégresse et de gravité qui, dans la pénombre de l'arc de triomphe, faisait de chacun d'eux tous un archange levant la main en signe de foi, d'espérance et d'amour. Des milliers d'âmes transformées pour toujours.

    Lombeek Arc triomphe.jpeg

     

    L'on songeait à la parole de Léon Degrelle, au message ineffable qu'il a porté partout et qu'il portera jusqu'à son dernier souffle. Lui aussi poète et prophète.

    Sa parole dont il ne faut rien extraire et citer parce qu'elle se trouve vivante en chacun de nos cœurs et que nous savons bien, nous tous, ce que c'est que sa Révolution des Âmes, puisqu'il l'a faite en chacun de nous jusqu'au plus secret de nous-mêmes. Lui qui, seul parmi tous, nous a rendu notre unité de destin dans l'univers. Et qui, brisant les barrières des enclos maudits, nous conduit –et conduit dès à présent notre peuple– vers d'autres horizons, vers d'autres pâturages où traçant des voies d'empire –qu'importe la souffrance quand on sait la pérennité de son œuvre–, il nous rend notre place, à l'air libre, sous les étoiles
    . »

    Lombeek Voiture.jpg

    Lombeek Tribune.jpg

     

     

    1942 : Révolution des âmes dans la Croisade européenne

    La photo de premier plan dans le montage du Cercle, montre le soldat Léon Degrelle, chef spirituel de la Légion mais pas encore son Commandeur, arborant cependant les pattes de col de lieutenant, grade dont il refusa le privilège (ce blog au 31 juillet 2017), mais qu'il gagna dans les combats de Gromowaja-Balka en février 1942 (à propos de cette photo, voir ce blog au 23 août 2021). Sa casquette s'orne aussi de l'Edelweiss dont s'enorgueilliront toujours les Wallons qui servirent sous les ordres du Général Ernst Rupp, commandant la 97e Division de Chasseurs de montagne à laquelle fut rattachée la Légion à la veille des combats du Donetz, en février 1942, et ce, jusqu'après la Vormarsch (plus de 1200 kilomètres à pied pour contourner la mer d'Azov, de Slaviansk à Maïkop), et les combats du Caucase, d'août à novembre 1942.

    LD Leutnant Pieske.jpgC'est donc dans cet uniforme que Léon Degrelle négocia directement avec Heinrich Himmler dans son train spécial stationné au Grand Quartier général de Hitler, le passage de la Légion Wallonie à la Waffen SS (ce blog au 20 octobre 2023).

     

    Et que, dans la foulée, il l'accompagna, le 24 mai 1943, au camp d'entraînement de Pieske, après avoir convaincu le Reichsführer SS de faire la connaissance de ses « Bourguignons ».

     

     

     

    LD Lippert Himmler (dos) Pieske.jpg

    Pieske Himmler Légion.jpg

    Léon Degrelle et Lucien Lippert accompagnent Heinrich Himmler –ici, de dos, saluant– dans sa BMW 335 lors de sa visite des Légionnaires wallons à Pieske, le 24 mai 1943 (une autre photo est à voir sur ce blog au 30 avril 2020). C'est une visite en toute décontraction qu'effectue le « terrible » Reichsführer SS, saluant à tout-va, heureux de découvrir en ces Bourguignons des soldats alertes, espiègles, consciencieux, intelligents, fidèles, efficaces (ce blog au 24 janvier 2020 ; Saint-Loup, Les SS de la Toison d'Or, pp. 339-340).

    LD Discours Berlin 1943 01 07.jpgPhoto de presse de l'agence SIPHO (Service International Photographique) datée du 10 février 1943 et légendée : « Léon Degrelle pendant son discours à Berlin le 7 janvier [erreur pour « février »] 1943. Dans la salle coupole du Reichsportfeld à Berlin, Léon Degrelle a parlé aux ouvriers wallons et aux volontaires wallons contre le Bolchevisme. »

    C'est dans cette tenue aussi que, pour la dernière fois avant de revêtir l'uniforme SS du soldat politique, Léon Degrelle parla à Berlin, le 7 février 1943, devant plus de deux mille soldats et ouvriers wallons, pour rappeler le sens de cette guerre de civilisation. Nous avons déjà publié l'essentiel de ce discours (ce blog au 16 janvier 2016) : un an plus tard, après avoir été appelé en son Grand Quartier général du Front de l'Est par le Führer Adolf Hitler qui le fit Chevalier de la Croix de Fer, Léon Degrelle redisait à nouveau aux milliers de Français venus l'écouter, le 7 mars 1944 au Palais de Chaillot, la nécessité de la révolution sociale et spirituelle :

    « Ce qui nous intéresse le plus dans la guerre, c'est la révolution qui suivra, c 'est de rendre à des millions de familles la joie de vivre, c'est que les travailleurs européens se sentent des hommes libres, fiers, respectés, c'est que dans toute l'Europe, le capital cesse d'être un instrument de domination des peuples et soit mis au service du bonheur des peuples. La guerre ne peut s'achever sans cette révolution socialiste qui sauvera le travailleur des usines et le travailleur des champs. Nous ne sommes pas des anarchistes. Nous voulons rétablir la justice sociale alors que pendant l'avant-guerre et même pendant la guerre, chez les pays capitalistes, c'est le peuple qui paie, c'est le peuple qui souffre, c'est le peuple qui est écrasé. »

     

    LD Chaillot 1944.03.05.jpg

    « Organisée par la Waffen SS française, la Légion des Volontaires français contre le bolchevisme et la milice française, la manifestation qui s'est déroulée dans le cadre grandiose du Palais de Chaillot, réunissait plusieurs milliers de Parisiens qui ne ménagèrent pas leurs applaudissements enthousiastes au Chef. Jamais peut-être il n'a été donné à un public français d'entendre de plus rudes vérités que celles que le Chef a dites sur le ton amical et franc que nous lui connaissons. » (Le Pays réel, 7 mars 1944).

     

     

    « Nous qui sommes Peuple »

     

    Illustrant parfaitement le montage photographique de la première page, le texte de Léon Degrelle choisi par le Cercle des Amis (extrait de l'éditorial de l'hebdomadaire Rex du 21 juin 1935) explique la raison d'être du mouvement populaire représenté par Rex en même temps qu'il éclaire le sens de son action.

     

    Rex 1935.06.21.png

     

    «  Ce que nous voulons, c'est rassembler les grandes masses populaires, les organiser, les stimuler, rendre agissante leur vertu. [...] Rex est essentiellement un mouvement populaire. Nous somme peuple, nous ne somme pas avec le peuple, nous ne venons pas au peuple : nous sommes le peuple lui-même qui se réveille et qui regarde avec audace et confiance l'avenir, parce qu'il veut vivre. [...] Entre le politicien et le peuple, il n'y a que de froides relations juridiques, un contrat dont chacune des parties redoute toujours que l'autre ne le viole. Nous voulons, nous, entre l'homme d’État et son peuple : courant de confiance, d'abandon et, disons le mot, d'amour. La vraie souveraineté populaire, c'est celle-là : des chefs qui commandent avec autorité, mais qui, par le contact direct et fréquent avec leur peuple se sentent en constante communion d'idées et de volonté avec tout ce qu'il y a de sain dans le pays. »

     

     

    Degrelliana

    Comme toujours, la Correspondance du Cercle donne accès à une véritable bibliothèque d'ouvrages indispensables au bagage intellectuel de tout nationaliste identitaire, qu'ils relèvent de l'histoire (par exemple, le premier volume de biographies de recrues de La Légion des Volontaires français contre le bolchevisme, d'Eric Le Clanche), de la culture (comme Germanica, d'Alain de Benoist), de la littérature (Les Chiens de paille, de Pierre Drieu la Rochelle ou Lettres à une provinciale, de Robert Brasillach), tous ouvrages disponibles à la Boutique nationaliste.

     

    Mais ce sont surtout les informations concernant Léon Degrelle qui nous intéresseront, tant elles relèvent de la quasi-exhaustivité.

     

     

    Miège

     

    Cercle Miège.jpeg

     

    Ce qui nous a fait un tout particulier plaisir est sans conteste le charmant dessin, poétiquement évocateur, de Miège, qui est désormais, aux côtés de Chard, le dessinateur attitré de Rivarol.

    Miège a choisi de représenter Léon Degrelle « à l'air libre, dans la nuit claire, sous les étoiles », comme le préconisait José Antonio (discours du 29 décembre 1933 ; voir aussi Jean Denis, cité ci-avant). Il porte la houppette de Tintin –personnage qu'il a inspiré comme en témoigne son opus ultimum Tintin mon copain coincé sous le bras–, mais avec les cheveux que le Chef de Rex avait naturellement foncés, ce qui lui donne aussi une ressemblance avec Quick, le ketje de Bruxelles. D'autant plus appropriée qu'il est justement en arrêt devant l'enseigne du restaurant Chez Léon de Bruxelles, spécialiste du « moules-frites » national : ayant développé une chaîne de restaurants populaires couvrant toute la France, Chez Léon de Bruxelles, raccourci aujourd'hui en Léon, est ainsi devenu le point de rendez-vous idéal (un stamcafé comme on désigne à Bruxelles son bistrot préféré) de tous les degrelliens français !

    En une silhouette suggestive, Miège a réussi à rassembler toutes les étapes de la vie intrépide et généreuse de Léon Degrelle, amalgamant les valeurs altruistes du scoutisme tintinesque à la révolution des âmes de Rex (dont il porte la boutonnière) et l'héroïsme du Légionnaire de la Croisade pour l'Europe Nouvelle libérée de l'exploitation capitaliste et de la menace bolchevique : le poète-soldat, la tête dans les étoiles, porte sa Croix de Chevalier et ses énormes godillots sont bien ceux que le Führer a fourrés de Völkischer Beobachter (voir J.-M. Charlier, Léon Degrelle : persiste et signe, p. 332) !

    R&A Miège.jpeg
    Pour mieux connaître Miège, nous vous conseillons vivement de lire le dernier numéro de Réfléchir&Agir (et de vous abonner à cet excellent trimestriel: 35 ou 40 € numéro hors-série compris–, selon que vous habitiez la France ou non): une réjouissante interview, fort instructive, du dessinateur vous y attend.

     

    Le dernier recueil de ses dessins –En traits libres, Editions Dualpha, préfacé par Francis Bergeron– est également disponible sur le site de la Boutique nationaliste.

     

     

     

     

     

    Editions degrelliennes

     

    Hasta la sangre-horz.jpg

     

    Le Cercle signale une nouvelle édition de Mes aventures au Mexique en espagnol par une maison d'édition mexicaine appelée Lina Delir. Ce nom était utilisé par les Cristeros pour signer leurs communiqués et tracts clandestins pendant la Cristiada, nom du soulèvement des catholiques mexicains contre l'intolérance religieuse du gouvernement franc-maçon entre 1926 et 1930 : il est l'acronyme de « Ligue nationale de fense de la liberté religieuse » (ce blog, entre autres, aux 2 avril et 25 décembre 2017).

    Il s'agit en réalité de la traduction espagnole des récits et documents sur la persécution des catholiques au Mexique, rassemblés et présentés par Mgr Louis Picard, aumônier-général de l'Action Catholique de la Jeunesse Belge (ACJB) et Giovanni Hoyois, son président, sous le titre La Tragédie Mexicaine. Jusqu'au Sang... (Editions de la Jeunesse Catholique, Louvain, 1928). Rappelons que Mgr Picard fut le mentor de Léon Degrelle (ce blog, entre autres, au 5 avril 2017 et 20 février 2019) qui occupait d'ailleurs un « kot » (logement étudiant) chez lui, à Louvain, et à qui il confia les Editions Rex, appelées à devenir le vecteur essentiel de la Révolution des Âmes (tous les détails sont à retrouver dans Léon Degrelle, Cristeros, Editions de l'Homme libre). Il était donc naturel de compléter cet ouvrage par Mes aventures au Mexique qu'écrivit Léon Degrelle dans la foulée de ses reportages sur la persécution des Cristeros pour le vingtième siècle (octobre 1928-janvier 1929, ce blog au 7 février 2019). Regrettons seulement que cette édition mexicaine rassemblant les deux livres n'associe le nom de Léon Degrelle qu'à celui de G. Hoyois, –qui, en 1945, éreinta lamentablement le proscrit condamné à mort dans son L'Ardenne dans la tourmente–, faisant l'impasse sur Mgr Picard qui fut pourtant l'âme de la défense des Cristeros en Belgique et qui associa étroitement Léon Degrelle à son action (voir Léon Degrelle, Cristeros, pp. 19-34).

     

    Mexico Riesco.jpgIl semble que, pour obtenir cet ouvrage (400 pages, 45 euros, frais d'envoi compris), il faille s'adresser à luzdealbania@gmail.com. La version espagnole de Mes Aventures au Mexique a cependant déjà connu une édition indépendante dès 2006, avec une introduction de José Luis Jerez Riesco (à qui l'on doit l'indispensable Léon Degrelle en Exil: ce blog au 19 avril 2019). Publiée par l'éditeur espagnol Nueva Republica, elle est toujours disponible au prix d'à peine 12 euros, sur le site de Fides Ediciones Mundial.

     

    Une autre publication mexicaine a retenu l'attention du compilateur d'informations degrelliennes du Cercle : Elbruz Altus Vexilum. Un nom singulier associant le nom de la plus haute montagne du Caucase, aux confins de l'Europe, l'Elbrouz, aux deux pics jumeaux où fut enchaîné Prométhée, et la traduction latine –Altus Vexilum– du titre de l'hymne national-socialiste, Die Fahne hoch ! (« Drapeau levé ! »).

    Cercle Elbruz Zorrilla.jpeg

     

    Le Cercle se réfère au site français VoxNR qui, le 5 août 2023, a mis sur son site la traduction du récit donné par l'écrivain Juan Guerrero Zorrilla de sa rencontre avec Léon Degrelle à Madrid, le 20 avril 1989, à l'occasion du centenaire d'Adolf Hitler. Cet article provient de la revue mexicaine Elbruz Altus Vexilum qui l'aurait publié dans son numéro 6 de septembre 2013.

     

    Elbruz 8 p. 1.pngUne collection de la plupart des premiers numéros de la revue Elbruz Altus Vexilum est disponible sur Internet (du n° 0 au n° 16, mais sans les numéros 2, 8 et 12), mais ces souvenirs de Juan Guerrero Zorrilla ne se trouvent en tout cas pas dans la sixième publication (l'erreur vient peut-être de ce que ce texte fut d'abord publié avec cette référence par l'association culturelle mexicaine Robert Brasillach, le 28 juillet 2023). Plus probablement cet article a-t-il été publié dans le numéro 8 (printemps 2014) dont nous ne connaissons que la couverture justement consacrée à Léon Degrelle (« Le dernier gentilhomme »).

     

     

    Elbruz 13 p. 40.png

    Reproduisons pour l'anecdote la publication pour le moins inattendue, dans le 13e numéro d'Elbruz Altus Vexilum (p, 40), d'une photo de la famille royale belge en illustration d'un article sur la nécessité en Europe de faire de nombreux enfants pour contrer « la décadence de l'Occident due à la défaite de l'Axe à l'issue de la Deuxième Guerre mondiale » !...

     

    L'écrivain mexicain Juan Guerrero Zorrilla est né en 1942 à Tampico, principal port industriel de l’État mexicain de Tamaulipas, située à l'embouchure du Rio Pánuco sur le Golfe du Mexique. Coïncidence extraordinaire, le paquebot qui emmena Léon Degrelle de Hambourg à Veracruz s'appelait justement Rio Panuco ! Construit par les chantiers navals de Kiel en 1924, il assurait la traversée de l'Atlantique pour la compagnie allemande Ozean Linie. Revendu en 1934 à un armateur australien, il fut coulé par l'aviation japonaise en 1942 dans le port de Darwin (voir ce blog au 1er mai 2016 et Léon Degrelle, Cristeros, pp. 245-248).

     

    LD Rio Panuco Bastingage-horz.jpg

    Léon Degrelle à bord du Rio Panuco l'emmenant au Mexique. Il écrit à ses parents une lettre qui, destinée à les rassurer, donne aussi de précieux renseignements sur la vie à bord du navire :

    À bord du Rio Panuco, le 8 décembre 1929.

    Mes bien chers tous,
    Nous sommes entrés hier dans les mers américaines. À midi, nous avons aperçu, éclatante sous le soleil, la première des îles Bahamas, celles que découvrit d'abord Christophe Colomb. Je dois dire que nous étions moins émus que lui, puisque nous prenions joyeusement un bain de mer ! À l'avant du bateau, un bassin est aménagé où pénètre et s'écoule sans cesse la bonne eau tiède. Et c'est très amusant, en plein Décembre, alors que vous vous calfeutrez dans les maisons, de prendre ici, en face de la Floride, des bains de mer deux et trois fois par jour ! J'ai décrit à Cécile [van den Bossche, d'Ostende, avec qui Léon Degrelle s'était fiancé en novembre 1928], qui vous communiquera ma lettre, les tempêtes effrayantes qui nous en ont fait voir de toutes les couleurs pendant la 1ère semaine dans l'Atlantique. Cela nous a valu, en plus d'impressions poétiques, lyriques et... parfois plus prosaïques, trois jours de retard, si bien que nous ne débarquerons que le 11 ou le 12 à Vera Cruz.

    Depuis les îles Açores, d'où je vous ai envoyé une lettre-télégramme, nous avons eu un temps magnifique. Soleil éblouissant, torride depuis quelques jours. Dans les flots, de gros dauphins qui dansent. Au fil de l'eau, des troupes argentées de poissons-volants. Des soirées chaudes, placardées d'étoiles, avec des clairs de lune qui blanchissent la mer.

    Et avec cela une santé splendide. On est d'ailleurs très bien nourri, quoique la cuisine allemande diffère parfois très fort de la nôtre. J'ai d'épatants compagnons de route avec lesquels le temps passe comme un éclair. Puis, il y a des concerts à bord, des visites de St Nicolas, des bals, une grande fête de travestis. Bref, impossible de s'ennuyer. Au contraire !

    Et puis une grande fraternité internationale. On est en rapport ici avec des représentants de tous les peuples d'Europe et je vous avoue que c'est bien formateur de vivre dans cette tour de Babel.

    LD Rio Panuco Passagers.jpgDemain, nous faisons escale à La Havane où j'irai passer quelques heures. Puis, trois jours après, le pied gaillard, je foulerai le sol mexicain, prêt à de nouvelles et magnifiques aventures.

    Ah ! Vraiment, je suis heureux d'avoir entrepris une pareille randonnée. Et mille fois encore, je vous remercie de m'y avoir aidé avec tant d'affection et de générosité. Ce sera dans ma jeunesse, le plus beau, le plus impérissable des souvenirs.

    Il fait à présent une chaleur formidable qui nous aplatit tous comme des omelettes ! Ce que cela ferait du bien à notre chère maman ! C'est ici, tout le long du pont, grands bains de soleil !

    J'ai une collection splendide de photos de bord qui vous amusera bien à mon retour. Cela fait un album très vivant.
    Je crois qu'il est prudent que, déjà, je vous souhaite... la nouvelle année ! En effet, c'est à peu près alors que ma lettre vous parviendra. Pour vous, mes bien chers papa et maman, je renouvelle tous les vœux que chaque jour et très tendrement je forme pour vous et confie au Bon Dieu. Vous êtes les plus chers exemples de dévouement, d'abnégation et d'amour. Il n'est point de souhaits assez ardents et assez complets que je puisse former pour mon cher papa et ma chère maman.

    Bonne année aussi à tous mes chers frère et sœurs ainsi qu'à leur descendance ! D'ailleurs, je rentrerai en janvier et serai à temps au pays encore pour dire à chacun à cette occasion tout ce que je lui souhaite particulièrement.

    Bien des choses de ma part aussi à tous les oncles, tantes, cousins, cousines et amis les meilleurs.

    Mais pour vous, mes bien chers tous, par delà les 8000 km qui déjà nous séparent, j'envoie les plus affectueux, les plus ardents, les plus... tropicaux baisers de votre grand explorateur.

    L.

     

     

    Juan Guerrero Zorrilla.png

    Juan Guerrero Zorrilla est surtout connu pour ses contes fantastiques et récits de science-fiction pour lesquels il reçut plusieurs récompenses littéraires de même que, tout récemment le 10 août 2023, l'hommage officiel de l'université de l'Etat mexicain de Tamaulipas.

     

     

    Cedade 1989.pngLe récit de sa rencontre avec Léon Degrelle que l'écrivain a confié à la revue Elbruz Altus Vexilum témoigne de ses profondes convictions nationales-socialistes puisque c'est pour participer à l'hommage rendu par le CEDADE (Cercle Espagnol Des Amis De l'Europe, ce blog, notamment, au 4 février 2017) à Adolf Hitler pour le centième anniversaire de sa naissance qu'il traversa l'Atlantique pour Madrid. Son témoignage est cependant fort restreint, essentiellement à cause de la vive émotion qui l'étreignit pendant cette soirée, mais aussi parce qu'il ne parlait ni le français, ni l'allemand qui furent surtout pratiqués à cette occasion. Extrayons-en ces précisions (nous retraduisons d'après l'original publié par l'Asociación Cultural Robert Brasillach : notons, au passage, qu'elles établissent à nouveau la capacité de Léon Degrelle de s'exprimer en allemand : ce blog, entre autres, au 26 mai 2022) :

    « Le restaurant, pas très grand, était plein : c'est là que se produisit la rencontre avec le Général Degrelle, l'homme le plus important que j'aie connu dans ma vie. [...] Puis la causerie a commencé. En fait, je n'ai pratiquement rien compris : il parla d'abord en français, puis en allemand ; mais j'étais en compagnie de bons camarades [...] et je m'assis à côté du seul Espagnol qui se trouvait là. »

     

    LD Madrid Christophersen+Tonningen 1989 04 20.jpgC'est dans un petit restaurant populaire de Madrid qu'en toute discrétion Léon Degrelle célébra, le 20 avril 1989, le centenaire d'Adolf Hitler en compagnie d'une petite trentaine d'amis européens qui eurent l'exceptionnelle bonne fortune de fêter cet événement en compagnie de celui que le Führer se fût choisi pour fils.

    À la droite de Léon Degrelle, on reconnaît l'Allemand Thies Christophersen (1918-1997), auteur en 1970 du fameux rapport Le mensonge d'Auschwitz, et Florentine Heubel (1914-2007) qui, épousant, le 21 décembre 1940, Meinoud Rost van Tonningen, le chef du Mouvement National-Socialiste de son pays (qui deviendra, peu de temps après, le président de la banque des Pays-Bas), fut la première Néerlandaise à se marier selon le cérémonial SS : sa bague runique de mariage qu'elle eut l'occasion de présenter au baise-main du Führer devint sa plus précieuse relique.

    À la gauche du Commandeur de la Sturmbrigade Wallonien, se trouve, en fin de banquette, l'Allemand Ewald Althans (né en 1966) promu alors par le Generalmajor Otto Ernst Remer à la direction des jeunes de son Deutsche Freiheitsbewegung (Mouvement allemand pour la Liberté). La 40e Correspondance du Cercle propose justement la première partie d'un entretien-témoignage du plus haut intérêt du Général Remer à propos des mensonges répandus sur la réalité du Front de l'Est : de quoi largement démonétiser les récentes tentatives injustifiées de criminalisation des Légionnaires wallons par le CEGESOMA (ce blog, entre autres, au 30 novembre 2019 et 11 mars 2022).

    Assis à gauche de Léon Degrelle, le Phalangiste Alberto Torresano (1934-2023) est probablement le « seul Espagnol qui se trouvait là » dont parle Juan Guerrero Zorrilla.

    C'est à lui, parfait francophone, que Léon Degrelle dédicaça cette photo historique, datée symboliquement du 20 avril 1989. Proche de Léon Degrelle, Alberto Torresano compta parmi les dernières personnes à pouvoir lui rendre visite à l'hôpital de Malaga où il devait décéder (ce blog au 5 août 2023).

     

    Paloma+Alberto Drève Lorraine.jpeg

    Alberto Torresano, en visite à Bruxelles en 1990 avec son épouse Paloma, tenait à voir la maison de Léon Degrelle, Drève de Lorraine, en lisière du Bois de la Cambre. La photo a été prise à l'arrière de la villa, devant la grille ouvrant sur l'étroite Drève du Caporal.


    Dans l'attachant ouvrage
    Léon Degrelle. Documents et Témoignages, publié en 2014 dans la collection des Cahiers d'Histoire du Nationalisme de Synthèse nationale sous la direction de Christophe Georgy, il signa un familier et sincère Léon mon Ami ! (ce blog au 22 janvier 2016).

    Alberto Torresano était connu dans tous les milieux nationalistes européens pour sa fidélité absolue au message politique et social de la Phalange historique et à la figure de José Antonio, son chef charismatique. Il était surtout apprécié par tous ceux qui l'ont connu et qui sont immanquablement devenus ses amis pour sa gentillesse envahissante, son humour bon enfant et son entregent tenace. Aussi est-ce avec émotion que nous avons appris, par l'In memoriam reconnaissant du Cercle des Amis de Léon Degrelle, son décès survenu le 14 septembre dernier, dans sa nonantième année. Un important dossier d'hommage a été publié par la Lettre des Amitiés Franco-Espagnoles n° 115, Automne 2023, du Cercle Franco-Hispanique (adhésion : 25 €. Ecrire à cfh.grimaldi@free.fr).

     

    Tout serait à présenter et commenter dans cette XXXXe Correspondance privée du Cercle des Amis de Léon Degrelle. Reprenons seulement pour conclure le communiqué du Dernier Carré expliquant comment la cessation de ses activités ne signifie nullement la disparition de l'idéal solaire qui inspira nos héroïques Anciens et justifia son existence.

     

    Cercle Dernier Carré.jpeg

     

    Cercle des Amis de Léon Degrelle, adhésion (30 ou 37 euros, selon que vous résidiez en France ou non) et renseignements sur les livres présentés : www.boutique-nationaliste.com.

     

    Adresse : Cercle des Amis de LD, BP 92733, 21027 Dijon Cedex, France.

    lesamisdeleon.degrelle@gmail.com

     

     

  • Un Panthéon nationaliste…

    …pour réfléchir & agir !

     

    Réflechir-horz.jpg

     

    S’il est une revue que nous attendons avec impatience dans notre boîte aux lettres (dame ! elle ne paraît qu’une fois… toutes les saisons !), c’est bien Réfléchir&Agir, tant ses analyses sont d’une pertinence sans faille, son humour décapant, l’éventail de ses préoccupations exhaustif, n’oubliant surtout pas l’histoire ni la culture.

    Divine surprise ! Le numéro d’été est accompagné d’un Hors-Série consacré aux « Aventuriers, Soldats et Héros » devant animer le Panthéon du militant nationaliste-révolutionnaire.

    Le sens d’une telle publication ? Nous rappeler ces exemples constituant autant de repères. Nous rendre courage aussi, si besoin en est. Avant tout, surtout, nous exhorter au respect des vertus de notre race et de ses valeurs spirituelles, des mythes fondateurs de notre culture et de notre civilisation sans pareilles. Nous pousser à exalter toujours et partout notre histoire et ses hauts faits. à cultiver nos traditions ancestrales. À toujours demeurer fidèles à l’exemple, la force d’âme et l’enseignement de nos immortels Anciens. Surtout à cette heure où nous ne pouvons plus nous reconnaître dans le monde actuel.

    Comment résister à citer ces extraits de l’édito qui nous fouettent la fermeté et la hardiesse, la constance et la volonté, la fidélité et l’honneur.

    Réflechir Sommaire.jpeg

    « Nous vivons aujourd’hui dans un monde vétuste et sans joie. Un monde que nous ne reconnaissons pas, qui nous agresse au quotidien : nomade, fluide, métissé, transgenre, dégénéré. Être un militant nationaliste-révolutionnaire dans ce contexte peut souvent être la source d’un immense découragement, d’une grande lassitude devant l’écroulement accéléré de tous les grands murs porteurs de notre civilisation. C’est la raison pour laquelle nous avons besoin chaque jour d’avoir à nos côtés ces cohortes silencieuses de nos héros morts ou vivants, hommes de guerre, aventuriers, explorateurs dont le courage a fait la grandeur et l’immensité mais beaucoup plus encore : ils ont accepté de sa battre et de mourir, de mettre leur vie dans la balance quand d’autres se contentaient simplement de vivre. […]

    Au quotidien, les soirs de fatigue, lorsque nous pensons que tout est perdu, pensons simplement à nos héros, raccrochons-nous à leur épopée et à leur exemple car eux n’ont jamais failli. […]

    Le culte de notre mémoire qui autrefois faisait partie intégrante de notre calendrier mémoriel quotidien est aujourd’hui contrôlé, contesté voire condamné car il dérange les tenants du Nouvel Ordre Mondial qui veulent réécrire l’histoire après l’avoir déconstruite. À l’homme vertical d’hier qui a écrit les plus belles pages de gloire de la civilisation européenne se substituent peu à peu d’autres idoles frelatées habilement fabriquées par les nouveaux marchands de sommeil que sont les médias et les financiers cosmopolites qui mènent le monde […].

    Les voilà les nouveaux héros du monde moderne promus par l’Occident dégénéré que nous ne pourrons demain purifier que par un grand feu de joie… Avant que ne revive le souvenir de nos grands Prétoriens dont la figure et la geste seules seront enseignées à nos enfants, ne serait-ce que parce que nos Anciens ne communiaient qu’à la seule religion valable et authentiquement nôtre : celle du courage et de l’honneur. A travers les âges, ce sont ces exemples qui parlent à notre âme et à notre cœur, ces héros qui sont les derniers purs dans ce monde de canailles et qui demeurent nos derniers repères, nos ultimes boussoles. »

    Plus de soixante figures d’exception sont proposées à notre respect et à notre méditation. Ce choix est évidemment arbitraire et limité, car c’est un volume de plusieurs centaines de pages qui eût été nécessaire. Mais nous est néanmoins proposée une magnifique galerie d’exemples d’héroïsme, de pureté, de sagesse, de générosité, de distinction…

    Et parmi ces figures, Léon Degrelle trouve naturellement sa place.

    Réflechir  Degrelle.jpeg

    Très beau texte présentant Léon Degrelle : il ne pèche que par excès de lyrisme car écrit avec la seule mémoire du cœur et non à coups de références livresques.

    Aussi, nous consacrant depuis des années à servir la vérité historique concernant l’auteur de Révolution des Âmes, chantre jusqu’à la mort du national-socialisme qui incarna souverainement cette renaissance, et de son Chef Adolf Hitler dont il sut s’attirer respect et affection, nous appartiendra-t-il de rectifier ces détails véniels.

    Ce n’est pas en 1938, mais après les élections de mai 1936 que Léon Degrelle « arrive aux portes du pouvoir » en faisant élire 21 députés et 8 sénateurs : le commandant des Chasseurs Ardennais lui propose alors, en vain, de prendre le pouvoir par un coup de force mené avec ses troupes d’élite (ce blog au 14 avril 2017).

    C’est en juin 1943 que les Wallons intègrent la Waffen-SS (et non en 1944). Et ce, au terme d’âpres négociations menées directement avec le Reichsführer Heinrich Himmler lui-même. Cela se passait au Quartier-Général d’Adolf Hitler avec qui Himmler était en contact téléphonique permanent : nul doute que cela permit le succès des demandes de Léon Degrelle (commandement belge autonome, utilisation courante de la langue française, maintien de l’aumônier catholique,… : voir ce blog au 20 juillet 2018).

    Enfin, Léon Degrelle a reçu la Croix de Chevalier de la Croix de Fer avec Feuilles de Chêne, mais pas les Epées et les Diamants (son ami Sepp Dietrich –ce blog au 12 janvier 2021– en était titulaire, tout comme le général Ferdinand Schoerner, qui le recommanda pour les « Feuilles de Chêne », les obtiendra dans les dernières semaines de la guerre : ce blog au 5 mars 2018).

    Par contre, il eût valu la peine de préciser que c'est à deux reprises (20 février et 27 août 1944) qu'Adolf Hitler fit emmener dans son avion personnel Léon Degrelle à son Quartier-Général pour le décorer personnellement et que c'est lorsqu'il lui remit les Feuilles de Chêne (en même temps que la Croix allemande en Or et l'Agrafe en Or des Combats rapprochés) qu'il lui confia: « Si j'avais un fils, je voudrais qu'il soit comme vous »... (ce blog, entre autres, aux 18 juin 2018 et 5 novembre 2020).

    Nous savons qu’il est de bon ton de « déconstruire » cette histoire-là aussi et que des auteurs de chez nous, s’improvisant biographes de Degrelle, osèrent même s’y compromettre (ce blog, notamment, au 12 mai 2016).

    Mais, outre qu’après avoir établi l’exceptionnelle proximité spirituelle entre Adolf Hitler et Léon Degrelle (ce blog, par exemple, au 25 mai 2021), nous avons prouvé la parfaite vraisemblance de cette reconnaissance (ce blog au 21 juin 2018), nous pensons également fermement que cette proximité avérée par le Führer appartient définitivement au « mythe » degrellien.

    AH+LD.jpgExceptionnel document : nous sommes le 27 août 1944, un mois à peine après l’inimaginable attentat du 20 juillet impliquant un nombre effarant d’officiers supérieurs et visant, en pleine guerre, à éliminer le chef suprême des armées.

     

    Adolf Hitler y échappe par miracle, mais quelle confiance accorder encore à sa hiérarchie militaire ? Quelques semaines plus tard, il ordonne que revienne à lui ce soldat étranger qui depuis longtemps déjà retient son attention par son intelligence politique aussi bien que par son courage indomptable, et a su toucher son cœur par la fidélité inconditionnelle au serment le liant à sa personne.

     

    Comme le montre la photo, Adolf Hitler rayonne alors d’une joie irrépressible en étreignant la main de Léon Degrelle.

     

    C’est à l’issue de leur rencontre, au moment de se quitter, qu’il lui confie cette marque d’affection qui déterminera à jamais la vie du national-socialiste belge : « Si j’avais un fils, je voudrais qu’il soit comme vous… »

     

    Ne manquez surtout pas de vous abonner à l’indispensable Réfléchir&Agir : les formules d’abonnement aux prix relevant du symbolique font de ce magazine un bienfaiteur de l’humanité nationaliste-révolutionnaire (l’abonnement compte un numéro par saison, soit quatre numéros par an) :

    - Abonnement simple : 26 euros

    - Abonnement hors de France métropolitaine : 40 euros

    Il vous est quand même loisible de souscrire un abonnement de soutien à un prix supérieur laissé à votre discrétion !

    Rendez-vous sur le site www.reflechiretagir.com