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le vingtième siècle

  • « Cristeros », de Léon Degrelle : aux origines de Tintin

    Les premiers articles de Léon Degrelle sur la persécution des Cristeros publiés dans le quotidien Le XXe Siècle.

     

     

    Cristeros.jpegA l’occasion du quatre-vingt-dixième (ou nonantième : Tintin est quand même né Belge !) anniversaire du héros des jeunes de 7 à 77 ans, né le 10 janvier 1929 pour se battre contre les communistes, nous vous avons présenté le nouvel ouvrage publié par les éditions de l’Homme Libre, Cristeros, reprenant tous les articles de presse de Léon Degrelle concernant la révolte des catholiques mexicains contre leur gouvernement persécuteur (voir ce blog au 10 janvier 2019).

     

    C’est qu’en effet, l’année 1928 et sa myriade d’événements degrelliens furent déterminants dans la gestation du nouveau héros proposé à la jeunesse, Tintin, parti affronter les Soviets, le 10 janvier 1929.

     

    Un an précisément auparavant, le 12 janvier 1928, le jeune étudiant Léon Degrelle, à la tête de ses camarades de l’Université de Louvain, se signalait au monde politique et médiatique belge en saccageant à coups de canne le buste monumental de Lénine et les vitrines d’une exposition bolchevique en plein centre de Bruxelles.

     

    Avant-Garde 15_10_1928.JPG

     

    L’abbé Norbert Wallez, rédacteur en chef du XXe Siècle, fut le seul à féliciter chaleureusement les iconoclastes antimarxistes. Mieux même, il engagea Léon Degrelle dans son équipe de journalistes où il retrouvera son ami Georges Remi, alias Hergé : ils s’étaient connus à l’Association Catholique de la Jeunesse Belge (ACJB).

     

    La première série d’articles de Léon Degrelle concernera les « Soviets » mexicains qui persécutaient les catholiques mourant au cri de « Vive le Christ-Roi ! » : ce sont ces articles célébrant les martyrs du malheureux Mexique, luttant sans concession pour leur foi, la liberté spirituelle et la justice sociale qui forgeront le caractère et détermineront le sens moral de Tintin.

     

    Hergé le confirmera lui-même dans une interview à La Libre Belgique de 1975, où il unifie le voyage au Mexique de Léon Degrelle de fin 1929 et les articles d’octobre 1928 : « J’ai découvert la bande dessinée grâce à… Léon Degrelle ! »

     

    C’est assez dire l’importance des articles de Léon Degrelle défendant les Cristeros dans la genèse de Tintin. Dont ceux publiés dans L’Avant-Garde, le fameux journal estudiantin que Léon Degrelle publiait à l’Université de Louvain : c’est l’article Catholiques Mexicains, répondez avec des balles ! qui suscitera un tel émoi dans la presse belge que le student louvaniste fut mis au défi de se rendre au Mexique pour un voyage de tous les dangers. En résulteront les dix-neuf reportages publiés dans Le XXe Siècle sur l’héroïsme des Cristeros, la barbarie des Soviets mexicains, le cynique impérialisme des américains…

     

    Si le Tintin des Soviets s’était inspiré du physique du Léon Degrelle du saccage de l’exposition bolchevique, mais aussi de son audace, de sa témérité, de sa débrouillardise et de son humour, le Tintin de toutes ses autres aventures picaresques portera définitivement l’empreinte de sa générosité et de son profond sens social, de sa fidélité en amitié allant jusqu’au don de soi, de son élévation spirituelle et de son esprit critique, révélés par ses flamboyants articles sur les Cristeros, marquant ses débuts dans le journalisme de combat !

     

    Malheureusement, un accident malencontreux et inexplicable prive le livre Cristeros des éditions de l’Homme libre de son premier chapitre contenant justement les tout premiers articles de Léon Degrelle sur la tragédie mexicaine publiés dans Le XXe Siècle.

     

    Il s’agit des articles Les fureurs antireligieuses au Mexique : où sont les chevaliers de la justice ? (26 octobre 1928), Comment on assassine au temps de Locarno (27 octobre 1928), Comment on meurt pour le Christ-Roi (28 octobre 1928, La Persécution mexicaine. Pourquoi reculeraient-ils devant le sacrifice ? (16 novembre 1928) et Quand les catholiques s’en mêlent (27 janvier 1929).

     

    XXe Siècle 1928 10 26.jpg

    Ignorant si l’éditeur aura la possibilité de prendre une initiative pour remédier à cette absence regrettable, nous nous faisons un devoir de mettre à la disposition de tous ceux qu’intéressent les véritables origines de Tintin ce premier chapitre accidenté.

     

    Tel quel cependant, ce Cristeros se révèle une indispensable référence bibliographique qu’aucun tintinophile non plus qu’aucun degrellien ne pourra ni ne voudra ignorer !

     

     

    Léon Degrelle, Cristeros.

    Editions de l’Homme Libre, 328 pages, publication de luxe numérotée de 1 à 1000 (couverture rigide, papier glacé 15x21 cm, avec tranchefile et ruban marque-page, nombreuses illustrations). 25 euros. Disponible sur le site editions-hommelibre.fr

     

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  • Hergé a-t-il, ou non, été facho ? Le Nouvel Obs pisse sa dénonciation

    hergé,léon degrelle,nouvel observateur,abbé wallez,le vingtième siècleÀ l’occasion de l’expo Hergé qui se tient à Paris (Grand Palais, jusqu’au 15 janvier 2017), l’hebdo de la gauche friquée a chargé son renifleur de pissotières Arnaud Gonzague (connu pour un Bal des hommes, évocation glauque du Paris des années 30 où les invertis se shootent au nazisme) de faire la lumière sur les mauvaises fréquentations de Hergé…

    Disons-le tout de suite : le lecteur n’apprendra rien en lisant ce pensum censé débusquer le « collabo, raciste et sexiste, ignoble colonialiste, fétide [?] raciste »… Même pas que Tintin fut le portrait de son ami Léon Degrelle, futur Commandeur de la Légion Wallonie sur le Front de l’Est et fils spirituel d’Adolf Hitler !

     

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  • Degrelle. Qui suis-je ? Par Francis Bergeron, éditions Pardès, 2016, 125 pages

    II. Cristeros et Mes Aventures au Mexique

    Mes Aventures au Mexique.jpg« Mais il est certain que, [au Mexique, Léon Degrelle] n’a participé à aucun fait d’armes. Et son témoignage, quoique plaisant, reste très superficiel. » (Bergeron, p. 26)


    L
    imiter l’expérience mexicaine de Léon Degrelle à la seule publication de
    Mes Aventures au Mexique est quelque peu réducteur car le livre n’a été publié qu’en 1933, réunissant les impressions de voyage que Léon Degrelle avait publiées dans son nouvel hebdomadaire Soirées (du 23 octobre 1931 au 9 avril 1932, et non dans le vingtième siècle, comme le pense Francis Bergeron, p. 25).

     

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