Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Dernier Carré "Léon Degrelle" - Page 15

  • La « collaboration » qui hante le SoirMag

     

    La sombre lumineuse histoire des SS wallons !

     

    Nous remercions vivement notre fidèle correspondant Thibaut B. de nous avoir fait parvenir cet article du SoirMag, l’hebdomadaire belge de l’info TV (n° 4521, semaine du 16 au 22 février 2019), spécialisé dans la rectification des « Fake News » (voir ce blog au 28 novembre 2018) : c’est sous le fake titre La sombre histoire des SS wallons qu’est paru cet article, que nous corrigeons donc ici.

     

    SoirMag.jpgSa page de couverture associait rien moins que « Majesté » Mathilde (comme elle exige qu’on l’appelle), Léon Degrelle en majesté sur les marches de la Bourse lors du défilé historique de la Légion Wallonie à Bruxelles, le 1er avril 1944, et « les ours et les loups », les animaux sauvages parmi les plus majestueux d’Europe, l’ours symbolisant Berlin, capitale de la nouvelle Europe, et le loup, Wolf, choisi comme emblème par le Führer Adolf Hitler (vous aurez vite identifié l’intruse dans cette association de majestés) !

     

    Le prétexte de cette publication destinée à forcer le « succès de librairie » ? La réédition, aux éditions BelgOBelge sous le titre SS Wallons. Témoignages et récits (19,9€), du livre que Daniel-Charles Luytens avait publié en 2010 aux Editions Jourdan SS Wallons. Témoignages. Récits de la 28e division SS de grenadiers volontaires Wallonie

     

    Décédé le 8 mai de l’année dernière, l’auteur Daniel-Charles Luytens était un chroniqueur populaire dans la veine d’un Jo Gérard. Sa soif de « scoop » pouvait parfois sembler puérile (Les fils cachés de Hitler, Les plus étonnantes histoires du IIIe Reich,…), mais elle permettait quand même à son lecteur de disposer, à chaque fois, de textes originaux et inédits. Avec ce recueil de « témoignages et récits », il eut le mérite insigne de produire enfin pour le grand public les témoignages authentiques de Volontaires du Front de l’Est. Et ce, sans prétendue contextualisation ni mise en perspective politiquement correcte.

     

    Rien que pour cela, ce livre accessible dans toutes les librairies (ce qui est loin d’être le cas des ouvrages écrits par quelque Légionnaire que ce soit –voir en fin d’article– et certainement pas par Léon Degrelle !) mérite notre reconnaissance et, surtout, la recommandation de le diffuser le plus largement possible.

     

    C’est un certain Pierre de Vuyst qui signe le compte rendu de cette réédition pour le SoirMag : « il peut écrire à peu près sur tout et parfois n’importe quoi » précise sa « Bio express » sur le site du Soir ! Et pourtant, il commence si bien son compte rendu que nous ne résistons pas au plaisir d’en citer toute l’introduction :

    « L’épisode le plus troublant de cette collaboration est sans doute celui des SS wallons. Qu’est ce qui a bien pu amener des hommes francophones à servir volontairement dans les rangs de l’envahisseur nazi dont ils ne parlaient pas la langue, pour aller combattre les Russes sur le front de l’Est ? Constituée en juillet 1941, la Légion Wallonie rassemble des volontaires recrutés par le mouvement politique Rex. Dès novembre 1941, forte de 1.000 hommes, la légion est active dans le secteur sud du front de l’Est, combat sur le Donetz en mai 1942. En juin 1943, elle intègre la Waffen SS sous le nom de SS-Sturmbrigade « Wallonien », soit la Brigade d’Assaut SS Wallonie. Jusqu’en février 1944, les SS wallons combattent en Ukraine, en particulier à Tcherkassy où la brigade se distingue, mais est littéralement décimée. Dotée de nouvelles recrues dénichées notamment au sein des Jeunesses rexistes, elle se bat ensuite en Estonie, devient la 28e SS Panzer Grenadier Division (28. SS Pz Gren Div) en décembre 1944 et se bat en Poméranie. De février à avril 1945, elle participe aux combats de Stargard, Stettin et Altdam. Le 3 mai 1945, elle capitule dans la région de Schwerin. Au total, quelque 2.500 de ses combattants ont perdu la vie quelque part entre le Caucase et la Baltique. »

    Lire la suite

  • Cercle des Amis de Léon Degrelle

     

    Nouvelle parution du Degreller Beobachter !

     

    Couverture Cercle 31.jpegLa 31e Correspondance privée du Degreller Beobachter nous est parvenue ! Nous voulons bien entendu parler de la Lettre du Cercle des Amis de Léon Degrelle, qui demeure un véritable observatoire de l’actualité degrellienne et de tout ce qui touche à l’épopée des héros qui crurent en l’Europe nouvelle.

     

    Ce courrier est illustré par la belle photo colorisée de Léon Degrelle et Otto Skorzeny: l'Obersturmbannführer Skorzeny est en civil, mais Léon Degrelle porte son uniforme de Standartenführer (voir ce blog au 28 novembre 2017) ainsi que toutes ses décorations.

     

    La trente et unième livraison du courrier du Cercle s'ouvre sur un texte fort intéressant de Léon Degrelle publié dans L’Avant-Garde du 19 mars 1928 et intitulé « Que font à Liège les jeunes ? » : il y rendait compte de l’action des étudiants catholiques de cette université d’Etat (seule l’université de Louvain est catholique, appartenant à l’Eglise et administrée par les évêques de Belgique).

     

    Ces étudiants catholiques –qui publiaient un magazine estudiantin Le Vaillant– n’acceptèrent pas la condamnation de Charles Maurras et de l’Action Française (5 septembre 1926) et osèrent « croiser le fer, plume contre crosse, avec Pie XI ». C’était surtout le pot de terre contre le pot de fer, mais lorsque ces étudiants à qui la hiérarchie avait enlevé leur moyen d’expression publièrent un nouveau magazine, Le Quartier latin, ils ne firent que s’attirer davantage encore de persécutions, au point de rendre leur publication et l’existence même de leur groupe impossibles.

     

    Cette histoire touche évidemment de près Léon Degrelle puisqu’il est le grand responsable de la condamnation de l’Action Française par Pie XI : c’est lui qui parvint, en mai 1925, à faire élire par les étudiants belges Charles Maurras « maître à penser de la jeunesse belge » au terme d’une enquête des Cahiers de la Jeunesse Catholique (voir ce blog au 29 mars 2017)

    LD cercle amis 1.jpeg

    Aussi ne cache-t-il pas son amicale sympathie pour ses condisciples de la « Cité ardente » : « On les désavouait de tous côtés mais cependant on leur conservait dans un petit coin très fraternel du cœur, une très vive sympathie. Car leur geste de révolte était dicté seulement par un ardent patriotisme et par l’amour de la civilisation qui fait le charme et la douceur de leur ville natale. Ils étaient aveugles, mais avaient le cœur droit. » En concluant toutefois que « la cause de ces Liégeois était impossible à défendre », Léon Degrelle ne peut que leur opposer sa position et celle des étudiants catholiques de l’université de Louvain : « nous qui avons abandonné le drapeau de L’Action Française, auprès duquel nous avions tous bataillé jadis[, nous] sommes partis pour ce seul motif : parce que nous avions vu que nous avions tort. »

     

    Et comment Léon Degrelle et ses compagnons virent-ils qu’ils avaient tort ? « Nous avons, un jour, été trouver Mgr Picard ; nous avons eu chez lui de véhémentes discussions ; finalement il a déchiré de haut en bas le voile sombre : nous avons vu clair. Nous avons plié les genoux. […] Les Liégeois n’ont pas trouvé sur leur route, un apôtre à la Picard. Ils ont voulu pousser leur soc à travers les rochers puisqu’on les chassait des terres grasses : le soc s’est brisé… »

     

    Mais qui était Mgr Picard (voir ce blog au 5 avril 2017) pour obtenir pareille sublime soumission de la part du fougueux meneur d’hommes qui venait d’organiser –le 12 janvier précédent– le sac de l’exposition bolchevique de Bruxelles ?

     

    Laissons parler Léon Degrelle qui se remémore, en 1976 : « Tout en étant étudiant, j’ai […] vécu sous son toit. Mgr Picard […] était le prêtre le plus extraordinaire que j’ai connu dans ma vie. C’était un saint. Et pour moi, l’essentiel de la vie d’un prêtre, c’est d’être un porteur de sainteté. Il doit être en exclusivité un héraut de la vie spirituelle. […] Mgr Picard, lui, était le saint complet. Je lui servais la messe tous les matins à six heures, car souvent, la nuit, nous trimions encore ensemble, ou revenions fourbus, en troisième classe, d’une conférence à un bout ou l’autre du pays. » (Jean-Michel Charlier, Léon Degrelle Persiste et signe, p. 49)

     

    Capture.PNGMais la sympathie de Léon Degrelle ne va pas spontanément –loin de là !– à ceux que l’Eglise officielle a remis en selle pour remplacer les étudiants maurrassiens de Liège : s’il ne critique pas avec sa férocité coutumière la reparution de la revue officielle Le Vaillant, il compare néanmoins son directeur à sa bête noire louvaniste, l’étudiant en droit Yvan Lenain qu’il va écrabouiller un an plus tard dans son Avant-Garde en montant le canular de son arrestation par la Sûreté de l’Etat ! Yvan Lenain était directeur du mensuel Nouvelle Equipe dont Léon Degrelle fut secrétaire de rédaction (il y publia, l’année précédente, son célèbre poème Mon Pays me fait mal, qui marqua profondément Robert Brasillach), mais qu’il quitta pour fuir son solennel ennui : « Moureau, c’est Lenain. Lui aussi prend de petits airs philosophiques. Mais avec cette différence que parfois on le comprend : Lenain, jamais. […] Les rédacteurs du Vaillant ne laissent rien prévoir encore. Ils ont bien essayé d’aligner des pâquerettes entre les doigts de pieds des muses mais ce n’était pas brillant ! Le brave Moureau ne m’a pas encore convaincu de son génie poétique à ce jour ! »

     

    Pour en savoir plus sur Mgr Picard (p. 19 sv.), le sac de l’exposition bolchevique (p. 39 sv.) ou Yvan Lenain (p. 98 sv.), nous renvoyons le lecteur à l’indispensable Cristeros que les Editions de l’Homme Libre viennent de sortir, rassemblant tous les écrits de Léon Degrelle sur ce mouvement de résistance catholique (voir ce blog aux 10 janvier et 7 février 2019).

     

    Un itinéraire rexiste ?

     

    Il faudrait tout citer dans ce que propose cette 31e Correspondance, tant sa lecture est passionnante, mais en nous concentrant sur l’actualité degrellienne, nous pensons bien mettre suffisamment l’eau à la bouche de nos lecteurs.

     

    Un premier article fait écho au compte rendu de la communication d’un historien local –Jean-Michel Bodelet, auteur notamment d’un Sur les traces de Godefroid de Bouillon– au colloque de l’asbl Saint-Hubert d’Ardenne, le 24 novembre 2017 : « Jean H., itinéraire d’un rexiste borquin (1936-1945) » (ndlr : « Borquin » est le nom donné aux habitants de Saint-Hubert, évoquant sa spécialité de saucisson de porc fumé et cuit à la vapeur). Ce compte rendu est publié sur le site L’avenir.net de l’ancien journal L’Avenir du Luxembourg (qui accueillit, le 5 novembre 1922, le tout premier poème de Léon Degrelle !). Le site présente ainsi la contribution de J.-M. Bodelet : « l’histoire d’un Borquin, traître à la patrie, qui avait été séduit par le discours ravageur de Degrelle au milieu des années 1930, poussant cette fascination à l’extrême en s’engageant aux côtés des nazis. » Mais il termine paradoxalement par ces derniers mots du conférencier « Jean H. est tout sauf un nazi » !

     

    Les 17 pages du texte intégral de l’article de Jean-Michel Bedelet est publié dans le Tome XII des Cahiers d’Histoire de Saint-Hubert d’Ardenne (368 p., 35€+10€ de frais d’envoi, quand même !). Nous aurons sans doute l’occasion d’y revenir.

     

    L’abbé Norbert Wallez

     

    S’il existait quelques rares articles concernant Norbert Wallez –l’ancien directeur du quotidien catholique Le XXe Siècle, découvreur des talents de Hergé et Léon Degrelle–, un certain Marcel Wilmet, ancien employé des Studios Hergé, vient de commettre une première biographie de ce fameux abbé (auquel l’Abbaye d’Aulne doit d’être l’attraction touristique d’aujourd’hui, mais de ça, l’auteur n’en a cure) : L’Abbé Wallez, l’éminence noire de Degrelle et Hergé. Le titre même montre le parti-pris politiquement correct de l’auteur : cet abbé est pire qu’une traditionnelle éminence grise, son éminence est carrément noire ! Comme son âme, certainement !

     

    Wallez Avt Garde 29 11 1928.JPG

    Le Cercle des Amis de Léon Degrelle ne manque d’ailleurs pas de souligner le postulat de départ de M. Wilmet : « Au travers de cette biographie, l’auteur veut faire connaître ce religieux pour dévoiler l’influence –selon lui– “néfaste” qu’il a exercée sur le jeune dessinateur Hergé, mais également sur Léon Degrelle qui travaillait à l’époque à la rédaction du quotidien catholique Le Vingtième Siècle… » Et de constater : « Malgré les nombreuses photographies et documents, le livre tourne au règlement de compte politique et aux ragots ».

     

    Le scoop de l’auteur, c’est que l’abbé aurait été le véritable idéologue de Rex à travers son influence sur Léon Degrelle ! Et qu’il serait aussi seul responsable des quelques dérives antisémites décelables dans l’œuvre de Hergé !! La différence entre les deux jeunes gens ? Léon Degrelle est un méchant qui a pris les armes aux côtés des Allemands. Hergé, lui, est un gentil, qui a toujours refusé quelque engagement dans un parti et ne fut finalement influencé par l’abbé démoniaque qu’à l’insu de son plein gré !

     

    Nous aurons aussi l’occasion de revenir sur cette monographie tellement bien orientée qu’elle ne reçoit que des éloges de la part de la grande presse nous protégeant des « fake news » (voir ce blog au 28 novembre 2018) : c’est ainsi que le Cercle ne manque pas d’épingler le titre de l’inénarrable Soir du 4 décembre dernier : Norbert Wallez, le saint-esprit du fascisme belge et sulfureux ami d’Hergé !

     

    Editions pirates (?) de Léon Degrelle

     

    Le Cercle ne manque pas non plus de recenser les nouvelles éditions (pirates ou non ?) des œuvres de Léon Degrelle. La réédition de Tintin mon copain est sans aucun doute une édition non autorisée car elle ne respecte en rien les volontés de son auteur qui avait écrit cet ouvrage pour rendre hommage à son ami Hergé décédé en 1983 : c’est Jean Mabire qui, à cette occasion, lui en donna sans doute l’idée (voir ce blog au 27 janvier 2016).

     

    Léon Degrelle avait expressément désiré une édition au format des Aventures de Tintin, abondamment illustrée et utilisant, si possible, la même typographie, le même procédé de numérotation ainsi que des pages de garde rappelant les dessins épars des pages « bleues » ouvrant et fermant les albums Tintin. Rien de tout cela, ici : le format fait 15x23, compte du coup 410 pages et coûte 30€ (+frais d’envoi). L’édition originale de Tintin mon copain (Editions Pélican d’Or, Klow, Syldavie, 2000) étant aujourd’hui quasiment introuvable, il reste au degrellien tintinophile la possibilité d’y avoir accès en version pdf via de nombreux sites internet…

     

    Degrelliana.jpegDeux autres parutions d’œuvres de Léon Degrelle en allemand sont présentées dans ce courrier :

    - Im Kerker, qui avait été publié, parallèlement à sa version française La guerre en prison (1941), sous le titre Ich war gefangener (Kerkertagebuch aus Belgien und Frankreich) en 1944. Cette nouvelle édition (Winkelried Verlag, 304 pages) coûte 19 euros (+3€ de frais de port)

    - Meine Abenteuer in Mexiko est la traduction allemande (par Charlotte Demmig, qui était une chroniqueuse littéraire et cinématographique catholique) parue en 1937, de Mes Aventures au Mexique, publié en 1933. La jaquette de couverture était illustrée par le dessinateur Hermann Müller, spécialisé dans les illustrations de romans d’aventures pour la jeunesse. Cette nouvelle édition (Winkelried Verlag, 112 pages) coûte 14 euros (+3€ de frais de port).

     

    Les (nécessaires !) adhésions (25 euros pour la France; 32 euros pour l’Europe) au Cercle des Amis de Léon Degrelle sont à souscrire sur www.boutique-nationaliste.com où vous trouverez certainement aussi de quoi alimenter votre fringale de « degrelliana » au sens le plus large !

  • « Cristeros », de Léon Degrelle : aux origines de Tintin

    Les premiers articles de Léon Degrelle sur la persécution des Cristeros publiés dans le quotidien Le XXe Siècle.

     

     

    Cristeros.jpegA l’occasion du quatre-vingt-dixième (ou nonantième : Tintin est quand même né Belge !) anniversaire du héros des jeunes de 7 à 77 ans, né le 10 janvier 1929 pour se battre contre les communistes, nous vous avons présenté le nouvel ouvrage publié par les éditions de l’Homme Libre, Cristeros, reprenant tous les articles de presse de Léon Degrelle concernant la révolte des catholiques mexicains contre leur gouvernement persécuteur (voir ce blog au 10 janvier 2019).

     

    C’est qu’en effet, l’année 1928 et sa myriade d’événements degrelliens furent déterminants dans la gestation du nouveau héros proposé à la jeunesse, Tintin, parti affronter les Soviets, le 10 janvier 1929.

     

    Un an précisément auparavant, le 12 janvier 1928, le jeune étudiant Léon Degrelle, à la tête de ses camarades de l’Université de Louvain, se signalait au monde politique et médiatique belge en saccageant à coups de canne le buste monumental de Lénine et les vitrines d’une exposition bolchevique en plein centre de Bruxelles.

     

    Avant-Garde 15_10_1928.JPG

     

    L’abbé Norbert Wallez, rédacteur en chef du XXe Siècle, fut le seul à féliciter chaleureusement les iconoclastes antimarxistes. Mieux même, il engagea Léon Degrelle dans son équipe de journalistes où il retrouvera son ami Georges Remi, alias Hergé : ils s’étaient connus à l’Association Catholique de la Jeunesse Belge (ACJB).

     

    La première série d’articles de Léon Degrelle concernera les « Soviets » mexicains qui persécutaient les catholiques mourant au cri de « Vive le Christ-Roi ! » : ce sont ces articles célébrant les martyrs du malheureux Mexique, luttant sans concession pour leur foi, la liberté spirituelle et la justice sociale qui forgeront le caractère et détermineront le sens moral de Tintin.

     

    Hergé le confirmera lui-même dans une interview à La Libre Belgique de 1975, où il unifie le voyage au Mexique de Léon Degrelle de fin 1929 et les articles d’octobre 1928 : « J’ai découvert la bande dessinée grâce à… Léon Degrelle ! »

     

    C’est assez dire l’importance des articles de Léon Degrelle défendant les Cristeros dans la genèse de Tintin. Dont ceux publiés dans L’Avant-Garde, le fameux journal estudiantin que Léon Degrelle publiait à l’Université de Louvain : c’est l’article Catholiques Mexicains, répondez avec des balles ! qui suscitera un tel émoi dans la presse belge que le student louvaniste fut mis au défi de se rendre au Mexique pour un voyage de tous les dangers. En résulteront les dix-neuf reportages publiés dans Le XXe Siècle sur l’héroïsme des Cristeros, la barbarie des Soviets mexicains, le cynique impérialisme des américains…

     

    Si le Tintin des Soviets s’était inspiré du physique du Léon Degrelle du saccage de l’exposition bolchevique, mais aussi de son audace, de sa témérité, de sa débrouillardise et de son humour, le Tintin de toutes ses autres aventures picaresques portera définitivement l’empreinte de sa générosité et de son profond sens social, de sa fidélité en amitié allant jusqu’au don de soi, de son élévation spirituelle et de son esprit critique, révélés par ses flamboyants articles sur les Cristeros, marquant ses débuts dans le journalisme de combat !

     

    Malheureusement, un accident malencontreux et inexplicable prive le livre Cristeros des éditions de l’Homme libre de son premier chapitre contenant justement les tout premiers articles de Léon Degrelle sur la tragédie mexicaine publiés dans Le XXe Siècle.

     

    Il s’agit des articles Les fureurs antireligieuses au Mexique : où sont les chevaliers de la justice ? (26 octobre 1928), Comment on assassine au temps de Locarno (27 octobre 1928), Comment on meurt pour le Christ-Roi (28 octobre 1928, La Persécution mexicaine. Pourquoi reculeraient-ils devant le sacrifice ? (16 novembre 1928) et Quand les catholiques s’en mêlent (27 janvier 1929).

     

    XXe Siècle 1928 10 26.jpg

    Ignorant si l’éditeur aura la possibilité de prendre une initiative pour remédier à cette absence regrettable, nous nous faisons un devoir de mettre à la disposition de tous ceux qu’intéressent les véritables origines de Tintin ce premier chapitre accidenté.

     

    Tel quel cependant, ce Cristeros se révèle une indispensable référence bibliographique qu’aucun tintinophile non plus qu’aucun degrellien ne pourra ni ne voudra ignorer !

     

     

    Léon Degrelle, Cristeros.

    Editions de l’Homme Libre, 328 pages, publication de luxe numérotée de 1 à 1000 (couverture rigide, papier glacé 15x21 cm, avec tranchefile et ruban marque-page, nombreuses illustrations). 25 euros. Disponible sur le site editions-hommelibre.fr

     

                                                                     ***

     

    Lire la suite

  • Calendrier 2019

    C’est avec un sérieux retard que le « Dernier Carré » a pu réaliser son calendrier 2019. Mais il est enfin à votre disposition !

     

    Une des raisons de notre retard a été de rencontrer le souhait de certains membres du « Dernier Carré » d’avoir un calendrier à poser sur le bureau : nous avons dû chercher un imprimeur de confiance pouvant effectuer ce travail.

     

    Calendrier recentré+cadre.jpgUn tel calendrier est sans doute plus pratique et plus maniable, mais du coup, le format a singulièrement diminué et – ce qui ne gâte rien – le prix aussi !

     

    Mais les photos sont toujours aussi superbes et originales : même si on ne peut pas toujours parler de documents inédits, nos illustrations ont le mérite d’être quand même peu connues.

     

    Ceux qui désirent acquérir notre calendrier 2019 verseront donc 12 euros ou 16 euros par exemplaire, tous frais de port compris, selon que l’expédition concerne la Belgique ou l'Europe (IBAN : BE04 2100 4559 7631 du « Dernier Carré »).

     

    N’oubliez pas non plus de mentionner vos nom et adresse postale…

  • Le colonel Jules Frankignoul, ami de Joris van Severen, conquis par Léon Degrelle, candidat-officier à la Légion Wallonie…

    Un camarade de tranchée de Joris van Severen sur le front de l’Yser, officier sur le front de l’Est ?

     

    Voilà le titre interrogatif d’un article de Maurits Cailliau, historien à qui rien de ce qui concerne le chef du Verdinaso n’est étranger, publié dans le dernier courrier trimestriel du Studiecentrum Joris van Severen (1er trimestre 2019, p. 17 sv.).

     

    Comme nous le verrons immédiatement, c’est par un soupir de soulagement que se termine l’article : non, ce camarade de Joris van Severen, devenu colonel BEM de l’armée belge, ne se sera pas compromis dans cette collaboration armée que fut la Légion Wallonie : « Peu importe, l’ami que se fit Joris van Severen dans les tranchées du Front au cours de la Première Guerre mondiale n’est donc jamais allé au Front de l’Est ! »

     

    Studiecentrum 1.jpgEn fait, cet article est censé donner une réponse claire à un article publié sous le même titre interrogatif en 2009, permettant d’enlever définitivement ce point d’interrogation laissant entendre qu’il se pouvait que se soit laissé compromettre « le capitaine francophone Frankignoul que Joris van Severen avait pu apprécier au plus haut point sur le front de l’Yser, comme le montrent quelques fragments extraits des journaux de guerre de Joris van Severen ». Et ce précieux complément d’information, Maurits Cailliau l’aurait enfin trouvé grâce aux renseignements pêchés dans la récente biographie de Léon Degrelle par Bruno Cheyns (De Führer van Bouillon, pp. 419-420 ; voir ce blog aux 10 décembre 2017 et 5 janvier 2018)…

    Lire la suite

  • Tintin-Degrelle fête ses 90 ans !

    Inspiré par Léon Degrelle, Tintin naît le 10 janvier 1929

    pour aller se battre contre les communistes !

     

    Rappelée par Léon Degrelle lui-même l'inscrivant dans l'Histoire (notamment par son hommage à son ami Hergé, Tintin mon copain), cette évidence donne des cauchemars à tous les pseudo-tintinophiles qui multiplient postulats apocryphes et mensonges éhontés pour l’étouffer.

     

    C’est donc bien opportunément que les éditions de l’Homme Libre viennent de publier Cristeros, ouvrage reprenant toutes les publications de Léon Degrelle sur les persécutions des catholiques mexicains par leur gouvernement « révolutionnaire ».

     

    Cristeros.jpeg

     

    Ce faisant, ce sont les origines mêmes de Tintin qui sont définitivement mises en lumière, comme le souligne l’Introduction, aux références irréfutables d’Armand Gérard qui met sans doute un point final à la vaine polémique « Léon Degrelle, modèle de Tintin ? » (voir Degrelle-Hergé, même combat, in Synthèse nationale n° 36, mai-juin 2014 ; Léon Degrelle était bien Tintin ! L’intuition première de Jean Mabire, in Magazine des Amis de Jean Mabire n° 45, Solstice d’été 2015).

     

     InkedTintin 1_LI.jpgEn effet, l’argument chronologique (Degrelle n’a pu influencer Hergé par son voyage au Mexique, car il n’eut lieu qu’en 1930 alors que Tintin part déjà chez les Soviets le 10 janvier 1929) ne tient plus : l’idéal spirituel, politique et social affirmé par Léon Degrelle dans son émouvante défense des catholiques mexicains acceptant le martyre au cri de « Vive le Christ Roi » (ce Christus-Rex qui donnera –mais oui– naissance au mouvement REX !), cet idéal, l’ami de Hergé le documenta dans Le XXe Siècle dès 1928 : les 26 octobre 1928 (Les fureurs antireligieuses au Mexique), 27 octobre 1928 (Comment on assassine au temps de Locarno), 16 novembre 1928 (La persécution mexicaine. Pourquoi reculeraient-ils devant le sacrifice ?). Tous ces textes, ainsi que tous les autres reportages et chroniques relatifs aux persécutions des Cristeros (tous articles publiés entre 1928 et 1930 ne se confondant pas avec le futur recueil Mes Aventures au Mexique, publié en 1932), sont ici réédités pour la toute première fois.

     

     De plus, l’engagement anticommuniste de Tintin, s’il puisa les anecdotes de ses aventures dans le livre Moscou sans voiles, s’inspira surtout du courage, de la détermination, du sens de l’initiative et de l’humour de Léon Degrelle parti saccager l’exposition bolchevique de Bruxelles, le 12 janvier 1928. Cet événement considérable qui secoua tout le monde politique et médiatique belge est ici aussi documenté pour la toute première fois.

     

     InkedTintin verso_LI.jpgTout cela –et bien plus– est abondamment détaillé dans ce livre : ce sont bien les qualités morales et spirituelles, la fermeté et la pugnacité du jeune militant catholique incarnant sa foi dans ses œuvres qui ont inspiré le futur héros des jeunes de 7 à 77 ans. C’est donc aussi sa silhouette physique –visage ovale, houppette, culotte de golf– qui caractérisera le jeune globe-trotter.

     

     Dès aujourd’hui, ce Cristeros se révèle une indispensable référence pour tous ceux qu’intéressent les véritables origines de Tintin !

     

     

    Léon Degrelle, Cristeros

    Editions de l’Homme Libre, 328 pages, publication de luxe numérotée (couverture rigide, papier glacé 15x21 cm, avec tranchefile et ruban marque-page, nombreuses illustrations). Edition limitée à mille exemplaires. 25 euros.

    Disponible sur https://editions-hommelibre.fr

  • Gilets jaunes : enfin le réveil du Pays réel ?

    Sans y aller de notre analyse que tant d’autres ont mieux faite que nous, soulignant le mépris des autorités politiques envers ce mouvement de révolte authentiquement populaire et dénonçant les pressions des lobbys mondialistes pour le casser (Licra : « notre rôle est d’alerter l’opinion sur les risques charriés par ce mouvement » ; B’nai B’rith : « Attention, danger ! »,…), nous ne reprendrons que ce témoignage d’un gilet jaune illustrant parfaitement la rage imbécile des usurpateurs et démentant surtout la prétendue vacuité idéologique du peuple en voie d’insurrection.

     

    Balai Jam.jpg

     

    Un gilet jaune sur les Champs-Elysées

     

    Dès l’arrivée gare du Nord, les CRS en nombre procédaient à l’interpellation (au sens réel du terme) des suspects à gilet jaune : ouverture des sacs, fouille au corps, photo des cartes d’identité. Là, mes genouillères, protège-tibias et masque en papier ont été aussitôt confisqués pour destruction immédiate ! « Nous avons des ordres… » A l’approche du Boulevard Beaumarchais nouvelle fouille au corps Devant le peu d’affluence à la Bastille, tous refluent vers les Champs-Elysées. Tous les deux cents mètres, la fouille au corps se répète.

    Pour la plupart, les CRS sont arrogants, nous traitent comme je ne parlerais pas à mon chien quand le couple de pékins bien mis est accueilli par un « Par ici, Messieurs-Dames s’il vous plaît ».

    A la quatrième fouille au corps, on m’enlève mes lunettes de piscine. À la huitième, on me confisque mes gants de moto en cuir, tout neufs, « pour destruction… ». Je tente de protester, quand son collègue réplique : « Vaut mieux les gants qu’une garde à vue ! » Inouï. Je me dis que, décidément, les « Heures les plus sombres des Années noires », c’est ici et maintenant !

    Ainsi la police nous contraint-elle à lui remettre, sous peine d’arrestation parfaitement arbitraire, tout ce qui pourrait servir à nous protéger des jets de toutes parts et principalement des coups de matraque, des gaz lacrymogènes (certains seraient prohibés par la Convention de Genève) et des tirs de « flash-balls » : la police politique du régime nous veut vulnérables à ses coups.

    Si vous avez des doigts arrachés, un genou brisé ou perdez l’ouïe, c’est de votre faute : vous n’aviez qu’à rester chez vous, à subir sans broncher les diktats du pouvoir. Après le concept de « guerre préventive » mis au point par les néo-cons sionistes américains, voici à présent celui de l’arrestation préventive. « Minority Report », c’est ici et maintenant…

    Je réussis à conserver une deuxième paire de lunettes de piscine, mieux camouflée, comme mes bouchons d’oreilles.

    Après une heure et demie de pérégrination, quand on parvient sur l’Avenue, la lassitude, l’humiliation et un surcroît d’indignation sont palpables alentour. Je croise un aveugle en gilet jaune et, plus loin, un parachutiste en grande tenue, avec sa fourragère ; à son avant-bras est noué un gilet jaune. Le ressentiment monte peu à peu. On repère la proximité des colonnes Morris pour pouvoir s’abriter au besoin. Soudain, des cris : « Couchez-vous ! »

    On court, on s’agite, on s’agenouille sous le parapet de granit : les CRS viennent de se déployer au pas de charge et braquent vers nous leurs fusils à « flash-balls ». L’alerte passe, aucun tir pour cette fois, mais, peu après,  en quelques instants, trois manifestants pacifiques sont successivement à terre ; on ameute des camarades pour les transporter sur les bas-côtés : tirs de « flash-balls » aux jambes…

    Aujourd’hui, l’ambiance est surnaturelle. Contrairement aux jours ordinaires où c’est la carte bancaire qui est pavoisée et portée en triomphe sur l’Avenue, on est frappé, parmi quelques pancartes altermondialistes, de la profusion des bannières : Flandres, Bretagne, Auvergne, Lorraine, Normandie… A ma droite, flotte au vent un drapeau tricolore « Sacré-Cœur, espoir et salut de la France » que côtoie un étendard blanc fleurdelisé.

     

    Les Champs-Elysées sont entièrement pavoisés. Le majordome des usuriers a beau nous mépriser et nous brutaliser; les médias à la botte ont beau l’occulter, la contre-révolution est en marche, le pays réel est là, en insurrection contre le pays légal, contre la dictature des Banksters, comme les appelait Léon Degrelle.

     

    (Courrier de François L., publié par Rivarol n°3356, le 12 décembre 2018)

     

     

    Léon Gilet jaune.jpg

     

     

    Puisse 2019 voir le réveil du peuple réel

    contre les banksters !

     

    Meilleurs vœux pour une belle année 2019,

    radieuse et combative !

     

    Vivons-la à l’exemple de Léon Degrelle :

    dans l’honneur et dans la recherche permanente

    du beau, du bon et du vrai !

  • 2019: ancrez vos Vœux dans la Tradition !

     

    cats.jpg

    N’oubliez pas d’envoyer vos vœux !

    Utilisez les cartes du « Dernier Carré »

     

    Les fêtes de fin d’année approchent déjà !

    Pour envoyer vos vœux traditionnels de Solstice, Noël et Nouvel An,

    nous vous proposons des cartes originales,

    inspirées par nos anciens symboles religieux et légendaires.

     

    Nous les devons à notre ami, le dessinateur anticonformiste bien connu

    KORBO.

     

    Deux modèles sont disponibles au prix de 2,5 euros pièce

    (enveloppe comprise + frais d’envoi: 7,5 € jusqu’à 10 pièces).

    A commander par virement au compte IBAN BE04 2100 4559 7631 du « Dernier Carré » (Code BIC: GEBABEBB), en précisant les modèles (couronne et/ou sapin)

    et le nombre d’exemplaires.

     

     

  • Le rempart contre les « fake news » ? la presse subsidiée ???

    C’est le dernier mot à la mode –même s’il n’a pas encore les honneurs du Larousse, ce sera corrigé dès la prochaine édition !– : les méchantes fake news ruinent notre démocratie et il est urgent d’organiser la lutte contre ces fausses informations liberticides.

     

    En France, le Parlement vient d’ailleurs d’adopter une « loi relative à la lutte contre la manipulation de l’information » en période électorale. Comme si tous les discours et toutes les actions des politiciens et de leurs relais dans la presse ne consistaient justement pas à essayer de « manipuler » les électeurs dans leur sens !...

     

    Légiférer sur la liberté de l’information revient nécessairement à restreindre la liberté de l’information, au service du pouvoir et, plus largement, du « politiquement correct » ambiant.

     

    Ce qui est particulièrement visé, c’est Internet ainsi que les réseaux sociaux, qui ne seraient qu’un vaste cloaque de désinformation face à une presse éminemment respectable, rigoureusement objective et aux informations correctes, exactes et vérifiées.

     

    On peut le constater tous les jours –et ce, indépendamment des élections– lorsque la sacro-sainte grande presse ne manque pas de ridiculiser les poujadistes « gilets jaunes », de stigmatiser les gouvernements refusant le « pacte de l’ONU » organisant les migrations, de moquer les partisans de la souveraineté nationale…

     

    Le temps viendra sans doute où des sites comme le nôtre –ne publiant rien qui ne puisse se vérifier dans la documentation disponible, au service de la vérité historique concernant Léon Degrelle et son combat– seront réduits au silence par de nouvelles lois liberticides réduisant les historiens au silence au nom de postulats, de pétitions de principe, de consensus politiquement corrects…

     

    LaPresse Oeuf.pngNous avons été particulièrement frappé par la campagne télévisuelle actuellement engagée par LaPresse.be, qui est l’officielle « Alliance des éditeurs de presse quotidienne francophone et germanophone » en Belgique (www.youtube.com/watch?v=Qc8EYiQeGLQ).

     

    Il s’agit d’un spot publicitaire de cinquante secondes montrant le combat à coup d’œufs (« périmés », précise l’agence qui ne voudrait pas être accusée de gaspillage par des militants de la bien-pensance) que se livre une foule rangée en deux camps se faisant face. Le rapport ? On vous l’explique car ce n’est pas évident : censé symboliser la fragilité de l’information, l’œuf s’écrasant sur les gens permettrait de visualiser « les dégâts que peuvent causer les fake news »…

     

    Pour se faire comprendre, les images sont régulièrement interrompues par des messages explicatifs :

    - « Des milliards d’informations sont partagées en ligne chaque jour. »

    - « Les fake news se propagent 6 fois plus vite que les informations vraies. » [D’où vient la précision de cette statistique départageant les fausses infos des vraies ? Et qui a jugé lesquelles étaient fausses et lesquelles étaient vraies ? Mystère]

    - « La désinformation transforme notre monde. » [On n’a pas attendu l’invention des « fake news » pour le constater depuis le procès de Nuremberg !]

    - « La presse quotidienne – L’info d’origine contrôlée »

     

    Voilà une conclusion qui vaut son pesant plombé de « fake news » certifiées conformes !!!

     

    La campagne est en effet signée par tous les « grands » quotidiens belge de la presse subsidiée, dont, bien évidemment, Le Soir.

     

    Alors, vérifions vite « l’info d’origine contrôlée » du Soir. Lisons, par exemple, un dossier du Soir mag, son hebdomadaire qui fait « le point sur l’actualité », présentant « les dernières infos de Belgique mais aussi de partout ailleurs dans le monde » et qui, par « les enquêtes de la revue » offre « des révélations, des infos exclusives » (présentation du magazine sur le site d’abonnement edigroup.be).

     

    Et puisque nous sommes particulièrement intéressés par l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, choisissons « Hitler : pourquoi le monstre est champion des ventes », paru dans le numéro 4501 du 28 septembre dernier.

     

    Caricature 1-horz.jpg

     

    Partant du constat alarmant du patron des éditions Jourdan, spécialisées dans les livres d’histoire, selon qui « Une couverture sur Hitler ou les SS peut représenter jusqu’à 40% de ventes en plus qu’un autre sujet relatant la même période de l’histoire », l’enquêteur qui recoupe ses sources, Pierre De Vuyst, est allé chercher la réponse chez les vrais spécialistes.

     

    Florilège des réponses expliquant tout et son contraire.

     

    « Hitler est comme un grand trou noir qu’on ne comprend pas et qui aspire tout. » Marc Pigeolet, libraire (Filigranes, à Bruxelles).

     

    « Il est faux de croire qu’Adolf Hitler a incarné le nazisme. Il n’a pas eu l’importance majeure que lui ont attribuée les nazis. » Prof. Johann Chapoutot (qui « concède que les ventes moyennes de ses ouvrages sur la question se situent entre 5000 et 10.000 exemplaires ; quant à l’explication de la fascination, il renvoie aux psychiatres » !).

     

    « Il est possible que l’histoire se répète, mais pas de manière identique. […] Cet intérêt actuel pour la période des années 30, la fascination pour des leaders charismatiques, nationalistes, populistes, des hommes providentiels qui allaient sauver la nation et les masses brimées, ce n’est peut-être pas un hasard. En 2016, l’homme blanc moyen a voté pour Trump car il se sentait laissé pour compte. A l’époque, l’Allemand moyen a voté Hitler » Arnaud de la Croix, auteur d’une pitoyable biographie de Léon Degrelle.

     

    « Hitler ? C’est le plus grand méchant de l’histoire du XXe siècle, qui veut conquérir des territoires, piller, détruire et anéantir des peuples. […] Il a surtout bénéficié d’un alignement de planètes incroyable pour mener ses projets à bien. […] Il est vrai que les gens sont attirés par des films qui traitent du IIIe Reich, de Hitler. C’est pour cela que ces films ou ces livres sont une matière dangereuse. Il faut évoquer ces faits avec précaution et donner les outils pour les décrypter. Avec mes documentaires, j’essaie d’expliquer l’histoire afin qu’on ne répète pas les erreurs du passé. » David Korn-Brzoza, réalisateur français spécialisé dans les documentaires historiques.

     

    Aussi, le 23 novembre dernier la télévision belge proposait, dans le cadre de sa série Retour aux sources patronnée par le même Korn-Brzoza, un documentaire aux magiques « révélations » sensationnelles, Hitler: l'art de la défaite : la présentatrice-potiche insistait sur la nécessité permanente de « déconstruire » le mythe et le personnage Adolf Hitler, tandis que l'inévitable historien de service, sectateur du CEGESOMA, Alain Collignon, se plaisait à expliquer que le chef du IIIe Reich est « notre monstre à nous, Occidentaux »...

     

    On vous le dit : pour lutter contre le mensonge, rien de tel que de réécrire l’Histoire… afin de disposer enfin d’une « info d’origine contrôlée » !

     

    Rectifier aussi les fake tombes !

     

    Si pour rectifier l’Histoire, il ne faut pas hésiter à la réécrire sous prétexte de la « décrypter », il ne faut pas hésiter non plus à « déconstruire » les monuments de pierre qui pourraient rappeler, par exemple, les noms voués à la malédiction  universelle par le politiquement correct.

     

    C’est ainsi que la modeste tombe des parents d’Adolf Hitler, Aloïs et Klara, qui reposaient tranquillement depuis plus d’un siècle, dans le cimetière paroissial de la petite ville de Leonding (banlieue de Linz – Autriche), a été minutieusement démolie le 27 mars 2012 (un an auparavant, le caveau familial de la famille de Rudolf Hess avait subi le même sort à Wunsiedel).

     

    Pour justifier cette opération de salubrité publique, Les « fake news » d’origine contrôlée ont été d’un bon secours ! On a ainsi allégué la présence inopinée et providentielle sur la tombe d’un « vase » (d’autres parlent d’une « bougie ») où aurait figuré l’inscription « Unverge SS lich » (inoubliable) dont les deux « S » auraient été écrits sous la forme runique des troupes d'élite de l’armée politique du Reich abominé.

     

    Jamais cette pièce pour le moins originale n'a été montrée, ni aucune photographie n’en a d'ailleurs jamais été produite.

     

    C’est en prétendant découvrir cette roublardise que le curé (d’autres prétendent qu’il s’agissait de l’ayant-droit même de la tombe, une lointaine descendante cacochyme de la première épouse d’Aloïs, Franziska Matzelsberger) aurait convaincu le maire (qui n’attendait sans doute que ça) d’exercer toutes les pressions nécessaires pour convaincre l’héritière de laisser la commune éradiquer ce chancre.

     

    Dame, il y avait urgence pour empêcher que cette tombe puisse devenir un lieu de pèlerinage néo-nazi. Quelque 70 ans après l’écroulement du Reich, quand même : il faut croire que les sectateurs de l'hitlérisme ne sont pas très fute-fute…

     

    Aussitôt dit, aussitôt fait ! Que les parents du futur Führer n’aient jamais rien su de la destinée de leur fils ne compte que pour des prunes. L’essentiel était bien d’éradiquer un monument affichant officiellement et positivement le nom abhorré de « Hitler » !

     

    L’endroit n’était-il d’ailleurs pas maudit puisque Hitler lui-même était venu rendre hommage à ses parents à plusieurs reprises (en 1941, pour la dernière fois) ? Et puis, n’est-ce pas le jeune Adolf lui-même qui avait dessiné la pierre tombale de son papa, comme l’a montré une exposition de 2009 à Leonding ?…

     

    Aussi, les écologistes politiques, purificateurs de la mémoire, n’ont-ils pas hésité à appliquer les mesures biologico-racistes les plus radicales en exterminant également le malheureux arbre séculaire qui n’en pouvait rien, mais qui, ombrageant le petit monument funéraire, plongeait ses racines dans les cendres maudites des ancêtres !

     

    Damnatio memoriae

     

    « Ça fera de la place pour d’autres dans le cimetière », déclara le prêtre faux-cul. Sauf que personne n’a encore osé profaner l’endroit…

    Capture2-horz-vert.jpg