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dernier carré

  • In memoriam Chantal Degrelle

    13 février 1934 – 5 novembre 2022

     

    Ce n’est qu’aujourd’hui que nous apprenons avec une profonde tristesse le décès de Chantal Degrelle, la fille aînée de Léon Degrelle, survenu à Paris, le 5 novembre dernier, à 88 ans, pratiquement le même âge que son cher Papa.

    Née au domicile de ses parents, à Kessel-Lo, dans la banlieue de Louvain, Chantal ne bénéficia pas d’une enfance particulièrement heureuse, victime, à peine âgée de plus de deux ans, d’un grave accident domestique que tous crurent mortel.

     

    L’Accident

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    La presse rexiste se fit régulièrement l'écho de l'évolution de l'état de la petite Chantal Degrelle. Ici, les nouvelles données par Le Pays réel, les 28 juillet, 10 et 22 octobre, 13 et 14 décembre 1936...

     

    Hospitalisée en urgence absolue, elle devra recevoir des soins cliniques pendant plusieurs années, à Bruxelles, mais aussi à Paris où elle sera opérée à plusieurs reprises par le spécialiste européen de l’endoscopie broncho-œsophagienne, le Dr André Soulas, qui s’en souviendra encore dans ses ouvrages de technique endoscopique et ses cours de « perfectionnement théorique et pratique de broncho-œsophagologie » à l’Université de Paris, jusqu’au début même des années 50.

    Léon Degrelle, père exilé en Espagne, a rappelé à sa fille, dans une lettre émouvante de décembre 1974 (ce blog au 22 octobre 2019), les tourments que son état alarmant lui procura :

    « Toi ! ma petite Chantal chérie, si tendrement aimée, si douloureusement, pendant tant d’années ! Il n’y a pas un jour où je ne pense à toi, où je ne me souviens de ton long calvaire, qui fut aussi le nôtre, et si cruel, à ta petite maman et à moi. Je me vois encore, à 2 heures du matin, tout seul dans la nuit, sous la petite fenêtre, éclairée par une veilleuse, de la chambre où on te soignait à la clinique de Bruxelles, récitant désespérément mon chapelet pour que tu survives. Sache, Chérie, que maintenant encore, chaque nuit, absolument chaque nuit, je prie pour toi avant de m’endormir. J’ai mes petites habitudes, tout mon rouleau de prières que je récite jusqu’au moment même où je m’endors ; mes dernières pensées, chaque soir, pour Dieu et pour vous ; c’est ainsi ; et au fond, toute ma nature fut toujours ainsi, intensément humaine, puissante, dionysiaque, mais aussi profondément mystique.

     

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    Pendant ces années où la mort te guettait, au moment même où j’étais au sommet de ma puissance et de mes possibilités de domination, ton frêle petit corps blessé était toute ma palpitation intérieure. Tu m’accompagnais sur toutes les routes. Chaque instant où je pouvais m’arracher à mon immense labeur, c’était pour courir à pied, le soir, prier la Vierge de Hal ; c’était pour faire un aller et retour, nuit et jour, Bruxelles-Pyrénées, Pyrénées-Bruxelles, supplier la Vierge de Lourdes de te sauver. Et à Paris (que de courses de Bruxelles à Paris !) quand, en essayant de t’ouvrir à nouveau la voie de l’œsophage, on te creva la poumon, que des bulles d’air jaillissaient partout sous ta peau, que tu étais perdue, je me vois encore, ne pouvant plus rien attendre des hommes, me jeter sur la route de Lisieux : 154 kilomètres (si je ne me trompe pas) à pied, 154 km, flanqué de deux flics parisiens qui, au bout de 50 km, abandonnèrent, dans un champ de pommes de terre où je m’étais affalé pour reprendre un peu de forces !

    Jamais, je n’aurais pu croire qu’un corps humain pourrait avoir assez d’énergie pour faire 154 kilomètres ainsi, sans une heure dans un lit. Quand trois jours après, je réapparus de Lisieux, je te vois encore, sauvée, t’intéressant plus à mes jambes (je n’étais plus capable de faire un pas dans ta petite chambre de la clinique parisienne), qu’à ton propre sort ! Tu étais si gentille ! Tu as toujours été si gentille ! Et c’est une grande souffrance, dans mon exil, après avoir été si tendrement unis, unis par un tel calvaire, de ne pouvoir jamais t’avoir un instant contre mon cœur… » (Léon Degrelle, lettre à sa fille Chantal, le 29 décembre 1974).

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    Embrasée par la gloire militaire de son Papa

     

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    Profitant de sa longue permission accordée après le succès de la percée de l'encerclement de Tcherkassy, Léon Degrelle emmena sa fille Chantal et son fils Léon-Marie sur la côte belge, plus précisément à Coxyde où il visita une garnison allemande du Mur de l’Atlantique. On voit ici la petite famille au bord de la plage : Chantal, 10 ans, debout sur le parapet de béton à côté de son Papa, regarde l’agitation de la mer ; derrière elle, encapuchonné, Léon-Marie, 5 ans, préférerait sans doute jouer dans le sable… (voir ce blog au 13 octobre 2021 ; photo colorisée par le Cercle des Amis de Léon Degrelle pour la couverture de sa 37e Correspondance privée, septembre 2021).

     

    Un peu plus d’une semaine avant ce week-end pascal, c’était le triomphe de la Légion Wallonie, célébré par une prise d’armes à Charleroi d’abord, puis, à Bruxelles, par un défilé historique sur les boulevards du centre. Léon Degrelle saluant, de son véhicule de commandement blindé, ses troupes follement fêtées par une population communiant avec ferveur à leur héroïsme et à leur gloire (ce blog aux 15 décembre 2020, 15 et 26 janvier 2021, 7 mars 2022).

     

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    Arrivée place de la Bourse peu après Godelieve et Léon-Marie, Chantal est hissée sur le char de son Papa qui l’accueille dans ses bras. Les enfants du Commandeur de la Légion sont fleuris à l’instar de tous les Bourguignons défilant dans l’allégresse de la victoire. Et Chantal, comme son frère et sa sœur, sont rapidement gagnés par l’euphorie générale, stimulés par la prestance des Légionnaires et les vivats de la foule en liesse.

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    Mais les Bourguignons rejoignent bientôt le Front de l’Est. Cette fois, tout à fait au nord, en Estonie. Là aussi, le Papa aimant n’oublie pas ses enfants et, le 12 août 1944, leur écrit d’affectueuses lettres (voir aussi ce blog au 15 décembre 2020).

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    Au front, le 12 Août 1944.


    Ma chère grande Chantalinette,

    Est-ce qu’on a déjà écrit à Papa ? J’attends avec impatience !

    Je suis tout au bout du Front, à 2000 kilomètres de Bruxelles ! Devant nous, c’est les Bolchevistes, au fond de grandes sapinières et de marais. Il y a des millions de mouches très méchantes. Et aussi des sales grosses puces, toutes rouges.

    A droite, c’est la mer, très belle, au pied de grandes falaises, hautes de 100 mètres ! Nous sommes tout en haut. On ne doit pas trop approcher du bord, parce que ça croule ! Mais c’est magnifique, tout bleu, avec des presqu’îles vertes.

    Il y a des petits pois et des carottes. Mais les tomates sont encore toutes petites et toutes vertes, et les pommes sont dures comme des cailloux.

    Et dire que chez nous, il doit y avoir de magnifiques pêches, bien juteuses et de bonnes groseilles. Pauvre papa, il n’a pas de chance, il n’est jamais là au bon moment ! Mais quand vous mangez des pêches, il faut dire : « une pour papa ! » et mordre dedans à ma place. Comme cela, j’en aurai un peu quand même !

    J’écris mal, car je dois tout le temps secouer ma tête à cause de ces satanées mouches qui tournent ou qui mordent tout le temps !

    Et comment va ma grande Chantal ? Elle est toujours très gentille ? Elle ne bouscule pas les petits ? Et les points en classe ? Est-ce que Mademoiselle est contente ?

     

    MP Lemay+Léon Marie+Chantal.jpgLéon-Marie est sur les genoux de sa Maman à qui Chantal, assise sur le petit parc, donne le bras.

     

    Il faut tout me raconter. Et Godelieve ? Et Léon-Marie ? Et, surtout, la belle petite sœur ? Elle est jolie, hein ? Je suis bien triste de ne l’avoir vue que pendant une heure… Est-ce qu’on lui a fait un beau baptême ? Est-ce qu’elle parle déjà ? Il ne faut pas encore lui apprendre à aller en bicyclette : c’est trop tôt !

    C’est pourtant si bon de foncer en bicyclette, n’est-ce pas ma belle grande Chantal ? A la fin, on est toute mouillée, avec deux joues gonflées comme des grosses pommes rouges !

    Et la balançoire ? Est-ce qu’on s’y dispute encore ?

    Se couche-t-on tôt, le soir, maintenant ? Oui ?

    Moi, je me couche à 9h parce qu’on ne peut pas faire de lumière. Mais à 4h du matin, je suis déjà réveillé par le soleil. Dans ces pays-ci, le soleil se lève beaucoup plus tôt qu’en Belgique, mais il commence à faire noir à 9 heures déjà.

    Quand je reviendrai, je regarderai tous les cahiers ! Attention ! Il faut beaucoup de « Bien » et des « Très bien ».

    Au revoir, ma petite Chantalinette chérie ! Vous irez près de Godelieve, de Léon-Marie et de Marie-Christine et vous leur donnerez à chacun trois gros baisers en disant : « C’est de la part de papa » ! Papa en envoie de loin toute une charrette à sa grande fille si gentille.

    Papa

     

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    Les vœux de Léon Degrelle à sa fille Chantal pour Noël 1945 :

     

    Ma grande Chantal !

     

    Ton papa voudrait tellement être tout près de toi, sa grande fille ! Dis, quelle vie, la nôtre ! Tu le connais à peine, ton pauvre papa ! Il te retrouvait en revenant du Front, mais pour si peu de temps ! Tu étais chaque fois plus sage. Tu lui faisais tant de bien, tu lui rendais tant de courage quand tu lui donnais dix baisers, vingt baisers, en le serrant fort !

    Maintenant, il est loin de toi, ton petit papa, Chantalinette, mais il se souvient avec tant de tendresse de sa grande Chantal !

    Il faut que tu sois le modèle de toute la famille ! Un jour, les gens seront moins méchants et on se reverra tous. Tu reviendras te jeter dans mes bras. Je pleurerai peut-être, parce que je serai tellement heureux…

    C’est triste, tu sais, d’être un papa et d’être tout seul…

    Tous les jours, dis, ma petite Chantalinette, pense à ton papa… Parle-moi, de là-bas… Sois gentille, pieuse, courageuse, pour que je sois toujours content de ma grande fille. Car je regarderai dans tes yeux quand je te reverrai, et, tu le sais bien, j’y vois tout ! Je verrai que tu es restée ma Chantalinette, toujours plus sage, plus vaillante, une vraie fille de soldat.

    Tu sais encore bien comment je suis ? Dis ? C’est bien vrai ? Car si tu m’oubliais, je crois que je tomberais mort, tellement je serais malheureux !

    Chaque matin, tu me diras : « Bonjour, Papa ! » Je te répondrai de loin : « Bonjour, Chantalinette ! »

    Chaque soir, tu me diras : « Bonsoir, Papa ! ». Je te répondrai : « Bonsoir, ma grande Chantal ».

    Je fais, comme avant, une petite Croix sur ton front. Je suis ton petit

    Papa

     

    Joyeux

    Noël !

    – 1945 –

     

     

    La vie d’après-guerre

     

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    Léon Degrelle accueille dans sa propriété de La Carlina, sa fille Chantal, maman déjà d’une petite Corinne, et son mari Roland Autenheimer.

     

    Ce n’est malheureusement qu’à la suite du décès de son petit frère Léon-Marie, le 22 février 1958 (ce blog aux 26 février 2016 et 5 novembre 2022), que Chantal put retrouver son père, à la fin du mois de juillet. Entretemps, sa vie avait déjà pris un nouveau tournant en France, par son mariage, deux ans plus tôt, avec Roland Autenheimer et la naissance d’une petite fille (Chantal sera l’heureuse maman de deux filles, Corinne et Sophie).

     

    LD+Corinne+Chantal.jpg« Et tes filles ? Quel problème, les filles ! Quel est le père, quelle est la mère qui y comprennent quelque chose ? Y comprennent-elles quelque chose elles-mêmes ? Un garçon, ce n’est pas simple déjà. Mais cela a, tout de même, quelque chose de plus robustement élémentaire. La fille, ça a la vibration, les mille feux, mais aussi le va-et-vient dansant du papillon. Ce sont des nerfs. Ce sont mille désirs secrets. Et les mille semi-mensonges à elles-mêmes et aux autres, d’êtres qui ne veulent pas se reconnaître faibles, mais qui, en certains aspects, les plus mystérieux, le sont.

    Corinne, 16 ans ! Je voudrais regarder au fond de ses yeux, essayer de savoir ce qui s’y passe. Mais ça l’embêterait sans doute. Ou au moins, ça la gênerait. Personne n’aime être observé, ni même s’analyser. On aime mieux flotter dans le vague. Au fond, seul le temps impose l’analyse à laquelle, naturellement, on se refuse parce qu’elle pourrait encombrer. Expliquer, essayer de diriger, et surtout donner des leçons, ne sert à rien. Chacun entend bien tout savoir sur son cas, en tout cas beaucoup mieux que les autres ! » (Lettre de Léon Degrelle à sa fille Chantal, le 29 décembre 1974).

     

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    La vie de Chantal ne fut jamais marquée par les préoccupations politiques, accaparée qu’elle fut toujours par l’éducation de ses filles dans l’amour du bien et du beau. Sa vie fut essentiellement faite de service, voire de sacrifice. Elle sera en effet confrontée à un divorce difficile qu’elle affronta sans haine ni méchanceté et aux tracas incessants pour subvenir seule aux besoins de la famille.

     

    La lettre que son père lui écrivit à la fin de l’année 1974 ne fait aucun doute sur l’admiration sincère que lui inspirait « l’épanouissement apostolique de [l’] existence » de Chantal (ce blog au 22 octobre 2019). Et c’est bien en sa fille Chantal qu’il reconnaît non seulement la gardienne de son héritage, mais la championne de son idéal (nous soulignons) :

    « La plus noble évasion, celle, en tout cas, qui console de tout, c’est Dieu. J’ai du bonheur à savoir que ta vie en est imprégnée. Tu sais, à la vérité, ce fut mon vrai grand idéal. J’eusse voulu n’être que cela. Cela m’intéressait beaucoup plus que la politique. Je ne sais si tu as le petit bouquin Les Âmes qui brûlent où j’évoque tout cela. Tu es la seule à prolonger ce qui fut mon grand rêve. […] Alors, ma grande Chérie, si tu as dépassé le barrage artificiel de la fausse joie criarde d’un monde qui n’est qu’une brillante poussière compressée qui, tôt ou tard, se décomposera, tu as atteint l’essentiel. La seule chose qui ne ment pas, qui ne déçoit jamais, c’est la grande paix intérieure, c’est la vocation secrète qui surpasse tout. »

     

    Chantal+Jeanne Belgique 1996.jpgRespectant les volontés de son père, Chantal se trouva toujours aux côtés de son épouse Jeanne.

     

    Ce n’est qu’après le décès de son Papa qu’elle se préoccupa de l’héritage politique que celui-ci laissait. Elle multiplia alors les rencontres avec ceux qui l’avaient le mieux connu –épouse, famille, amis– ainsi que les réunions avec les Bourguignons qui lui furent toujours fidèles.

     

    Chantal se considéra sans faux-fuyant comme l’héritière de droit de l’idéal spirituel et social de son Papa et, ne se mêlant en rien aux polémiques que certains suscitèrent et entretinrent, elle fit en sorte de tenir toujours haut le drapeau de l’honneur et de la fidélité.

     

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    Réunion de Bourguignons du Dernier Carré, à Namur, en 1996 : au centre, se donnant le bras, on reconnaît l’épouse du Chef, Jeanne Degrelle, sa sœur Louise-Marie Massart et sa fille Chantal Degrelle.

     

    Nous ne citerons ici que deux brèves déclarations de Chantal Degrelle.

     

    La première se voulait modeste encouragement aux membres du Cercle des Amis de Léon Degrelle, mais sa lecture n’a certainement pu que stimuler tous ses adhérents à poursuivre leur combat de justice et de vérité.

     

    Chantal Degrelle.jpgChers Amis,

    J’ai été très touchée de votre grande admiration envers mon père Léon Degrelle. Vos revues sont toujours très belles et instructives sur ce passé « terrible » et grandiose à la fois !

    Je vais avoir 83 ans, mais resterai jusqu’à la fin de ma vie dans le souvenir de mon père qui fut un grand Homme politique, fidèle, courageux, écrivain remarquable et… un sacré caractère !...

    Je conserverai précieusement toutes vos documentations et je les transmettrai.

    Merci encore de tout cœur pour votre attachement, votre respect, votre grande admiration envers mon père Léon Degrelle.

    Bien respectueusement,

    Chantal Degrelle

     

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    La seconde déclaration est celle qui fut demandée à Chantal Degrelle par Philippe Dutilleul pour introduire son documentaire Léon Degrelle ou la Führer de vivre (2009 ; on dirait ce mauvais titre choisi pour justifier la sentence hugolienne « Le calembour est la fiente de l'esprit »).

     

    Emmenée sur les marches de la Bourse de Bruxelles où elle avait accompagné son père présidant, le 1er avril 1944, au défilé des Bourguignons vainqueurs, Chantal tint, dans sa fraîche spontanéité, un discours qui ne pouvait que heurter le « politiquement correct » d’un film destiné à la télévision d’État, chargée depuis d’insinuer que les héros wallons du Front de l'Est n’étaient finalement que des criminels de guerre (ce blog aux 30 novembre 2019, 23 février 2020, 7 juin 2021 et 11 mars 2022).

     

    Pourtant, ce sont bien les commentaires de Chantal Degrelle qui reflètent la seule vérité historique !

     

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    « C’était le 1er avril 1944. J’étais dans le char, à côté de Papa, avec mon frère et ma sœur. Et il y avait une foule considérable, qui arrivait en courant de tous les côtés. Moi, j’étais émerveillée, j’avais à peine 10 ans. Mon Dieu… Je revois encore tout ça… Ces milliers de gens qui accouraient de partout ! Et des acclamations ! Et Papa était rayonnant de bonheur, hein ! Le visage illuminé… Il faut aussi dire que c’était le sommet de la gloire de mon père, hein, cette année-là. C’était absolument la gloire, c’était le… Il était grandiose !

    Voilà le souvenir que je garde de Papa.

    Et malheureusement, cinq mois après, les chars anglo-américains allaient défiler exactement par le même trajet… Voilà… C’est l’Histoire. On ne peut pas changer le cours de l’Histoire hein ? C’est comme ça ! »

    (Capture d'écran de la diffusion du film Léon Degrelle ou la Führer de vivre, le 5 mars 2009).

     

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    Nous remercions vivement la CPDH (Collection Privée de Documentations Historiques) de ©Jacques de Schutter pour nous avoir donné libre accès à sa documentation iconographique.

  • Dernier Carré – Communauté des Anciens du Front de l’Est

    Centième numéro de la Feuille de Contact
    entre les Membres et Amis

     

    C’est un historique centième numéro que la communauté des Anciens du Front de l’Est « Dernier Carré » vient de publier à l'intention de ses membres.

     

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    Ce numéro spécial de trente-deux pages est placé sous le mot d’ordre :

    « Gloire et Honneur aux Légionnaires wallons

    et à leur Chef Léon Degrelle ! »

     

    Aujourd’hui, en effet, que tout scrupule scientifique est désormais absent des récits et chroniques les concernant, prétendument historiques ou biographiques, il nous semblait nécessaire d’affirmer haut et fort la noblesse et l’héroïsme de ceux qui offrirent leurs forces, leur sang et jusqu'à leur vie pour que puisse vivre dans la dignité, la justice et la liberté une Europe menacée par la ploutocratie et le communisme.

    Leur épopée ne fut ni imaginaire ni absurde mais marqua l’histoire et suscita l’enthousiasme, comme le montre la photo de couverture, prise à Bruxelles, le 1er avril 1944, à l’occasion de la glorieuse manifestation célébrant la victoire de la percée de Tcherkassy.

    Ce défilé triomphal, le seul qu’une unité de Volontaires européens put jamais organiser au cours de la guerre dans son pays d’origine, marqua une étape décisive dans le parcours aventureux que s’imposa Léon Degrelle s’engageant dans la croisade antibolchevique lancée par le Troisième Reich.

    Se retrouvant simple soldat parmi les autres Légionnaires du pays vaincu qu’était la Belgique, il avait voulu gagner, par son héroïsme militaire et celui de ses Bourguignons, le respect des anciens vainqueurs en même temps que le droit et l’honneur d’assurer l’avenir de son peuple dans l’Europe nouvelle. Ce droit, Léon Degrelle, devenu Commandeur de la Division Wallonie, couverte de la gloire des combats au Front de l’Est, et décoré lui-même, deux semaines auparavant par le Führer en personne, de la Croix de Chevalier de la Croix de Fer, ce droit, il le manifestait et l’imposait par cette apothéose au milieu de son peuple enthousiaste. Adolf Hitler avait déjà annoncé à Himmler qu’il voulait Léon Degrelle comme chancelier d’une Belgique retrouvant ses dimensions bourguignonnes (voir ce blog au 20 mai 2018) : cinq mois plus tard, il le recevrait à nouveau en son quartier général pour accrocher les Feuilles de Chêne à sa croix de Chevalier de la Croix de Fer et lui adresser son émouvante confidence historique « Si j’avais un fils, j’aimerais qu’il soit comme vous » ! (voir ce blog, entre autres, aux 21 juin et 20 juillet 2018)

    Que nous reste-t-il aujourd'hui de cette épopée fracassée ? de cette croisade contre le communisme menaçant d’anéantissement notre civilisation ? de cet ultime sursaut vital contre les matérialismes délétères ?

    Il nous en reste l’essentiel si nous nous détournons des mensonges officiels: l'idéal de vie. La nécessité de l’amour des autres, l’exemple du don de soi pour sa famille, ses proches et sa communauté, l’engagement pour une société de justice et de responsabilité.

    Dur et Pur !

    Révolution des âmes !

     

    Au sommaire de cette feuille de contact :

    - Editorial : Wenn alle untreu werden… nous resterons toujours fidèles

    - Calendrier 2021 : Dur et Pur ! Pour la Révolution des âmes !

    - Degrelle-Hergé, même combat !

    - La fin de guerre de Marie-Paule Degrelle

    - Parcours d’un jeune Volontaire, à la fin de la guerre

    - Récit d’un Volontaire wallon, ancien travailleur dans les usines du Reich

    - Lectures décapantes :

    - Olivier Pigoreau, Son âme au diable, Jean-Marie Balestre
    - Jean-Marc Berlière, Franck Liaigre, Ainsi finissent les salauds
    - Jean-Marc Berlière, François Le Goarant de Tromelin, Liaisons dangereuses
    - Xavier Laroudie, Un seul châtiment pour les traîtres

    - A travers la presse :

             - Fernand Kaisergruber (Moustique)
             - La séduction d’un fasciste, par Dieter Vandenbroucke
               (Joris Van Severen)
             - Les collabos belges (SoirMag)
             - Les Caryatides (Rivarol)
    - A propos de deux rééditions de Léon Degrelle et l’avenir de “Rex”, de Robert Brasillach

     

    Feuille de contact des membres du Dernier Carré.

    Adhésion : 13 euros à verser au compte BE04 2100 4559 7631.


  • Fête du Printemps du « Dernier Carré »

    Comme chaque année, notre association a rassemblé ses amis pour sa traditionnelle « Fête du Printemps ». C’était le 23 mars dernier. L’occasion de dresser un bilan de notre action, mais surtout d’appeler à la vigilance, à la fidélité et à l’opiniâtreté : si nos Anciens ont progressivement disparu, cela ne veut pas dire que leur combat soit devenu sans objet. Il est au contraire plus d’actualité que jamais. La démonstration par le discours de notre secrétaire générale.

     

    Les années passent et les rangs des Anciens s’éclaircissent : pratiquement tous les Volontaires de la Légion Wallonie engagés pour le Nouvel Ordre Européen ont désormais rejoint la Grande Armée des Héros de la Croisade antibolchevique.

    Cela veut-il dire que leur idéal social et national a disparu ?

     

    IMG_6270.JPGCertes non, car leur exemple nous est plus que jamais précieux, à nous qui, convaincus par leur cause et séduits par leur combat héroïque, avons choisi de les rejoindre et de les défendre, aujourd’hui qu’ils ne sont plus là et ne peuvent plus le faire.

     

    Quel autre engagement pourrions-nous prendre en effet pour le futur de nos patries, aujourd’hui que l’Union européenne technocratique et mondialiste a réussi à priver nos différentes nations de leurs prérogatives naturelles; aujourd’hui que les banksters ont affermi la dictature de l’usure cosmopolite; aujourd’hui que nos frontières doivent s’ouvrir aux invasions migratoires de toutes provenances sous prétexte de combler un déficit des naissances entretenu par la généralisation criminelle de l’avortement…

     

    Alors oui, la célébration de nos patries, telle que chantée par Léon Degrelle dans La Chanson Ardennaise, nous est précieuse pour renouer avec nos coutumes, nos traditions, nos langues, notre patrimoine…

     

    Alors oui, la préservation de nos identités par la récupération de notre souveraineté, la fierté de notre histoire et le contrôle de nos frontières pour empêcher le « grand remplacement » est d’une urgence toujours plus évidente, tout comme le fut la croisade de nos héros du Front de l’Est.

     

    fête du printemps,dernier carré,légion wallonie,gilets jaunesAlors oui, la lutte sans merci lancée, –alors déjà par le Rexisme–, contre la finance anonyme, les politiciens corrompus, les banksters du capitalisme apatride nous apparaît définitivement indispensable pour rendre au citoyen appauvri et asservi les moyens élémentaires d’une existence digne.

     

    Voilà pourquoi le mouvement des « Gilets jaunes » qui, en France, ne faiblit pas mais existe encore aussi chez nous, nous apparaît tellement important.

     

    C’est le sursaut des petites gens qui n’en peuvent plus d’être écrasés de taxes et d’impôts au profit des parasites importés et des parasites au pouvoir.

     

    C’est le réveil du Pays réel contre le pays soi-disant légal, contre ceux qui ont usurpé leur situation en trahissant le mandat reçu de leurs électeurs et en se laissant corrompre par le pouvoir et l’argent.

     

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    C’est la révolte des autochtones, des « indigènes » cantonnés dans le mépris d’autorités qui ne leur reconnaissent d’existence que dans la mesure où ils paient impôts et taxes destinés à financer leur propre dilution au sein des allochtones appelés à les remplacer.

     

    Aujourd’hui, le mépris de ces pseudo-élites se fait encore plus écrasant par la criminalisation du mouvement de revendication sociale des Gilets jaunes : plus que jamais, ces derniers sont désignés comme les parias de la société, responsables de tous les débordements et violences, pourtant bien identifiées comme orchestrées et encadrées par l’appareil d’Etat. Où sont d’ailleurs les morts, les blessés, les éborgnés, les mains arrachées ?

     

    Pire même, puisqu’il s’agit du péché absolu pour lequel il n’existe aucune rémission, les Gilets jaunes sont aujourd’hui accusés –non : ils sont coupables– d’être fondamentalement antisémites. C’est Bernard-Henri Lévy (un philosophe, paraît-il) qui a lancé la curée : « Puisse cette scène hallucinante [de la prise à partie d’Alain Finkieldraut] pulvériser les derniers restes de l’impunité médiatique dont jouissaient les Gilets jaunes » !

     

    De tels mensonges scandaleusement répugnants, uniquement destinés à maintenir l’ordre établi en place, c’est-à-dire celui de la paupérisation des classes moyennes et du renforcement d’une oligarchie arrogante, ne peuvent que renforcer la détermination de ceux qui essayaient seulement de demander justice et qui se voient écrabouillés par le pouvoir.

     

    Arrivés à un tel degré de persécution, il ne reste sans doute aux Gilets jaunes qu’à durcir le mouvement.

     

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    Jusqu’à l’insurrection ? Pourquoi pas puisque la révolte des peuples opprimés est dans l’ordre naturel depuis la plus haute antiquité.

     

    Athènes et Rome reconnaissaient le tyrannicide comme le modèle du dévouement civique. Tout comme l’Eglise catholique a théorisé, dès le Moyen Âge, le principe de la « guerre juste » qui justifia, entre autres, la révolte des Cristeros mexicains contre leur gouvernement oppresseur : Léon Degrelle en fut d’ailleurs chez nous l’un des premiers porte-drapeaux puisque c’est en leur honneur et celui de leur cri de ralliement « Vivat Christus Rex » qu’est né le rexisme.

     

    Nous espérons sincèrement que le mouvement des Gilets jaunes parviendra à rétablir une société plaçant l’intérêt de ses citoyens au centre des préoccupations politiques, économiques et sociales. Car c’est déjà ce que voulurent réaliser nos Anciens par leur engagement vital au Front de l’Est.

     

    Contrairement à ce que tous les prétendus historiens à la De Bruyne et à la Balace affirment aujourd’hui, ce n’est pas par antisémitisme, bêtise, appât du gain, désir de promotion sociale ou nationalisme dévoyé que les jeunes Wallons –à l’instar de toute la jeunesse européenne– se sont engagés aux côtés des Allemands sur le front antibolchevique. Mais c’était pour protéger l’Europe des appétits de Staline et, surtout, pour reconstruire une Europe authentiquement sociale, organisée autour de ses composantes naturelles que sont la famille, la profession et la nation, où la valeur essentielle eût été le travail et non la finance apatride, où le sens des responsabilités aurait été exalté au service de la communauté nationale, permettant à chacun de trouver sa juste place.

     

    C’est à leur exemple que les Gilets jaunes devraient être attentifs pour donner un sens et du contenu à leur action. Et surtout, qu’ils ne se contentent pas de quelques promesses de réformes sociales ou de timides avancées économiques. Qu’ils ne cessent pas de se remettre en question. De la même façon que notre cher Fernand Kaisergruber –dont nous commémorons déjà le premier anniversaire de la disparition– avait prévu ce que devait être l’attitude politique permanente des Légionnaires du Front de l’Est après la victoire :

    « Je puis aussi vous affirmer autre chose –et pour les gens d’action que nous étions, ce ne sont pas de vaines paroles. Si l’ordre établi après la victoire de nos armes n’eût pas été conforme à ce que nous avions voulu, qu’il n’eût pas été à la mesure des sacrifices consentis, nous eussions été assez résolus pour le faire savoir et à réagir avec autant de détermination que nous avions mis à combattre pour lui ! »

     

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    En l’honneur de Fernand,

    En l’honneur de Léon Degrelle dont nous commémorons cette année le 25e anniversaire de la disparition,

    En l’honneur des quelque 2500 Légionnaires qui offrirent leur vie pour nous au Front de l’Est,

    Et en l’honneur de tous les Anciens, leur famille et leurs amis qui ont, depuis, rejoint leur Grande Armée,

    nous allons chanter ensemble l’hymne aux camarades disparus, « Ich hatte einen Kameraden » et ensuite le chant de fidélité « Wenn alle untreu werden ».