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Un festival de malveillance, de ragots et de mensonges…

« Les Enfants de la Collaboration »

L’Histoire vue par la télévision belge et le CEGESOMA

 

Capture.JPGC’était une soirée attendue, le 25 novembre dernier, où la télévision belge francophone –reprenant l’idée d’un programme de la télévision flamande (comptant, quant à lui, sept épisodes: près de six heures d'antenne !)– avait prévu de diffuser un documentaire d’une heure et demie sur « Les Enfants de la Collaboration ». De quoi alimenter, sans doute et sans avoir l'air d'y toucher, le fantasme que la « Collaboration » ne serait qu'un épiphénomène sans grande importance dans la partie francophone du pays et ne concernerait surtout que la Flandre...

La déception fut bien entendu à la hauteur des espérances. Mais pouvait-on attendre autre chose d’une chaîne de service politiquement correct au public et de la caste d’historiens triés sur le volet de la doxa officielle ?...

 

L’émission prétendait, à travers les témoignages et souvenirs d’enfants de «collaborateurs» de l’Allemagne nationale-socialiste, dire « avec précision ce qui a motivé leurs parents et les conséquences de leurs actes ».

 

Inutile de dire qu’on fut loin du compte et que les « historiens » univoques du CEGESOMA se chargèrent bien d’orienter et de biaiser soigneusement les propos des six seuls et uniques témoins ramenés devant la caméra. Pour un témoignage de première main, brut de décoffrage et exempt de toute intervention « épuratrice », on se reportera au récit de la famille Lambert, sur ce blog au 18 février 2020.

 

La crédulité de la plupart des témoins les amenait d’ailleurs à accepter et réclamer toujours plus de condamnation morale de leur parent a priori coupable. Il suffit d’écouter leur toute première prise de parole pour s’en rendre compte :

- Le petit-fils du directeur de l’Office belge du Textile : « Ce n’est jamais très agréable de découvrir qu’un de ses aïeux a collaboré avec une idéologie qui n’est absolument pas la mienne. »

- L’arrière-petit-fils d’un germanophone des cantons de l’Est qui fut « membre du parti nazi » : « Ils sont forcés d’être membres de la Jeunesse hitlérienne et ils vont se balader en rue et chanter des chants nazis. »

- Le fils d’Alfred Olivier, député rexiste puis conseiller communal de Rex à Etterbeek (homme estimable dont la démission permit la confrontation Degrelle-Van Zeeland et la révélation de la collusion de l’Eglise catholique avec les banksters de tous les partis et les communistes: voir ce blog aux 6 mai 2016 et 14 avril 2017) : « La mère [sic : pas « ma mère » !] nous faisait lever sur notre chaise et nous faisait crier Rex vaincra ! » En fin de reportage, ce tourniquet idéologique aux convictions fermes ajoutera : « J’ai quitté la famille d’extrême droite. Et j’ai commencé à fréquenter des gens du centre. Et puis, des gens de gauche, et puis des gens d’extrême gauche, et puis d’ultragauche, et puis anarchistes ! »

- Le beau-fils d’Alfred Robert, « soupçonné d’avoir été SS » : « Au fond de moi, je le haïssais, ce bonhomme ».

- Yolande, fille de Raymonde et Rodolphe qui « tous deux se livrèrent à des activités d’espionnage au profit des Allemands » : « Un jour, il y a eu une convocation de la police. C’est moi qui suis tombée dessus et je lui ai dit “Mais c’est quoi, ça ?” parce que c’était marqué de venir avec son carnet de libération conditionnelle et c’est là qu’elle m’a dit qu’elle avait été en prison après la guerre, qu’elle avait travaillé pour les Allemands. »

Elle aussi conclura par une condamnation de sa Maman : « C’est vrai que j’aurais pu avoir une autre vie, parce que, finalement, la première fois que je me suis mariée, je me suis mariée pour avoir la paix, hein… Je ne voulais plus rien savoir d’elle et tout ça, quoi… Donc, je ne me suis pas mariée par amour, hein… ça je le lui reproche parce que j’aurais pu être quelqu’un d’autre... »

C’est qu’entre-temps, cette personne très sensible, qui ne put retenir ses sanglots en lisant la supplique de sa mère aux autorités pour qu’elles permettent à son père de voir sa sœur, alors âgée de deux ans, se fit remonter les bretelles par l’ « historien CEGESOMA » Alain Colignon…

Voix féminine off : « Ce jour-là, Yolande apprend que, suite aux dénonciations de sa mère, plusieurs personnes ont été déportées. Deux n’en sont jamais revenues. »

Alain Collignon : « Ce document officiel stipule bien que suite aux dénonciations de votre maman, cinq personnes ont été arrêtées pendant plus d’un mois et quelques-unes ont été déportées, en l’occurrence deux personnes et manifestement, ces personnes ne sont jamais revenues d’Allemagne. »

Yolande : « Ils sont morts, quoi… »

Alain Collignon : « Elles y sont mortes, hein ! Suite aux dénonciations de votre maman ! Elle aurait pu être condamnée à mort pour ces faits ! Et si elle ne l’a pas été, c’est très vraisemblablement parce qu’elle était enceinte. Et enceinte ?… »

Yolande : « De moi… »

Alain Collignon : « De vous ! De vous ! »

 

En quoi ces personnes sont-elles représentatives des « collaborateurs » idéalistes que furent, en principe, les combattants du Front de l’Est ou ceux du Front intérieur ? En rien, bien entendu. Seules deux personnes relèvent de cette catégorie et eurent bien du courage pour se laisser entraîner dans ce « documentaire » et livrer leur témoignage.

 

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Ainsi de José Antonio de la Rosa Degrelle (et non « della Rosa »), un des petits-fils de Léon Degrelle, et Alexandre, fils de Renée Meunier qui fut secrétaire au mouvement Rex.

Mais avant de nous attacher à leurs propos et souvenirs, ne manquons pas de souligner l’éclairage pseudo-historique, donné par les soi-disant gardiens de l’Histoire, cette caste du CEGESOMA aux infos « d’origine contrôlée »...

Parmi les premières stupidités, épinglons : « Les envahisseurs ont reçu des ordres. Ils doivent se montrer courtois pour éviter à tout prix de créer d’emblée une opposition généralisée » ou « En 1943, la Légion est incorporée aux Waffen-SS, les plus fanatiques des escadrons nazis » !

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« Les envahisseurs ont reçu des ordres »: on avait donc donné l’ordre aux Allemands d’être gentils ! Visiblement, cela ne leur posait pas de problème. Ni aux Belges occupés, naturellement gentils, eux. 

 

Mais il y a pire : depuis l’émission « Mon père était un SS wallon » –toujours réalisée par la télévision belge et toujours sous la supervision du CEGESOMA (voir ce blog au 30 novembre 2019)–, il est devenu indispensable de distiller le poison « la Légion Wallonie est coupable de crimes contre l’humanité » ! Les experts de l’information confondue avec le dogme s’emploient désormais à l'inoculer sans modération. Et, bien sûr, sans la moindre preuve et en ne procédant que par insinuation. On se souvient qu’en 2019, le massacre de trois mille détenues juives avait été imputé aux Légionnaires alors que les Wallons n’étaient pas sur les lieux du crime, « dans ce quartier-là de la Prusse orientale », mais se trouvaient «plus au sud»!...

C’est ce même « scrupule historique » qui anime ces faussaires professionnels lorsqu’ils prétendent décrire des images de la Deutsche Wochenschau (qui aurait donc complaisamment filmé et diffusé des scènes de crimes commis par les armées allemandes !!!) et, après avoir mélangé quelques séquences, évoquent un crime abominable, en laissant entendre que les Wallons ne peuvent qu’être impliqués et coupables :

« Les récits héroïques des membres de la Légion wallonne masquent une tout autre réalité. Celle d’une guerre sale où des centaines de milliers de civils furent sauvagement assassinés. Sur ces images de propagande allemande diffusées dans les cinémas, des membres des Waffen SS obligent des juifs à déterrer des corps. Ils observent la scène, mouchoir sur le visage pour ne pas avoir à sentir l’odeur atroce. Les Waffen-SS vont ensuite traquer les familles juives dans leurs maisons à coup de grenades. La guerre sale de la Légion wallonne reste encore à écrire !... »

Et voilà ! Ils n'ont rien rapporté de concret, rien établi de douteux, de suspect, encore moins de criminel, mais les « historiens » du CEGESOMA en sont sûrs, ils s'autorisent à prétendre qu'au Front de l'Est, les Légionnaires wallons, forcément coupables, n'ont pu que mener une «guerre sale»...

 

De manière identique est évoqué l’engrenage de guerre civile, non pas, comme tout historien sérieux a pu l’observer, enclenché par la «résistance» communiste après que l’alliance Hitler-Staline eut volé en éclats le 21 juin 1941, mais provoqué par une prétendue terreur rexiste ! Et ce, au mépris de toute chronologie, allègrement chahutée par le commentaire de l’émission plaçant sur la même ligne du temps des événements de 1942, puis de 41, ensuite de 44, avant de revenir à 1943 !

« A partir de 1942, plus de la moitié des Wallons est dirigée par un bourgmestre rexiste ou d’Ordre nouveau. Ces bourgmestres collaborateurs imposent la dictature à la population. Cette collaboration politique explique les actions de sabotage et d’assassinats politiques de la résistance armée. De leur côté, les rexistes forment des escadrons chargés de semer la terreur. Ils vont assassiner de nombreux opposants, tel que François Bovesse qui a été gouverneur de la province de Namur. Cette escalade de la violence va aller croissant jusque 1944. De nombreux bourgmestres collaborateurs vont être assassinés par des résistants, dont le bourgmestre rexiste de Charleroi, Oswald Englebin, exécuté en 1944 avec sa femme et son fils. En réaction, les rexistes vont tuer 26 civils à Courcelles. Parmi les personnalités les plus détestées, figurent aussi les journalistes ou les intellectuels collaborateurs comme Paul Collin, assassiné en 1943. La peur change de camp et les collaborateurs les moins fanatiques commencent à prendre leurs précautions. »

 

Que les faux historiens-vrais menteurs arrêtent de prétendre que les crimes de la « résistance » ne faisaient que répondre à une prétendue dictature rexiste ! Trois jours après le départ des premiers Volontaires wallons pour le Front de l'Est, un premier rexiste était assassiné à Leuze-en-Hainaut: le début d'une liste, longue et sans fin (voir ce blog au 7 juin 2018).

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Ce n’est que le massacre du nouveau bourgmestre de Charleroi, Oswald Englebin, et de sa famille, le 17 août 1944 qui provoquera la funeste et folle –mais compréhensible– réaction des responsables du Mouvement à Courcelles (voir ce blog aux 29 mai et  7 juin 2018).

 

S’étonnera-t-on que la sauvagerie barbare de la « libération » soit à peine effleurée et d’ailleurs amplement justifiée puisqu’il ne s’agirait que de la juste punition de souffrances endurées ou de règlements de comptes fort localisés… dans les Cantons de l’Est ! C’est, de toute façon, la justice militaire qui, très rapidement, va faire son travail tout de légalité. Mais, en l’occurrence, il faut comprendre : « Heureusement tout de même que les résistants étaient là pour punir les collaborateurs germanophones car, par la suite, ils passeront entre les mailles du filet de la justice puisque les juges ne parlaient malheureusement pas allemand ! »

 « Tous ceux qui sont suspectés d’avoir été collaborateurs vont subir une vengeance populaire, hommes comme femmes. […] Les armées libératrices vont être accompagnées par des membres de la résistance. Dans les cantons de l’Est, certains résistants régleront leurs comptes violemment. L’épuration judiciaire qui suivra ignorera partiellement la situation singulière de cette région. Et de surcroît, les juges ne parlent pas l’allemand. Rapidement, la répression judiciaire s’organise. La guerre n’étant pas terminée, c’est la justice militaire qui est chargée de l’épuration. Le premier jugement est prononcé le 29 septembre 1944. […] Durant l’épuration, la répression publique touche 100.000 personnes. 53.000 sont condamnées par des tribunaux militaires. Les sanctions sont variables. Condamnations à mort, emprisonnements, amendes, déchéances des droits civils et politiques, déchéances de la nationalité, impossibilité d’accès à des aides sociales, de reconstruction ou à l’université. Les instances privées et professionnelles procèdent également à des épurations internes. C’est le cas pour l’ordre des médecins, les journalistes, les avocats ou les sportifs. Les enfants dont les parents sont emprisonnés vont naturellement en subir les conséquences. »

Sur ce que fut la répression de la « libération » pudiquement appelée « épuration », voir ce blog aux 7 juin 2018, 6 juillet et 8 novembre 2019, 18 février 2020 ; concernant les chiffres officiels : 27 novembre 2020.

 

Mais venons-en à Léon Degrelle, le pire « collaborateur » puisque c’était un « pro-nazi qui est allé jusqu’à la collaboration militaire et qui, par deux fois, a rencontré Adolf Hitler », ce qui doit bien constituer un double et inexpiable crime contre l’humanité !

 

Léon Degrelle sera invariablement présenté comme une espèce d’opportuniste assoiffé de pouvoir, au point que, face à son échec, il se résoudra à ne revêtir qu’un déguisement de pouvoir : « Léon Degrelle […] veut à tout prix obtenir un poste de pouvoir. […] Le 22 juin 1941, l’Allemagne nazie attaque par surprise l’Union soviétique. […] Cette guerre totale en Union soviétique est vue comme une ultime opportunité pour Léon Degrelle. Il participe à la création de la Légion Wallonie. Il franchit le pas de la collaboration militaire, avec l’espoir de s’approcher du pouvoir. […] Ayant perdu tout espoir de revenir victorieux pour diriger la Belgique, en avril 1945, Léon Degrelle gagne le Danemark, puis la Norvège où on lui offre un bombardier qui lui permet de fuir vers l’Espagne. […] Franco va profiter de la guerre froide qui s’installe et retrouver la faveur des Américains et des Britanniques grâce à sa politique anticommuniste. Ce contexte est favorable à Léon Degrelle qui peut désormais sortir de la clandestinité et s’exhiber, si possible, en uniforme nazi ! »

LD Uniforme Phalange.jpg« S’exhiber si possible en uniforme nazi » : les soi-disant historiens du CEGESOMA érigent définitivement le persiflage en vérité biblique. Grâce aux accords de Madrid de 1953 avec les Etats-Unis, l’Espagne du général Franco sort de l’isolement diplomatique. C’est l'époque où Léon Degrelle, installé à Constantina, entreprend la construction des habitations sociales du personnel américain de la base aérienne toute proche. A l’occasion du mariage, le 21 juillet 1962, de sa fille Anne avec l’avocat phalangiste Servando Balaguer, fils du dentiste de Constantina, Léon Degrelle s’affichera dans la gloire de ses distinctions militaires. Mais ce n’est pas dans son uniforme d’officier de la SS qu’il paraît, contrairement aux affirmations des pseudo-historiens. José Luis Jerez Riesco, auteur d’un Léon Degrelle en exil, précise : « L’uniforme nazi était en réalité la tenue de gala de la Phalange espagnole que Degrelle pouvait porter de par son appartenance à la Vieille Garde de la Phalange depuis 1934. » (p. 287, voir aussi ce blog au 25 octobre 2019). L’auteur précise aussi à ce propos : « Parmi les invités à la noce, on pouvait reconnaître Jaime de Mora y Aragón, frère de Fabiola, la reine des Belges, l’ex-ministre et beau-frère de Franco, Ramón Serrano Suñer et le colonel Otto Skorzeny, le héros de l’épopée de la libération du Duce et chef des commandos spéciaux. »

 

Le grotesque d’un tel a priori s’aveuglant volontairement, –c’est-à-dire trompant sciemment son lecteur–, sur les raisons patriotiques de l’engagement de Léon Degrelle dans la croisade antibolchevique, sur sa détermination à rendre à son pays une place honorable dans l’Europe nouvelle, sur son courage désintéressé qui fit de lui, simple soldat sans expérience militaire, le Commandeur de la Division de Grenadiers Volontaires SS « Wallonie », sur ses liens privilégiés avec Adolf Hitler qui assurait tout le crédit de son projet et garantissait le succès de son entreprise, disqualifie absolument toutes les prétendues études provenant de la caste mensongère du CEGESOMA (sur tous ces sujets, voir ce blog au 18 janvier 2016 [raisons patriotiques], 7 mai 2016 et 31 juillet 2017 [carrière militaire], 12 mai 2016 [relations avec Adolf Hitler], 20 mai 2016 et 28 juin 2017 [projet degrellien approuvé par Adolf Hitler] ).

 

Autres exemples de mensonges gratuits, mais non sans importance :

  • l’arrivée de la Légion Wallonie au Front de l’Est serait un désastre provoqué par Léon Degrelle : « Il se lance dans cette croisade antibolchevique sans aucune expérience militaire. […] Fin novembre, la Légion Wallonie est envoyée sur le Front. Elle manque d’expérience militaire. Son commandement est incompétent. C’est un carnage.» Lorsqu’après sa formation au camp de Regenwurmlager, près de Meseritz (Brandebourg), la Légion monta au Front à la mi-octobre 1941, elle ne disposait certainement pas d’un commandement incompétent. Son commandeur n’était pas Léon Degrelle, mais le Major Georges Jacobs, officier de réserve de l’armée belge, assisté du lieutenant Lucien Lippert.

 

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Vétéran de la Première Guerre mondiale, le Major Georges Jacobs fut le premier Commandeur de la Légion Wallonie. Démobilisé fin décembre 1941 pour raison de santé, il dirigera le Service Légionnaire (entraide et protection aux familles de Légionnaires, des membres du mouvement, etc.), mais fidèle inconditionnel de Léon Degrelle, il se réengagera le 1er septembre 1944 et rejoindra l’état-major de la 28e Division SS de Grenadiers Volontaires "Wallonie" (photo du haut). Après la guerre, il se réfugie en Espagne auprès du Chef. Il meurt en 1964 et repose au cimetière de Constantina auprès du fils de Léon Degrelle, Léon-Marie (voir ce blog au 26 février 2016). On le voit sur la photo du bas à La Carlina, avec Léon Degrelle et le Hauptsturmführer Robert Du Welz.

 

En novembre 41, la Légion Wallonie ne fut nullement exposée aux combats du Front mais affectée à des opérations de patrouille et de lutte contre les partisans. C’est d’ailleurs lors d’une opération contre un camp de partisans qu’elle enregistra son premier mort, Gustave Adam, le 13 novembre 1941. Le 1er décembre, le capitaine René Duprés sautera avec sa monture sur une mine soviétique et sera la deuxième victime wallonne sur le Front de l’Est. Mais le principal ennemi de la Légion jusqu’à la fin de cette année 1941 sera l’épouvantable hiver russe, cause de réforme d’engagés inaptes ou trop âgés, d’hospitalisations ou d’accidents. Tels ceux, mortels, qui frappèrent les Légionnaires Jean Mols et Ernest Tihange, dernières des quatre victimes de 1941. Ce n’est qu’en février 1942 que la Légion, alors commandée par le capitaine BEM Pierre Pauly, fut engagée militairement à Gromowaja Balka où elle se couvrit de gloire au prix de septante et un morts et de cent cinquante-cinq blessés, gagnant trente-cinq Croix de Fer de seconde classe et une citation à l'ordre du jour de la 100e Division d'Infanterie Légère du Generalmajor Werner Sanne. Léon Degrelle, qui faisait partie des récipiendaires de la Croix de Fer, fut promu Oberfeldwebel (1er sergent-chef) et proposé au grade d'officier pour sa bravoure au feu (il sera nommé Leutnant sous-lieutenant, le 1er mai 1942).

 

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  • Le défilé célébrant triomphalement à Charleroi et Bruxelles la percée victorieuse de Tcherkassy ne serait qu’ « une vaste mise en scène de propagande orchestrée pour les besoins des Actualités. […] La mise en scène est efficace : tanks mis à disposition, fleurs, drapeaux et foule électrisée…». S’il est exact qu’un défilé militaire ne s’improvise pas mais s’organise, le terme dépréciatif de « mise en scène » essaie de cantonner cet événement à un exercice théâtral uniquement destiné à donner de belles images aux Actualités cinématographiques, et sans doute à flatter la prétendue mythomanie degrellienne… Pouvons-nous rappeler aux «experts» ès mensonges appointés du CEGESOMA que les Légionnaires n’ont pas défilé à bord de « tanks mis à disposition », mais essentiellement de véhicules de transport de troupes  prêtés par le 1er SS-Panzerkorps de Sepp Dietrich, et la 12e SS-Panzer-Division Hitlerjugend, alors stationnés en Belgique ? Il s’agissait de quelques Sonderkraftfahrzeuge 251 (semi-chenilles blindés pour le transport de pelotons d’infanterie), tel celui de Léon Degrelle, et de camions de transport Opel Blitz et autres… Les fleurs qui ornent la voiture de Léon Degrelle (voir ce blog au 5 novembre 2020), couronnes de sapin et gerbes de roses, ont été offertes par la Jeunesse Légionnaire Féminine à l’entrée de Bruxelles à l’orée du bois de la Cambre, chaussée de Waterloo (non loin donc du domicile du Commandeur, drève de Lorraine). L’entrée de la Bourse est fermée par une double tenture blanche portant en emblème une immense Croix de Bourgogne rouge, tandis que sa façade est pavoisée de deux Reichskriegsflaggen surmontées des slogans « La Légion défile » et « Honneur à la Légion » ; deux drapeaux noirs de la SS sont accrochés entre les colonnes extérieures. Des oriflammes rexistes flottent aux balcons de certains édifices du boulevard reliant la Gare du Midi à la Gare du Nord. De nombreux groupes des Jeunesses Légionnaires agitent des fanions à croix de Bourgogne. Voilà pour l’organisation. Quant à la «foule électrisée», estimée à plus de cent mille personnes, elle ne se commande pas et n’a pas été emmenée de force, baïonnette dans le dos, pour transformer par ses acclamations et vivats passionnés le glorieux défilé des Bourguignons en triomphe prodigieux !

 

Tcherkassy Bourse Foule.jpgPour les historiens raconteurs de carabistouilles, il y a, d’une part, une « foule électrisée » rameutée pour les besoins de la propagande nazie au cinéma et, d’autre part, « la population en liesse » qui « réserve à ces soldats [de la Brigade Piron] un accueil festif, exalté, délirant de joie. Elle est sidérée lorsqu’elle découvre qu’une brigade de près de 2000 Belges participent à la Libération ! C’est une brigade parfaitement formée et encadrée »…

Des documents existent (www.brigade-piron.be) illustrant l’accueil réservé par la population belge à la Brigade Piron rapatriée sous l’uniforme anglais muni d’un écusson aux couleurs belges (tout comme les Légionnaires sous uniforme allemand et écusson tricolore, eux aussi parfaitement formés et encadrés !). Léon Degrelle a bien caractérisé cet événement : « Je regardais cette merveilleuse fête, la communion de ce peuple, si sensible à la gloire, et de mes soldats. Sans arrêt, de nouveaux blindés débouchaient, vrombissants, sur la chaussée couverte de fleurs. Par la même route, exactement, les chars anglo-américains allaient entrer dans Bruxelles, cinq mois plus tard… » (La Campagne de Russie, p. 181).

Sur l’importance numérique de la Brigade Piron (comptant moins de volontaires que les 2500 tués de la Légion Wallonie !), voir Jean-Michel Charlier,  Léon Degrelle : Persiste et signe : « Il y a eu deux mille cent volontaires intrépides qui ont représenté avec honneur la Belgique, de 1941 à 1945, dans les rangs des Alliés. […] C’est strictement tout ce que le pseudo-gouvernement belge de Londres put jamais mobiliser. […] De même que nos garçons coururent volontairement se battre pour leur pays au front de l’Est, où Flamands et Wallons constituèrent deux divisions fameuses, de même il eût été normal et même décent que de nombreux Belges anti-allemands, ou anti-fascistes, quittassent leur pays et allassent rejoindre à Londres les grands prêtres de leur religion. […] J’aurais été très fier s’il y avait eu deux divisions belges aux côtés de Churchill comme nous en avions deux au front antisoviétique. […] La Brigade Piron ne réunit jamais, à son apogée, que 2.800 soldats, dont sept cents n’étaient même pas des Belges mais des citoyens du Grand-Duché de Luxembourg. Bref, deux mille cent volontaires belges chez les Alliés, au bout de quatre années de guerre, ça ne cassait vraiment rien. » (p. 422).

 

Plutôt que de s’efforcer de minimiser l’événement du défilé célébrant la Légion Wallonie, les faux historiens-vrais charlatans feraient bien de s’interroger sur sa signification. La célébration de pareil triomphe romain est-elle gratuite ? Ne relève-t-elle que de la propagande ? Ne sert-elle qu’à flatter le seul égo de Léon Degrelle ? Rappelons que le courage, la persévérance et l’abnégation de Léon Degrelle lui ont valu ses promotions militaires, les plus hautes distinctions ainsi que l’attention toute particulière d’Adolf Hitler. Ce dernier, fait unique dans les annales du Reich, l’a fait rechercher sur le Front, emmené à son Grand-Quartier Général dans son avion personnel, reconnu comme Commandeur de la Division Wallonien, et lui a remis personnellement la cravate de Chevalier de la Croix de Fer… A qui fera-t-on croire que cette reconnaissance et ces attentions personnelles ne signifient rien politiquement ? En juillet, le Führer blackboulera l’administration militaire de l’hobereau réactionnaire von Falkenhausen pour une Zivilverwaltung, préalable à l’instauration de l’Etat national-socialiste d’inspiration SS : la reconstitution de l’Etat bourguignon dont le Commandeur Léon Degrelle doit être le premier chancelier est en vue. Deux mois plus tard, Adolf Hitler fera à nouveau venir Léon Degrelle auprès de lui, le couvrira des plus hautes décorations militaires et lui confirmera son importance toute particulière en lui confiant : « Si j’avais un fils, je voudrais qu’il soit tel que vous » ! (voir ci-avant, toutes les références sur notre blog).

 

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Mais revenons au documentaire de la télévision belge pour nous intéresser au seul témoignage digne d’intérêt, celui du petit-fils de Léon Degrelle, José Antonio de la Rosa Degrelle.

Il permet de comprendre dans quel esprit de fidélité à leur foi religieuse, de respect de leur grand-père, de son idéal et de ses combats, de compréhension de ses engagements et de ses actes,… les héritiers de Léon Degrelle ont été élevés. Et combien cela fut et restera sans doute difficile, eu égard aux relations et commentaires systématiquement négatifs dont les «historiens» officiels l’affligent, déformant le sens de ses idées, de ses actions, de sa vie.

Dès la première intervention de José Antonio (au journal télévisé présentant le documentaire qui devait suivre), le commentaire se fit hystérique. Et au cours du reportage, l’ « historienne » officielle du CEGESOMA, Chantal Kesteloot (qui officiait déjà dans l’émission accusant les Légionnaires de crimes contre l’humanité, voir ce blog au 30 novembre 2019), ne manqua pas de mettre ce qu’elle estimait des points sur les « i », sans se rendre compte que, sur le fond, elle justifie qu'accusation équivaille à condamnation (alors que José Antonio ne fait que confondre les mots !)…

 

Voix féminine off : « Degrelle est condamné à mort le 27 décembre 1944 par un tribunal militaire. Pour la première fois, et pour les besoins du film, son petit-fils prend connaissance du jugement. »

José Antonio de la Rosa Degrelle : « La première chose que je sens, c’est que c’est un jugement absolument injuste. C’est une vengeance. En 2020, peut-on croire qu'il est juste de juger quelqu’un dans l’état d’esprit où l'on était, dans cette situation, les circonstances de la guerre ? Et que –c’est écrit– les accusations sont vraiment fondées, que c’est une hypothèse ? Ça, c’est impossible… »

Voix féminine off : « In-cro-ya-ble déni de l’Histoire dans le chef du petit-fils de Léon Degrelle, pro-nazi qui est allé jusqu’à la collaboration militaire et qui, par deux fois, a rencontré Adolf Hitler ! »

Chantal Kesteloot : « Léon Degrelle, il a porté l’uniforme contre son pays. Il a participé au recrutement de milices. Il a participé à des institutions qui ont pour objet de détruire les institutions belges. Donc, il y a toute une série de chefs d’inculpation –il y en a sept au total– et à peu près chacun de ces chefs d’accusation lui vaut, peut lui valoir la peine de mort. […]

Donc, vous ne faites aucune confiance dans la justice militaire belge telle qu’elle s’exprime à la sortie de la guerre ? »

José Antonio : « Aucune ! Ni avec lui, ni avec personne ! Aucune ! C’est normal, il y a une tension énorme, des problèmes énormes. Et alors, ça veut dire que sûrement, ces juges ne peuvent pas travailler avec liberté, même pas d’opinion, c’est-à-dire… Vraiment, il était accusé [José Antonio veut dire « condamné »] avant de le juger. Il était déjà accusé [José Antonio veut dire « condamné »]. Pourquoi ? Parce qu’il a lutté avec les Allemands. Bon, eh bien peut-être qu’il s’est trompé, il s’est trompé d’être avec les Allemands. »

Chantal Kesteloot : « Et le fait d’avoir porté un uniforme ennemi ? »

José Antonio : « Ennemi ? Ennemi ? Ils avaient conquis le pays. La Belgique n’existait plus ! »

 

Nous ne nous permettrons pas de commenter le ressenti de José Antonio de la Rosa Degrelle. Nous lui donnerons simplement une forme stylistique moins « orale » et nous l'accompagnerons, parfois, de photos ou de citations de son aïeul.

 

José Antonio : « Ce n’était pas le grand-père typique qui montrait qu’il aimait les enfants en nous sortant au parc. Ce n’était pas comme ça. Il en imposait un peu. Sa figure en imposait. Pour lui, c’était toujours plus important la politique, ses hommes, les idéaux. Ça passait par-devant la famille. »

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José Antonio : « A l’époque, il faisait déjà cinq, six, parfois même huit meetings par jour, en avion ! Il faisait les meetings de ville en ville avec l’avion. C’est-à-dire qu’il était très, très, très moderne!»

 

 

José Antonio : « Un jour, en parlant avec lui, il m’a dit : “Qui est le plus… on va dire traître ? Celui qui abandonne ses fonctions dans le gouvernement et s’enfuit, qui va à Londres et abandonne toute la population du pays ?… Ou celui qui reste dans le pays et qui essaie de trouver des accords qui soient bénéfiques pour la population, basiquement ?” Il n’y avait pas de pouvoir, il n’y avait rien. C’était vide. Et c’est comme ça que lui, il voyait. Car ce n’était pas du tout facile de parler avec les Allemands. Lui, il ne parlait pas allemand. »

« En tout cas, en allemand, j’ai toujours compris ce que je ne devais pas comprendre. Parfois, quand l’interprète avait escamoté une nuance dans sa traduction, je l’interrompais pour rectifier. […] Pendant la guerre, quand même j’avais parfaitement compris, je faisais semblant de n’avoir rien compris du tout. Ainsi, pendant que l’interprète s’éternisait à bredouiller sa traduction, j’avais tout le temps de préparer et de peser mes réponses. C’était un petit truc extrêmement utile. » (Léon Degrelle, De Rex à Hitler, p. 328; voir aussi ce blog au 10 mai 2016).

 

José Antonio : « Les circonstances de la vie ont fait qu’il a pris parti pour les Allemands. Je peux vous assurer qu’il n’était pas vraiment un nazi. Les nazis ne sont pas catholiques. »

Messe Aumônier allemand.JPGEntre mars et décembre 1942, la Légion Wallonie se retrouvera sans aumônier propre : le Père bénédictin Joseph Sales a été renvoyé par le Commandeur Pierre Pauly pour son attitude déplorable pendant les combats de Gromowaja Balka et il faudra attendre encore quelques mois avant que l’abbé Louis Fierens ne rejoigne la Légion. En attendant, c’est donc un aumônier catholique allemand qui va officier pour les Légionnaires wallons (Léon Degrelle est ici dans le rayon de soleil, derrière le prêtre, à gauche).

«  Quant aux théories nazies qui s’opposaient à la doctrine catholique, on sait ce qu’il en est des doctrines. Partout, avec le temps, elles s’assagissent. […] Beaucoup de bonnes choses du national-socialisme auraient, elles aussi, été dédouanées par l’Eglise, un jour ou l’autre. Je suis convaincu qu’on fût arrivé à créer un état de paix satisfaisant, et spirituellement fécond, entre l’Eglise, ou les Eglises (catholique et protestante), et l’Europe nouvelle. » (Louise Narvaez, Degrelle m’a dit…, p. 386).

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S
ur le sujet de la compatibilité entre le catholicisme et le national-socialisme, voir ce blog au 6 mars 2016, Léon Degrelle, SS et catholique ! Dans cette interview destinée à l’hebdomadaire catholique français La Vie, le dernier Commandeur de la Division SS Wallonien répond vertement aux questions spécieuses du journaliste qui ne publiera jamais son papier !

 

Chantal Kesteloot : « Quand il est sur le Front, Léon Degrelle continue d’être en contact vraiment très proche avec sa famille. Voici une lettre qu’il adresse à “Annette”, en fait sa fille Anne et il lui fait part de ce qu’il vit sur le Front. »

José Antonio : « Et des mines ! Il y avait beaucoup de mines. Alors, il explique “Ce sont de grosses boules en fer qui font explosion quand on les touche”! Voilà, il explique ça, à une de ses filles, ma tante Annette… Elle devait avoir dix ans à peu près, là. Alors voilà, il explique ce que c’était… Alors, il continue : “Devant nous, devant notre grand bateau, un petit bateau qui s’appelle dragueur de mines”. Voilà, il explique que devant leur bateau, il y avait un dragueur de mines qui… pèche les mines comme si c’était des petites baleines ! Ah ! ah ! Je ne le connais pas avec cette image qu’on donne de lui comme quelqu’un de violent, entre guillemets, dans ses expressions orales. Si vous aviez pu avoir ne fût-ce qu’un temps d’intimité avec lui, vous auriez pu voir que c’était quelqu’un de surtout, surtout, très amusant. Quand je lis cette lettre, je reconnais, je reconnais mon grand-père ! »

 

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Au cours de sa rencontre avec l’ « historienne » Chantal Kesteloot dans les locaux du CEGESOMA, José Antonio de la Rosa Degrelle a pu consulter quelques correspondances de Léon Degrelle adressées à ses petites filles. Il a été sensible à l’humour poétique de son grand-père et certainement aussi à la délicate émotion que dévoilent ces propos d’un père aimant. Voici le texte des seules premières pages telles que nous avons pu les lire grâce à la caméra filmant par-dessus l’épaule de José Antonio de la Rosa Degrelle.

 

 

Au front, le 12 Août 1944.

 

Ma petite Annette chérie,

Me voilà encore une fois au front russe. J’en ai fait un de voyage. Il n’y avait plus moyen de passer par la route ou par le train, parce que les Bolchevistes avaient tout coupé. J’ai dû monter sur un bateau qui a avancé pendant deux jours et deux nuits à travers la mer, sans arrêter une minute. Il y avait des sous-marins qui nous guettaient et on a dû tirer beaucoup de coups de canon pour qu’ils se sauvent. Il y avait aussi beaucoup de mines : ce sont de grosses boules en fer qui font explosion quand on les touche. C’est pour cela qu’on avait mis devant notre grand bateau un petit bateau qui s’appelle « dragueur de mines » et qui pèche les mines comme si c’étaient des petites baleines !

Enfin, notre bateau est arrivé devant une terre. Il y avait là une vieille ville, très belle, qui s’appelle Reval. Mademoiselle doit vous montrer sur la carte où c’est. Le pays s’appelle Esthonie. Il y a partout des grandes…………

 

 

 

Au front, le 12 Août 1944.

 

Ma chère grande Chantalinette,

Est-ce qu’on a déjà écrit à Papa ? J’attends avec impatience !

Je suis tout au bout du Front, à 2000 kilomètres de Bruxelles ! Devant nous, c’est les Bolchevistes, au fond de grandes sapinières et de marais. Il y a des millions de mouches très méchantes. Et aussi des sales grosses puces, toutes rouges.

A droite, c’est la mer, très belle, au pied de grandes falaises, hautes de 100 mètres ! Nous sommes tout en haut. On ne doit pas trop approcher du bord, parce que ça croule ! Mais c’est magnifique, tout bleu, avec des presqu’îles vertes.

Il y a des petits pois et des carottes. Mais les tomates sont encore toutes petites et toutes vertes, et les pommes sont dures comme des cailloux.

Et dire que chez nous, il doit y avoir de magnifiques pêches, bien juteuses et de bonnes groseilles. Pauvre papa, il n’a pas de chance, il n’est jamais là au bon moment ! Mais quand vous mangez des pêches, il faut dire : « une pour papa ! » et mordre dedans à ma place. Comme cela, j’en aurai un peu quand même !

J’écris mal, car je dois tout le temps secouer ma tête à cause de ces satanées mouches qui tournent ou qui mordent tout le temps !

 

José Antonio : « Il nous parlait du Front, souvent, comme quelque chose de terrible. Des souffrances terribles, d’un épuisement… Je pense qu’il a dû avoir beaucoup de cauchemars avec ce front russe… Ils étaient affamés... C’était l’hiver… Ils avaient encore l’uniforme de l’été… Et voilà, toute cette débâcle, les villes détruites,… »

Chantal Kesteloot : « Léon Degrelle rentre en Belgique. Il va d’abord à Charleroi, et puis, dans les rues de Bruxelles où il va défiler, notamment avec ses filles, devant la Bourse. Et donc c’est un des grands moments… Alors, ils disent que 100.000 personnes l’acclament à Bruxelles. On est en avril 1944. C’est un moment assez étonnant. Est-ce que c’est quelque chose dont il a parlé ? C’est un de ses grands moments… de bain de foule en quelque sorte… »

José Antonio : « Moi, j’ai des photos où l’on voit qu’il y avait des foules immenses. » […]

« C’est un moment personnel que je connais un peu plus parce que, justement, la principale photo, je ne sais pas pourquoi elle n’est pas ici… »

Chantal Kesteloot : « Avec ses filles sur le char ? »

José Antonio : « C’est ça, c’est ma mère qui est là. Alors, c’est la plus petite. Eh bien cette photo, elle a toujours été chez moi. Alors, c’est vraiment un témoin que je possède toujours. J’ai toujours vécu avec cette image ! »

 

LD Bourse Belga.jpegVoici la photo dont parle José Antonio de la Rosa Degrelle : elle a toujours été exposée chez lui car elle montre son grand-père associant dans sa gloire militaire deux de ses enfants venus le rejoindre, Léon-Marie et Godelieve, la future Maman de José Antonio.

Ce document est une photo de presse du « Service Photographique » de Belgapress et est légendée : « La Légion rentre au pays. Après avoir vaincu des dangers considérables, la SS-Sturmbrigade Wallonie est rentrée glorieuse et triomphante au pays. La ville de Bruxelles lui a préparé un accueil enthousiaste. Voici le Kommandeur, Chevalier de la Croix de Fer et SS-Sturmbannführer Léon Degrelle passant en revue ses vaillants Légionnaires. »

 

José Antonio : « Le gouvernement belge, immédiatement, a arrêté la femme de Léon Degrelle. Elle, elle a été en prison, immédiatement, le jour même ! Et les enfants, on les a mis dans un hospice, dans un orphelinat. Tout ce qu’on a dû lui faire passer ! Ça a dû être atroce, atroce, atroce ! Elle a été marquée… Et les sœurs de mon grand-père, elles ont été rasées, la tête, et promenées dans les rues, hein…  Ils ont été tous punis. Ma grand-mère, les parents de Léon Degrelle aussi. Ils avaient quatre-vingt-dix ans ou quatre-vingt-quinze ans. Et ils ont été mis en prison. C’était très, très dur, hein… »

« Moins d’un an après l’assassinat de mon frère, la guerre avait pris fin. On se jeta alors sur ma malheureuse mère, malgré ses soixante-dix-sept ans. Elle non plus n’avait jamais été mêlée un seul jour à une activité politique quelconque. Son seul crime était de m’avoir donné la vie. On la traîna dans les pires cachots. On l’avait jetée dans la même cellule qu’un groupe de prostituées se livrant devant elle aux pires dépravations d’érotisme. Pendant deux ans, elle ne verrait jamais un juge. Elle mourrait pour crime de maternité, entre deux gendarmes armés qui ne quittaient pas de l’œil la porte de la chambre d’hôpital où on l’avait expédiée en état pré-agonique.

Mon père, septuagénaire, avait été incarcéré lui aussi. Lorsqu’il apprit que ma mère était morte et que son existence n’avait plus désormais aucun sens, il cessa de lutter et succomba dans son cachot trois mois plus tard, sans la présence de personne, sans un mot de réconfort, sans même qu’on eût admis à son grabat d’agonie un seul de ses enfants emprisonnés. Son cadavre fut retrouvé nu, dans un souterrain de la prison. Ainsi se vengea la démocratie belge.

[…] Ma femme, mère de six enfants, passa six années dans les geôles des “vengeurs”. Nul n’échappa : ni mes fillettes, ni mes sœurs, ni les membres les plus lointains de ma famille. » (Jean-Michel Charlier, Léon Degrelle : Persiste et signe, p. 382. Voir aussi les documents sur ce blog aux 20 mars et 15 juin 2020).

 

José Antonio : « Je voyais régulièrement mon grand-père. On allait plutôt chez lui. Il sortait très peu. Petit à petit, il a commencé, mais à avoir une vie plus calme et il vivait plutôt dans le sud de l’Espagne. Il vivait à Séville, dans les montagnes de Séville où il avait fait construire un palais. Il habitait dans un palais qui s’appelait La Carlina. On voyait qu’il vivait confortablement, entouré d’œuvres d’art, entouré, si c’était possible, de beauté. »

 

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Le « palais » La Carlina tel que Léon Degrelle l’édifia sur les hauteurs de Constantina, au cœur de la Sierra Norte de Séville. Il est face au village fonctionnel d’inspiration nationale-socialiste qu’il construisait pour les troupes américaines d’une base aérienne installée à proximité suite aux accords de 1953 entre Franco et les Etats-Unis. Aujourd'hui, La Carlina est devenue un couvent pour les Sœurs hiéronymites de Constantina (voir ce blog au 28 mai 2016). La photo ci-dessous montre Léon Degrelle surpris par la caméra de Renée Meunier en visite à La Carlina, au début des années 60.

Carlina. LD  (Renée Meunier).jpg

 

José Antonio : « Il n’a jamais abandonné ses idées. Il n’a jamais cru ou voulu croire qu’il y a eu vraiment des exterminations. Il n’y jamais, jamais cru, jamais. Du fond de son cœur, il ne pouvait pas le croire. Il a essayé de donner des explications pourquoi ça a pu arriver : ça, sûrement, c’est pas vrai, c’est des mensonges. Il ne pouvait pas vraiment croire cela. Ça, c’est une chose qu’il m’a toujours dite. Je pense que quand on a sur sa conscience, une guerre, des morts, etc. ses amis qui sont morts dans la guerre avec lui, etc… Tu ne peux pas te repentir. »

 « Un problème d’ordre moral tourmentait Degrelle après la guerre et il m’en entretint maintes fois : celui des camps de concentration et des chambres à gaz, à propos desquels je lui apportais les révélations de la presse de 1945.

– Si nous avions eu, me répétait-il, la moindre idée de ce qui s’est passé dans ces camps d’internement, on peut m’en croire, j’eusse vidé le sac devant Hitler, avec la même vigueur. Certes, tout n’est pas encore très clair dans ces descriptions. Certains ont dû exagérer. D’autres, mentir. Mais n’y aurait-il eut que cent mille, ou même mille victimes, ce sont des crimes, des crimes que cent précédents historiques ne peuvent pas excuser. […] Si, perdant la tête, Hitler et Himmler, dans l’âpreté d’une guerre horrible, se sont laissés emporter par la haine et ont ordonné des monstruosités méthodiques, il faut, tout honnêtement, dire que c’étaient des monstruosités et déplorer –comme je le déplore– n’avoir pas connu avant ces infamies pour se dresser avec violence contre elles. C’étaient des mœurs à laisser en exclusivité aux communistes, à ceux de 1917-1920 qui massacrèrent seize millions d’innocents en Russie, à ceux de Katyn qui liquidèrent par milliers et par milliers les officiers polonais dits de droite.

Une Europe qu’on nous eût baptisée ainsi, dans le sang des civils et des faibles, nous eût fait horreur. Nous nous fussions dressés contre les organisateurs de ces répressions ou éliminations, de la même manière que nous nous dressâmes contre l’anticléricalisme de certains dirigeants nationaux-socialistes allemands. Car ces tortionnaires salissaient notre œuvre, celle que nos soldats écrivaient avec leurs souffrances et leur sang.

Nous eussions échoué ? C’est à voir. Mais, dans le cas d’un échec, nous eussions tout laissé tomber. Ou une action grande et propre, conforme à notre idéal, ou l’opposition. » (Louise Narvaez, Degrelle m’a dit…, p. 387).

Sur l’opinion définitive de Léon Degrelle à ce propos, voir Lettre au Pape à propos d’Auschwitz et Tintin mon copain ainsi que ce blog aux 25 janvier et 25 mai 2016, et 25 juillet 2020.

 

José Antonio : « Quand il est décédé, mais, tout à coup, on était au cimetière [José Antonio veut dire « à l’église » car Léon Degrelle fut incinéré et l’urne funéraire confiée au Hauptsturmführer Jean Vermeire pour dispersion ultérieure, voir ce blog au 31 mars 2019] et alors, tout à coup, est apparu plein de monde, plein de monde mais du monde de sa politique, des gens qu’on ne connaissait pas du tout. La famille, on ne savait pas qui c’était, ces gens. Qu’est-ce qu’ils faisaient là ? Mais c’était une vraie petite armée, hein. Je vous parle de centaines de personnes, organisées, etc. Qui savaient exactement quel était le testament politique, ce qu’il fallait faire. C’est-à-dire que nous, la famille, on était un peu comme, je ne sais pas, comme des étrangers dans cette situation. C’est-à-dire qu’on va dire qu’il y avait comme une organisation qui avait pris le contrôle. Et nous, on ne s’était jamais rendu compte que ça existait, ça... »

 

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Le 23 avril 1994, une messe de Requiem fut célébrée en l’église San Fermin de los Navarros à Madrid. Au premier rang, côte à côte, on reconnaît, de gauche à droite, trois des filles de Léon Degrelle, Godelieve la Maman de José Antonio, Marie-Christine, Chantal, et son épouse, Jeanne.

Ci-dessous, des vues partielles de l’assemblée à l’intérieur de l’église (on reconnaît, au premier rang au milieu de ses enfants, Anne, la troisième fille de Léon Degrelle) et à l’extérieur.

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A la fin de l’émission, les animateurs du centre de documentation se sont arrangés pour que leurs témoins concluent dans un sens politiquement conventionnel. C’est ainsi que José Antonio de la Rosa Degrelle s’est laissé allé à quelque excuse, tout en réaffirmant sa fierté d’avoir eu un grand-père tel que Léon Degrelle.

 

José Antonio : « C’est la première fois que je prends contact avec une autre réalité, qui n’est pas la réalité que j’ai en Espagne. Et grâce à ça, j’ai eu l’occasion, un peu, de voir l’Histoire de Léon Degrelle du point de vue des autres. Je suis très fier de mon grand-père, de Léon Degrelle. Je voudrais dire pardon à tous les gens qui ont souffert et je voudrais présenter des excuses que mon grand-père, j’en suis sûr, aurait présentées parce qu’il n’aurait jamais voulu que quiconque souffre. »

« Les valeureux soldats de la Brigade Piron, les vrais Anciens combattants de 1940 et les Résistants qui n’étaient pas les affidés des Soviets savent parfaitement que eux et nous avons été les seuls à faire concorder courageusement les idéaux et les faits, alors que, pendant toute la guerre, des millions de trouillards se terraient chez eux, incapables de se sacrifier au service de leur pays. […] Les soldats sincères, les résistants sincères ont préféré, nombreux, nous tendre la main. Eux et nous, malgré tout ce qui nous a opposés, nous sommes en fait des camarades. » (Jean-Michel Charlier, Léon Degrelle : Persiste et signe, p. 424).

 

Mais la seule vraie conclusion de l’émission, ce ne fut pas cette compilation de regrets convenus.

 

Dans son témoignage, Alexandre, le fils de Renée Meunier, a rapporté les propos lucides de sa Maman répondant aux questions de son fils sur ses engagements passés :

« Mon fils était en vacances avec sa grand-mère dans les Ardennes et il avait demandé : “Mamy, où tu étais pendant la guerre, qu’est-ce qui s’est passé, qu’est-ce que tu as fait ?” etc. Et sa grand-mère lui a répondu très simplement : “Oh, tu sais, ce sont des moments qu’il vaut mieux oublier. Le passé, c’est le passé. Il faut se construire avec le monde dans lequel on vit aujourd’hui. Tu as encore une belle vie devant toi. Vis ta vie. Occupe-toi du monde dans lequel tu vis aujourd’hui et ne te base pas sur le monde d’hier”. »

LD + Renée Meunier.jpgRenée Meunier en visite chez Léon Degrelle, à Constantina, dans les années soixante.

 

Il n’empêche que si nous espérons que le petit-fils de Renée pourra se construire une vie riche et heureuse, nous lui souhaitons aussi de bien s’occuper du monde d’aujourd’hui et de s’engager pour que puissent revenir, pour ses propres enfants, les temps meilleurs annoncés et réclamés par l’ami par excellence de sa grand-mère :

« Les sots, les menteurs, les insulteurs n’auront qu’un temps. La médiocrité s’effondrera, s’étranglera dans sa petitesse. Alors le héros réapparaîtra, à cheval sur ses rêves. Des légions de jeunes se lèveront pour s’unir, dans la même foi, aux nouveaux bâtisseurs d’un univers juste, où les forces sociales feront équipe et où les forces morales revivifieront les peuples. »

(Jean-Michel Charlier, Léon Degrelle : Persiste et signe, p. 430).

 

Commentaires

  • Ce reportage m'a déçu, il y a assez d'enfants dont les parents avaient des sympathies pour " L'Ordre Nouveau " même des parents impliqués dans des unités armées tel la Waffen SS, la Garde Wallonne, Les infirmières de la Croix Rouge allemande ( DRK), l'organisation Tot, la NSKK , enfants qui m'en veulent pas ( forcément, voir même pas du tout) à leur parents. S'il y a eut quelques collaborateurs peut fréquentables tel la brigade de Robert Verbeelen ( et encore il avait de bonnes raisons ) pour le Flamands et le brigade noir de la place Roupe ( Courcelles ) pour REX , l'on ne parle jamais des résistants de septembre qui eux ont commis les pires crimes crapuleux et n'ont jamais été poursuivi. Le seul reportage objectif jamais passé sur antenne est celui de Maurice De Wille, ce dernier peut toujours être visionné sur VRTnu. Hélas il y a 57 épisode de plus ou moins 1h30. Mais là ce ne sont pas des enfants ou petits enfants que l'on interview mais de vrais témoin directes dont même Léon Degrelle ( une partie en grand uniforme )
    ayant fait les front de l'Est même deux des participants aux faits de Courcelles. Mais également des résistants de la premières heure qui témoignent des crimes commis par les les résistant de septembre. Hélas la VRT n'a pas fait des DVD de ces reportages. Quant à la RTBF il suffirait qu'elle le veuille pour passer ces émissions sous titrées pour les témoignage en NL. pour que l'on diffuse en Belgique un témoignage des plus objectif qui existe sur cette période de mai 1940 à la fin des années 48 et 49 sur la répressions et la vengeance exercée. Mais je présume que les enfants des résistants de septembre font actuellement la loi et que malheureusement ces reportages passerons à la trap d'ici quelques années. Même Le Soir Mag à qui j'ai fait part de mon avis ne l'a pas publié; je signalais simplement que je m'étonnais du témoignage d'un sois-disant enfants de collaborateur , à savoir pas son père mais du nouveau maris de sa mère, qui avait fait partie de l'organisation TOT. ( Les chauffeur de camion ) Son témoignage portait il sur les faits éventuelles de collaboration de son beau père ou témoignait il d'une certaine rancoeur vis à vis de celui qui prenait la place de son père dans le couple. La RTBF m'a t elle pas pu trouver des enfants nés en 45 et n'ayant put voir leur père pour la 1 ère foi qu'en 1947 ( au pensionna comme on disait ) ou des enfants de ces infirmières incarcérées pendant des années à Gand ou à Malinne dans des camps gardé uniquement par des résistants de septembre qui se conduisaient en vrai proxénètes et monnayait l'acès des baraquements aux GI américains qui s'offraient les douceurs des ces pauvres désespérées affamées pour quelques cigarettes. Dans les reportages de monsieur Maurice de Willde ces excès sont débattus et confirmé par de témoins directes. C'est la raison pour laquelle je crains que ces émissions ( qui ont valu à l'époque une reconnaissance par un titre de Docteur Honoris Causa à De Wille) ne passerons jamais sur les chaines francophones. Merci de votre bonne attention

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