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Réflexions - Page 12

  • « Un retour de Léon Degrelle aurait empoisonné le climat politique belge » - Arnaud de la Croix, dans "L’Echo", 24 septembre 2016

     

    L'Echo Internet.jpg

    Avouons que L’Echo, gazette belge de la Finance, ne figure pas dans nos lectures quotidiennes. Cet article, au titre prometteur, nous avait donc échappé, mais nous l’avons retrouvé sur le site du quotidien. Loin d’expliquer les vraies raisons de l’exil forcé de celui dont la Belgique faisait semblant de réclamer l’extradition, cet échange de propos convenus se travestissant en pseudo-interview établit un parallèle « entre notre époque et les années trente », c’est-à-dire la « crise économique et financière » actuelle et le combat degrellien contre les banksters (toujours actifs mais passés sous silence) pour dénoncer « la montée des populismes », toujours néfaste à la finance apatride. Tout ça, en gros, pour assurer la publicité d’un bouquin –ramassis de calomnies parfois culotées, le plus souvent éculées–, sur Degrelle, 1906-1994, publié aux éditions Racine.

    Nous en ferons une recension circonstanciée, mais attardons-nous un peu sur le florilège de contrevérités bombardées par le pisse-copie de service, un certain Jean-Paul Bombaerts, cancanant avec l’auteur du bouquin, un certain Arnaud de la Croix (mais pas gammée pour un sou, rassurez-vous !).


    Ce dernier se présente comme un « historien belge » (ce qu’il est sans doute au même titre que les Frères Taloche qui, eux au moins, savent nous faire rire de leurs calembredaines !) prétendant combler « cette lacune » de l’absence de « biographie complète » de Léon Degrelle !

    On se demande bien en quoi « cette lacune » pouvait gêner nos ragoteurs puisque le journaleux assène de prime abord que Léon Degrelle n’est qu’un « personnage […] vantard, à la limite du grotesque ». Ce que confirme tout de go le sieur De la Croix (qui, in petto, le jure solennellement Croix de bois, Croix de fer, si je mens, je vais en enfer !) : « Il est vrai que Degrelle était un menteur éhonté et un mythomane invétéré » !

    Alors, pourquoi lui consacrer un livre ? Sans doute pour documenter les « mensonges » et la « mythomanie » de sa cible... Il prétend en tout cas en fournir quelques exemples pour allécher peut-être les capitalistes lecteurs du quotidien de la Bourse belge, dont les préoccupations sont assurément aux antipodes de son sujet.

    - « il crée la Légion Wallonie pour […] obtenir le poste de Gauleiter pour la Belgique francophone » !

    - « Hitler lui aurait déclaré : Si j’avais eu un fils, j’aurais voulu qu’il soit comme vous. C[’]est bien sûr une pure invention » !!

    - « il va pouvoir amadouer les nationalistes flamands en abandonnant Bruxelles à la Flandre » !!!

    - « Son comportement sur le front de l’Est […] La réalité, c’est qu’il avançait souvent des excuses pour ne pas être au front » !!!!!!!

    - « Je ne pense pas que Degrelle, contrairement à ce qu'il affirmait, avait des révélations à faire. […] Il aurait notamment pu faire des déclarations embarrassantes sur l'attitude du gouvernement belge en France. […] C'est surtout Paul-Henri Spaak qui ne voulait pas voir Degrelle rentrer en Belgique. » !

    Spaak craignait donc des non-révélations "embarrassantes"!.. Il y a vraiment des taloches qui se perdent…

    Il est encore question d’antisémitisme et bien sûr de Hergé, mais nous reviendrons plus en détail sur ce ramassis de mensonges où le grotesque le dispute à l’imbécillité. Beaucoup d’éléments de réponse se trouvent d’ailleurs déjà dans notre recension de l’opuscule Degrelle, qui suis-je ? de Francis Bergeron (voir ce blog à partir du 30 avril 2016).


    Pour le reste, rappelons que, jusqu’à aujourd’hui, il existe bien deux importants et indispensables ouvrages pouvant prétendre au statut de « biographie complète » de Léon Degrelle, retraçant « l’ensemble de son parcours, de son enfance sur les bords de la Semois à sa retraite espagnole » :

     

    - Louise Narvaez, Duchesse de Valence, Degrelle m’a dit…, Les Grands Documents de l’Histoire, 1961.

    - Jean-Michel Charlier, Léon Degrelle persiste et signe. Interviews recueillies pour la télévision française, Editions Jean Picollec, 1985.


    Deux autobiographies sont également indispensables à toute personne soucieuse de documents de première main :

    - Mon combat, récit de sa vie rédigé après-guerre par Léon Degrelle à l’intention de ses jeunes enfants dont il vivait séparé. Edition à compte propre, sans nom d’éditeur, ni lieu, ni date, par un cercle d’amis de Léon Degrelle, peu après 1994.


    - Tintin mon copain, Editions Pélican d’Or, Klow, Syldavie, 2000.

     

    Dans notre monde démocratique garantissant la liberté de pensée et d’expression, tous ces ouvrages sont désormais rares et difficilement disponibles, sauf chez quelques bouquinistes spécialisés qu’il faut savoir dénicher…

     

  • Quoi ? Vous balayez ? Mais vous êtes nazi !

     

    Balais Insigne.jpgLecture rigolote dans la peu rigolote Libre Belgique de ce 30 novembre 2016. Sous le titre « Modrikamen et la métaphore de Léon Degrelle », un certain Stéphane Tassin (comment supporte-t-il la présence métaphorique du double « S » dans son patronyme ?) s’étrangle d’effroi : « Lors du congrès du P[arti] P[opulaire], muni d’un balai, [le président Mischaël Modrikamen] haranguait ses troupes » ! Quelques extraits anthologiques.

    Le « président et avocat d’affaires Mischaël Modrikamen fait du recyclage de méthodes particulièrement nauséabondes. […] Il a sorti… un balai, pour encourager ses adeptes à balayer la corruption, le politiquement correct et les médias, l’islam radical et la classe politique belge. Les membres du parti criant à sa suite de vibrants "du balai, du balai, du balai…". Si, pour justifier le recours à cet accessoire, il se revendique de Margaret Thatcher […] et d’Arnold Schwarzenegger […] qui ont utilisé la même image en campagne électorale, leBalais Affiche.jpg patron du PP doit quand même se souvenir que d’autres personnages moins glorieux ont utilisé la même métaphore bien avant lui en Belgique. Le premier de la liste étant Léon Degrelle, le rexiste qui, avant d’être un collaborateur zélé de l’Allemagne nazie, utilisait déjà un balai pour conspuer la classe politique belge des années trente face à laquelle il se présentait en sauveur. Plus récemment, le Vlaams Blok (devenu Belang) a aussi manifesté avec des balais pour nettoyer la politique belge. […]. »

    Ajoutons qu’en France, le courageux Yvan Benedetti s’était fait élire aux dernières élections municipales du fief communiste de Vénissieux (avec plus de 10% des voix) après avoir fait campagne avec le balai « degrellien » pour emblème. Néanmoins, l’élection d’un nationaliste ne relevant pas de la démocratie mais du scandale, le vote a été invalidé et l’élu politiquement incorrect déclaré inéligible.

    Si l’on en croit le Tain au comique aain fleurant bon la dénonciation des heures les plus sombres de notre histoire, « le recours à ce type de référence » relève en effet de l’ignominie.

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    Mieux vaut donc s’accommoder des banksters pillards de l’épargne publique et de leurs complices politiciens corrompus plutôt que d’utiliser un symbole bien évocateur de la propreté ménagère. Récurer, désinfecter, assainir les écuries d'Augias d'aujourd'hui : des comportements nazis ? Sans doute puisqu’ils évoquent des « faits réels liés à l’histoire récente en Belgique ». Notre Tain n’en dira pas plus, mais nous confiera de l’air entendu de celui à qui on ne la fait pas : « des métaphores aux actes, il n’y a qu’un pas »…

     

    Il y a vraiment des coups de balai qui se perdent !

     

  • Mais si ! les Flamands pensent toujours à Léon Degrelle !

                         2. « Humo, hebdomadaire indépendant » flamand

    IMG_20161121_160601.jpg

    Le second article évoquant Léon Degrelle n’est pas à proprement parler consacré au dernier Commandeur de la Légion Wallonie. Il s’agit de l’interview –aux remarquables propos de bon sens !– d’un ancien Volontaire flamand au Front de l’Est, Jan Fossey, publiée le 15 novembre 2016 par Humo, un magazine populaire pour ses programmes de télévision.


    Âgé aujourd’hui de 91 ans, cet homme au courage tranquille n’a pas voulu laisser sans réponse une réflexion de l’historien Bruno De Wever (frère du bourgmestre d’Anvers, Bart De Wever, par ailleurs président du parti nationaliste flamand N-VA, membre de l’actuelle coalition gouvernementale belge).

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  • Mais si ! les Flamands pensent toujours à Léon Degrelle !

    1. « De Vijfhoek », mensuel de la Communauté flamande

     

    1 Article Vijfhoek.jpgCe sont nos amis nationalistes du ‘t Pallieterke qui nous avaient naguère surpris en annonçant sentencieusement qu’aujourd’hui, plus personne ne pensait à Léon Degrelle (voir ce blog en date du 10 juin 2016)…

    Ce nous est donc un particulier plaisir de le démentir à nouveau en signalant deux articles récents de la presse… flamande et publiés quasi simultanément !!!

    Le premier (novembre 2016) est issu d’un mensuel distribué gratuitement dans la capitale belge par le centre culturel flamand, De Vijfhoek (« Le Pentagone », figure dessinée par les remparts médiévaux de Bruxelles, remplacés aujourd’hui par la Petite Ceinture, sorte d’autoroute urbaine clôturant le centre-ville).

    Comme ce magazine est subsidié par la « Communauté flamande », institution fédérale officielle, on ne doit bien entendu pas s’attendre à autre chose que de très politiquement correct. Et, comme de bien entendu, on y retrouvera un inévitable éreintement de Donald Trump, mais avec l’originalité d’en profiter pour calomnier surtout Léon Degrelle (mais après tout, LeVif/L’Express, faisait déjà du nouveau président des States un de ses « fils spirituels » : voir ce blog en date du 28 mai 2016) !

     

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  • Hergé a-t-il, ou non, été facho ? Le Nouvel Obs pisse sa dénonciation

    hergé,léon degrelle,nouvel observateur,abbé wallez,le vingtième siècleÀ l’occasion de l’expo Hergé qui se tient à Paris (Grand Palais, jusqu’au 15 janvier 2017), l’hebdo de la gauche friquée a chargé son renifleur de pissotières Arnaud Gonzague (connu pour un Bal des hommes, évocation glauque du Paris des années 30 où les invertis se shootent au nazisme) de faire la lumière sur les mauvaises fréquentations de Hergé…

    Disons-le tout de suite : le lecteur n’apprendra rien en lisant ce pensum censé débusquer le « collabo, raciste et sexiste, ignoble colonialiste, fétide [?] raciste »… Même pas que Tintin fut le portrait de son ami Léon Degrelle, futur Commandeur de la Légion Wallonie sur le Front de l’Est et fils spirituel d’Adolf Hitler !

     

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  • Un point de vue flamand : « Léon Degrelle et la Légion Wallonie : la collaboration en Belgique francophone »

    Oorlogskranten LD.jpgÀ l’occasion de la sortie d’un numéro consacré à Léon Degrelle, nous avons présenté sur ce blog l’entreprise Journaux de Guerre qui diffuse des fac-similés de journaux (essentiellement) publiés sous contrôle allemand entre 1940-1945, et ce, agrémentés de commentaires on ne peut plus « politiquement corrects » émanant du CEGESOMA (18 mars 2016).

     

    Il existe une édition flamande (de Oorlogskranten) qui vient de publier à son tour (c’est le n° 37 ; en français, c’était le n° 7) la copie du Pays réel du 1er janvier 1941, en même temps qu’un autre quotidien –Vooruit– publiant la traduction néerlandaise du discours de Léon Degrelle au Palais des Sports de Bruxelles, le 5 janvier de la même année, célébrant l’action révolutionnaire du Führer.

     

    L’intérêt de cette publication est que la double page de commentaires censés « encadrer » les dangereux fac-similés, ne reprend absolument pas en traduction les divagations des « experts » cégésomesques, mais propose une contextualisation originale en néerlandais de jeunes historiens flamands réunis en une « association sans but lucratif » Geheugen Collectief – Historisch projectbureau (Collectif Mémoire – Bureau de projet historique).

     

    Contrairement au CEGESOMA qui est une organisation de l’Etat fédéral belge appartenant aux Archives de l’Etat, cette organisation privée se veut un « bureau de recherche historique » au service de ses clients, allant même jusqu’à écrire sur son site internet, dans la présentation de sa Vision entrepreneuriale : « Nous recherchons constamment un résultat non seulement qui vous satisfera mais dont vous pourrez également être fier. Grâce à de nombreuses discussions et un échange de réactions suffisant, nous nous assurons que notre produit sera totalement dans la ligne de vos attentes. Le responsable de projet est votre interlocuteur personnel chargé de tout diriger sur la bonne voie. » Dans cette perspective toute commerciale, les chercheurs du bureau sont « des historiens professionnels qui ont fait leurs preuves […] en rendant l’histoire attrayante auprès d’un large public. » Face à une telle publicité, nous nous attendions donc au pire, mais il faut convenir qu’il n’y a pas pire que le CEGESOMA !!!

     

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  • Ne plus penser à Degrelle ? Les divagations du ‘t Pallieterke et le sentiment flamand de Léon Degrelle

    « Ne plus penser à Degrelle », tel est le titre en forme de conclusion sans appel de l’article de l’hebdomadaire humoristique flamand ‘t Pallieterke (2 juin 2016) en constatant que le seul magazine à avoir évoqué le quatre-vingtième anniversaire de la victoire électorale rexiste du 24 mai 1936 était son homologue francophone LeVif-L’Express (mais involontairement humoristique, celui-là : voir ce blog à la date du 28 mai 2016) !

    C’est ce qui s’appelle « prendre ses rêves pour des réalités », car comme en atteste ce blog et les recensions régulièrement exhaustives de nos camarades du Cercle des Amis de Léon Degrelle (BP 92733 – F 21027 Dijon Cedex), on n’a jamais autant parlé de Léon Degrelle qu’aujourd’hui, le désignant certes comme un imposteur criminel à maudire pour l’éternité, mais, suscitant du coup l’intérêt de la jeunesse en manque de repères et permettant à celle-ci – pour peu qu’elle se renseigne un rien – d’identifier en l’auteur de Révolution des âmes un modèle d’idéal et d’action.

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  • De grâce, Léon : reviens !!!

    Une démonstration par l’absurde du Vif-L’Express

     

    Probablement en quête désespérée de lecteurs, Le Vif « Nouvelle formule » affichait, en couverture de son numéro du 13 mai, sous le titre: « Degrelle. Le retour », une belle photo de Léon Degrelle triomphant aux élections législatives de 1936. Il y a donc tout juste quatre-vingts ans.

    De quoi célébrer cette victoire face aux politicards pourris ? Fêter ce premier coup d’arrêt aux tripatouillages des banksters ? Voilà qui eût certes été d’une actualité toujours brûlante, mais vous n’y êtes pas: Le Vif n’appartient pas au Dernier Carré !

    En fait, si afficher Degrelle fait toujours vendre (et si ça n’a pas été suffisant, le mois prochain, sa couverture présentera certainement une croix gammée ou le portrait du Führer !), il faut impérativement aussi –sous peine d’encourir les foudres des vestales du politiquement correct– ne pas manquer d’en stigmatiser toutes les idées, discours, parcours, actions, fréquentations, quitte à se perdre dans les extrapolations les plus tirées par les cheveux pour justifier d’y avoir fait référence.

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  • Nos icônes ont également leurs "faiblesses"… Que penser du « Loup au cou de chien » de Pol Vandromme ?

    139_001.jpgC’est fin 1978 que Pol Vandromme publia Le loup au cou de chien. Degrelle au service d’Hitler.

    Avec ce livre, l’éditorialiste du Rappel de Charleroi se prétendait historien, et même historien du meilleur niveau : « On connaissait Pol Vandromme comme un très bon écrivain, comme un critique fort apprécié, mais guère encore comme historien. Dans l'ouvrage Le loup au cou de chien, il fait revivre les événements tragiques de l'avant-guerre et de la guerre 1939-1945 avec une implacable lucidité et ne celant rien de la vérité», proclame la page 4 de couverture.

     

    Pourquoi revenir près de quarante ans après, sur ce qui n’était qu’un méchant pamphlet ? Parce que son auteur, Pol Vandromme, n’est pas n’importe qui dans « nos milieux ». Parce que personne dans « nos milieux » n’a jamais rendu compte de cette mauvaise action. Parce que nous avons enfin reçu ce compte rendu qui montre que « nos milieux » ne sont pas nécessairement à l’abri d’un « politiquement correct » à l’envers.

     

    Et enfin, parce que cette critique – même datée – rend justice à Léon Degrelle.


    V
    oici le courrier que nous adresse un professeur à la retraite, ancien titulaire de la classe de
    Rhétorique d’un Collège des « Bons Pères »

     

     

    Cher Monsieur,

     

    Un ami commun me fait parvenir copie de votre article « Degrelle-Hergé, même combat », publié voilà déjà deux ans dans « Synthèse nationale ».

     

    J’y vois nombre d’informations pertinentes et innovantes, mais je ne voudrais vous entretenir que d’un petit détail. Je vois que vous citez dans la bibliographie l’inévitable « Monde de Tintin » de Pol Vandromme et que vous ajoutez « Un mot sur le critique apprécié » qui est, passez-moi l’expression, un flingage en bonne et due forme !

     

    Cette note concernant le pamphlet « Le loup au cou de chien » m’a particulièrement réjoui, car, à l’époque de sa publication, en 1978, j’étais étudiant en philologie romane (aux Facultés de Namur, puis à Louvain, tout comme Léon Degrelle !) et j’avais été sidéré par l’incroyable mauvaise action d’un auteur qui ne m’avait jamais inspiré qu’un immense respect pour son œuvre de critique sans tabous.

     

    Ce livre m’avait profondément heurté pour deux raisons : tout d’abord sa mauvaise foi de tous les instants, et ensuite le moment choisi de la publication, qui était celui où était annoncée la diffusion par FR3, dans la série « Les Dossiers noirs », du chef-d’œuvre absolu de Jean-Michel Charlier « Léon Degrelle. Autoportrait d’un fasciste ».

     

    La quatrième page de couverture y insistait d’ailleurs : «Tout est dit et révélé sur un personnage peu reluisant qui a trahi son pays, qui servilement s'est mis au service d'Hitler et de Mussolini, qui a refusé de passer devant ses juges et s'est mis sous la protection du dictateur Franco et qui, bénéficiant de l'audience de FR 3, déclare avec emphase qu'il recommencerait! L'ouvrage de Pol Vandromme dévoile ce que FR 3 n'a pas dit. »

     

    C’est cet essai mercantile de participation à la curée obligatoire contre l’éternel proscrit belge qui m’avait encore le plus écœuré. Mais la curée alla plus loin que ne le pensait Vandromme, puisque, enlevant à son livre toute valeur d’actualité, le gouvernement français avait interdit d’antenne au dernier moment les deux volets de l’émission. Aujourd’hui encore l’ « autoportrait » de Léon Degrelle – remarquable documentaire soumettant toutes les affirmations du Commandeur de la Légion Wallonie aux réponses pitoyables et concordantes de ceux qu’il met en cause – n’est disponible que dans les « circuits parallèles »

     

    Lecteur assidu, à l’époque, de la remarquable revue « Défense de l’Occident » qui constitua ma véritable école de formation politique, je me risquai à proposer à Maurice Bardèche mon article pour publication. Et je fus quelque peu interloqué par sa réponse, que je vous communique.

     

     

    Canet, 13 avril 1979.

     

    Mon cher Camarade,

     

    Quand vous m’avez adressé votre article sur Pol Vandromme, je pense que vous ignoriez qu’il avait été le premier en 1950 à publier chez Plon une biographie de Robert Brasillach. Un jeune écrivain belge risquait sa carrière à cette époque en écrivant un tel livre. Je ne puis l’oublier. Et je pense que Pol Vandromme a droit, quelle que soit mon opinion sur son dernier livre, à ne pas être attaqué dans ma revue. Je suis convaincu que vous comprendrez.

    Croyez, je vous prie à mes sentiments bien cordiaux.

     

    Maurice Bardèche

     

     PS : Vous me ferez toujours plaisir en m’adressant des articles pour Défense de l’Occident. Soyez convaincu que vous serez le bienvenu.

     

     

    Lettre Bardèche.jpgIl est bien entendu que je comprenais parfaitement la position de Maurice Bardèche, – homme d’amitié et de fidélité –, mais pas au point de transformer un auteur – quel qu’il soit – en mandarin intouchable, voire sacralisé, – surtout lorsqu’il est pris la main dans le sac d’une vilenie.

     

    Les choses en restèrent donc là, mais j’ai plaisir à vous envoyer copie de ce texte – quand même naïf et daté – de ma jeunesse, car je n’avais encore jamais vu, nulle part, quelqu’un (qui ne soit pas d’obédience socialo-communiste, évidemment) oser ruer dans les brancards au sujet de Pol Vandromme.

     

    Sans doute son œuvre est-elle d’exception. Mais pas « Le loup au cou de chien » !

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