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hans baur

  • Ça alors ! Hitler et Degrelle pouvaient donc se comprendre !...

    Heinz Linge Jusqu'à la chute.jpegLe Figaro Magazine du 21 avril dernier rend compte de la récente traduction française des mémoires de Heinz Linge, le (bien nommé) valet de chambre d’Adolf Hitler, Jusqu’à la chute, Mémoires du majordome d’Hitler (Perrin, mars 2023).

    Si ce bref article s’intéresse aux détails « scabreux infirmant la légende d’un Hitler impuissant », il rapporte aussi l’information capitale de la bonne connaissance du français par le Führer, tout en mettant fortement en doute ces récits du majordome : « vrais ou faux », « stupéfiants », « sans interprète, et donc en français ! »…

    Le préposé aux commentaires dans ce livre (un certain Thierry Lentz, spécialiste de Napoléon, a en effet été mandaté par l’éditeur pour présenter et annoter ces « Mémoires » qu’on pouvait imaginer –avec raison !– trop peu politiquement corrects) montre d’ailleurs l’exemple chaque fois qu’il se trouve face à des considérations de Linge pouvant contredire l’histoire officielle (pour se justifier, il prétend d’ailleurs que le « lecteur qui connaît l’épaisseur des mensonges et des crimes » du IIIe Reich ne peut et ne doit qu’en ressentir « un malaise », p. 8).

    Si donc Heinz Linge ose écrire « Ce qui se passait pendant la guerre dans les camps de concentration resta inconnu de moi comme de tous ceux de l’entourage du Führer » (p. 153), cela ne peut relever que du mensonge, quelles que soient les explications avancées par les témoins directs (ce blog au 25 mai 2016) : « On ne pouvait pas s’attendre à mieux » (p. 8) assénera le juge aux notes de bas de page, ajoutant : « Ce morceau du Je ne savais pas est classique et, hélas, attendu dans les mémoires et déclarations des anciens collaborateurs d’Hitler, y compris haut placés » (p. 153). Il est vrai que le moindre examen critique des mémoires en question pourrait laisser soupçonner quelque révisionnisme aujourd'hui passible des tribunaux.

     

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    Heinz Linge n’échappa pas à la vindicte des vainqueurs. Prisonnier des Soviétiques, il fut torturé afin de lui extorquer les « secrets » de son Chef qui furent à la base du « Dossier Hitler » commandé par Staline (publié en 2006, mais sans aucun rapport avec les mémoires qui sortent aujourd'hui en français).

     

    Ailleurs, l’annotateur patenté se laissera aller à corriger le majordome en réécrivant ses souvenirs : « Une autre fois, Eva laissa parler son cœur en reprochant à Hitler de permettre à des soldats de se conduire non plus comme des soldats dignes de la Wehrmacht, mais comme des soudards, et de les laisser traiter les femmes brutalement et grossièrement. Le Führer, surpris, sursauta littéralement : visiblement, ni Himmler ni Bormann ne l’avaient informé de ces comportements. Furieux, il déclara qu’il allait sur-le-champ y porter remède » (p. 83). Commentaire de l’ « historien » : « On laissera le lecteur apprécier la vraisemblance de cette anecdote. Linge confond peut-être cette conversation avec celle que se permit d’avoir Henriette Hoffmann, fille du photographe et épouse de Baldur von Schirach, gauleiter des Alpes et du Danube, en juin 1943. La jeune femme, croyant que son ancienne proximité avec Hitler la protégeait, lui conta le sort fait aux femmes juives en Hollande, où elle avait assisté à des scènes violentes. Dans une colère noire, le Führer fit dire aux Schirach de quitter le Berghof. » (pp. 83-84). Il est vrai qu’en lisant cette note, le lecteur se demandera où est la vraisemblance et l’invraisemblance : dans les souvenirs du mémorialiste Linge ou dans la réécriture du napoléonien Lentz, rectifiant Eva Braun en Henriette Hoffmann et remplaçant les grossièretés faites aux femmes allemandes par des violences infligées aux Juives néerlandaises… Y a-t-il vraiment là matière à confusion ?

    Mais revenons au détail de la connaissance du français par Adolf Hitler, que Le Figaro Magazine juge stupéfiante, soulignant d’un point d’exclamation incrédule le fait que si le Führer a parlé à des Français sans interprète, c’est que, chose incroyable, il eût dû pouvoir manier leur langue…

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    M
    ais c’est exactement ce que nous avons établi depuis longtemps face aux sarcasmes de tous les pseudo-historiens officiels qui se sont permis de railler Léon Degrelle rapportant ses conversations avec le Führer (voir ce sommet anthologique de cuistrerie sur ce blog au 25 mai 2021) puisqu’il est bien entendu que celui-ci ne pouvait rien comprendre au français, tandis que l’autre aurait été encore plus sourd à l’allemand !...

    Nous avons ainsi démontré de manière irréfutable l’intelligence intuitive de la langue allemande qu’avait développée Léon Degrelle au fil de la guerre (Léon Degrelle, De Rex à Hitler, p. 328 ; ce blog au 26 mai 2022). Et surtout, nous avons établi la bonne connaissance du français qu’avait Adolf Hitler.

    Nous renvoyons donc aux articles documentés que nous avons publiés sur ce blog, mais rappelons quand même les témoignages que nous avons rassemblés (grâce aussi à la sagacité du Cercle des Amis de Léon Degrelle).

    C’est ainsi que nous avons vu que le Führer pouvait saisir au vol des insultes et les comprendre parfaitement :
    « ich habe noch das Bild vor Augen einer Franzözin, die in Lille, am Fenster stehend, meiner ansichtig wird und "Le Diable !" ruft ! » (Adolf Hitler, Monologe im Führer-Hauptquartier 1941-1944, p. 116 ; « j’ai encore devant les yeux l’image de cette Lilloise qui, m’apercevant de sa fenêtre, s’exclama : “Le diable ! », Adolf Hitler, Libres Propos sur la guerre et la paix, p. 98 ; ce blog au 5 janvier 2018).

     

    AH Voiture Ypres.jpegAu départ d’Ypres, le 26 juin 1940, Adolf Hitler entreprend son pèlerinage sur les lieux de ses combats de la Première Guerre mondiale en voiture découverte.

     

    De son côté, Hans Baur, documentant la fin de la visite de la ville de Paris le 2 juin 1940, raconta comment Adolf Hitler parla familièrement et plaisanta avec des ouvriers français, sans le moindre interprète : « La tournée dura une bonne heure et nous étions de retour à l'aérodrome un peu après 6 heures. Le départ fut retardé parce que le pneu de la roue arrière était crevé. Il fallut le réparer. Dans l'intervalle, Hitler s'entretint avec un certain nombre de Français, pour la plupart des travailleurs et des mécaniciens de l'aéroport. On rit beaucoup. » (Hans Baur, J’étais pilote de Hitler, p. 176 ; ce blog au 5 janvier 2018).

    Présent lors de cette même visite des monuments parisiens, l’architecte Hermann Giesler écrira ce qui suit à l’historien René Mathot, auteur du livre
    Au Ravin du Loup, Hitler en Belgique et en France, mai-juin 1940 : « Adolf Hitler avait la connaissance d’un français d’école. Lorsqu’il considérait quelque chose comme important, il s’assurait d’une traduction exacte par un interprète. » (p. 237).

    Ce qui n’empêchera néanmoins pas le chef suprême des armées du Reich d’aborder des sujets politiques et militaires en français avec le maréchal roumain Ion Antonescu –et peut-on vraiment encore parler de « français d’école » ?– : « Le 5 août [1944], le maréchal Antonescu fut reçu par Hitler à la Tanière du Loup dans l’espoir de conforter les liens avec la Roumanie. […] A ma grande surprise, je l’entendis faire un exposé de la situation militaire dans un excellent français au Conducator roumain. » (Bernd Freytag von Loringhoven, Dans le Bunker de Hitler, p. 121 ; ce blog au 25 mai 2021).

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    Heinz Linge suit le Führer comme son ombre dans tous ses déplacements. Il l’accompagne ici au départ d’Ypres, en juin 1940.


    N
    ous avions évidemment également invoqué le témoignage du valet de chambre d’Adolf Hitler, Heinz Linge, mais c’était d’après la traduction anglaise (ce blog au 5 janvier 2018). Vient donc de paraître aujourd’hui la version en français, qui nous permet d’enfin connaître un peu dans sa vérité élémentaire celui qui ne nous est jamais décrit que comme un monstre abominable : comme le dit le journaliste du
    Figaro Magazine, Jean-Louis Tremblais, il s’agit d’ « une mine d’informations inédites » !

    V
    oici le témoignage complet du majordome d’Adolf Hitler, Heinz Linge, concernant les capacités linguistiques françaises du Führer.

    «  Des habitants curieux entourèrent notre convoi automobile lorsque le Führer descendit, regarda autour de lui et se dirigea vers la ferme du paysan Joseph Goethals, Markt 18, où il avait été cantonné vingt-trois ans plus tôt. À la porte se tenaient son ancien logeur et son épouse. Ils discutèrent –mais aucun d’entre nous ne put comprendre ce dont ils parlèrent. Dans tous les cas, Hitler –qui n’avait pas eu besoin d’interprète– en revint très pensif. […] À Fournes, où il avait été hébergé dans une boucherie pendant la Première Guerre mondiale, il se rendit même avec Amann et Schmidt [deux anciens camarades de la Grande Guerre] dans la chambre où il avait dormi en tant qu’estafette du régiment. Bien que je fusse surpris qu’il ne se servît pas d’interprète pour parler avec des étrangers –ce qui n’était pas dans ses habitudes– et qu’il se comportât aussi très différemment, je n’allai pas plus loin dans mes réflexions. » (pp. 219-220).

    On pourrait croire que la première conversation dans le village belge de Flandre occidentale d’Aardooie s’est déroulée en allemand, mais le fait que les accompagnateurs d’Adolf Hitler –jamais fort éloignés– n’aient rien compris aux propos échangés et que le majordome insiste sur le fait que le Führer n'a pas eu besoin d'interprète donne à penser que la conversation ne s'est pas tenue en allemand, pourtant réputé proche du flamand. Peut-être peut-on alors penser que le Führer –qui, au cours de la Première Guerre mondiale, expérimentait son français « s’aidant au besoin d’un petit dictionnaire de poche allemand-français » (Jacques de Launay, Hitler en Flandres, p. 22 ; ce blog au 5 janvier 2018)– avait l'habitude de parler avec ses hôtes flamands d’alors également en français, une langue sûrement ressentie comme davantage sympathique que l’allemand pendant la guerre, surtout parlée par un soldat ennemi. Et sans doute ces paysans habitant à une vingtaine de kilomètres de la frontière française le parlaient-ils d’ailleurs couramment. D’où la reprise spontanée de leurs habitudes d’antan pour leur conversation…

     

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    Parfait majordome, Heinz Linge s’apprête à frotter les bottes du Führer, encrottées par les boues des champs flamands…

     

    Par contre, à Fournes-en-Weppe, en France, les conversations ne purent, indubitablement, s’être déroulées qu’en français. Heinz Linge rapporte ici la visite de la boucherie Coustenoble-Corbeil, de la rue Faidherbe, où logea le Führer. Mais, comme le rapporte Franz Hailer, un pilote qui participa à ce voyage commémoratif, il visita aussi peu avant, l’ancien poste de secours allemand de la Première Guerre mondiale qui se trouvait dans le bureau de perception des taxes, situé juste en face de la boucherie. C’est en effet dans son jardin que fut prise les célèbres photos de l’estafette Hitler avec six autres coursiers et le chien Foxl.

    Franz Hailer raconte : « Le Führer descend, ouvre la porte comme il y a vingt-quatre ans et entre dans son ancien poste de campagne. Il en ressort, rayonnant, avec, dans les mains, la célèbre photo de groupe, bien encadrée où, simple soldat avec sa moustache, il est assis parmi ses camarades. » C’est le percepteur Louis Guichard qui a reçu le Führer et lui a montré le portrait qui fait sa fierté : il se fera d'ailleurs photographier avec par Heinrich Hoffmann (voir ce blog au 15 octobre 2020). Que ce soit chez le boucher ou le percepteur, encore une fois, en l'absence de tout interprète, Adolf Hitler n’a pu qu’exercer sa connaissance du français…

     

    AH Jardin Fournes.jpegPlusieurs photos furent prises dans le jardin du percepteur de Fournes (que nous avons publiées sur ce blog le 15 octobre 2020) : sur celle-ci (non publiée alors), le chien Foxl n’est pas présent ; elle montre l’estafette Adolf Hitler (n° 1) détendu parmi ses camarades. C’est l’époque où il n’hésite pas à enrichir son français au contact des civils de l’endroit. A tel point, écrit Heinz Linge, que « deux jours avant de retourner une fois encore à Fromelles, Fournes, Wavrin et Noyelles-lez-Seclin, […] il fit appeler Himmler et lui ordonna de faire rechercher quelqu’un dans les environs des localités mentionnées. […] il s’agissait apparemment d’une femme et de son fils. » (p. 221). Linge dit avoir appris 37 ans plus tard qu’il s’agissait de l’affaire de Jean-Marie Loret, le prétendu fils de Hitler. Qu’il s’agisse ou non de cela, il n’en reste pas moins qu’Adolf Hitler chercha à retrouver des Français, une femme et son fils, qu’il avait connus de près en 1916… et, certainement, en parlant français !...

    [Des historiens ont remis en doute la visite d'Adolf Hitler à Aardooie ou, du moins, invoqué la difficulté de la dater précisément, imputant la responsabilité du problème à l'historien allemand Werner Maser qui aurait échafaudé des arguments pour accréditer sa thèse présentant Jean-Marie Loret comme fils d'Adolf Hitler (Siegfried Debaeke, Hitler in Vlaanderen, p. 163 ; Sjoerd J. De Boer, The Hitler Myths, p. 46,...), mais cela n'enlève rien à la pertinence des réflexions de Heinz Linge sur l'absence d'interprète lors des conversations du Führer avec les civils flamands et français ayant connu la Première Guerre mondiale.]

     

    La conclusion s’impose donc, comme en mai 2021 et mai 2022 : « Adolf Hitler comprenait parfaitement le français. Léon Degrelle, quant à lui, comprenait l’allemand suffisamment pour en avoir au moins une bonne connaissance passive. Les deux hommes pouvaient donc pleinement se comprendre, quelle que soit la langue utilisée. »

     

  • Un scoop ? Adolf Hitler comprenait très bien le français !

    Quand Bruno Cheyns, le nouveau biographe de Léon Degrelle, évoque des problèmes linguistiques avec le Führer : manque de nuances accidentel ou mensonges délibérés ?

     

    Cheyns Couverture.jpgIl y a peu, nous vous avons présenté la nouvelle biographie de Léon Degrelle (De Führer uit Bouillon – « Le Führer qui venait de Bouillon ») écrite en néerlandais par Bruno Cheyns (voir ce blog au 10 décembre 2017).

     

    Dans cette présentation s'appuyant sur une interview de l'auteur à l'hebdomadaire nationaliste flamand 't Pallieterke, nous soupçonnions Bruno Cheyns de vouloir demeurer dans les limites « du politiquement correct à la Martin Conway, Eddy De Bruyne ou Francis Balace dont il semble reprendre, traduire et amplifier les fadaises. »

     

    Et c'est bien ce qui se confirme puisque Bruno Cheyns ne manque pas de le souligner dans son Introduction avec la reconnaissance de la brosse à reluire : « De plus, le nombre d'études sur la collaboration au sud du pays est particulièrement limité, ce qui s'explique en grande partie par le manque de sources objectives. A part le chef-d’œuvre de l'historien britannique Martin Conway [ndlr : qui ne manque pas de renvoyer l'ascenseur puisque le professeur d'Oxford apothéose le livre de B. Cheyns comme « Une prestation impressionnante. Ce livre présente un panorama complet du rôle politique de Léon Degrelle dans l'histoire de Belgique » !, p. 4 de couverture], on n'a pas publié jusqu'à aujourd'hui le moindre travail de synthèse digne de ce nom sur le rexisme. Ce qui constitue un sérieux handicap pour la rédaction d'une biographie d'un des acteurs principaux ayant marqué cette période agitée de notre histoire. [...] L'historien Eddy De Bruyne, qui a entre-temps étudié pendant à peu près un quart de siècle la collaboration militaire wallonne, a été le premier chercheur à entreprendre une tentative sérieuse d'écriture objective de cette page noire de l'histoire de Wallonie. Il fut l'un des derniers historiens à avoir la chance unique d'interviewer des dizaines de survivants de la Légion Wallonie et de transcrire leurs récits personnels. Ce travail de bénédictin a permis la publication, en 2016, d'une volumineuse encyclopédie de la collaboration en Belgique francophone entre 1940 et 1945. » (p. 11).

     

    Certes, cette « Encyclopédie » constitue un outil original et utile, même si on s'interroge sur les critères de sélection des Légionnaires y figurant, mais elle est certainement d'un intérêt limité pour ce qui concerne le premier d'entre eux, Léon Degrelle, comme nous le montrons régulièrement sur ce blog depuis le 23 mars 2017 !... Le dernier Commandeur de la Wallonie fait en effet l'objet d'une haine non expliquée de la part du prétendu encyclopédiste, gauchissant systématiquement ses commentaires pour le moins inobjectifs !

     

    Aussi, à l'opposé de ce que Bruno Cheyns écrit, nous affirmons que ce ne sont pas les « travaux de synthèse » contemporains qui font défaut, bien au contraire puisque ce sont eux qui travestissent les faits et réécrivent l'histoire. Pour notre part, plutôt que de recourir aux Conway et De Bruyne, et de recopier leurs affirmations arbitraires, nous préférerons toujours privilégier les sources originales, les documents des témoins directs et des acteurs réels des faits : c'est d'ailleurs ainsi que nous avons pu donner tort aux ragotards d'aujourd'hui en démontrant, par exemple, que Léon Degrelle est bien le modèle originel physique, politique et spirituel de Tintin, en prouvant que ce n'est pas Fernand Rouleau mais bien Léon Degrelle qui est le « père » de la Légion Wallonie, en attestant que le Reichsführer-SS Heinrich Himmler a bien conservé toutes ses prérogatives jusqu'à la toute fin de la guerre et que tous les grades dont s'est prévalu Léon Degrelle sont parfaitement valables, et que nous établirons aujourd'hui que Léon Degrelle et Adolf Hitler pouvaient très bien se comprendre sans interprète...

     

    C'est donc sous les auspices particulièrement « orientés » de ces historiens politiquement corrects que le nouveau biographe de Léon Degrelle a choisi de se placer. Pour le vérifier, –et, comme le lecteur le constatera, nous n'avons pas été déçu !–, nous avons ouvert au hasard son livre et sommes tombé sur cette page où Bruno Cheyns écrit : « Après la guerre, Degrelle profitera de cette rencontre avec Hitler pour insister sur ses liens particuliers avec la direction du Troisième Reich. Dans son récit, il préféra ignorer le fait que le Gruppenführer Herbert Otto Gille fut reçu en même temps que lui. De plus, Degrelle parlait encore toujours un allemand imparfait et Hitler ne connaissait pas un mot de français, ce qui fait que l'entretien entre les deux hommes s'est probablement déroulé de manière plus difficile que ce que Degrelle laissa entendre par la suite. » (p. 412).

     

    Pareilles affirmations relèvent toutes de l'opinion préconçue, de la supposition gratuite ou, au mieux, du renseignement non vérifié. Prenons-les une par une.

     

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  • L’Encyclopédie de De Bruyne : mensonges et perfidie (14)

    La vraie carrière militaire de Léon Degrelle

    (première partie)

     

     

    1. Validité des grades militaires de Léon Degrelle conférés par Heinrich Himmler

     

    « Carrière militaire

    [...] Lors de la mise sur pied de la Légion Wallonie, la commission au grade d’officier lui ayant été refusée, il est engagé comme Schütze (août 1941) ;

    - Gefreiter (10.02.1942) ;

    - Feldwebel (22.03.1942) ;

    - Leutnant (01.05.1942);

    - SS-Ostuf. (01.06.1943) ;

    - SS-Hstuf. (01.01.1944) ;

    - SS-Stubaf. (20.041944) ;

    - SS-Stubaf. u. Kdr 28.SS-Freiw.Gr.Div.Wallonien (17.09.1944) ;

    - SS-Ostubaf. U. Kdr 28. SS-Freiw.Gr.Div.Wallonien (01.01.1945). [...]

    Nommé Volksführer der Wallonen (23.11.1944) avec pleins pouvoirs civils, militaires et administratifs sur tous les Wallons résidant sur le territoire allemand (à l'exception des compatriotes incarcérés pour motifs graves). »

     

    De Bruyne a plaisir, nous l’avons vu (voir ce blog au 31 juillet 2017), à prétendre mensongèrement que « la commission au grade d’officier lui ayant été refusée », c’est comme simple soldat de 2e classe que Léon Degrelle dut partir, le 8 août 1941, pour le camp de formation militaire de Regenwurmlager (Meseritz, ouest de la Pologne actuelle). Nous le répétons : il s'agit là d'une inqualifiable calomnie, sans référence valable, de la part du prétendu « Encyclopédiste » !

     

    Il ne s'en tient malheureusement pas là car, sous le titre « Carrière militaire », le moins précis et le moins complet des encyclopédistes est bien loin de retracer, même sommairement, le parcours militaire de Léon Degrelle !

     

    Pour De Bruyne, la « Carrière militaire » de Léon Degrelle se limite aux grades reçus, grades que, de plus, il arrête d'autorité à celui de SS-Obersturmbannführer und Kommandeur der SS-Freiwilliger Grenadier Division Wallonien, obtenus le 1er janvier 1945 (et que, de plus, il ne fournit prétentieusement que sous la forme, incompréhensible pour le profane, des abréviations d'usage dans la Waffen-SS !).

     

    Soldbuch Promotions.jpgLe Soldbuch présente effectivement la collation du grade d'Obersturmbannführer au 1er janvier 1945. Cependant, non seulement De Bruyne prétend que Léon Degrelle n'avait pas droit au grade de général (Oberführer) qu'il aurait obtenu à la toute fin de la guerre, lors de son ultime rencontre avec le Reichsführer-SS Heinrich Himmler, le 2 mai 1945, mais surtout il ignore la promotion au grade de Standartenführer (colonel) obtenue le 20 avril 1945 et qui figure en bonne et due forme au Soldbuch...

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