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de rex à hitler

  • Degrelle. Qui suis-je ? Par Francis Bergeron, éditions Pardès, 2016, 125 pages

     

    IX. Léon Degrelle ne comprenait pas l’allemand ?

    « Degrelle ne parlait pas l’allemand […] : sans interprète, les deux hommes [Léon Degrelle et Adolf Hitler] ne pouvaient se parler. » (Bergeron, pp. 73 et 76)

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    oilà une affirmation à nuancer fortement car être incorporé dans l’armée allemande en campagne militaire au Front de l’Est, fréquenter quotidiennement les officiers allemands et les états-majors allemands, lire, comprendre, appliquer communiqués, rapports, ordres allemands et, en trois ans, transformer la Légion des Volontaires wallons en corps d’élite cité plusieurs fois à l’ordre du jour de la
    Wehrmacht, ne doit pas laisser, à moins d’être le dernier des imbéciles, complètement analphabète.

    Léon Degrelle – qui est loin d’en être un – nous a d’ailleurs très clairement expliqué son « petit truc » : « Officiellement, j’ignorais la langue allemande. En réalité, je n’avais pas perdu une phrase de Himmler. Non point que je jouais la comédie de l’unilinguisme. Avec le temps, certains Allemands s’aperçurent que j’avais parfaitement compris des réflexions qu’ils avaient échangées, à mon insu, croyaient-ils. Ils me firent la réputation d’un
    jouteur redoutable, connaissant l’allemand sur le bout des doigts, mais qui faisait semblant de l’ignorer. La vérité, c’est que je ne savais pas l’allemand. Je n’ai 
    jamais eu de dispositions spéciales pour apprendre les langues germaniques. Je ne comprenais donc pas l’allemand, mais – ce qui est une toute autre chose – je devinais l’allemand, comme j’ai toujours deviné les autres langues. Connaissant les quelques centaines de mots de base, j’établissais des rapports, des intonations me frappaient. En tout cas, en allemand, j’ai toujours compris ce que je ne devais pas comprendre. Parfois, quand l’interprète avait escamoté une nuance dans sa traduction, je l’interrompais pour rectifier. Les autres s’exclamaient alors : “Vous voyez bien que vous connaissez l’allemand !” Et pourtant je ne le connaissais pas. Je le sentais, c’est tout. […] Pendant la guerre, quand même j’avais parfaitement compris, je faisais semblant de n’avoir rien compris du tout. Ainsi, pendant que l’interprète s’éternisait à bredouiller sa traduction, j’avais tout le temps de préparer et de peser mes réponses. C’était un petit truc extrêmement utile. »
    (
    De Rex à Hitler, Editions L’Homme Libre, 2015, p. 328 ; le manuscrit de ce livre, provenant des Archives Marc Vanbesien, date du milieu des années soixante).

    On peut imaginer qu'il n'était pas question du "petit truc" en compagnie d'Adolf Hitler.


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    Conférence de Léon Degrelle devant des officiers allemands.

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    Léon Degrelle en compagnie du Reichsführer Heinrich Himmler et de l'Obergruppenführer Herbert Otto Gille.

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    Le Sturmbannführer Léon Degrelle quelque part sur le Front de l'Est en 1944.

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    Au Q.G. de Léon Degrelle sur le Front de l'Est.

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     Sur le Front de l'Est, Léon Degrelle en compagnie du SS-Brigadeführer Jürgen Wagner, à gauche, et du SS-Ostuf. Karl Schäfer, officier d'ordonnance allemand de Léon Degrelle.

     

     

     

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     « Ah, si j’avais eu un fils, j’aurais aimé qu’il soit comme vous, Léon, vieux camarade… »
    (dessin de Paul Jamin, alias Alidor)

     

    (A Suivre)