L’Encyclopédie de De Bruyne : mensonges et perfidie (7)
Léon Degrelle, victime de sa naïveté démocratique
« Les élections législatives du 04.05.1936 sont triomphales pour DEGRELLE et le Front Populaire de Rex […]. Cependant, un an plus tard,[…] »
Pour De Bruyne, les succès de Degrelle ne peuvent qu’être éphémères, puisqu’il est dévoré d’ambition, prêt à tout pour arriver à ses fins et peu soucieux de démocratie.
Pourtant, au moment même de son triomphe électoral, il est un fait capital qu’à nouveau De Bruyne cache dans le silence de ses oubliettes : face au gouvernement qui, en octobre 1936, fait semblant de craindre une « marche sur Bruxelles » des rexistes et interdit toutes leurs manifestations, le lieutenant-colonel Lambert Chardome (celui-là même qui promit de remplacer le major Lippert à la tête de la légion Wallonie avant de manger sa parole), commandant le régiment des Chasseurs Ardennais, proposa carrément à Léon Degrelle d’occuper Bruxelles avec ses troupes dans la perspective d’un coup d’état qui eût été appuyé par les forces de l’ordre (le colonel de gendarmerie Georges Vigneron était tout acquis à Léon Degrelle).