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Livres - Page 9

  • Léon Degrelle: de Rex à Hitler.

     

    De nombreux manuscrits de Léon Degrelle attendent encore leur publication, dont la suite de la passionnante chronique du Siècle de Hitler (six volumes sur une vingtaine publiés à ce jour).

    Aujourd’hui, les Editions de l’Homme Libre – qui jouissent de l’exclusivité de la publication des œuvres de Léon Degrelle– ont choisi de publier De Rex à Hitler qui « dormait, oublié, au fond d’un carton des archives de Léon Degrelle. Ecrit dans les années soixante, il n’avait jamais été publié, malgré son réel intérêt historique. » L’Homme Libre dédie également cette publication « à Madame Jeanne Brevet, épouse de Léon Degrelle, décédée à Malaga le 15 décembre 2014, à l’âge de 92 ans. »

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    ans un Avertissement, l’éditeur suppute que la non-publication de ce livre vient sans doute de « l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale telle qu’elle se développe depuis le procès de Nuremberg et qui n’a pas manqué d’influencer inconsciemment certains points de vue, descriptions, jugements contenus dans ce livre ». En cause, « certains passages (essentiellement des portraits et descriptions) » relevant de « contingences personnelles », mais surtout l’Holocauste, « concept qui occultera progressivement toute l’histoire de la Deuxième Guerre Mondiale au point d’en devenir la cause et le but, le conflit planétaire n’ayant en définitive existé que par la volonté perverse et monomaniaque d’Adolf Hitler d’exterminer tous les juifs au moyen de chambres à gaz situées dans certains camps de concentration. »C’est en effet en tenant compte du progressif et systématique lavage des cerveaux enclenché par Nuremberg qu’il faut sans doute prendre en compte, par exemple, le portrait que Léon Degrelle trace, d’une manière qu’on sent embarrassée, du Reichsführer-SS Heinrich Himmler.

    Ayant bien connu et fréquenté Himmler, Léon Degrelle ne peut qu’écrire (p. 223) :
    « On l’a représenté comme un homme barbare et cruel. C’est inexact. Il pouvait, au contraire, être un homme délicat, attentif à faire plaisir. »

    Mais il se sent contraint de nuancer ce portrait positif du Reichsführer et de tenter de trouver une explication rationnelle – un fanatisme politique absolu (?) – à cette manière dont « on l’a représenté » et qu’il ne songe pas un instant à mettre en doute, tout en utilisant une métaphore euphémique pour exprimer son embarras:

    « Mais tout en lui convergeait vers la cause. Je suis certain qu’il n’a pas fait mourir un seul être humain par haine. Il considérait les inassimilables comme des insectes à éliminer au D.T.T. Il ne les détestait pas plus qu’on ne déteste les mouches qu’on asphyxie. Mais la suite a montré qu’il y allait plutôt fort lorsqu’il asphyxiait, avec son vaporisateur de policier, les moustiques humains qui l’encombraient ! »

    Cependant, comment expliquer que personne n’ait semblé avoir été, à cette époque, au courant de semblable génocide, que personne n’en ait jamais parlé (ou entendu parler) jusque dans les plus hautes sphères du pouvoir (que lui-même, Léon Degrelle, avait également pu approcher) ?

    Même si l’argument est pauvre et peu convaincant, la manie du secret et du cloisonnement pratiquée par Himmler est tout ce que peut trouver Léon Degrelle comme explication un tant soit peu plausible :
    «Il parlait peu, ne s’entretenant, avec chacun, que de son secteur. Il sériait le travail, gardait ses secrets. C’est ainsi que son invention des camps de concentration et de liquidation put, jusqu’à la fin de la guerre, rester inconnue de l’immense majorité de ses collaborateurs. Il est presque incroyable que ce secret ait été ainsi tenu : c’est néanmoins la stricte vérité. »
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    L’incongruité de cette explication trouble cependant Léon Degrelle qui se voit dès lors obligé de postuler chez Himmler ou un culot relevant de l’inconscience ou une totale absence de moralité, puisque, à la toute fin du Reich, en mai 1945, malgré l’ampleur supposée de ses crimes, le chef du système concentrationnaire se croyait naïvement l’interlocuteur incontournable des vainqueurs pour négocier une issue honorable au conflit:
    « Il ne dut pas aller plus loin dans l’analyse psychologique de ses actions, ni l’estimer jamais répréhensible. Sinon, comment eût-il pu se mettre dans la tête, en avril 1945, que lui – lui, à part des autres ! – pourrait encore arriver à un arrangement à l’amiable avec l’Amérique et le Royaume-Uni ? 

    Plus tard, lorsque seront divulgués et répandus les travaux de ceux que l’on appellera les
    « révisionnistes » (c’est le 29 décembre 1978 que le quotidien Le Monde publiera le retentissant article du Professeur Robert Faurisson sur Le problème des chambres à gaz ou « la rumeur d’Auschwitz »), – travaux jamais scientifiquement remis en cause mais rejetés purement et simplement par la seule grâce d’arsenaux judiciaires et législatifs fixant l’histoire officielle à l’instar d’une religion –, Léon Degrelle, estimant son idéal solaire souillé par une imposture, se fera désormais, plus que jamais et avec une totale détermination, le défenseur d’Adolf Hitler, tel qu’il fut et tel que lui-même put le connaître, ainsi que de la doctrine nationale-socialiste, telle qu’en elle-même, débarrassée de toutes les calomnies et anathèmes des systèmes matérialistes qui s’étaient ligués pour son anéantissement.

    Tout cela le mènera, notamment, au procès spectaculaire que lui intentera, en 1985, une ancienne déportée juive suite à une interview dans l’hebdomadaire espagnol Tiempo où il mettait en doute le génocide des juifs par les Nationaux-Socialistes : évitant de se prononcer sur le fond, le tribunal constitutionnel de Madrid finira par condamner Léon Degrelle en 1991 pour « atteinte au droit à l’honneur » de la plaignante.léon degrelle,adolf hitler,heinrich himmler,éditions de l'homme libre

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    our en savoir plus sur ce que Léon Degrelle pense de cette question d’histoire, on se reportera utilement à sa Lettre au Pape à propos d’Auschwitz (Les éditions de l’Europe Réelle, 1979), aux « Interviews recueillies pour la télévision française par Jean-Michel Charlier » publiées sous le titre Léon Degrelle: persiste et signe (Editions Jean Picollec, 1985), au roboratif Le fascinant Hitler ! (édition française à compte d’auteur, 1991; édition espagnole – El Dr. Leuchter y el fascinante Hitler–, édition Libreria Europa, Barcelone, 1991) et surtout à ses ultimes considérations contenues dans le livre-testament Tintin mon copain (Pélican d’Or, 2000).

    Dans ce dernier livre, il fait d’ailleurs le point sur ce qu’il est désormais permis de penser (p. 93) :
    « Lorsque l’immense tapage monté après la guerre sur ce problème aura fini par s’apaiser, on verra ce que concluront les historiens, redevenus sérieux. De grandes surprises seront alors, sans doute, réservées aux accusateurs hâtifs, aux attrape-nigauds et aux menteurs cyniques de nos temps passionnés. Entre-temps, tout débat à ce sujet étant judiciairement interdit, chacun ne peut que se taire. Je le fais moi-même aujourd’hui, le bec cousu et la plume sèche, sans d’ailleurs en penser moins derrière les jupons omnipotents des magistrats brandissant leurs nouveaux codes. »

    Mais même si De Rex à Hitler est resté dans les archives de Léon Degrelle car sa publication eût nécessité une refonte totale, sa lecture est d’une importance toute particulière car, ainsi que le souligne l’éditeur, c’est la première fois que « Léon Degrelle développe clairement […] ses conceptions politiques, notamment sur le National-Socialisme, la convergence de destin des peuples européens, le rôle particulier assigné par l’Histoire au peuple d’entre-deux que forment les héritiers de la Germania Inferior, des XVII Provinces et du Cercle de Bourgogne de Charles-Quint, ainsi que – ce qui lui fut reproché comme une vilenie – la réalité historique, culturelle et raciale du caractère germain des Wallons. »

     

    Léon Degrelle, De Rex à Hitler
    édition reliée toile, limitée à 1000 exemplaires numérotés, 544 pages. 35€, à commander via http://editons-hommelibre.fr.

    Éditions de l’Homme Libre, 26 rue des Rigoles, F-75020 Paris. Tél. : +33.1.46.36.07.10. Courriel : contact@editions-hommelibre.com

     

    Sont disponibles aux Editions de l’Homme Libre les ouvrages suivants de Léon Degrelle : Lettre à mon Cardinal (25€), Appel aux jeunes Européens (5€), Mon Chemin de Saint-Jacques (15€), Les âmes qui brûlent (15€), Feldpost (12€), Hitler pour 1000 ans (15€) ainsi que les volumes 4-5 et 6 du « Siècle de Hitler », Hitler démocrate I et II et Hitler unificateur (30€ chacun).

     

  • Léon Degrelle-Hergé, même combat!

    Toujours dans le cadre du vingtième anniversaire de la disparition de Léon Degrelle, Synthèse nationale a publié, dans son numéro 36, un article décisif sur les relations inaltérables qui ont existé depuis leur première rencontre entre Hergé, le créateur de Tintin, et celui qui en fut l’inspirateur, Léon Degrelle.


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    orsqu’en 2000 parut le livre posthume de Léon Degrelle Tintin mon copain, ouvrage autobiographique centré sur son amitié privilégiée avec Georges Remi, tous les médias hurlèrent à l’imposture et au mensonge, certains affirmant même que ces mémoires étaient purement et simplement apocryphes. L’authenticité de l’ouvrage, attestée par la relecture du grand collectionneur hergéen Stéphane Steeman auprès de Léon Degrelle lui-même, ne faisant aucun doute, restait à confirmer la réalité des faits essentiels avancés par « Degrelle-Tintin », à savoir que Hergé s’inspira de lui non seulement pour les principaux traits physiques (la houppette et les culottes de golf – auxquelles nous ajouterions également l’ovale parfait du visage), mais surtout pour les traits moraux et spirituels, hérités du scoutisme et sublimés par l’Ordre nouveau: fidélité en amitié allant jusqu’au don de soi, lutte contre tout ce qui avilit l’homme, engagement pour une société de justice et de responsabilité…

    À l’appui de sa démonstration, l’auteur, Armand Gérard, rétablit la chronologie de l’impression décisive laissée par Léon Degrelle sur Hergé dès leur première rencontre au quotidien catholique Le Vingtième Siècle, –notamment par son engagement pour les Cristeros mexicains, bien antérieur au départ de Tintin pour régler leur compte aux Soviets–, passe en revue pour les démonter les différents « mensonges » reprochés à Degrelle –y compris Milou inspiré par le chien du Hitler de la Première Guerre mondiale– et tord le cou aux légendes selon lesquelles Hergé aurait rompu avec Degrelle en 1932 déjà, aurait manifesté son antinazisme dès Le Sceptre d’Ottokar et, après-guerre, aurait regretté ses quelques dessins « antisémites »…

    Bien plus, il s’attache à éclairer la fidélité absolue du Maître de la Ligne claire à l’idéal solaire de sa jeunesse en offrant une aide matérielle et morale constante à tous les artistes et intellectuels d’Ordre nouveau persécutés par l’aveugle « épuration » de vainqueurs haineux, en gardant le contact avec Léon Degrelle en exil via son épouse Germaine Kieckens et son ami Paul Jamin –et n’hésitant pas à célébrer son héroïsme dans la presse belge– et surtout en continuant à lancer de discrets clins d’œil à ses frères d’idéal dans tous ses albums d’après-guerre : jurons céliniens du capitaine Haddock, nouvelles caricatures antisémites subliminales, présentation du professeur Tournesol en authentique savant national-socialiste,… 

    En conclusion, Armand Gérard explique comment, dans son dernier album, Tintin et les Picaros, Hergé restreint l’ambition de son héros, passant du combat pour la justice sociale du modèle Léon Degrelle vers le repli sur le cercle familier, unique cellule où peut encore se pérenniser la petite flamme de la vérité, de la justice et de la solidarité…

    Hergé ne se remit en effet jamais de l’effondrement du monde nouveau à la construction duquel il participa avec ses amis, purs patriotes, du Soir prétendument « volé » et des organisations d’Ordre nouveau : il les vit tous lourdement condamnés, souvent à mort et exécutés, tel son ami d’enfance Victor Meulenijzer, rédacteur en chef de l’hebdomadaire rexiste Voilà dont il fit la couverture en 1942.

    Dans son ultime interview, peu avant son décès, Hergé ne put s’empêcher de revenir sur l’horreur de la « libération »: « ça a été une expérience de l’intolérance absolue. C’était affreux, affreux ! »

    Synthèse nationale n° 36, à commander en ligne (synthesenationale.hautetfort.com) ou par versement au compte IBAN: FR20 0410 0001 5363 804C 0206 8 (15 €, frais de port compris).