« Dictionnaire amoureux de Tintin » : par Albert Algoud, tintinolâtre douteux, menteur et grossier
D'un dictionnaire relatif à Tintin, on attendrait un recueil de renseignements sur l'univers du « héros des jeunes de 7 à 77 ans », un état des connaissances le concernant, bref un répertoire d'informations exactes, croisées, vérifiées, passées au crible de la critique historique. D'un dictionnaire « amoureux », on accepte avec joie l'a priori favorable, on pardonne volontiers l'excès hagiographique et on se réjouit d'avance de parcourir un inventaire original et divertissant de l’œuvre immortelle de Hergé.
Hélas, déformation « amoureuse » ou scrupule historique oblige, nous avons immédiatement voulu vérifier si une occurrence « Degrelle » y figurait. Eh oui ! Elle existe bien ! Mais, face à tant de flagornerie politiquement correcte, face à un tel aplatissement bien-pensant, face à cette trimballée de mensonges rituels récités tel un catéchisme des lieux communs antidegrelliens, tout plaisir de lire nous a quitté, tout ensemble que l'estime que nous aurions pu avoir pour l'humoriste présumé, chroniqueur de France-Inter, connu pour sa prétendue tintinolâtrie féconde, mais dont nous avouons que ce « dictionnaire » est le premier pensum à nous être tombé entre les mains (cadeau d'anniversaire providentiel d'un Philippulus bienveillant).