Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Dernier Carré "Léon Degrelle" - Page 26

  • Mathieu Simons, Rex et l’Ordre nouveau dans l’arrondissement de Verviers. 1935-1945 (Préface de Francis Balace, Editions Vieux Temps, Andrimont, 2013)

    Rex Verviers Couverture.jpgAntérieur à la remarquable exposition de Stavelot – Rex et l’Ordre Nouveau dans l’arrondissement de Verviers : voir le courrier du Dernier Carré n° 86–, ce livre à la documentation inédite en fournit tout le contexte historique.

    Nous n’avons pas manqué l’occasion de nous rendre à l’Abbaye de Stavelot en mars 2015 et avons été séduit non seulement par la richesse exceptionnelle des pièces exposées –et dont souvent, nous ignorions jusqu’à l’existence : quel dommage qu’il n’y eût aucun catalogue !– mais surtout par leur somptueuse présentation et les notices historiques irréprochables qui les accompagnaient. Un travail scientifiquement historique sans défaut de Mathieu Simons qu’on aimerait voir faire école !

    Et, à propos d’école, tout à notre enthousiasme en quittant l’expo, nous voulûmes partager notre émerveillement avec la préposée à l’accueil :

    « – L’exposition a été un succès en ce qui concerne le nombre de visiteurs ?

    – On ne peut pas se plaindre, il y a eu du monde tous les jours…

    – Je veux bien le croire car c’est une magnifique leçon d’histoire ! Je suppose qu’on n’a pas manqué d’y inviter les écoles des environs ?

    – Vous voulez rire ? Les écoles ? Pour le rexisme ? Ah non, hein ! Par contre, notre prochaine exposition sera consacrée au journal d’Anne Frank et à une reconstitution de sa cachette à Amsterdam : là, on a prévu une visite obligatoire de toutes les écoles ! »

    Ainsi écrit-on l’histoire...

    Mais revenons au livre de Mathieu Simons.

    Lire la suite

  • Cercle des Amis de Léon Degrelle

     

    Cercle Amis LD.jpgC’est à notre grande confusion que nous nous rendons compte que nous n’avons pas encore parlé ici du travail formidable effectué par les fidèles parmi les fidèles qui animent le « Cercle des Amis de Léon Degrelle ».

    Fondée en 2009, cette association française « Loi 1901 » qui a pour but officiel de « rechercher, défendre et promouvoir l’œuvre de Léon Degrelle; rechercher tous documents et objets liés à Léon Degrelle; organiser des conférences, des réunions ou des expositions; éditer et diffuser des livres », publie surtout une indispensable « Correspondance privée » répertoriant tout (ou presque) ce qui se publie sur Léon Degrelle, Rex ou le Front de l’Est.

    Luxueusement imprimée et illustrée, cette Correspondance est une mine de renseignements pour tous ceux qui reconnaissent en Léon Degrelle un modèle d’idéal et d’action, mais aussi pour tous ceux qu’intéressent les figures connues et moins connues du national-socialisme.

    Elle nous donne ainsi accès à toute une documentation ni amendée ni gauchie sur l’épopée des derniers Chevaliers de cet Empire européen qui eût dû assurer le bonheur millénaire de nos peuples.

    Dans sa dernière publication (janvier 2016), nous pouvons lire l’appel lancé en 1936 par Léon Degrelle aux Français pour qu’ils réalisent dans leur patrie « une rédemption aussi foudroyante que celle que Rex est en train d’apporter en Belgique ». Il ne faudra plus attendre longtemps pour que ce souci s’étende à toute « la civilisation européenne ».

    C’est ce qu’explique aussi Mgr Jean de Mayol de Lupé, aumônier de la Division SS Charlemagne des volontaires français sur le Front de l’Est, dont le Cercle rapporte les propos : « Au Christ souffrant, le national-socialisme oppose le Christ combattant. […] Notre Saint Père le Pape et notre vénéré Führer savent que je suis ici, prêt à servir dans la Waffen-SS et ni l’un ni l’autre ne m’a demandé que j’abandonne mon ministère. […] il n’y a pas de choix : ou pactiser avec le marxisme et le capitalisme ou se ranger résolument aux côtés de ceux qui les combattent farouchement. »


    009449.jpgC’est la Correspondance du Cercle des Amis de Léon Degrelle qui nous apprend aussi l’existence (et surtout le moyen de visionner ce document qui ne connaîtra à l’évidence jamais d’exploitation commerciale) du film de l’Estonien Elmo Nüganen, 1944 – Frères ennemis, sur la tragédie des jeunes Estoniens engagés contre le bolchevisme dans la XXe Division SS qui durent combattre leurs frères engagés de force dans l’Armée rouge à la bataille de Tannenberg. Seul regret à propos de ce film refusant toute stigmatisation des héros du Reich européen, « l’absence dans le long métrage des volontaires Bourguignons de Léon Degrelle qui étaient aussi sur ce front ».

    A ne pas manquer non plus, l’histoire trop méconnue des Chemises d’Argent américaines et de leur chef William Dudley Pelley.

    L’intérêt essentiel de la publication du Cercle des Amis de Léon Degrelle – qui ne manque pas non plus de rendre d’émouvants hommages aux héros du Front, aux militants et aux camarades disparus – reste bien entendu la recension détaillée des articles de presse et des livres concernant notre sujet de prédilection car, soulignons-le, il s’agit d’un plat de résistance particulièrement riche, proche sans doute de l’exhaustivité.

     

    Contact, soutien, adhésion:

    Cercle des Amis de Léon Degrelle

    BP 92733

    F-21027 Dijon Cedex

    lesamisdeleon.degrelle@gmail.com

     

    Adhésion: 20€ (27€ hors France).
    Membre bienfaiteur: 45€

     

  • 15 juin 1906 – 15 juin 2016 : Léon Degrelle vit dans l’éternité

    LD bureau Madrid.jpg

     

    Lire la suite

  • Ne plus penser à Degrelle ? Les divagations du ‘t Pallieterke et le sentiment flamand de Léon Degrelle

    « Ne plus penser à Degrelle », tel est le titre en forme de conclusion sans appel de l’article de l’hebdomadaire humoristique flamand ‘t Pallieterke (2 juin 2016) en constatant que le seul magazine à avoir évoqué le quatre-vingtième anniversaire de la victoire électorale rexiste du 24 mai 1936 était son homologue francophone LeVif-L’Express (mais involontairement humoristique, celui-là : voir ce blog à la date du 28 mai 2016) !

    C’est ce qui s’appelle « prendre ses rêves pour des réalités », car comme en atteste ce blog et les recensions régulièrement exhaustives de nos camarades du Cercle des Amis de Léon Degrelle (BP 92733 – F 21027 Dijon Cedex), on n’a jamais autant parlé de Léon Degrelle qu’aujourd’hui, le désignant certes comme un imposteur criminel à maudire pour l’éternité, mais, suscitant du coup l’intérêt de la jeunesse en manque de repères et permettant à celle-ci – pour peu qu’elle se renseigne un rien – d’identifier en l’auteur de Révolution des âmes un modèle d’idéal et d’action.

    Lire la suite

  • Maurice Bardèche donne la parole à Léon Degrelle

    capture-d_c3a9cran-2015-10-17-c3a0-19-00-23.pngFondée en 1951 par Maurice Bardèche, Défense de l’Occident fut la principale revue nationaliste dans la France d’après-guerre, défendant l’idéal social ainsi que les préoccupations nationales d’un fascisme aux dimensions de l’Europe. Egalement critique par rapport aux procès en sorcellerie qui ne feront que se multiplier contre le national-socialisme (Bardèche compta, dès 1948, parmi les premiers auteurs révisionnistes avec l’implacable Nuremberg ou la Terre promise).

    C’est ainsi qu’en novembre 1976, le numéro 142 de Défense de l’Occident annonce en couverture Un entretien explosif avec Léon Degrelle, réalisé par le journaliste belge Jacques Vanden Bemden, chroniqueur régulier du mensuel bruxellois Nouvel Europe Magazine.

     

    Lire la suite

  • De grâce, Léon : reviens !!!

    Une démonstration par l’absurde du Vif-L’Express

     

    Probablement en quête désespérée de lecteurs, Le Vif « Nouvelle formule » affichait, en couverture de son numéro du 13 mai, sous le titre: « Degrelle. Le retour », une belle photo de Léon Degrelle triomphant aux élections législatives de 1936. Il y a donc tout juste quatre-vingts ans.

    De quoi célébrer cette victoire face aux politicards pourris ? Fêter ce premier coup d’arrêt aux tripatouillages des banksters ? Voilà qui eût certes été d’une actualité toujours brûlante, mais vous n’y êtes pas: Le Vif n’appartient pas au Dernier Carré !

    En fait, si afficher Degrelle fait toujours vendre (et si ça n’a pas été suffisant, le mois prochain, sa couverture présentera certainement une croix gammée ou le portrait du Führer !), il faut impérativement aussi –sous peine d’encourir les foudres des vestales du politiquement correct– ne pas manquer d’en stigmatiser toutes les idées, discours, parcours, actions, fréquentations, quitte à se perdre dans les extrapolations les plus tirées par les cheveux pour justifier d’y avoir fait référence.

    Lire la suite

  • Degrelle. Qui suis-je ? Par Francis Bergeron, éditions Pardès, 2016, 125 pages

    XVIII. Cinquante ans d’exil espagnol : une vie banale ?

    « Les cinquante années suivantes de son existence furent plutôt banales. […] Quinze années à vivre comme un lion. Cinquante années à raconter ces quinze années-là. Peut-on le lui reprocher ? » (Bergeron, pp. 103-104).

    Sans doute les cinquante années d’exil espagnol furent-elles moins exaltantes et sont de toute façon moins connues que les vingt flamboyantes années de combat (plutôt que quinze : nous ferions effectivement commencer les années vécues « comme un lion » lorsque le jeune Léon entreprend ses études universitaires et provoque, à son corps défendant, la condamnation par l’Eglise de Charles Maurras et de l’Action française !). Mais les ramener à cinquante années de radotage est à l’évidence outrancièrement réducteur alors qu’elles pourraient fournir le scénario à cinquante aventures de Tintin !


    1. LD Exilio.jpg
    C’est déjà ce qu’écrivait en substance Lucien Rebatet dans Rivarol en rendant compte du livre signé par la Duchesse de Valence (12 octobre 1961) : « un pareil livre dans lequel se chevauchent dix romans et quinze films mais tous vécus – ou peu s’en faut ! – défie n’importe quelle forme de compte rendu ». L’avocat madrilène José Luis Jerez Riesco ne s’y est d’ailleurs pas trompé non plus en consacrant aux seules années d’exil un fort volume de 617 pages, Degrelle en el exilio. 1945-1994 (publié en Argentine aux éditions Wandervögel, 2000).

    Lire la suite

  • Degrelle. Qui suis-je ? Par Francis Bergeron, éditions Pardès, 2016, 125 pages

    XVII. Un roman médiocre ?


    « Le (médiocre et unique) roman de Degrelle, La Grande Bagarre, publié sous le pseudonyme de Jean Doutreligne (Flammarion, 1951), est proposé à 200 euros par les libraires “qui savent”. » (Bergeron, p. 118)

    Certes, comme disent les « pages roses » du Petit Larousse illustré, « De gustibus et coloribus non disputandum », mais au nom de quel magistère Francis Bergeron peut-il décréter sans autre forme de procès que l’unique roman de Léon Degrelle est « médiocre » ? Indépendamment de sa cote élevée sur le marché de la bouquinerie, à laquelle Francis Bergeron accorde de l’importance, mais qui ne dit évidemment rien sur sa qualité d’écriture, on peut néanmoins penser que le même souffle lyrique, la même élévation spirituelle, le même humour dévastateur animent La Grande Bagarre, comme les autres ouvrages de Léon Degrelle.

    jean doutreligne,léon degrelle,francis bergeron,la grande bagarre,lucien rebatetCar une maison d’édition telle que Flammarion pourrait-elle se permettre d’ouvrir ses portes à de pitoyables gratte-papier ? Ou bien le « scribouillard » Degrelle y bénéficiait-il de complicités ? Malgré l’interdiction d’exercer leur profession pendant un mois imposée en janvier 1946 aux frères Flammarion par la Commission nationale interprofessionnelle d’épuration ?

    Toujours est-il que Flammarion, confiant dans le succès de ce premier essai d’un romancier inconnu, prévit toute une série de tirages de luxe numérotés (dont la cote doit être fabuleuse !) : trente exemplaires sur papier pur fil des Papeteries d’Arches, soixante exemplaires sur papier pur fil Outhenin-Chalandre et deux cent vingt sur papier Alfa.

    L’éditeur n’hésita d’ailleurs pas à présenter l’ouvrage sous les meilleurs auspices : « La Grande Bagarre n’est pas seulement un roman d’anticipation à la Wells ou le récit épique de la fin de notre civilisation, c’est aussi un conte moral et philosophique, donc spirituel et satirique à maints égards. »


    jean doutreligne,léon degrelle,francis bergeron,la grande bagarre,lucien rebatet
    Quant à Pierre Clostermann, l’as des Forces aériennes françaises libres, auteur à
    succès du
    Grand Cirque, Mémoires d’un pilote de chasse FFL dans la RAF publié également chez Flammarion en 1948, il écrira : « Ce livre m’a fourni une image terrible et vraie de ce que je savais des prévisions des états-majors. »

    La Grande Bagarre fut présenté dans les pages littéraires des journaux belges les plus « résistancialistes » et antidegrelliens, tel Le Soir (24 février 1951) : « Les romans d’anticipation sont en vogue. Le dernier paru, « La Grande Bagarre », par Jean Doutreligne, décrit ce que sera, selon l’auteur, la prochaine guerre. Nous préférons le croire sur parole, plutôt que de vérifier expérimentalement le bien ou le mal-fondé de son exposé. ».

    L’hebdomadaire satirique Pan, quant à lui, avait appris l’identité de Jean Doutreligne. D’où le commentaire plus convenu : « la nouvelle Guerre des Mondes rédigée par un sous-Wells délirant n’épate personne. […] Léon Degrelle, qui se cache sous le pseudonyme de Jean Doutreligne, n’a pas perdu, semble-t-il, le goût de prophétie. Pourtant, la dernière ne lui avait pas réussi. » (Pan n° 351, 12 septembre 1951).

    Annoncé dans l’hebdomadaire français spécialisé Les Nouvelles littéraires du 15 mars 1951  roman pathétique », « une bouleversante anticipation »), La Grande Bagarre sera – aujourd’hui encore – jugé suffisamment emblématique de la littérature d’anticipation pour figurer dans le corpus de la Brève histoire de la science-fiction belge francophone, de Dominique Warfa (Bebooks, 2011).

    Rebatet.jpgEnfin, nous laisserons à la plume la plus autorisée le soin de nous dire que penser du style de Léon Degrelle. C’est Lucien Rebatet, l’auteur des Deux Etendards (le « plus grand roman de l’après-deux-guerres » selon Robert Poulet), qui écrit : « Léon Degrelle est et demeure, à ma connaissance, le seul mortel qui conserve les mêmes dons d’images, d’inventions, de couleurs dans les propos familiers, dans l’éloquence publique et dans l’écrit, jeté sur le papier avec le rythme, l’aisance des tableaux que Rubens peignait pour son plaisir, la Kermesse, le grand paysage de la Wallace Gallery. Comme les peintres de son pays, Degrelle passe en un instant des caricatures énormes – trente comparaisons de l’incongruité la plus joyeuse pour une binette de politicard – à une poésie émerveillée : l’aurore se levant sur les tournesols et les chardons roses de l’Ukraine, dans les pages magnifiques de ses mémoires de guerre. Ce Wallon brun, aux prunelles noires, d’ascendance doublement française, est, sans doute, le dernier représentant de cette verve nordique qui se répandit si puissamment des Ardennes à l’Escaut et qui est si étiolée aujourd’hui. » (Rivarol, 23 février 1956).


    (A Suivre)

     

  • Degrelle. Qui suis-je ? Par Francis Bergeron, éditions Pardès, 2016, 125 pages

     

    XVI. Léon Degrelle, négateur de l’Histoire ?

    « Degrelle aurait pu (ce serait bien le moins) faire le constat de la ruine de l’Europe et de l’Allemagne […] et reconnaître la part de responsabilité du Führer. […] Si Degrelle est resté […] interdit de tout, […] c’est à cause de ce négationnisme historique. À cause de son refus absolu […] de reconnaître l’échec, pourtant évident, de l’aventure hitlérienne. […] C’est ce que lui reprochait, par exemple, son compatriote Robert Poulet […]. Il lui reprochait de nier certaines vérités et il considérait cette approche comme étant pour le moins maladroite. […] L’historien […] peut donc trouver scandaleux chez Degrelle ce refus de reconnaître la réalité de ce que fut […] le régime hitlérien au-delà du débat (interdit) sur les chambres à gaz. […] Mais, pour conforter sa démonstration, Degrelle a parfois “sollicité” […] la pensée du Führer ou de ses proches. C’est, en gros, me semble-t-il, ce qu’ont déploré un Robert Poulet ou un Pol Vandromme, qui ne peuvent pourtant guère passer pour des adeptes du politiquement correct et de la pensée unique. » (Bergeron, pp. 99-102).

    Le seul véritable reproche que nous nous permettrons de faire à Francis Bergeron est de porter un jugement sur la défense et l’illustration d’Adolf Hitler et du national-socialisme qu’assura Léon Degrelle avec une loyauté et une assurance fortes de ses certitudes venant de son expérience personnelle mais aussi de vérifications historiques et de recoupements rigoureux. Et de porter ce jugement au nom de la doxa contemporaine, nécessairement « politiquement correcte » et qui impose – comme il le sait et le dit – de considérer Hitler comme « le mal absolu, l’horizon indépassable de l’horreur, le tabou suprême dont les signes mêmes (la croix gammée, le salut “à la romaine”) sont interdits de représentation » (p. 99).

     

    Lire la suite