L’Europe à Tcherkassy
Voilà trente ans, nous luttions tous au coude à coude à Tcherkassy, camarades allemands, camarades des Pays-Bas, camarades flamands, camarades du Danemark, camarades de Norvège, camarades des pays baltes et nous aussi, camarades wallons.
Germains de langue française, nous offrions notre sang ; des milliers des nôtres donnaient leur vie au service d’une œuvre grandiose. Nous étions, nous, dans ces combats farouches, la véritable Europe, l’Europe du sang le plus pur, l’Europe de deux mille ans de civilisation, arcboutés dans les neiges de Tcherkassy pour défendre un merveilleux passé et pour construire l’avenir !
Notre sacrifice et nos morts n’ont pas, dans l’immédiat, remporté la victoire. Mais n’empêche, notre Europe était la bonne Europe, la vraie Europe, non celle des calculateurs sordides d’intérêts matériels à mettre en commun, non celle des combinaisons égoïstes de petits politiciens accrochés à des ambitions étroites ! Notre Europe était l’Europe de l’idéal commun, de la foi commune, de la force commune !
On ne meurt pas pour quelque chose de médiocre. On offre sa jeunesse, sa vie, pour réaliser une grande œuvre. Notre Europe l’était, une Europe commandée par un vrai chef, une Europe ordonnées, ouverte à tout ce qui était grand, soutenue, du bout des steppes jusqu’à l’Atlantique, par une force énorme et saine, notre force à nous, Waffen SS, garçons de vingt-huit pays européens, soudés les uns aux autres, à un million, par la discipline et par l’idéal, décidés à réaliser tous ensemble, à travers tout, la même œuvre !
Cette Europe-là avait une âme, elle avait un sens, elle possédait la seule vraie unité : celle d’une croyance commune. Et elle s’appuyait, puissamment, sur du réel : nos bras, nos armes, nos idées, notre volonté de fer qui eussent assuré à jamais sa stabilité.
Tôt ou tard, cette Europe-là, l’Europe des idéalistes forts, submergera l’Europe des politiciens-boutiquiers d’aujourd’hui ! Ce jour-là viendra, tôt ou tard, camarades ! Et on verra qu’à Tcherkassy, comme tout au long de cette grande épopée du Front de l’Est, nous avons gagné quand même !
Heil !
Léon Degrelle, 17 février 1974.