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De grâce, Léon : reviens !!!

Une démonstration par l’absurde du Vif-L’Express

 

Probablement en quête désespérée de lecteurs, Le Vif « Nouvelle formule » affichait, en couverture de son numéro du 13 mai, sous le titre: « Degrelle. Le retour », une belle photo de Léon Degrelle triomphant aux élections législatives de 1936. Il y a donc tout juste quatre-vingts ans.

De quoi célébrer cette victoire face aux politicards pourris ? Fêter ce premier coup d’arrêt aux tripatouillages des banksters ? Voilà qui eût certes été d’une actualité toujours brûlante, mais vous n’y êtes pas: Le Vif n’appartient pas au Dernier Carré !

En fait, si afficher Degrelle fait toujours vendre (et si ça n’a pas été suffisant, le mois prochain, sa couverture présentera certainement une croix gammée ou le portrait du Führer !), il faut impérativement aussi –sous peine d’encourir les foudres des vestales du politiquement correct– ne pas manquer d’en stigmatiser toutes les idées, discours, parcours, actions, fréquentations, quitte à se perdre dans les extrapolations les plus tirées par les cheveux pour justifier d’y avoir fait référence.

 

léon degrelle,le vif,société,balais,reductio ad degrellumC’est ainsi que dès l’éditorial, Gérald Papy fait de la résistance en essayant d’accrocher le wagon Degrelle à son analyse des élections américaines. Pour lui Donald Trump –émule de Léon Degrelle !– n’aurait eu aucune chance en Europe car il « aurait déjà été disqualifié ou marginalisé […] conséquence –pour combien de temps encore ?– du souvenir vivace, chez beaucoup, de l’horreur absolue à laquelle des discours aux ressorts étonnamment similaires ont conduit entre 1940 et 1945. » C’est donc d’Hilary Clinton que « dépendra la survie de la démocratie » !!!

Voilà donc Léon Degrelle transformé en épouvantail pour disqualifier un candidat qui n’en a vraisemblablement jamais entendu parler !

Mais pourquoi sortir l’ « épouvantail » Degrelle ? Doit-on craindre (nous dirions : peut-on espérer) une réactualisation de son idéal de révolution des âmes et de son programme de société organique dirigée par des chefs responsables ? Cette petite incise dans l’édito « pour combien de temps encore [pourra-t-on marginaliser les Degrelle] ? » serait-elle l’indice qu’il y a le feu au lac ?

C’est en tout cas ce qu’il faut penser en décortiquant l’argumentaire censé démystifier la « tornade Degrelle ». Car il y a bien un raisonnement qui vaut son pesant d’or (c’est le cas de le dire au pays des banksters !)…

En effet, au-delà des insultes obligatoires –véritable florilège haddockien !– (facho collabo, zigoto démago, imposteur, has been marginalisé, mégalo, infantile, etc.), si vraiment « Degrelle n’a eu qu’à se baisser pour moissonner le parti des râleurs », la question « Cela pourrait-il se reproduire ? » est-elle pertinente ?

Et c’est là que l’article met bas le masque car, à le lire, l’histoire se répète, les mêmes causes produisant les mêmes effets. Et donc, si on veut assimiler les réformateurs d’aujourd’hui à des Degrelle irrévocablement condamnables, il faut donc absoudre les banksters d’aujourd’hui et d’hier et minimiser leurs tripatouillages politico-financiers.

Le raisonnement est d’ailleurs assez décoiffant, pour ne pas dire carrément vomitif.

Léon Degrelle « ose affronter l’establishment, ses “cumulards et pillards d’épargne” et leurs multiples collusions politico-financières. […] Rien de bien neuf en somme. “En fait, Degrelle ne dénonçait rien d’extraordinaire: dans de nombreux cas, il s’agissait de pratiques qui paraissaient surtout extraordinairement scandaleuses aux non-initiés, aux victimes de la dépression à qui l’on dévoilait soudain la vérité” […]. Les nombreuses victimes de la grosse dépression des années 1930 ont gonflé les rangs des râleurs, frustrés, dégoûtés. […] Prôner le retour aux vertus de la famille et du travail, appeler au redressement physique et moral de la nation, dénoncer les malfaisances d’un hypercapitalisme prédateur: maigre vision. […] L’aimable plaisanterie n’a qu’un temps. »

En effet, quelle crapule, ce Degrelle, de prendre fait et cause pour ces salauds de pauvres qui n’étaient même pas initiés aux pratiques scandaleuses des collusions politico-financières ! Quel bouffon, ce Degrelle, qui réclamait de l’air pur, proclamait la sainteté des vertus traditionnelles, voulait le redressement physique et moral de la nation !

Surtout qu’on sait où mènent de telles idées nauséabondes: vers « l’Allemagne hitlérienne ou l’Italie fasciste » !

Et c’est bien là que l’hebdomadaire « nouvelle formule » veut en arriver : « toute ressemblance d’un leader populiste d’aujourd’hui avec le tribun rexiste d’hier ne serait pas que pure coïncidence » !

Et Le Vif-L’Express de ratisser large pour le compte d’un Degrelle qui n’en peut mais : Geert Wilders, Marine Le Pen, Silvio Berlusconi, Donald Trump, Beppe Grillo, Mischaël Modrikamen,…

Que des Julius Assange ou des Edward Snowden soient contraints à l’exil, que les dénonciateurs des scandales financiers les plus inouïs (UBS en 2008, Offshore Leaks en 2013, China Leaks et Lux Leaks en 2014, HSBC en 2015 et Panama Papers en 2016) se retrouvent devant les tribunaux, que les diamantaires d’Anvers fraudeurs multirécidivistes de milliards d’euros soient exonérés de peines car la justice n’a pas respecté le « délai raisonnable » de leur procès…, ce ne sont bien certainement que d’ « aimables plaisanteries » que seuls des « râleurs » nazis ne peuvent comprendre !...

De quoi se plaindrait-on, en effet, puisque « si la situation économique est grave, elle n’est pas aussi désespérée que dans les années 1930. Un filet social protecteur, inexistant en 1936, amortit tant bien que mal les ravages de la crise. Les gens, dans leur majorité, auraient encore trop à perdre à s’égarer dans les bras [des successeurs de Degrelle] » !…

Il n’y a dès lors qu’à se réfugier dans le « filet social protecteur » tricoté par nos bons partis « démocratiques » pour contenir les méchants fascistes. Et Le Vif de nous présenter les « bons » sans rire (on se demande même si la « Nouvelle formule » de l’hebdomadaire n’est pas le second degré involontaire) : « il reste la grande famille socialiste solidement implantée au sud du pays. Du parti au syndicat en passant par la mutuelle et le tissu associatif, par son emprise sur le monde salarié populaire, elle fait toujours barrage. […] le PS, par son clientélisme, domestique les masses de râleurs poujadisants qui votent “rose” au lieu de s’égarer fort à droite. Les libéraux […] épongent le reste » !!!

Alors, face à cette exaltation de la pourricrassie sans la moindre vergogne, « Degrelle, du balai ? » Ah oui, certes ! C’est vraiment de tout cœur que nous appelons de nos vœux le retour de Léon Degrelle et de ses balais !

Qu’un Léon Degrelle se lève donc et galvanise son peuple pour qu’il reprenne son destin en main face au grand remplacement programmé par des profiteurs hypercapitalistes ! Qu’il nous conduise dans le décrassage des écuries d’Augias de l’establishment oppresseur ! A mettre hors-la-loi les prédateurs banksters de la finance anonyme ! A écrabouiller tous les politicards pourris de matérialisme inhumain ! A désinfecter les miasmes puants de cette Europe technocrate corrompue !

Vaste programme, sans doute, mais voilà bien ce que tous les honnêtes gens souhaitent le plus ardemment !

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