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  • A propos de Joris Van Severen, le « bon vivant », Adolf Hitler « à la vie ennuyeuse » et Léon Degrelle, le « dandy »…

    Considérations sur « La Séduction d’un fasciste »,

    la nouvelle biographie annoncée de Joris Van Severen

     

    Le chef du Verdinaso, Joris Van Severen, arrêté et livré aux Français en même temps que Léon Degrelle dès que les Allemands envahirent la Belgique, le 10 mai 1940, et assassiné à Abbeville dix jours plus tard, bénéficie d’un Centre d’Etudes performant, organisant régulièrement un colloque, animant un site internet (www.jorisvanseveren.org), publiant régulièrement un trimestriel ainsi qu’un annuaire, des études historiques, littéraires, critiques, iconographiques de grande qualité, effectuées par des collaborateurs indépendants et non inféodés au politiquement correct. Toutes choses absolument impensables du côté francophone du pays, et certainement pas si l’objet d’étude de pareil Centre serait les Volontaires wallons du Front de l’Est et l’œuvre et la personnalité de Léon Degrelle…

    Joris VS 4 trim 2020.jpegLe dernier numéro du trimestriel (4e trimestre 2020) est essentiellement consacré à l’annonce d’un nouvel ouvrage sur « le premier fasciste de Flandre » : La séduction d’un fasciste, par Dieter Vandenbroucke, spécialisé en histoire de la littérature.

    Le livre devrait sortir au cours de cette année mais est d’ores et déjà présenté par l’auteur sur le site Belgium WWII, la « plateforme virtuelle sur la Belgique et ses habitants durant la Seconde Guerre mondiale » (où sévissent aussi l’ineffable Besace –voir ce blog au 30 juin 2016ainsi que tous les affidés du CEGESOMA).

     

    C’est ce texte qui est repris dans le trimestriel. L’angle de vue qui se veut original, loin des dénigrements gratuits aussi bien que des hagiographies, prétend examiner comment Joris Van Severen pouvait concilier ses activités de « parlementaire du parti Frontiste nationaliste flamand » et sa vie privée de « dandy, amateur de femmes, toujours habillé avec recherche ».

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    Joris Van Severen « dandy, amateur de femmes, toujours habillé avec recherche », mais « dans sa vie privée, sombrant dans la solitude et l’inquiétude ».

    Il effectue à ce propos une comparaison avec ce qu’aurait déclaré Léon Degrelle sur l’art du tribun : « Le Chef de Rex, Léon Degrelle, a dû revenir sur ses propos lorsqu’il compara la foule à des femmes devant, de préférence, être “prises” rapidement ; selon Van Severen, de semblables femmes se laissent également prendre avec la même rapidité par d’autres. “Rien n’est plus fuyant que les femmes”. De même qu’une relation durable nécessite plus d’efforts, ainsi la foule doit-elle être intégrée dans un ordre discipliné. Selon Van Severen, le Verdinaso parfaitement masculin en était garant. »

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    Meeting Izegem 17.04.1935.jpeg

    « Le Verdinaso parfaitement masculin était garant de l’intégration de la foule dans un ordre discipliné. »

     Du coup, l’auteur se pose la question de savoir « comment l’image que se faisait Van Severen de la femme et des relations féminines pouvait s’intégrer à l’idéologie du Verdinaso qui considérait la famille et le mariage comme la pierre angulaire de la vie en société. »

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    Les femmes ne sont pas absentes du Verdinaso, elles occupent leur place dans l’organisation (le Vedivro, Union des Femmes et Jeunes filles thioises), bien à part de ce public quasi-masculin.

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    Dans le public rexiste, les femmes sont aussi nombreuses que les hommes et les jeunes gens, et non moins enthousiastes. Les meetings (en bas, à Lombeek) sont d’ailleurs l’occasion de vastes rassemblements familiaux, dans la joie et la décontraction, avant la ferveur de l’unanime communion politique avec le Chef.

    Pour y répondre, l’auteur s’est surtout servi de documents privés inédits (journaux intimes, notes et correspondance) le montrant surtout amateur de littérature décadente (Baudelaire, d’Annunzio…). Ce serait d’ailleurs cette attitude poétique matérialisant la formule de l’artiste-aventurier, héros révolutionnaire de Fiume, « Faire de ma vie une œuvre d’art » qui, devenant son précepte, l’aurait ainsi mené vers les « eaux extrémistes » du fascisme au « caractère théâtral ». C’est ainsi que Dieter Vandenbroucke suggère de considérer Joris Van Severen « comme un acteur, un artiste de l’art-performance exprimant sur scène assurance et détermination mais, en coulisses, dans sa vie privée, sombrant dans la solitude et l’inquiétude. »

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    « Joris Van Severen, artiste de l’art-performance exprimant sur scène assurance et détermination ».

     

    On imagine bien que pareil diagnostic de psychiatre ayant reçu Van Severen sur son divan a valu à son auteur une visite de mise au point d’un responsable du Centre d’études.

    C’est ainsi que Ruud Bruijns se fend de quelques commentaires où sont dénoncées « la comparaison conventionnelle et injuste avec Hitler » ainsi que la présentation de Van Severen en dandy : « Si on veut parler d’apparences et de séduction, le “beau Léon” Degrelle a facilement dépassé Van Severen ».

    Concernant son premier argument à propos d’Adolf Hitler, voilà ce qu’il nous assène : « Van Severen était un bon vivant qui profitait de la vie, alors que Hitler, à beaucoup de points de vue, menait une vie plutôt austère et même ennuyeuse – sans boisson, sans festins, sans pratiquement aucune femme. Hitler n’était pas non plus un grand lecteur ni un penseur profond, au contraire de Van Severen. » Voilà qui relève on ne peut mieux du conventionnel et de l’injuste, pour ne pas dire plus…

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    « Hitler menait une vie ennuyeuse » : ici, après-dîner, avec d’anciens camarades de la Première Guerre mondiale.

    Nous ne nous étendrons pas sur l’énormité de cette proposition, comme si le fait de refuser l’alcool (le régime national-socialiste fut le premier à lutter contre les addictions au tabac et à l’alcool), ou de refuser de manger de la viande de boucherie (allez dire cela aux végétariens, végétaliens ou végans tellement à la mode aujourd’hui) était rédhibitoire et empêchait de profiter de la vie. Le Führer servait d’ailleurs à ses invités viandes, poissons ou gibier, arrosés de champagne ou de vin. En témoignent ses « Propos de table » qui ne manquent pas non plus ni de piquant, ni d’humour, ni de culture (il faut lire, pour s’en rendre compte les Tischgespräche im Führerhauptquartier : ils viennent d’être retraduits et publiés aux éditions para-universitaires du Nouveau Monde ; devons-nous nous étonner aussi que M. Bruijns n’évoque pas les goûts artistiques et musicaux du Führer ?).

    Pour notre part, nous n’avons en tout cas qu’exceptionnellement pu trouver une photo où Joris Van Severen manifeste quelque joie de vivre ou sourie tout simplement : à croire, effectivement, qu’au-dehors, il se considérait toujours en représentation. Parmi les nombreuses photographies de la Joris Van Severen Fotobiografie (voir en fin d’article), nous n’en avons guère trouvé que trois (pp. 54, 128 et 165) où le Leider esquisse un sourire et une seule où il en fait un peu plus (p.185: ci-dessous)…

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    Exceptionnel document montrant un Joris Van Severen surpris par l’objectif (c’est-à-dire en ne posant pas) et affichant un vrai sourire, en compagnie de son ami, le photographe Willy Kessels.

    Quant aux relations d’Adolf Hitler avec les femmes, il existe nombre de livres traitant le sujet, même s’ils ne brillent souvent pas par leur niveau (il y en a même un qui ose s’intituler Les Testicules de Hitler !) : mais les historiens sérieux concluent néanmoins que le Führer ne les méprisait pas davantage que Van Severen et qu’il ne traita certainement pas plus mal Eva Braun que Van Severen ne traita Rachel Baes. Quant à ses qualités de lecteur et l’étendue de sa bibliothèque, contentons-nous de renvoyer au livre de Timothy W. Ryback, de son propre aveu lacunaire, Dans la bibliothèque privée d’Hitler (Le Cherche Midi, 2008, 416 pages), tout en nous interrogeant sur l’œuvre de penseur que nous a laissée Joris Van Severen dont, à l’inverse d’Adolf Hitler, nous ne connaissons pas grand-chose, si ce n’est à travers sa correspondance ou ses publications de presse. La Fotobiografie ne documente que cinq brochures écrites de sa plume : De la fracture populaire démolibérale au Pays thiois et à l’Ordre par le Verdinaso, Le Mouvement flamand et l’esclavage des Pays-Bas, Trois discours de Joris Van Severen, Le Verdinaso et La Constitution des Pays-Bas.

    AH Ex-libris.jpg« Hitler n'était pas non plus un grand lecteur ». On n’a guère retrouvé que quelque 1200 livres appartenant à la bibliothèque privée d’Adolf Hitler. Ils portent en principe tous cet ex-libris.

    Concernant le second argument, relatif à Léon Degrelle, M. Bruijns sous-entend que le tribun wallon, contrairement à Joris Van Severen, faisait tout pour profiter de son pouvoir de séduction sur les femmes et que finalement, il était donc bien plus «dandy» que le chef du Verdinaso. D’ailleurs, « le style personnel de Van Severen n’était certes pas unique en politique. Il y avait d’innombrables politiciens séduisants qui s’habillaient élégamment. L’adage est toujours valable aujourd’hui, selon lequel l’habit fait le moine. »

    En ce qui concerne Léon Degrelle, nous constaterons que le problème ne se pose guère en ces termes et que s’il s’habillait toujours correctement, il n’en fit jamais un fromage. Sauf pour expliquer son goût pour les culottes de golf, que lui emprunta d’ailleurs Hergé pour en vêtir Tintin : « Mes premières ressources me suffisaient toutefois pour m’offrir le vêtement qui, par-dessus tout, m’enchantait : une culotte de golf ! Pourquoi ?... Je n’ai jamais joué au golf ! Mais cet accoutrement me paraissait d’une suprême élégance. Cette folie se limitait d’ailleurs à un achat annuel. Je m’amenais, à cette fin, au grand magasin de vêtements masculins “Les Trois Suisses”, champion bruxellois du merveilleux –à mes yeux !– prêt à porter ! Je me déshabillais, j’essayais, je payais, j’abandonnais sur une chaise vide l’ancien pantalon, désormais inutile. Je n’avais plus qu’à ressortir rutilant, requinqué à neuf ! » (Tintin mon copain, p. 19).

    LD Dandy Golf.jpgLe « dandy » Léon Degrelle portant sa culotte de golf « d’une suprême élégance ».

    Pour le reste, nous avons déjà établi un court parallélisme entre les deux chefs attachés à la reconstitution des XVII Provinces (voir ce blog au 7 mai 2019), mais nous pensons que ce qui distinguait fondamentalement les deux hommes, c’était justement le concept de «joie de vivre», à la base de la Révolution des âmes prônée par Léon Degrelle. Nous pensons même que c’est cette philosophie de vie (affirmée dans les nombreux ouvrages qu’il nous a laissés) qui l’a rapproché aussi intimement d’Adolf Hitler, et ce, dès leur première rencontre de 1936, ce qui explique d’ailleurs l’incroyable évolution de leurs relations (ce blog, notamment, aux 12 mai 2016, 21 juin et 20 juillet 2018).

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    La joie de vivre d’Adolf Hitler.

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    La joie de vivre de Léon Degrelle : le « dandy » chef de Rex, le père de famille au chevet de sa fille gravement malade, le soldat au Front de l’Est.

    La dispute de M. Bruijns avec l’auteur de La Séduction d’un fasciste porte évidemment et essentiellement sur « l’idée d’analyser Van Severen sur base d’’une “interaction entre la vie publique et la vie privée, en ce compris des questions sur le genre et la sexualité” » que le critique n’estime guère pertinente car elle relierait trop « la masculinité en politique au fascisme ».

    Nous attendrons donc avec curiosité la nouvelle biographie insolite de Dieter Vandenbroucke pour en juger.

     

    joris van severen,verdinaso,dieter vandenbroucke,cegesoma,vedivro,rud bruijns,willy kessels,timothy ryback,fotobiografie,pieter jan verstraete,maurits cailliauLes photographies de Joris Van Severen sont extraites du magnifique ouvrage de Pieter Jan Verstraete et Maurits Cailliau, Joris Van Severen, Fotobiografie, Studiecentrum Joris Van Severen, 2014. Le livre –248 pages, 648 illustrations– est toujours disponible en versant 65 euros, frais de port compris, sur le compte du Studiecentrum Joris Van Severen BE71 0001 7058 1469. Pour tout renseignement : www.jorisvanseveren.org.

  • 2 juillet 1942 : assassinat du Bourgmestre rexiste de Ransart

     

     Une étape supplémentaire dans l’engrenage

    de la violence

     

    Un lecteur assidu de notre blog « Dernier Carré – Léon Degrelle », passionné par l’histoire de la Légion Wallonie, du mouvement rexiste et de Léon Degrelle, est également un collectionneur éclairé d’archives de la Deuxième Guerre mondiale. Mais contrairement à beaucoup, il ne se comporte pas comme le Dragon Fafner de la Tétralogie wagnérienne, assis sur son trésor et empêchant quiconque d’en approcher. Non seulement il les garde ouvertes aux chercheurs honnêtes, mais il sait s’en servir pour retracer avec intelligence et souci de la vérité historique certains épisodes méconnus ou occultés de cette période toujours plus fantasmée, falsifiée et diabolisée par les pseudo-historiens et journalistes d’aujourd’hui (et ça ne fait probablement que commencer avec le tsunami actuel de Cancel Culture).

    Bénéficiant du bagage scientifique nécessaire et possédant une plume des plus agréables à lire, il nous a envoyé ce texte sur un des premiers assassinats politiques de la Guerre en Belgique. Evidemment inspiré par la « résistance » communiste, il fut le premier des crimes crapuleux contre les bourgmestres rexistes (voir ce blog aux 15 décembre 2020 et 7 juin 2018). Il déclencha surtout l’engrenage fatal de la guerre civile recherchée par les partisans moscovites. C’est ce qu’éclaire notre correspondant s’inscrivant résolument dans le « Dernier Carré » des historiens rigoureux et sans œillères.

     

    Jean Joseph Demaret (°Heppignies, 13.10.1914) fit des études de droit à l’Université Catholique de Louvain avant de s’inscrire comme avocat au barreau de Charleroi en 1938. Depuis sa sortie du collège, il suivit Léon Degrelle dans toutes ses pérégrinations mais ce n’est qu’après avoir défendu son confrère Joseph Pévenasse (lui-même avocat et cadre supérieur de Rex) (1) devant le tribunal de Charleroi, qu’il se déclara ouvertement rexiste et commença à faire de la politique (2).

    Jean Demaret.jpgIntelligent, jeune et dynamique, Jean Demaret occupa d’abord la fonction de chef du groupe Rex-Ransart. En avril 1941, il fut nommé directeur de la très active école des propagandistes de Rex à Charleroi (3). Créée à l’initiative de Gérard Dache, chef de l’arrondissement Rex-Charleroi, cette école proposait un cycle de conférences et de cours ouverts à tous les membres du mouvement (en particulier aux membres des Formations de Combat qui devaient idéalement y parfaire leur formation doctrinale). Les activités se déroulaient chaque jeudi à 19h30 et les intervenants faisaient partie des cadres (tant locaux que supérieurs) du mouvement rexiste. Parmi les exposés organisés, citons à titre d’exemple : « Le Parti Unique », « Organisation d’une section de Rex », « La décadence naturelle chez les collectivités », « Rex et la situation internationale », « Le problème social », « Rex et l’éducation de la jeunesse » ou encore « Le National-Socialisme et le socialisme rexiste ».

    Quelques mois plus tard, le 27 octobre de la même année, il fut nommé bourgmestre rexiste de Ransart (4). Il tenta à deux reprises de s’engager à la Légion Wallonie, en vue du départ du 10 mars 1942, mais dut à son grand regret rester au pays pour des raisons de santé (5). Du 25 avril à la mi-juin 1942, il occupa le poste de chef du cercle Rex-Charleroi ad interim (6). Le 2 juillet 1942, vers 8h15-8h20 du matin, Jean Demaret était froidement assassiné à son domicile de Ransart (7) par un homme habillé en gendarme ; il était marié et n’avait que 27 ans.

     

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  • Yvan Benedetti, vrai degrellien

     

    Révolution des Âmes !

     

    Capture-vert.jpgLe 28 janvier dernier, le site de Synthèse nationale (http://synthesenationale.hautetfort.com/) nous apprenait que « le chef des Nationalistes et directeur de Jeune Nation, Yvan Benedetti [avait été placé] en garde à vue pour “agression en bande organisée” » deux jours plus tôt. Cette arrestation faisait « suite à la manifestation anti PMA [procréation médicalement assistée] d’octobre 2019, au cours de laquelle les antifas du Quotidien [sur la chaîne de télévision TMC] avaient été remis à leur place par des militants nationalistes. »

     

    Cette détention provisoire pour des faits aussi futiles et anciens nous a bien sûr interpellé car s’il est un militant nationaliste à non seulement se revendiquer de l’héritage de Léon Degrelle, mais surtout à le faire vivre et à le répandre parmi la jeunesse avide d’idéal, c’est bien Yvan Benedetti.

    Arrestation LD.jpg

    Ce en quoi le Système a toujours excellé :
    faire
    taire les opposants qui ont la capacité
    et l’audace
    de mettre ses mensonges et ses
                         turpitudes
    en pleine lumière (ici, Léon Degrelle,
                         arrêté,
    en 1936, en pleine campagne contre les
                         banksters).

     

    Souvenez-vous : c’était lui qui avait écrit l’un des plus beaux hommages au Chef de Peuple européen dans le premier des Cahiers d’Histoire du Nationalisme. Pour le vingtième anniversaire de la disparition de Léon Degrelle, Christophe Georgy, président de l’Association des Amis de Léon Degrelle en France, avait rassemblé une douzaine de témoignages, à la demande de Synthèse nationale (voir ce blog au 22 janvier 2016). Yvan Benedetti y saluait le « modèle absolu pour les militants dans la lutte, les épreuves, la douleur ».

     

    Et c’est toujours ce message d’élévation spirituelle de chacun par la « Révolution des âmes » qu’il répand tout autour de lui en amenant ses militants à se dépasser en vivant pour leur idéal identitaire et communautaire.

     

    Nous le vérifiions encore dans le petit article que nous consacrions aux Caryatides, dans le dernier numéro de la correspondance privée des membres du « Dernier Carré », reprenant l’information de Rivarol (30 septembre 2020) :

    Caryatides.jpeg« Le 19 septembre dernier, à l’initiative des Caryatides, groupe de femme nationalistes, une trentaine de militants venus des quatre coins de France, armés de la plus puissante des volontés et pétris de l’idéal le plus pur, ont gravi près de 1800 mètres de dénivelé cumulé sur plus de 17 kilomètres. Refusant à l’ennemi le droit de s’attaquer aux symboles de notre peuple, de notre foi et de notre civilisation, bravant le froid, la pluie, le vent et la fatigue, ces cœurs vaillants se sont lancés à la conquête du Tossal Colomer de 2673m d’altitude dans les Pyrénées-Orientales, en contrebas du Carlit, le pic culminant, où la croix sommitale avait été arrachée. »

    C’est ainsi que le rédacteur en chef de Rivarol, Jérôme Bourbon, racontait l’exploit de ces jeunes filles et jeunes garçons partis réparer l’outrage blasphématoire perpétré par "l’Anti-France", ces malfaiteurs acharnés à la destruction de notre culture et de notre identité, toujours encouragés par le Pouvoir car jamais empêchés ni punis.


    Mais pourquoi ne pas s’être facilité la tâche en utilisant les moyens de la technique moderne, comme, par exemple, un hélicoptère ?

    Réponse toute degrellienne du porte-parole des Caryatides : « Si la valeur symbolique de l’érection de cette Croix est indéniable, et que cette action est évidemment un moyen de montrer notre détermination à nos ennemis, c’est dans nos cœurs autant qu’au sommet du Tossal Colomer que le quintal et demi d’acier pèsera pour toujours. Ce sont nos âmes que nous voulons révolutionner » !

    Et comment s’étonner d’un tel engagement, quand nous apprenons que l’événement coïncidait avec le 55e anniversaire d’Yvan Benedetti, l’infatigable et courageux militant nationaliste dont toute l’action est irriguée par la figure, l’exemple, les valeurs et la foi de Léon Degrelle ?

     

    A preuve, cette illustration qu’il nous donne encore de la pensée degrellienne à laquelle il communie intimement : « On connaît Léon Degrelle quand on connaît ses idéaux. Toute sa vie a été conduite par une boussole d’excellence, d’exigence, de droiture. Chez lui, tout est politique ; c’est ce que son existence nous enseigne, de la naissance à la mort, lui qui a fait don de sa personne, avec une dévotion naturelle qui ne laisse pas même supposer un effort ou un sacrifice. Il est cette âme qui brûle sans jamais se consumer, ce feu qui se propage à qui le touche ou l’effleure du bout de la pensée. »

    Aujourd’hui et dans l’attente de son procès le 18 mai prochain, Yvan Benedetti a été libéré et raconte dans une vidéo l’arbitraire des procédures, la saleté des cellules, la promiscuité avec les autres détenus (tous de nouvelles « chances » pour la France et tous des dealers de drogue), mais aussi le soleil que furent les riches conversations qu’il put avoir avec Hervé Ryssen, cet autre prisonnier d’opinion au pays des Droits de l’Homme et de la liberté d’expression, jusqu’au blasphème (mais à l’exclusion de l’Histoire !)… 

    Yvan Benedetti maillot Ryssen.jpgComme il y insiste, ce qu’Yvan Benedetti retirera surtout de cette expérience, ce sera une nouvelle leçon d’élévation par l’épreuve et la souffrance (voir le film de sa réaction sur http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2021/01/30/yvan-benedetti-revient-sur-sa-garde-a-vue-6294200.html) :

    « Cette période de garde à vue, ça vous maintient en révolution. Que vaut un idéal si vous n’êtes pas prêt à sacrifier votre liberté ? D’autres ont sacrifié leur vie à une autre époque. Cela nous conforte dans notre volonté de nous engager. »

     

    Pour aider Yvan Benedetti et ses militants nationalistes, degrelliens exemplaires, il est possible de participer aux frais d’avocats et de justice par un don via Paypal : (paypal.me/assoclan).

  • La bande de bras « Wallonien »

     

    Un nom allemand voulu par Léon Degrelle ?
    Allons donc !

     

    Dans notre dernier article consacré au Légionnaire Edouard Hubot, nous avons montré la photo le représentant en SS-Funker lorsqu’il rejoignit la Sturmbrigade Wallonien en septembre 1944 (voir ce blog au 23 janvier 2021).

    Il portait alors la bande de bras Wallonien qui allait équiper bientôt les Bourguignons dans les derniers mois de la guerre.

    Bande bras Wallonien.jpg

    Alors que la Légion Wallonie, après d’âpres négociations entre, tout d’abord, Léon Degrelle et le Gruppenführer (général) Gottlob Berger, puis, après leur échec, entre Léon Degrelle et le Reichsführer Heinrich Himmler, a été versée dans la Waffen-SS le 1er juin 1943, ce n’est que très tardivement que lui fut accordée la bande de bras d’appartenance à son unité.

    La création de ce brassard peut être considérée comme une marque d’estime car toutes les unités de la Waffen-SS ne portaient pas nécessairement de bandes de bras (la 33e Division SS Charlemagne, par exemple, n’en reçut jamais ; on notera au passage que le nom officiel allemand de cette unité était 33. Waffen-Grenadier-Division der SS Charlemagne, avec le nom français de l’Empereur d’Occident et non la traduction allemande « Karl der Große »). De plus, ce brassard distinctif pouvait être supprimé en manifestation de blâme comme l’ordonna, par exemple, Adolf Hitler pour les troupes SS n’ayant pas réussi à contenir l’avance soviétique en Hongrie (dont la Hitlerjugend et la Leibstandarte SS Adolf Hitler elle-même).

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    Le hasard des publications veut que la revue Uniformes (Le Guide du collectionneur et de la reconstitution) de janvier-février 2021 publie un bref article consacré à « La Bande de bras Wallonien ». Il y est précisé qu’il s’agit d’une « des bandes de bras les plus rares qu’il soit possible de posséder », mais qu’il y a trois ans et demi, un lot fut redécouvert chez un cordonnier de Grafenwöhr, un village de Bavière, entre Bayreuth et Nuremberg, où se trouvait un camp militaire. Ce lot figurait parmi toutes sortes de bandes d’autres unités, telles la Wiking ou la Nederland, et servaient occasionnellement de… lacets de fortune !

    Deux lettrages sont présentés : l’un avec la base du « W » en pointes aurait été tissé par la manufacture Bevo de Wuppertal ; de l’autre avec la base plate, aucun détail n’est fourni, mais André Liénard l’identifie comme le « type RZM » (Légion Wallonie, t. 2, p. 15). Le site « Militaria » Helmut Weitze Militarische Antiquitäten KG, qui explique avoir racheté ce lot en 2017, vend chacun de ces Ärmelbänder au prix cassé de… 3500 euros !

    Helmut Weitze Ärmelband Wallonien.png

    La revue note que la bande de bras Wallonien « a dû être distribuée au début de l’année 1945 » seulement, ce qui est bien vraisemblable car Uniformes publie également une photo de Léon Degrelle avançant dans la boue à l’aide d’une canne et portant sa bande de bras, mais sans en préciser l’origine. Léon Degrelle, qui porte les Feuilles de Chêne (après le 25 août 1944 donc) se trouve en fait sur le front de Poméranie : nous sommes donc bien fin février-début mars 1945. Cette date tardive pourrait expliquer la découverte de ce lot de bandes de bras toutes neuves qui n’auraient pu être fournies à temps à leurs destinataires.. Mais cette bande ne peut-elle avoir été manufacturée plus tôt, puisque la photo d’Edouard Hubot que nous avons publiée est postérieure (mais de combien ?) à son retour de septembre 1944 à la Wallonie ?

    LD Uniformes.jpg

    légion wallonie,édouard hubot,bande de bras,waffen ss,revue "uniformes",le combattant européen,jean mabire,théo verlaine,le combattant ssChez Théo Verlaine (La Légion Wallonie en photos et documents, p. 300), les rares photographies montrant des Bourguignons arborant la bande de bras datent toutes de l’engagement en Poméranie, en février 1945 : sur une photo prise « à Stargard », au PC de la SS-Division Wallonien, on reconnaît les Légionnaires « José Janssens et Jean Lekeux »; ce dernier, en uniforme, arbore la patte de col d’Oberscharführer (adjudant), mais aussi la fameuse bande de bras « Wallonien ». Une autre photo, datée également de « Poméranie, en février 1945 », nous montre les Légionnaires « Emile Van Isschot et un certain Collard » portant leur bande de bras (p. 295).

    LD Bande Bras 1.jpegPour en terminer avec cette question de datation, voici une photo de Léon Degrelle sur le Front de Poméranie où la Division Wallonie est engagée dans l’opération Sonnenwende censée refouler les Soviétiques hors des frontières du Reich : les combats commenceront le 16 février.

    La photo (extraite de l’album de Jean Mabire et Eric Lefevre, Légion Wallonie. 1941-1944, p. 229) montre l’ Obersturmbannführer (lieutenant-colonel) Léon Degrelle, Commandeur de la Division, contempler la bande de bras, manifestement cousue de fraîche date sur sa manche gauche. Sans doute est-il le premier à en avoir disposé car les Légionnaires qui l’entourent joyeusement n’ont également d’yeux que pour elle, signe qu’ils la découvrent et ne l’ont pas encore reçue…
    La bande de bras « Wallonien » date donc bien de la mi-février 1945.

     

    Plus interpelant est le commentaire de l’auteur de l’article d’Uniformes, car elle implique un jugement politique : « On notera que sur la bande de bras il est inscrit Wallonien et non Wallonie comme c’est le cas sur l’insigne de manche. Cela est due [sic] à la germanisation du nom suite au plaidoyer de Léon Degrelle présentant les Wallons comme étant des Germains afin de faciliter leur intégration à la SS. »

    Si pendant tout le temps de son service dans la Heer, l’armée de terre de la Wehrmacht, l’unité des Belges francophones au Front de l’Est a été appelée « Légion Wallonie » par la presse rexiste et belge en général, son nom officiel était bien, en allemand, Wallonisches Infanterie-Bataillon 373. Et c’est Léon Degrelle qui, pour calmer l’ire de certains Légionnaires refusant d’endosser l’uniforme feldgrau au camp d’entraînement de Regenwurmlager, obtint du commandement allemand de porter l’écusson distinctif aux couleurs nationales surmontées du nom, en français, « Wallonie ».

    Légion Défilé 21 août 41 (1 Cie) sans écusson.JPG

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    Arrivés en Allemagne au camp d’instruction de Regenwurmlager, les Volontaires wallons ont reçu, non sans réticence, leur uniforme feldgrau et ont immédiatement commencé leur formation : drill, manœuvres de jour, exercices de nuit, tir,... Après quelques jours, ils sont déjà capables de défiler en bon ordre, mais… sans avoir encore reçu leur écusson « Wallonie » qui n’arrivera qu’à la mi-septembre 1941. La 1ère Compagnie défile ici dans le camp, le 21 août: Léon Degrelle se trouve au premier rang, à droite.

    On le voit, lorsque Léon Degrelle a prise sur les événements, il ne manque jamais d’imposer le français : la direction de la Légion restera toujours aux mains des Wallons et la langue de commandement sera toujours le français : les Allemands présents à la Légion ne sont que des officiers de liaison ou des conseillers, parlant tous français.

    Cet attachement à la langue maternelle des Wallons et des Belges francophones, ne veut évidemment pas dire ignorance de leurs racines germaniques historiques. C’est ce que Léon Degrelle affirme haut et clair dès son discours saluant le départ des premiers Légionnaires qu’il accompagne dans la croisade antibolchevique, le 8 août 1941, au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles : « Pour nous, Wallons, Germains de langue française, jaillis de la même race que nos frères du Nord et de l’Est, ce grand rassemblement des Européens à l’assaut du bolchevisme a des résonances toutes spéciales. » (voir ce blog au 17 octobre 2018)

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    La presse même des Volontaires pour la Croisade européenne contre le bolchevisme n’a jamais donné d’autre nom que français à leur unité, même après le passage à la Waffen-SS : c’est ainsi que « Légion Belge “Wallonie” » deviendra «Brigade d’Assaut SS Wallonie». Cependant, le nom historique « Légion Wallonie » demeure toujours.

     

    Mais le chroniqueur d’Uniformes ne fait de toute évidence référence qu’au discours de Léon Degrelle au Palais des Sports de Bruxelles, le 17 janvier 1943, passé dans l’Histoire comme le « Discours sur la Germanité des Wallons », précédant immédiatement l’intégration dans la Waffen-SS. Et peut-être ne fait-il que paraphraser la légende donnée par Jean Mabire et Eric Lefèvre à la photo de Léon Degrelle découvrant sa bande de bras : « La bande de bras de la 28e SS-Freiw.-Grenadier-Division [Wallonien] porte le nom de l’unité en allemand, conséquence du fait que les Wallons sont considérés, grâce à Léon Degrelle, comme un peuple “germanique”. »

    Or les mots « germanité » ou « Germains de langue française », contrairement au discours de 1941, ne seront pas prononcés en 1943. Le plus important, pour Léon Degrelle, est de démontrer par l’Histoire, la linguistique, la toponymie, le folklore… la spécificité germanique des origines wallonnes. Et de brosser à grands traits l’histoire de nos Provinces attachées à l’Empire germanique, face à la rapacité de la France : « Nous qui avions, pendant mille ans, Wallons comme Flamands, lutté contre l’envahissement français, qui avions vu vingt rois de France jeter implacablement leur bélier furieux dans notre frontière du sud, nous qui avions lutté pour la Somme pendant cinq siècles, et défendu pied à pied Arras et Lille, Valenciennes et Cambrai, Douai et Dunkerque contre l’envahisseur, nous qui avions connu les bombardements de Liège par le maréchal de Villeroy nous qui avions vu pendant le XVIIe et le XVIIIe siècles, l’impérialisme français s’emparer six fois de Mons, forcer Namur, inonder et ravager nos provinces, nous qui, des Eperons d’Or à Waterloo, n’avions connu qu’un long combat de toutes races mêlées du sud, nous avions finalement abouti à l’impasse de 1830. […] Nous étions, pourtant, une race puissante, descendue en deux vagues irrésistibles de l’Elbe et du Rhin, trois siècles avant Jésus-Christ, et au déclin de la domination romaine. Race germanique d’une pureté incontestable. […] Notre sang était vierge de tout mélange, vieux sang germain épandu jusqu’à la Somme. […] La Wallonie, fief de l’Empire à travers la Principauté de Liège, qui rayonnait jusqu’à Charleroi, Dinant, Thuin et Bouillon, avait monté la garde avec une énergie farouche. […] Son langage, dialecte latin et non français, allait se viriliser par l’enrichissement d’un nombreux vocabulaire germain. D’origine germanique, le nom de Liège ! Germain, même, le nom de Wallon ! Germaniques, les noms d’innombrables villages de la Meuse et de ses affluents ! Germaniques, tant de consonances pittoresques, fleurs vigoureuses de l’Est rejaillies à travers quinze siècles de vie populaire. […] »

    Et ce rappel historique était on ne peut plus tactique, comme Léon Degrelle l’analyse d’ailleurs froidement pour son interviewer Jean-Michel Charlier en 1976 :

    « Germanité des Wallons ? Germains de langue française ? Qu’est-ce que cela voulait dire ? […] S’il y a un peuple qui, par son sang et par son histoire, est germanique, c’est le peuple wallon. Extraordinaire ? Mais enfin ! Il n’est jamais monté en Wallonie de peuplade romaines ! Il n'est jamais monté en Wallonie de populations françaises non plus ! Les Wallons descendent exclusivement des grandes vagues humaines qui sont arrivées de l’Est, voilà plus de vingt siècles déjà, avant et pendant la décadence de Rome. […] Mais ne nous y trompons pas, les évoquer était, de ma part, un calcul, une tactique, beaucoup plus qu’une théorie. […] Mais cette proclamation tactique de la germanité des Wallons était une astuce. Je me servais de l’argument, véridique en soi, parce qu’il permettait d’assurer à nos revendications une base indiscutable. […] En 1942, le mot “germanique” était un mot magique. Précisément, les Wallons étaient originaires de cet espace-là. C’était vieux ? Vieux de deux mille ans ? Sans importance. Sur l’échiquier politique d’alors, c’était important : alors pourquoi ne pas utiliser cet argument-là ?... » (Jean-Michel Charlier, Léon Degrelle : Persiste et signe, pp.304-305)

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    Léon Degrelle prononce son « Discours de la germanité des Wallons », le 17 janvier 1943 devant 25.000 personnes au Palais des Sports de Bruxelles : il s’agit tout autant d’impressionner le Führer Adolf Hitler que le Reichsführer Heinrich Himmler. Il gagnera sur toute la ligne ! 

    Et cette tactique paya. En mai, c’est un Himmler tout d’affable compréhension qui, ayant rappelé auprès de lui, au Grand-Quartier Général de Hitler en Prusse-Orientale, un Léon Degrelle qui s’était montré intraitable avec son factotum, le général Berger, entame de nouvelles négociations. Et il semble s’amuser à les mener pied à pied avec un Léon Degrelle décidé à imposer ses Wallons et lui-même comme les représentants de leur peuple, à égalité avec les autres peuples de la nouvelle communauté européenne. Et Himmler céda sur toutes les conditions mises par le futur « Chef de Peuple » à l’incorporation de son unité dans la Waffen-SS : à commencer par le commandement autonome et l’utilisation du français comme langue véhiculaire ! (voir ce blog au 20 juillet 2018).

     

    On le voit donc, prétendre que le « Wallonien » allemand tissé sur la bande de bras proviendrait « du plaidoyer de Léon Degrelle présentant les Wallons comme étant des Germains » relève autant de l’élucubration naïve que de la confusion chronologique.

     

    Le Légionnaire Henri Philippet aurait raconté que, pour remettre le nom de leur unité en français, certains Légionnaires auraient cousu leur bande de manière à cacher le « n » final dans un repli (André Liénard, Légion Wallonie, t. 2, p. 15). On peut penser que si Léon Degrelle avait eu quelque mot à dire en cette matière, la bande eût sans nul doute porté le nom français de son unité. Mais en tout état de cause, Léon Degrelle, Chef de peuple dans l’Europe nouvelle pour laquelle il offrait sa vie, ne se prêta pas à la mesquinerie de maquiller ce nouvel emblème : il s’en montre d’ailleurs particulièrement fier sur le témoignage photographique que nous avons repris ci-avant !...

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    Gros-plan sur la veste d’uniforme de Léon Degrelle, telle qu’elle se trouvait dans sa garde-robe de Malaga, jusqu’en 1994.