Léon Degrelle, 1994 – 2019
Les lieux de recueillement au Kehlstein
et au Tombeau du Géant
Le 17 juin 1995, les cendres de Léon Degrelle furent dispersées au-delà de la croix sommant le Kehlstein, à l’endroit le plus haut de cette montagne de 1834 mètres, à l’extrémité occidentale de laquelle le Parti National-Socialiste des Travailleurs Allemands construisit ce formidable chalet de granit pour le cinquantième anniversaire du Führer Adolf Hitler.
Le SS-Haupsturmführer Jean Vermeire et Anne Degrelle, fille puinée du dernier Commandeur de la Légion Wallonie, accomplirent ainsi les volontés du défunt contenues dans un premier testament de 1991. En effet, le délai que laissa passer Vermeire avant de se décider à accomplir sa mission empêcha que soient respectées, à ce moment, les ultimes volontés de Léon Degrelle qui avait souhaité que ses cendres soient dispersées à un endroit tout aussi mythique, le lieu-dit « Tombeau du Géant », à proximité de sa terre natale de Bouillon, dans un majestueux méandre de la Semois.
Pourquoi cela ne fut-il plus possible ? Car entretemps, dix-huit jours après l’annonce du décès du plus glorieux chef militaire de l’histoire belge, l’abject gouvernement de ce pays crut pouvoir enfin assouvir sa haine contre celui dont l’existence même était un reproche à sa stupide mesquinerie. Il se donna le ridicule d’une énième « Lex Degrelliana » en faisant signer par un roi discrédité l’arrêté « d’interdiction d’accès au territoire belge des restes mortels de Léon Degrelle » !
Les raisons des atermoiements de Vermeire –à la limite du sordide– ont été évoquées dans notre In memoriam de Jeanne Degrelle, l’héroïque veuve du Chef (voir ce blog au 17 janvier 2016). Mais comme des fidèles n’eurent de cesse de retrouver l’endroit précis du dépôt et d’en prélever une partie pour l’enfouir au centre du Tombeau du Géant, ce sont finalement les dispositions de tous les testaments de Léon Degrelle qui se virent accomplies.
C’est ainsi qu’à l’occasion du vingtième anniversaire de la disparition de celui qu’Adolf Hitler considérait comme son fils, le « Dernier Carré » fit apposer une plaque commémorative aux deux endroits mythiques qui ont accueilli ses restes et publia le communiqué suivant résumant la chronologie des différentes dispersions (voir ce blog au 21 janvier 2016) :
« Le 15 juin 2014, jour anniversaire de Léon Degrelle, une plaque commémorative pour le vingtième anniversaire de sa disparition a été placée au sommet du Kehlstein, à Berchtesgaden, l’endroit où ses cendres ont été dispersées le 17 juin 1995, pour rendre justice à sa fidélité absolue au Führer et à sa conception du monde nationale-socialiste.
Une plaque commémorative identique a également été placée au Tombeau du Géant, lieu mythique de la forêt ardennaise où Léon voulait reposer et où une partie des cendres fut également enfouie, le 15 août 2006, année de son centenaire et fête patronale de sa maman.
Désormais, le Kehlstein se dresse comme le Denkmal non seulement d’Adolf Hitler, mais aussi du fils qu’il se fût choisi, Léon Degrelle.
Désormais, le Tombeau du Géant constitue également le Mémorial de Léon Degrelle. »
En nos temps où l’histoire se réécrit avec des œillères et où tout ce qui peut rappeler l’épopée nationale-socialiste est voué à la « Damnatio memoriae », c’est-à-dire à la malédiction et à la flétrissure (voir ce blog au 18 avril 2018), pareil hommage était certainement insupportable. Aussi nos plaques ne restèrent guère plus d’un an au Kehlstein, un peu plus de deux ans au Tombeau du Géant.
Il n’en reste pas moins que Kehlstein et Tombeau du Géant demeurent d’impérissables lieux de mémoire et de recueillement pour Léon Degrelle.
Vous pouvez désormais vous y rendre facilement, vous y recueillir et y déposer des fleurs grâce aux coordonnées de géolocalisation :
Kehlstein : N : 47°36.600 – E : 13°02.741
Tombeau du Géant : N : 49°48.547 – E : 5°02.430