C’est le 31 mars 1994 que disparaissait Léon Degrelle, le dernier « Conducteur de Peuple » et dernier grand témoin du monstrueux et tragique cataclysme qui précipita la ruine de l’Europe et dépouilla ses peuples de leur rôle prééminent dans l’histoire du monde.
Un anniversaire qui fut commémoré de multiples façons à travers toute l’Europe.
Fidèlement depuis vingt ans, Jeanne Degrelle et ses proches font célébrer tous les 31 mars une messe de Requiem dans la cathédrale de Malaga. Cette année, une messe d’anniversaire fut également célébrée à Paris, en l’église Saint-Nicolas du Chardonnet.
Comme chaque année également, le Centre Historique de Recherche et d’Investigation (Lille) a publié une plaquette-souvenir, au tirage limité à 150 exemplaires. Intitulée « Au-delà de l’éternité – Léon Degrelle – 20e Mémorial », elle est illustrée d’un magnifique portrait en couleur de Léon Degrelle, réalisé à l’occasion de la remise des Feuilles de Chêne, le 25 août 1944, par Walter Frentz, assistant de Leni Riefestahl pour le tournage des Dieux du Stade en 1936 et photographe officiel au Wolfsschanze, le quartier-général d’Adolf Hitler, à Rastenburg.
Outre un hommage fervent à la personne et à l’action du plus grand politique jamais né en Belgique, cette plaquette comporte un texte écrit par Léon Degrelle en 1943, se terminant par une ferme profession de foi en l’avenir, qui, pour n’avoir pu se concrétiser alors, devrait toujours nous inspirer : « Nous forgerons pour notre Patrie et pour notre peuple un bonheur qui sera l’honneur de nos vies ».
Cette année aussi, le Fonds Européen Léon Degrelle décida de célébrer cet anniversaire par une action digne des « Grandes farces de Louvain », en publiant un in memoriam dans la rubrique nécrologique du Soir (quotidien acquis, durant les années de guerre, aux thèses du nouvel ordre européen et pour lequel Hergé dessina ses meilleures Aventures de Tintin) et L’Avenir (pour le nom rappelant le chant patriotique ponctuant les meetings rexistes). Composée de huit lignes seulement et rédigée de manière à tromper la vigilance des ignares de la censure démocratique, cette publication provoqua un véritable tsunami médiatique, preuve s’il en fallait de l’actualité toujours brûlante de celui qui suscita jusque par-delà la mort lois d’exception et arrêtés royaux de persécution !
31 mars 2014 : Vingtième anniversaire de la disparition de
l’écrivain et poète
Jean DOUTRELIGNE
1906-1994
Auteur de « Prière à Notre-Dame de la Sagesse », « Révolution des âmes »,
« La Chanson ardennaise », « La Grande Bagarre »…
Sa famille, ses amis, ses disciples ne l’oublient pas.
C’est, comme de juste, le dénonciateur professionnel de supposés néo-nazis, Manuel Abramowicz, qui leva le lièvre (en le qualifiant élogieusement de « coup de maître médiatique » !) sur son site RésistanceS. Ce faisant, il dut encore expliquer aux héritiers incultes du « Soir (prétendument) volé », qui étaient Jean Doutreligne et Léon Degrelle : « Jean Doutreligne [auteur de La Grande Bagarre, Flammarion, 1951] est le pseudonyme de Léon Degrelle. » « Il s’agit d’un des personnages les plus sulfureux de l’histoire politique du Royaume de Belgique. Dirigeant de Rex, Léon Degrelle est devenu “général” de la SS wallonne, puis l’icône des nationalistes européens ultras. » « Cette aura s’explique par le fait qu’il réunit sur sa personne à la fois les thèmes de l’extrême droite et ceux de l’intégrisme catholique. On pourrait presque dire qu’il incarne une sorte de “Che Guevara de l’extrême droite” parce qu’il allie le fait d’être un leader politique, de passer pour un intellectuel de par ses activités d’écrivain et de journaliste et, enfin, d’être un homme d’action qui a endossé l’uniforme pour défendre ses idées et qui, même s’il a beaucoup exagéré son rôle, a combattu avec âpreté et courage sur le Front de l’Est, à Tcherkassy notamment. »
RTL-TVI et la RTBF ont consacré à l’événement de longues minutes dans leurs journaux parlés et télévisés, de même que l’ensemble de la presse écrite (y compris néerlandophone) y fit largement écho, rendant ainsi, elle aussi involontairement, un fameux hommage à celui qu’elle se charge normalement de flétrir…
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