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de standaard

  • Un nouveau livre consacré aux 50 années d'exil en Espagne de Léon Degrelle

     

    2025 : décidément une Année Degrelle !

     

     

    Govaerts Spaanse jaren LD.jpeg

     

    L'année 2025 ne compte encore seulement que six mois et voilà déjà qu'apparaît un troisième volume consacré au fils qu'Adolf Hitler se fût choisi, Léon Degrelle, le dernier Commandeur de la Légion des Volontaires wallons au Front de l'Est !

     

    Après Rex ter zege de Bruno Cheyns (524 pages, ce blog au 28 février 2025) et Léon Degrelle de Frédéric Saenen (360 pages, ce blog au 25 mars 2025), sort aujourd'hui de presse un De man die uit de lucht viel, De Spaanse jaren van Léon Degrelle, 1945-1994 («  L'Homme qui tomba du ciel, Les années espagnoles de Léon Degrelle, 1945-1994 », 275 pages), de Bert Govaerts.

     

    Ces publications se succédant à un rythme rapproché constituent sans doute le plus cinglant démenti à la prétention exterminationniste de l'hebdomadaire flamand 't Pallieterke qui, voilà dix ans déjà, croyait pouvoir annoncer la mort médiatique de Léon Degrelle (la presse du sud de la Belgique n'avait alors pas évoqué le 80e anniversaire du ras-de-marée rexiste aux élections législatives de 1936) et inscrivait cet oubli volontaire (?) dans une stratégie francophone destinée à « couillonner les Flamands » en leur réservant à eux seuls le rôle de vilains Kollaborateurs (ce blog au 10 juin 2016) !

     

    À moins qu'il ne faille justement voir dans le fait que deux de ces trois ouvrages soient écrits en néerlandais une réaction flamande pour insister sur le passé non moins collaborationniste des Wallons (sur ce sujet, voir aussi ce blog au 12 janvier 2021) ?... Nous le saurons si la gazette nationale-linguistique en rend compte en reprenant significativement cette obsession inepte.

     

    Erfgoed.jpgBert Govaerts, l'auteur de ce pendant du Degrelle en exil de José Luis Jerez Riesco (ce blog au 28 mai 2016), n'éprouve en tout cas –contrairement à ce dernier– pas la moindre sympathie pour Léon Degrelle ou ses idées au sens le plus large (c'est-à-dire quelque nationalisme que ce soit, y compris flamand ; c'est pourquoi nous nous faisons un plaisir de publier notre commentaire ce 11 juillet, fête de la communauté flamande célébrant la bataille des Éperons d'Or en 1302).

     

    La courte notice de quatrième couverture présente Bert Govaerts comme un réalisateur de documentaires pour la chaîne publique flamande de radio et télévision, VRT. Ce qui lui donne certainement l'indispensable certificat « politiquement correct » pour se voir publié. On peut visionner sur Internet un exemple de son travail, Bommen op de Stad  Des bombes sur la ville ») à propos du bombardement d'Anvers par les V1 et V2 à la fin de la guerre. Son intérêt pour l'histoire de la Seconde Guerre mondiale s'est également traduit par la publication récente d'un livre –« Patrimoine en fuite »– sur l'évacuation de trésors des musées flamands, cachés dans les caves du château wallon de Lavaux-Sainte-Anne.

     

    C'est la présentation publiée par l'historien flamand Pieter Jan Verstraete (ce blog au 8 novembre 2019) sur le site du Mouvement flamand Doorbraak  Percée ») qui nous a appris l'existence de cette étude originale sur les années d'exil de Léon Degrelle.

     

    Verstraete.jpegPieter Jan Verstraete, coauteur (avec l'ancien Verdinaso Maurits Cailliau, principale cheville ouvrière du Centre d’Études Joris Van Severen) d'une « photobiographie » de Joris Van Severen (ce blog au 21 février 2021), est également l'auteur prolifique d'innombrables biographies de personnalités –essentiellement flamandes– de la Collaboration, dont, en 2011, un court essai (158 pages) intitulé Le beau Léon, tout à fait superficiel et fantaisiste et –on ne s'en plaindra pas– désormais indisponible.

     

    Soucieux de « correctitude » politique, il y dénonçait le film La Führer de vivre de Philippe Dutilleul (ce blog aux 21 juin 2018 et 20 décembre 2022) car « nulle part, il n'a été mentionné que [Degrelle] était un véritable satyre sous forme humaine, un fasciste obstiné et corrompu, un menteur, une mauvaise personne... » et ne manquait pas de célébrer l'abject Jonathan Littell (ce blog aux 8 février 2018 et 19 septembre 2024) car, dans son scatologique Le sec et l'humide, il aurait analysé « méticuleusement la langue utilisée par Degrelle dans le récit épique du Front de l'Est, La Campagne de Russie » !...

     

    C'est probablement cet alignement de P.J. Verstraete sur le dénigrement aujourd'hui tacitement obligatoire du chef de Rex qui explique qu'il n'émette aucune remarque sur les préjugés, sous-entendus et calomnies proférés par ce M. Govaerts, ni même sur son style au ton carrément dénigrant qu'il salue au contraire comme constitutif d'une « grande verve » !

     

    Et de proclamer en conclusion qu'il a ainsi « brillamment réussi à compléter les années en grande partie manquantes » de la biographie de Léon Degrelle, lui apportant un « complément utile et bienvenu [...] bien écrit et au contenu riche ». Pour lui, son caractère scientifique serait établi par ses « quelques annexes, ses notes rassemblées en fin d'ouvrage, la bibliographie et l'index des noms ». Sauf que si la bibliographie va jusqu'en 2025, incluant Frédéric Saenen (ce blog au 25 mars 2025), elle ignore superbement notre blog Dernier Carré – Léon Degrelle (pourtant connu, évoqué inutilement p. 269), passe sous silence l'ouvrage posthume de Léon Degrelle, Cristeros (ce blog au 7 février 2019), ainsi que les contributions d'Armand Gérard dans Synthèse nationale (ce blog au 23 janvier 2016) ou le Magazine des Amis de Jean Mabire (ce blog au 27 janvier 2016). Ce qui ôte quasiment toute pertinence à nombre de ses considérations, depuis l'odyssée menant Léon Degrelle en Espagne à bord du Heinkel d'Albert Speer (ce blog aux 18 juin 2020 et 19 septembre 2024), jusqu'à l'épisode final de la dispersion de ses cendres (ce blog aux 31 mars 2019 et 15 juin 2024), en passant par « l'affaire Tintin mon copain » (ce blog à partir du 21 septembre 2020 et du 27 décembre 2021 au 5 janvier 2022), les relations de Léon Degrelle avec Jean-Marie Le Pen (ce blog au 10 janvier 2025) ou même avec le pape Jean-Paul II (ce blog au 25 juillet 2020)...

     

     

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    Bert Govaerts (en médaillon) entre constats, appréciations et carabistouilles :

    - Constat et appréciation personnelle : « Degrelle n'aimait rien de plus que l'écriture, c'était une obsession. Il était moins motivé pour une carrière d'homme d'affaires. »

    - Carabistouilles : « Il paraît qu'un passager [du Heinkel crashé à San Sebastian] a perdu un bras, un autre, une jambe » (De Standaard, 10 juillet 2025, p. 12).

     

     

    Au moment d'écrire ces lignes (10 juillet 2025), un bon et fidèle ami flamand nous a procuré le quotidien De Standaard du jour. De Standaard était autrefois un journal catholique, associant fièrement son titre à la devise du Mouvement flamand AVV-VVK (« Tout pour la Flandre – La Flandre pour le Christ ») qui a depuis longtemps disparu (en septembre 1999 !), le journal accentuant toujours plus une mue politiquement correcte s'apparentant désormais au wokisme. C'est ainsi qu'il concurrence Govaerts en traitant Léon Degrelle de tête pleine de vent (le terme utilisé, blaaskop –littéralement « tête de souffle »–, désigne au sens figuré, selon le Grand Dictionnaire de la Langue néerlandaise, « quelqu'un qui utilise beaucoup de mots pour ne rien dire ») : « Finalement, on pourrait le définir comme une enflure fasciste. »

     

    La gazette publie donc ce jour une interview illustrant éloquemment les limites des compétences du prétendu « historien » Bert Govaerts : constatation d'évidences, stupides approximations, considérations négatives et affirmations mensongères faussant bêtement l'histoire. Un exemple révélateur est son récit des rapports de Léon Degrelle avec Adolf Hitler.

     

    Standaard 10.07.2025 Govaerts4.pngÉvidence: « Absolument aucun combattant flamand du Front de l'Est n'approche même de l'ombre de la réputation de Degrelle ». C'est bien ce que n'avale pas un journal tel que 't Pallieterke (ce blog au 23 février 2020), alors que Léon Degrelle a bien expliqué (in Jean-Michel Charlier, Léon Degrelle : Persiste et signe, p. 265) l'erreur flamande de s'être immédiatement laissé malaxer dans la Waffen-SS sans la moindre négociation (ce blog au 10 décembre 2017).

     

    Approximation : « Le chef de la Légion wallonne obtint jusqu'à deux reprises une audience auprès d'Adolf Hitler.» Léon Degrelle ne demanda jamais d'audience au Führer : c'est le Führer lui-même qui, à deux reprises, envoya son Fieseler Storch privé chercher sur le front le soldat valeureux qu'il tenait à honorer personnellement en son Quartier Général (ce blog au 29 septembre 2020).

     

    Considérations négatives : « Ce faisant, le dictateur lui mit autour du cou la croix de chevalier, pour ainsi dire la plus haute décoration militaire. Jusqu'à la fin de sa vie, il a chéri ce bijou et le porta occasionnellement en public. » La cravate de chevalier de la Croix de Fer constitue sans aucun doute la décoration militaire allemande la plus estimée et respectée, mais, dans le cas de Léon Degrelle, Govaerts se plaît à la réduire à l'état de bijou arboré par vanité. Que doit-il penser des exhibitions régulières d'anciens résistants, la poitrine constellée de médailles sonnantes et étincelantes ?...

     

    Affirmations mensongères : « Selon Degrelle, Hitler lui aurait murmuré : Si j'avais un fils, je voudrais qu'il soit comme vous ! [...] Mais il ne parlait pas l'allemand, et Hitler, pas le français. L'entretien n'a duré qu'à peine quelques minutes et l'interprète présent ne put se rappeler cette conversation. Néanmoins, Hitler l'appelait parfois mon garçon”. Peut-être Degrelle a-t-il menti sur la vérité. »

     

    Sur la parfaite connaissance du français par Adolf Hitler, voir ce blog aux 26 avril 2023.

     

    Sur la connaissance correcte de l'allemand par Léon Degrelle, voir ce blog au 26 mai 2022.

     

     

     

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    Léon Degrelle accompagne le général Herbert Otto Gille à la prise d'armes célébrant la conquête de la forêt de Teclino par les Bourguignons, le 21 janvier 1944.

     

    Nous ajouterons encore à cet important dossier, le témoignage irréfutable de l'héroïque soldat Henri Moreau qui perdit les deux avant-bras dans les combats d'Estonie d'août 1944 :

    « La cérémonie [prise d'armes après les féroces combats de la forêt de Teclino (Ukraine) en janvier 1944] ne saurait se terminer sans discours. Après le Gruppenführer Gille vient le tour du Hauptsturmführer (capitaine) Léon Degrelle.

    Le chef du mouvement rexiste, qui compte les meetings par milliers et les combats par dizaines, affectionne les beaux morceaux d'éloquence. Il vante les hauts faits de ses Bourguignons aux officiers de la Waffen SS, hommage à notre courage. Mais si en français, Degrelle parle comme un tribun, en allemand, il récite comme un écolier, malgré son éloquence enflammée... L'accent ardennais de notre meneur provoque le sourire du Gruppenführer Gille. Après tout, ce que le prestigieux général SS demande à ses hommes de la Sturmbrigade Wallonie ce n'est certes pas de parler un bon allemand mais de se battre en braves Belges. » (Paul Terlin, La neige et le sang, p. 52).

     

    Sur la vraisemblance de la phrase « Si j'avais un fils... », voir ce blog aux 21 juin et 20 juillet 2018 et sur l'avis de l'interprète de Hitler (« Le maître du IIIe Reich avait un faible pour Degrelle : il l'appelait le gamin »), ce blog au 12 mai 2016.

     

     

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    L'hôpital Parque San Antonio sur l'avenue longeant la plage de Malaga-Este, tel qu'il était en 1994. 

     

    La chambre de Léon Degrelle (qu'il occupait seul), au troisième étage, donnait directement sur la mer ; son lit était le plus proche de la fenêtre.

     

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    On observera que le Commandeur de la Wallonie parvint en Espagne par sa façade Atlantique, sur la plage de San Sebastian. Les circonstances dramatiques de l'atterrissage de son avion lui évoquèrent la protection de Saint Michel Archange. Aussi publia-t-il, au premier anniversaire de son arrivée, cette prière d'action de grâce (ce blog au 19 avril 2019).

     

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     8 MAI

    Apparition de

    Saint Michel Archange

     

    Alléluia, alléluia. Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat afin que nous ne périssions pas au jour du jugement terrifiant. Alléluia. La mer a été ébranlée et la terre a tremblé quand l'Archange Michel est descendu du ciel. Alléluia.

    (Messe du 8 mai)

    En souvenir du 8 mai 1945 où, échappant grâce à une protection divine constante, au "jugement terrifiant" d'ennemis sans pitié, je descendis à 6 heures 40 minutes du matin, sur la plage de la Concha de San Sebastian, dans le grand fracas de mon avion, ébranlant la terre et la mer.

     

    Léon Degrelle remit son âme à Dieu de l'autre côté de la Péninsule, face à la Mer Méditerranée, le Jeudi Saint 31 mars 1994, premier jour du Triduum pascal, jour du lavement des pieds, de l'absolution des péchés et de l'institution de l'Eucharistie.

     

     

    Pour donner quand même une idée plus précise de l'éclairage systématiquement dépréciatif que le prétendu « historien » Govaerts porte sur son « héros », voici la traduction des toutes premières lignes de son travail biographique sur les cinquante dernières années de la vie de Léon Degrelle :

     

    « Le timing n'a pas été vraiment parfait : Léon Degrelle mourut le Jeudi Saint 31 mars 1994, à 23h15. Le Vendredi Saint aurait mieux convenu à son ego, mais ces 46 dernières minutes ne lui furent pas accordées. Le 1er avril 1994 eût également été une date plus attrayante pour des raisons militaro-historiques : cinquante ans jour pour jour après que, à bord d'un véhicule blindé emprunté et accompagné de trois de ses petits enfants, il parcourut les rues de Bruxelles à la tête des survivants de sa Sturmbrigade Wallonien, acclamé avec enthousiasme par une foule nombreuse. L'homme qui brava mille dangers sur le Front de l'Est, mourut très bourgeoisement, comme un vieux pacha, dans un lit d'hôpital tout près d'une Costa espagnole, à Malaga. Il avait atteint 87 ans. »

     

    Nul doute que si Léon Degrelle eût vu son agonie prolongée de trois quarts d'heure, Govaerts-le-raffiné se fût réjoui du bon poisson d'avril que le destin eût réservé à l'auteur de Révolution des Âmes et du Siècle de Hitler...

     

     

  • "Les Enfants de la Collaboration" à la télévision: toujours en rajouter, mais toujours passer à côté !

    « Pourquoi la Belgique francophone digère
    difficilement la collaboration »

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    Standaard 9 janvier 2021 (2).jpgLa photo choisie par De Standaard pour illustrer, le 9 janvier dernier, son deuxième article sur l'émission de la RTBF fut prise le 1er avril 1944 à l’occasion de la glorieuse prise d’armes célébrant la percée victorieuse de Tcherkassy.

    Avant le défilé triomphal de Bruxelles, c’est à Charleroi que les Bourguignons de la SS-Sturmbrigade Wallonien se rassemblèrent pour une impressionnante revue sur la place Charles II, face à l’Hôtel de Ville. On reconnaît, de gauche à droite, Léon Degrelle, nouveau Commandeur de la Wallonie, qui vient de recevoir la Croix de Chevalier de la Croix de Fer des mains mêmes d’Adolf Hitler, le SS-Gruppenführer Richard Jungclaus, représentant du Reichsführer Heinrich Himmler à Bruxelles, et le SS-Obergruppenführer Sepp Dietrich, commandant le 1er SS-Panzerkorps. Le Général Dietrich, chef légendaire de la Leibstandarte Adolf Hitler, prit la parole dans un vibrant discours saluant le courage et la détermination des Wallons, décisifs dans le succès de la percée.

    C’est Léon Degrelle lui-même qui remettra à ses Bourguignons les cent quatre-vingts Croix de Fer de Première et de Deuxième classe magnifiant leur héroïsme.

    Charleroi, capitale du Pays noir, avait été choisie pour cette manifestation grandiose car nombre de Légionnaires étaient originaires de ce bassin minier : « A cette heure, vous voilà dans cette ville ouvrière de Charleroi qui nous a donné tant de soldats, tant de morts glorieux, tant de blessés, tant de héros. […] Vieux Pays Noir qui a tant souffert de l’injustice sociale pendant des années et qui pourtant nous a donné par centaines ses enfants, nous voulons signifier  en débarquant ici avec nos vainqueurs du Dnieper et avec nos drapeaux que nous remercions le peuple de chez nous ! »

    (Discours de Léon Degrelle à Charleroi, le 1er avril 1944).

     

    La presse flamande de Belgique a toujours du mal à avaler la patate (jamais refroidie) de la collaboration telle que présentée par les médias francophones.

    Une misérable (au sens d’étriqué tout aussi bien que malhonnête) émission diffusée par la télévision de service public belge a prétendu expliquer « avec précision ce qui a motivé » la collaboration des Wallons et des Bruxellois d’expression française avec l’Allemagne nationale-socialiste (voir ce blog aux 15 décembre 2020 et 9 janvier 2021).

    Nous avons vu comment la façon de procéder de la télévision francophone (quelques rares témoins condamnant fermement leur aïeul « collaborateur ») pouvait aller dans le sens du mythe (dénoncé par les Flamands accusant les francophones d’ignorer leur propres « traîtres ») selon lequel la Flandre aurait été globalement collaboratrice au contraire de la Wallonie qui aurait massivement appartenu à la « résistance ».

    En témoigneraient, selon De Standaard, un des plus importants quotidiens flamands, le peu d’empressement de la chaîne pour finaliser ce programme, la difficulté de trouver de rares témoins et surtout l’écho d’indifférence que l’émission a reçu dans la presse francophone, sans susciter le moindre débat public…

    Ce qui ne laisse pas d’étonner le journal qui revient sur le sujet dans ses éditions du 9 janvier dernier. Car « par rapport à l’ensemble de la population, il y a tout de même eu autant de Francophones que de Flamands qui ont collaboré avec les nazis pendant l’Occupation, comme en témoigne les condamnations d’après-guerre. » L’explication ? « La mémoire de la collaboration a été politisée. Ce qui a servi dans les tensions communautaires qui allaient en s’aggravant : la Flandre et la Belgique francophone pouvaient ainsi se différencier jusque dans leur passé de guerre et ainsi se monter les uns contre les autres autant que nécessaire. » Et cette différence de perception de la collaboration serait surtout à porter au crédit des petits malins nationalistes qui ont réussi à neutraliser tout rapport avec le fascisme, à minorer ainsi le sens de leur engagement aux côtés des nazis et à faire croire, finalement, que tout ce qu’ils avaient fait, c’était par idéalisme afin d’accélérer l’indépendance de la Flandre. C’est ainsi qu’un des résultats de cette opération de lessivage fut que Cyriel Verschaeve, un nazi pourtant condamné à mort, a longtemps été considéré comme un « libérateur de la Flandre » et continue à bénéficier dans nombre de communes flamandes d’une rue à son nom (voir ce blog au 14 janvier 2020).

    Mais c’en est fini : « La Flandre s’est maintenant en grande partie séparée de cette idolâtrie mêlée d’aveuglement historique. » Car le côté francophone, resté insensible à pareille supercherie, a montré le bon chemin : « La collaboration n’a jamais pu compter sur la moindre compréhension en Belgique francophone, principalement parce qu’elle était associée –à juste titre – au fascisme, à la violence et à la terreur. Les collaborateurs, au premier rang desquels Léon Degrelle, le Chef de Rex, devaient donc être oubliés aussi vite que possible […]. La Belgique francophone n’a en effet jamais éprouvé le besoin de dissocier la collaboration du fascisme. » Cet « oubli » volontaire eut néanmoins comme dommage collatéral un impact négatif sur la recherche historique destinée à l’édification du grand public : d’où la nécessité et la multiplication aujourd’hui des émissions « estampillées CEGESOMA » pour instruire  le vulgum pecus et clouer au pilori Rexistes, Volontaires du Front de l’Est, collaborateurs...

    Et voilà comment sera désormais écrite, également pour nos amis flamands, l’histoire de la collaboration : tous ceux, indistinctement, qui furent les partisans enthousiastes de l’Europe nouvelle, nationale et sociale, libérée des matérialismes usuriers et de la menace communiste ne sont que des bandits à bannir à tout jamais de nos sociétés contemporaines.

    Aussi quelle n’est pas notre peine de voir aujourd’hui les nationalistes flamands se réjouir que la presse francophone ne condamne plus seulement unilatéralement la « Flandre collaboratrice », mais semble redécouvrir ses propres collaborateurs pour mieux les vouer à l’exécration…

    Quelle peine surtout de voir que les actuels héritiers de nos Frères d’armes ne voient là qu’un rééquilibrage communautaire, sans se rendre compte que désormais leurs héros ne seront plus promis à la détestation universelle seulement par les résistancialistes francophones, mais aussi et surtout et définitivement par le pouvoir, la presse, l’enseignement politiquement corrects de la Flandre d'aujourd'hui.

    « Tous les collaborateurs –peu importe qu’ils soient Flamands ou Wallons – sont des salauds qu’il faut dénoncer sans cesse afin que “cela ne se reproduise plus”. Car ce qui fera toujours peur aux imposteurs qui nous gouvernent, c’est justement ce cela : l’idéal solaire et pur de l’Ordre Nouveau pour lequel les jeunes Européens (en ce compris les Flamands et les Wallons) n’ont pas hésité à offrir leur vie ! » (voir ce blog au 23 février 2020).

     

    Verlaine Wallons+Flamands prisonniers.jpegComme le rapporte La Campagne de Russie, dans les derniers combats du Reich agonisant, en Pomeranie, « Volontaires flamands et volontaires wallons étaient désormais confondus dans l’aventure finale. » Et ce, sous les ordres du Commandeur Léon Degrelle.

    On voit ici des combattants wallons et flamands interceptés et arrêtés par les forces britanniques dans le nord de l’Allemagne (photo et citation extraits de Théo Verlaine, La Légion Wallonie en photos et documents, Editions De Krijger, 2005, p. 301; les derniers exemplaires de cet ouvrage indispensable sont disponibles sur www.editions-hommelibre.com).

  • "Les Enfants de la Collaboration" francophones, vus par les Flamands…

    Mensonges et incompréhension...

     

    2036719681.JPGCanvas, la chaîne de télévision publique flamande, vient de diffuser, le 6 janvier dernier, le reportage sur Les Enfants de la Collaboration réalisé par la chaîne francophone (faisant elle-même écho à une bien plus longue série d’émissions flamandes sur le sujet : voir ce blog au 15 décembre 2020).

    Nous avions souligné que l’insignifiance de cette prétendue étude de ce que fut la Collaboration du côté francophone ne pouvait que renforcer le mythe culpabilisateur d'une Flandre « collaboratrice » face à une Wallonie «résistante». Et cela n’a pas manqué puisque, dans son édition du 3 décembre 2020, l’hebdomadaire ‘t Pallieterke, dont le nationalisme n’est plus qu’un confit d’unilinguisme flamand complexé , n’avait pas manqué de souligner que la rareté des « témoins » et leur manque flagrant de représentativité illustrait « combien ce thème, au sud de la frontière linguistique, est toujours un tabou, au contraire de la Flandre. Les Wallons et les Bruxellois francophones veulent toujours donner l’impression qu’ils ont tous été des combattants de la Résistance. » N’hésitant cependant pas à conclure de manière paradoxale que l’émission laissait entendre (ce que nous fûmes loin de constater !) que « les Légionnaires wallons du Front de l’Est ont longtemps été considérés par une large frange de l’opinion publique francophone comme des héros militaires » ! Le seul sans doute à avoir dit cela de manière courageusement explicite est, à notre connaissance, Hergé, le père de Tintin qu’inspira Léon Degrelle (voir l’extrait de son interview à l’hebdomadaire flamand Humo, le 11 janvier 1973, sur ce blog au 1er décembre 2020).

    Mais comment la presse « grand public » a-t-elle accueilli la version sous-titrée à destination des téléspectateurs flamands ? Ce n’est évidemment guère plus pertinent, ne demeurant qu’à la surface du sujet, ce qui est d’ailleurs le but des soi-disant journalistes, comme des pseudo-historiens, appointés pour dire ce que l’on attend d’eux. Petit tour du côté du principal quotidien flamand, De Standaard du 7 janvier dernier…

    Standaard Collabos RTBF.jpgC’est sous le titre Un bon catholique ne peut pas être un nazi, que le journal, reprenant un des propos les plus inattendus de José Antonio de la Rosa Degrelle, commence son compte rendu fort peu critique. Le petit-fils de Léon Degrelle, en tant que seul témoin d’importance ramené devant les caméras, est d’ailleurs stigmatisé pour « son admiration inconditionnelle [pour son aïeul, ce qui] n’a pas manqué de provoquer quelques vagues lors de la diffusion par la RTBF de ce programme, fin novembre ». Car, contrairement à ce qu’il se serait passé après la guerre en Flandre où les collaborateurs se seraient fait passer pour des victimes de la bonne cause nationaliste, en Wallonie, « la condamnation de la société a été sans pitié, tout débat sur l’amnistie étant d’office perdu, ce qui provoqua d’amers souvenirs. La honte d’être connu comme l’enfant d’un collaborateur pesa lourd. » C’est ainsi que le journal flamand explique les dimensions réduites de l’entreprise : « moins d’épisodes : une émission en deux parties contre sept flamandes ; et une sélection pragmatique de témoins » ainsi que « la priorité donnée à l’indignation manifestée par les (petits-)enfants [pour leur parent], à la seule exception de [José Antonio] Degrelle ».

    C’est donc sans s’interroger sur le bien-fondé des considérations des pseudo-historiens que De Standaard se permet de juger le petit-fils du dernier Commandeur de la Légion Wallonie : « Chez [José Antonio] Degrelle, c’est la fierté qui domine, même quand il est confronté aux preuves qui décrivent de manière irréfutable le rôle de son grand-père. »

    Rappelons à ce propos que les prétendues preuves irréfutables de la culpabilité de Léon Degrelle avancées par l’historienne certifiée CEGESOMA, Chantal Kesteloot, se réduisaient à l’énumération des chefs d’accusation du procès par contumace que José Antonio avait d’ailleurs, et avec justesse, rejetés comme autant de condamnations décidées à l’avance (voir ce blog au 15 décembre 2020).

     

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    Il aurait d’ailleurs pu ajouter que son grand-père n’avait cessé de proposer, de son exil espagnol, au gouvernement belge son retour en Belgique pour un jugement honnête et contradictoire. Et ce, dès sa toute première interview, de sa chambre d’hôpital où il se remettait des graves blessures endurées lors du crash de son avion dans la baie de San Sebastian, un an auparavant. C’est en effet dès le 11 juin 1946, sous le titre sensationnel J’offre ma tête, s’écrie le SS Léon Degrelle, que le capitaine, War Correspondent, Robert Francotte publie dans le quotidien socialiste belge Le Peuple, l’offre du proscrit exilé de se rendre, mais que le gouvernement belge fera toujours semblant de ne pas entendre :

    « Je suis prêt à rentrer en Belgique. J’y rentrerai un jour, sûrement. Pourquoi hésiterais-je ? J’ai les mains propres. Les calomnies fangeuses (affaire des Ardennes, notamment) s’effondreront devant un tribunal impartial. Je n’ai été ni un traître, ni un assassin, mais seulement un soldat. […] Que l’on me permette de défendre moi-même mes idées, ma cause et ma tête, librement, complètement, devant une cour d’assises impartiale, secondée, si possible, par des observateurs alliés ; que l’on assure à ces sessions judiciaires une large publicité par la presse et par la radio, que l’on garantisse la publication des débats à l’Analytique et qu’enfin tout le pays sache. Si j’ai tort, je serai confondu. Je ne demande que l’exposé complet de la vérité et de la lumière. Mes ennemis le redoutent-ils ? […] »

    Pour l’Histoire officielle, il n'est que normal que Léon Degrelle ait été empêché de s’expliquer sur ce qu’on lui reprochait : il ne devait revenir en Belgique que pour se voir appliquer la sentence de mort, prononcée à la va-vite et à son insu. Les pontifes du CEGESOMA, Kesteloot et Colignon en conviennent eux-mêmes sur leur site Belgium WW.II : « Lors du prononcé du verdict, seules vingt personnes sont présentes dans la salle : six journalistes et cinq avocats. Il faut dire qu’il fait un froid de canard. Juges et magistrats militaires ont conservé manteaux et écharpes… Et la presse ne consacre guère que quelques maigres articles à l'événement ».

     

    Et d’ajouter ce comble d’extravagance selon lequel Léon Degrelle était censé connaître ce jugement que les autorités belges elles-mêmes ignoraient (et que lui-même n'apprendrait qu'après le délai d'appel, fixé arbitrairement à six mois) : « Mais l’offensive [von Rundstedt] tourne court [le 25 décembre 1944, selon Belgium WW.II, soit deux jours avant le procès] et le Volksführer n’a d’autre issue que de prendre la fuite, sachant bien évidemment qu’une arrestation par les autorités belges lui vaudrait une exécution. […] Quelques jours après le procès, la question de la constitution de l’Etat comme partie civile est évoquée lors du Conseil des ministres. Dans un premier temps, cela ne s’est pas fait car le ministre des Finances n’a pas été informé de la tenue du procès par son homologue de la Justice » !!!

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    ien à attendre donc du côté des médias ou des historiens officiels pour nous donner –même 75 ans plus tard– une version dépassionnée, c’est-à-dire sans a priori partisan, de ce que furent les événements et les protagonistes de la Seconde Guerre mondiale.

    Et pourtant, il suffit d’exercer un minimum d’esprit critique et de faire preuve d’un élémentaire bon sens pour ne pas tomber dans le panneau du politiquement correct. A preuve ce courrier reçu le 28 novembre 2020 sur notre messagerie, trois jours après la diffusion du documentaire sur le poste francophone et donc bien avant notre propre réaction sur le blog, le 15 décembre :

    « J'ai hâte de lire votre billet sur les récentes publications de la RTBF dans la série "Les enfants de la collaboration" qui contiennent un nombre invraisemblable d'approximations et d'erreurs manifestes. Il est bien triste de constater que ces historiens, chantres du politiquement correct, commettent de pareilles bévues sur un sujet qu'ils prétendent maîtriser. On présente les combats de Gromowaja-Balka comme un carnage au sein d'une unité manquant cruellement d'expérience et de cadres compétents (ce qui est absolument vrai), mais on tait volontairement la vaillante conduite de ces légionnaires qui tinrent position devant des forces nettement supérieures en nombre et qui gagnèrent le respect des Allemands (35 Croix de fer quand même !). On affirme plus loin que Tcherkassy fut le seul titre de gloire militaire de Degrelle ! On soutient encore que l'histoire noire de ces légionnaires reste à écrire (on sous-entend ainsi qu'ils ont de facto commis des exactions et autres crimes de guerre sans la moindre preuve). On ose enfin affirmer que la Répression fut juste et équitable en taisant complètement certains faits comme l'arrêté-loi du 19/09/1945 qui permettait à l'Auditeur militaire de condamner les ''inciviques mineurs'' sans la moindre forme de procès en leur laissant (très généreusement !) quinze jours pour faire opposition au jugement. Au sujet de la Répression, tout n'est que manipulation et flatterie à l'égard de la Justice, et ce, uniquement afin d'obtenir un accès plus aisé aux dossiers des archives des juridictions militaires (la consultation étant encore soumise à une autorisation). Je profite du présent courriel pour vous féliciter pour vos revues et articles qui proposent une autre vérité. Je découvre beaucoup de choses intéressantes en lisant votre blog. Je ne suis pas toujours entièrement d'accord avec vous, principalement lorsqu'il est question de Léon Degrelle en tant qu'homme (je trouve que vous manquez d'objectivité à son sujet - ce n'est que mon avis -). Pour ma part, quand on m'interroge à son sujet, je soutiens toujours le même point de vue : "Ses qualités étaient à la hauteur de ses défauts" (belle plume, grand orateur, vaillant et courageux, ambitieux, opportuniste, manipulateur, égocentrique, impulsif, visionnaire, etc.). Au plaisir de vous lire à nouveau. »

     

    Hélas ! L’avenir ne présage rien de bon pour les hommes de bonne volonté, les chercheurs rigoureux et indépendants des coteries de l’histoire officielle, les empêcheurs de bêler les lieux communs du prêt à penser et tous les autres lanceurs d’alerte contre les vérités falsifiées…

     

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    Léon Degrelle ambitieux, manipulateur, égocentrique,… ?

    « Le temporel, je ne l’ai jamais conçu que soulevé par le spirituel. Cette dualité me vaudrait par la suite, bien des déboires. Mais le vrai Degrelle, c’est cela, malgré les contradictions dont toute vie peut donner le spectacle. Qui n’a jamais dérapé ? Et n’en a pas lui-même souffert ? Je suis pénétré par ce Dieu qui vit en moi. Mes sens, mon cerveau, ma chair, en sont comme vibrants.[…] Il faut être le type puissant, à la vigueur physique inlassable ; il faut posséder une volonté d’acier, être décidé à passer à travers tout, savoir qu’on passera. Il faut avoir la foi ! […] Pour moi, être chef de peuple –“peuple”, le mot magnifique !–, cela veut dire être le conducteur de millions d’êtres humains, qui ont un cœur, qui ont des passions, qui ont des besoins, et à qui il faut donner le bonheur. Et il faut leur donner ce bonheur de plein gré. […] Le véritable démocrate, c’est celui qui se fait un devoir d’éclaire honnêtement le peuple, qui lui explique nettement ce qu’il faut faire, qui demande et obtient sa confiance, pour réaliser une grande œuvre et non pas pour être l’esclave, aux oreilles basses, de ses électeurs. Un chef démocrate, c’est celui qui conduit, et non pas celui qui suit le peuple, et qui le conduit parce qu’il le représente, qu’il a reçu sa foi, qu’il l’a conquise. »

    (Léon Degrelle : Persiste et signe, pp. 28 et 84).

     

     

  • « Degrelle nous a donné envie de nous battre » titre le quotidien flamand De Standaard

    Dans sa série d’articles censés éclairer les prochaines élections présidentielles françaises, De Standaard évoquait à nouveau, ce 12 avril,… Léon Degrelle !

    Las… c’était pour mieux étriller « Les néo-nazis autour de Le Pen ».

     

    Standaard 12 avril.jpgDans cet article, il n’est question que de Frédéric Chatillon et Axel Lousteau, deux amis proches de la présidente du Front National, Marine Le Pen, mais qui ont le tort de s’épancher sur les réseaux sociaux à coups de lourdes blagues sur les juifs, de commentaires émus sur l’anniversaire du Führer ou de photos osées de réalisations culinaires, telle cette assiette de riz disposé en croix gammée… Il ne s’agit là aucunement d’humour, même mal placé, mais bien d’authentiques crimes contre l’humanité ! De quoi les précipiter sans autre forme de procès dans les bûchers inquisitoriaux du politiquement correct !

     

    Alors, si en plus, ces deux malencontreux loustics ont eu le malheur de rencontrer Léon Degrelle en personne, voilà qui ne peut qu’aggraver leur cas si faire se peut, et valoir à Marine Le Pen l’ostracisme universel !

    Nous ne vous avons traduit que ce court (et unique) passage où le correspondant du Standaard à Paris, un certain Ruud Goossens (rudement gaucho !), évoque Léon Degrelle.


    « En 2009, la RTBF diffusait un documentaire fascinant sur Léon Degrelle. Le fasciste wallon qui enregistra, en 1936, un grand succès électoral avec son parti Rex, s’engagea plus tard dans la Waffen-SS et demeura jusqu’à sa mort en 1994 un ardent défenseur d’Adolf Hitler. Dans le reportage apparaissent des images d’une visite que quelques étudiants français effectuèrent en 1992 chez Degrelle, dans sa terre d’exil de Malaga. Un de ces jeunes, Axel Lousteau, demande à un certain moment à Degrelle de lui signer un livre : “Mon Général, c’est un très grand honneur”. Un autre visiteur présent est disposé, dix-sept ans plus tard, à partager ses souvenirs. “Tout le monde, dans nos milieux, voulait rencontrer Degrelle”, raconte Frédéric Chatillon en 2009. “Il nous a donné l’envie de nous battre, de lutter pour nos idées”»

     

    On le voit : ces gens ne méritent pas de vivre ! Ni surtout Marine Le Pen qui les tolère toujours dans son entourage sous prétexte qu’elle peut « toujours compter sur eux, face au monde entier s'il le fallait » !

     

    Nous, tout ce qu’on lui souhaite, c’est de faire comme Léon Degrelle en 1936 et d’engranger un formidable succès électoral le 23 avril prochain. Et mieux encore, en devenant la première femme présidente de la République, le 7 mai suivant !

     

    Alors, peut-être la France pourra-t-elle se libérer du vivrensemble suicidaire et de la paralysie du padamalgame, et renouer avec son histoire pour reprendre son destin en main… respirer enfin !