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  • Cercle des Amis de Léon Degrelle

     

    Numéro de mai 2019 : un gros 20 pages d’infos

    degrelliennes !

     

     

    C’est avec grand plaisir que nous avons reçu la dernière publication du Cercle des Amis de Léon Degrelle, un copieux numéro puisqu’il compte 20 pages d’informations toujours passionnantes.

     

    S’ouvrant sur le beau texte « Flottille d’âmes » issu de Révolution des âmes (« Là est la vraie révolution : apporter un peu de lumière dans ces esprits, le redressement dans ces âmes ; moins douter de soi ; dompter l’imparfait ; se relever vers le meilleur, et vers le beau, et vers les autres ; respirer enfin son âme »), cette 32e Correspondance privée offre à nouveau une foultitude de précieux renseignements sur l’actualité et les publications degrelliennes.

     

    cercle des amis de léon degrelleRetenons le magnifique blason « Rex » sculpté en noyer : pour le commander, se renseigner à l’adresse de l’artiste perig.kerys@orange.fr.  Relevons aussi les éditions de Revolución de las Almas (éditions Esparta, 15€, avec une préface de José Luis Jerez Riesco –l’auteur de León Degrelle en el exilio (voir ce blog au 28 mai 2016)– et une introduction de Xosé Carlos Ríos –docteur en Histoire médiévale, spécialiste du monde celtique et chrétien, de l’histoire de la musique et du drame wagnérien) et El Dr. Leuchter y el fascinante Hitler (éditions Sieghels Libreria Argentina, 15€).

     

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    Ce livre avait déjà connu une édition à la Libreria Europa de Barcelone en 1992, ainsi qu’une édition française sous le titre Le Fascinant Hitler !, qui, pour les raisons de sécurité que l’on peut imaginer après la lourde condamnation, dans la Belgique de 1980-1981, des éditeurs de la Lettre au Pape à propos d’Auschwitz, ne comporte aucune indication d’éditeur, de date ni de lieu autre que « Imprimé dans la Communauté européenne », ce qui en rendit la distribution excessivement difficile et aléatoire !

     

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    Mais la revue du Cercle des Amis de Léon Degrelle recense également près de quatre pages de livres qui ne peuvent qu’intéresser tout degrellien, tels De l’Hostilité, de l’écrivain-poète Kurt Eggers, volontaire à la SS-Panzergrenadier Division Wiking à laquelle appartiendra également la SS-Sturmbrigade Wallonie (traduction de notre amie Edwige Thibaut qui publia l’indispensable L’Ordre SS. Ethique et Idéologie, ainsi que le précieux Heinrich Himmler, esquisse d’une vie : voir ce blog au 22 janvier 2016, ainsi que le blog « Dernier Carré – Weltanschauung » au 3 janvier 2017) ; Reflets de l’âme fasciste : ce recueil de textes d’Augusto Turati, secrétaire général du Partito Nazionale Fascista, avec une préface de Mussolini, est réédité avec une postface de Gabriele Adinolfi (incontournable théoricien de la mouvance nationaliste révolutionnaire européenne, voir https://www.eurhopethinktank.eu/fr) ou Le Jeune Hitlérien Quex, de Karl Aloys Schenzinger, médecin-écrivain, qui paiera l’immense succès de son roman (à l’origine de Hitlerjunge Quex, l’un des films les plus populaires du cinéma national-socialiste) d’un emprisonnement dans un camp américain et de l’interdiction de publication.

     

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    Tous ces livres –comme la plupart de ceux présentés dans cette Correspondance– sont disponibles sur https://bnat-france.com/

     

     

    cercle des amis de léon degrelleMais la revue s’enrichit également de textes originaux, tel celui présentant le hongrois Ferenc Szalasi, théoricien du Plan d’organisation de l’état Magyar, à l’origine du Parti de la Volonté Nationale qui deviendra finalement le Parti des Croix Fléchées. Devenu « Guide de la Nation » après la trahison du régent Horthy, Ferenc Szalasi put mettre en œuvre son programme social, en même temps qu’il leva une dizaine de divisions pour lutter contre le bolchevisme.

     

    Parmi les autres importantes contributions, il faut signaler la seconde partie de la transcription intégrale de l’entretien que Louis Pauwels et André Brissaud eurent avec Céline en 1959 (filmé pour la télévision française, mais aussitôt interdit), ainsi que la première partie d’un parallèle entre Rainer Maria Rilke et Robert Brasillach.

     

    Mais la contribution qui nous intéressera le plus est sans conteste l’évocation par Blas Piñar de Léon Degrelle, mon ami.

     

    cercle des amis de léon degrelleAvant d’être le tribun charismatique et le Caudillo incontesté des nationalistes espagnols rassemblés dans le mouvement Fuerza Nueva, le notaire Blas Piñar fut directeur de l’Institut de Culture hispanique, destiné à resserrer les liens entre l’Espagne et les pays hispano-américains (son successeur fut le Docteur Gregorio Marañón, membre de l'Académie Royale Espagnole et préfacier de Léon Degrelle).

     

    Blas Piñar se sentit toujours concerné par le sort de Léon Degrelle, participant activement à sa protection physique, économique, politique :

    « Mes contacts avec Léon Degrelle sont devenus plus intenses à partir d’un article que j’ai publié dans Fuerza Nueva, le 21 février 1970 (n°162) Il portait le titre « Ceux qui ne pardonnent pas » [il s’agit en fait du numéro 163, dont la virulence du propos provoqua, entre autres, la première saisie, chez l’imprimeur, du bimensuel Fuerza Nueva, pourtant réputé issu du « bunker franquiste », par la Direction générale de la Presse, sur ordre du ministre de l’Information et du Tourisme, Alfredo Sánchez Bella, membre de l’Opus Dei bien décidée à se débarrasser de l’encombrant Léon Degrelle]. Je protestais dans cet article contre l’ordre de perquisition et de saisie qui, à la demande du gouvernement belge, avait été dicté par le ministre des Affaires étrangères, Gregorio López Bravo [également membre de l’Opus Dei]. Si Léon Degrelle était capturé, il serait transféré dans son pays pour appliquer la peine de mort à celui qui avait été reconnu coupable d’un crime dont le délai de prescription avait été prolongé [le député Blas Piñar n’hésita pas à relayer cette position courageuse aux Cortès, dans son discours du 20 février 1970, dénonçant le marché sordide que le nouveau gouvernement de Franco (le douzième, d’octobre 1969 à juin 1973, emmené par Luis Carrero Blanco et faisant la part belle aux technocrates de l’Opus Dei) semblait prêt à accepter : « Le prétexte donné pour lancer le mandat d’amener contre Léon Degrelle est bien mince. Le gouvernement espagnol a voulu amadouer le gouvernement belge, qui boycotte l’entrée de l’Espagne dans le Marché commun, en lui livrant Degrelle ! »]. […]

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    Blas Piñar en meeting dans les arènes monumentales combles de Madrid (plus de 30.000 personnes !) en 1979. Le drapeau à croix de Bourgogne n’est pas hissé en l’honneur de Léon Degrelle : il représente les « Requetés » carlistes espagnols, un des piliers du mouvement franquiste. C’est l’empereur Charles-Quint, également duc de Bourgogne, qui emmena ce symbole en Espagne où il figura naturellement sur les étendards militaires jusqu’au XIXe siècle. Il orne toujours le drapeau historique de la Garde royale.

     

    La vie de Léon Degrelle n’était pas facile en Espagne. J’ai rejoint le groupe qui l’a aidé, non seulement pour le sauver des difficultés économiques qui l’assaillaient, mais aussi pour sa propre sécurité.

    Ses ennemis, à l’affût, voulaient le tuer et son statut d’exilé politique ne suffisait pas pour jouir de la protection généreuse du gouvernement espagnol. Des difficultés économiques, il a pu les surmonter. Mais il ne pouvait pas échapper à la persécution. Des gens venaient de l’étranger, périodiquement, dans le but de lui prendre sa vie.

    Une fois, pour l’éviter, on lui chercha un refuge dans un monastère [l’abbaye bénédictine du Valle de los Caídos] ; une autre, il a été admis à l’hôpital [la « Ciudad Sanitaria Francisco Franco » de Madrid (aujourd'hui Hospital Gregorio Marañón) où Léon Degrelle dut se faire opérer sous l'identité du Capitaine Fernando Sáenz chez qui il se cachait] et une autre, il a été caché dans une ville de la province de Ciudad Real [l’ordre de « recherche et capture » de Léon Degrelle donné en février 1970 par le gouvernement d’Opus Dei obligea Léon Degrelle à entrer à nouveau, 25 ans après son arrivée en Espagne, dans une pénible clandestinité de deux ans, changeant onze fois de refuge].

    Pour le protéger, il a été adopté par Matilde Martínez Reina, a changé son nom et a été rebaptisé León Ramírez Reina. J’ai rédigé, en tant que notaire, l’acte d’adoption. »

    (Sur les relations entre Blas Piñar et Léon Degrelle, outre l’ouvrage déjà cité León Degrelle en el exilio, on se reportera surtout aux mémoires de Blas Piñar lui-même, La Pura Verdad).

     

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    Meeting de Blas Piñar et Fuerza Nueva, en 1977, seuls à pouvoir remplir « Las Ventas », les formidables arènes de Madrid : au premier rang de l’assistance, Léon Degrelle et son épouse Jeanne Degrelle-Brevet, se sachant observés par la presse, s’abstiennent de lever le bras pour le salut franquiste lors de l’exécution des hymnes patriotiques espagnols.

     

    Pour pouvoir avoir accès aux mines d’informations précieuses du Cercle des Amis de Léon Degrelle, il est indispensable d’adhérer au Cercle (25 euros pour la France ; 32 euros pour l’Europe). En France, il est toujours possible d’envoyer un chèque à l’ordre du Cercle des Amis de Léon Degrelle (BP 92733, 21027 Dijon Cedex). Mais en Belgique, par exemple, où l’usage des chèques a disparu, il faut utiliser le paiement Paypal.

     

    Le Cercle n’est cependant pas à l’abri des persécutions, même mesquines, du Système :

    « Le groupe Paypal a supprimé par trois fois le compte du Cercle : aucun motif n’a été avancé. Aucune explication ne nous a été donnée et la seule réponse que nous avons reçue à nos multiples appels et courriels a été de nous dire que : “Nous avons définitivement restreint [sic] votre compte”. Le solde positif que nous avions sur ce compte est bloqué durant 180 jours !!!

    Nous avons donc créé un nouveau compte pour le règlement Paypal :

    cercleamisdeld@gmail.com »

     

  • Joris van Severen et Léon Degrelle

    Léon Degrelle s’engagea au Front de l’Est.

    Joris van Severen aurait-il franchi ce pas ?

     

    Suite à un article paru dans le courrier trimestriel du Centre d’Etudes Joris van Severen (« Un camarade de tranchée de Joris van Severen sur le front de l’Yser, officier sur le Front de l’Est ? »), nous nous sommes intéressé à l’histoire du colonel Jules Frankignoul, officier de l’armée belge prisonnier à l’Oflag de Prenzlau, qui, en 1944, se porta volontaire pour rejoindre la Division Wallonie au Front de l’Est avant d’y renoncer sur pression de son entourage (voir ce blog au 23 janvier 2019).

     

    Nous avions écrit que nous ne pouvions « souscrire à la conclusion de Maurits Cailliau, sentant par trop son politiquement correct contemporain » car nous avions interprété qu’il se réjouissait que l’ami de Joris van Severen ne se soit pas compromis au Front de l’Est.

     

    Nous posant la question de savoir en quoi la qualité d’ami de Joris van Severen eût pu paraître incompatible avec un engagement au Front de l’Est, nous ajoutions : « Il n’est évidemment pas question pour nous d’imaginer ce que l’histoire du Verdinaso, du mouvement flamand et de la collaboration fût devenue si Joris van Severen n’avait pas été assassiné le 20 mai 1940. Mais peut-on exclure qu’il eût pu entrevoir de nouvelles possibilités pour le Dietschland après la victoire allemande ? qu’il eût d’ailleurs pu s’y voir encouragé par l’entourage royal ? qu’à l’instar de Léon Degrelle, il se fût engagé contre le communisme, aussi patriotiquement que tant d’autres Flamands ? qu’il eût pu se montrer fier de l’engagement de son ami Frankignoul dans les rangs de ceux qui voulaient bâtir une nouvelle Europe libérée des banksters, authentiquement nationale et sociale ? »

     

    Joris vitrail.jpegC’est à cela qu’entend répondre M. Maurits Cailliau dans le nouveau courrier (2e trimestre 2019, pp. 19-20) du Studiecentrum Joris van Severen.

     

    Entretemps, il nous est prêté, en tant que rédacteur de notre Courrier, un excès de « political correctness » –accusation que, par ailleurs, nous rejetons avec force. Elle se fonde sur le soupçon que nous aurions voulu innocenter celui qui fut l’ami de Joris van Severen au temps du Front de l’Yser d’un possible engagement au Front de l’Est. Nous savons tous en effet que nombre de disciples de Joris van Severen –et sûrement pas parmi les plus modestes d’entre eux – ont résolument franchi ce pas.

    En ce qui nous concerne, nous nous garderons bien d’écrire l’histoire avec des « et si… » à propos de ce que Joris van Severen aurait pu faire s’il n’avait pas été assassiné à Abbeville en mai 1940. Toutefois, et après avoir étudié de nombreux documents allemands ainsi que les notes du journal de Joris van Severen lui-même, nous avons bien peur de devoir penser qu’il aurait plutôt partagé le sort d’un Paul Hoornaert, le chef de la Légion Nationale, qui mourut dans un camp de concentration allemand [certains parlent de Sonnenburg, aujourd’hui en Pologne, sur l’Oder, réservé à des opposants politiques des pays occupés ; d’autres du Fort de Breendonk, près d’Anvers] (nous avons rassemblé nos conclusions dans un essai intitulé « Les soupçons légitimes des Allemands sur le Verdinaso » qui sera publié dans le 23e Annuaire Joris van Severen qui paraîtra en mai prochain).

     

    Nous regrettons d’avoir heurté M. Cailliau à propos de ce que nous avons compris à tort comme une tentation de « politiquement correct » et nous ne polémiquerons pas sur le fait de savoir qui écrit le plus d’histoire-fiction en évoquant la possibilité de réaliser le rêve thiois au sein du IIIe Reich ou celle d’aller mourir dans un de ses camps de concentration puisque, malheureusement, Joris van Severen n’a eu la possibilité d’effectuer aucun de ces choix après son assassinat à Abbeville, le 24 mai 1940.

     

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