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  • Les Vœux pour 2017 de Léon Degrelle.

     

    Que souhaiter à nos contemporains pour l’annus horribilis qui s’annonce inexorablement ?
    Simplement reprendre à notre compte ce texte de Léon Degrelle, écrit dans les années trente déjà, qui n’a rien perdu de sa pertinence : de quoi lire, méditer et... agir !

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    L’Europe devient folle. Folle de scandales. Folle d’égoïsmes. Folle de révolte contre le Ciel. Folle de sang.

    On aura tout vu : la ruée sauvage de millions d’hommes rendus à la barbarie… Cet égorgement bestial n’est qu’un point de départ.

    L’après-guerre n’a été qu’un délire.

    Délire de l’orgueil, des sens, des drogues, des sports. Retour à un paganisme insensé, à la tyrannie de l’or, des trusts, à la débauche, à la richesse déchaînée, à l’esclavage économique, bancaire et industriel.

    Les catastrophes ont eu beau s’abattre sur les hommes pour leur rappeler l’insanité de leur orgueil, la vanité de leurs forces exaspérées…

    Il sera dit que notre siècle est resté sourd devant les menaces et devant les lumineux appels. Il se sera suicidé lourdement, après avoir titubé comme un homme ivre.

    La folie des hommes atteint l’épanouissement qui va les foudroyer comme un soleil trop fort. Nous sommes à la merci des anéantissements ultimes. Les bêtes, bientôt, vont s’égorger dans leurs derniers duels sociaux, économiques et internationaux.

    Pourrie dans ses mœurs, avilie dans sa foi, exaspérée d’individualisme, de fanatisme et d’orgueil, ayant perdu la charité, l’amour de Dieu et des hommes, exsangue, l’Europe moderne attend le dernier choc, les derniers soubresauts, les derniers cadavres.

    L’heure vient où tout se paiera.

    L’heure vient aussi où, pour sauver le monde, il faudra la poignée de Héros et de Saints qui feront la Reconquête !

     

    Léon Degrelle
    Révolution des âmes

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  • Un conte de Noël de Léon Degrelle

    Voici exactement 85 ans, Léon Degrelle publiait dans son hebdomadaire Soirées du 25 décembre 1931, un conte de Noël intitulé Noël en Wallonie.

    Le Chef de Rex s’était alors plu à le parsemer d’allusions probablement compréhensibles par les seuls familiers de son pays natal, Bouillon.

    Ce nous est un particulier plaisir de redonner vie à ce texte charmant qui enracine judicieusement le récit fondateur de la religion catholique dans l'humus ardennais, non seulement par une nouvelle publication anniversaire, mais aussi en nous efforçant de ressusciter les multiples protagonistes bouillonnais appelés à y figurer activement et en l’illustrant par des images d’époque de ces lieux mythiques drainés par la capricieuse et toujours mystérieuse Semois…

    C’est en effet dans son plus célèbre méandre enserrant le Tombeau du Géant que repose désormais une partie des cendres du plus grand fils de Bouillon, avec Godefroid, les cendres du Croisé du nouveau Duché de Bourgogne de l’Empire national-socialiste.

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  • « Un retour de Léon Degrelle aurait empoisonné le climat politique belge » - Arnaud de la Croix, dans "L’Echo", 24 septembre 2016

     

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    Avouons que L’Echo, gazette belge de la Finance, ne figure pas dans nos lectures quotidiennes. Cet article, au titre prometteur, nous avait donc échappé, mais nous l’avons retrouvé sur le site du quotidien. Loin d’expliquer les vraies raisons de l’exil forcé de celui dont la Belgique faisait semblant de réclamer l’extradition, cet échange de propos convenus se travestissant en pseudo-interview établit un parallèle « entre notre époque et les années trente », c’est-à-dire la « crise économique et financière » actuelle et le combat degrellien contre les banksters (toujours actifs mais passés sous silence) pour dénoncer « la montée des populismes », toujours néfaste à la finance apatride. Tout ça, en gros, pour assurer la publicité d’un bouquin –ramassis de calomnies parfois culotées, le plus souvent éculées–, sur Degrelle, 1906-1994, publié aux éditions Racine.

    Nous en ferons une recension circonstanciée, mais attardons-nous un peu sur le florilège de contrevérités bombardées par le pisse-copie de service, un certain Jean-Paul Bombaerts, cancanant avec l’auteur du bouquin, un certain Arnaud de la Croix (mais pas gammée pour un sou, rassurez-vous !).


    Ce dernier se présente comme un « historien belge » (ce qu’il est sans doute au même titre que les Frères Taloche qui, eux au moins, savent nous faire rire de leurs calembredaines !) prétendant combler « cette lacune » de l’absence de « biographie complète » de Léon Degrelle !

    On se demande bien en quoi « cette lacune » pouvait gêner nos ragoteurs puisque le journaleux assène de prime abord que Léon Degrelle n’est qu’un « personnage […] vantard, à la limite du grotesque ». Ce que confirme tout de go le sieur De la Croix (qui, in petto, le jure solennellement Croix de bois, Croix de fer, si je mens, je vais en enfer !) : « Il est vrai que Degrelle était un menteur éhonté et un mythomane invétéré » !

    Alors, pourquoi lui consacrer un livre ? Sans doute pour documenter les « mensonges » et la « mythomanie » de sa cible... Il prétend en tout cas en fournir quelques exemples pour allécher peut-être les capitalistes lecteurs du quotidien de la Bourse belge, dont les préoccupations sont assurément aux antipodes de son sujet.

    - « il crée la Légion Wallonie pour […] obtenir le poste de Gauleiter pour la Belgique francophone » !

    - « Hitler lui aurait déclaré : Si j’avais eu un fils, j’aurais voulu qu’il soit comme vous. C[’]est bien sûr une pure invention » !!

    - « il va pouvoir amadouer les nationalistes flamands en abandonnant Bruxelles à la Flandre » !!!

    - « Son comportement sur le front de l’Est […] La réalité, c’est qu’il avançait souvent des excuses pour ne pas être au front » !!!!!!!

    - « Je ne pense pas que Degrelle, contrairement à ce qu'il affirmait, avait des révélations à faire. […] Il aurait notamment pu faire des déclarations embarrassantes sur l'attitude du gouvernement belge en France. […] C'est surtout Paul-Henri Spaak qui ne voulait pas voir Degrelle rentrer en Belgique. » !

    Spaak craignait donc des non-révélations "embarrassantes"!.. Il y a vraiment des taloches qui se perdent…

    Il est encore question d’antisémitisme et bien sûr de Hergé, mais nous reviendrons plus en détail sur ce ramassis de mensonges où le grotesque le dispute à l’imbécillité. Beaucoup d’éléments de réponse se trouvent d’ailleurs déjà dans notre recension de l’opuscule Degrelle, qui suis-je ? de Francis Bergeron (voir ce blog à partir du 30 avril 2016).


    Pour le reste, rappelons que, jusqu’à aujourd’hui, il existe bien deux importants et indispensables ouvrages pouvant prétendre au statut de « biographie complète » de Léon Degrelle, retraçant « l’ensemble de son parcours, de son enfance sur les bords de la Semois à sa retraite espagnole » :

     

    - Louise Narvaez, Duchesse de Valence, Degrelle m’a dit…, Les Grands Documents de l’Histoire, 1961.

    - Jean-Michel Charlier, Léon Degrelle persiste et signe. Interviews recueillies pour la télévision française, Editions Jean Picollec, 1985.


    Deux autobiographies sont également indispensables à toute personne soucieuse de documents de première main :

    - Mon combat, récit de sa vie rédigé après-guerre par Léon Degrelle à l’intention de ses jeunes enfants dont il vivait séparé. Edition à compte propre, sans nom d’éditeur, ni lieu, ni date, par un cercle d’amis de Léon Degrelle, peu après 1994.


    - Tintin mon copain, Editions Pélican d’Or, Klow, Syldavie, 2000.

     

    Dans notre monde démocratique garantissant la liberté de pensée et d’expression, tous ces ouvrages sont désormais rares et difficilement disponibles, sauf chez quelques bouquinistes spécialisés qu’il faut savoir dénicher…

     

  • Le destin tragique d’Etienne Jourdain

    rrrrrrrrrrrrrrrrrr.jpgPuisqu’à propos du décès de l’Abbé Joseph Jourdain, nous avons évoqué son cousin, qui n’était que d’un an son aîné, il nous semble opportun de rendre également hommage à Etienne Jourdain, en rappelant son tragique destin qui marqua la mémoire de tous ceux qui le connurent.

    Saint-Loup –Les SS de la Toison d’Or, Presses de la Cité, p. 167– est le premier à en faire le récit émouvant en 1985, appelant Etienne « Paul » puisqu’il reprend le témoignage alors inédit du Légionnaire du 8 août 1941 (1er contingent), Henri Philippet qui lui donne ce nom.

    Jean Mabire écrira de même une des plus belles pages de Légion Wallonie. Au Front de l’Est. 1941-1944 (Presses de la Cité, 1987, p. 99). Il écrit correctement « Etienne », avant d’appeler le jeune héros « Jacques » dans l’album de 650 photos Légion Wallonie. 1941-1945, publié en 1988 (Art et Histoire d’Europe, p. 184).

    À dix-huit ans, Etienne Jourdain fit partie du second contingent de quelque 600 volontaires, partis avec John Hagemans, Prévôt de la Jeunesse rexiste, le 10 mars 1942. C’est dire qu’il s’agissait essentiellement de jeunes recrues, tout embrasées par leur foi et leur idéal.

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  • In memoriam Abbé Joseph Jourdain, décédé le 21 octobre 2016.

     

    Abbé Joseph Jourdain.jpgNous apprenons le décès de Monsieur l’Abbé Joseph Jourdain, curé de la paroisse Saint-Marc à Uccle (Bruxelles), le 21 octobre dernier, à l’âge de 92 ans.

    L’Abbé Jourdain était un prêtre dans la meilleure acception du terme, fidèle à l’Eglise sans renier sa tradition et demeurant ouvert aux autres et compatissant surtout aux injustices frappant les réprouvés (dans son annonce nécrologique, La Libre Belgique écrit de façon sibylline qu’il fut « un prêtre très à l’écoute des écorchés de la vie »).

    Il se définissait d’abord comme chrétien, c’est-à-dire « profondément attaché au Christ, par un don de la grâce divine, c’est-à-dire le baptême qui m’unit au Christ spirituellement et par la recherche de suivre Son enseignement, d’essayer de vivre Son idéal tel qu’Il nous le propose dans l’Evangile. »

    Ayant accueilli « avec joie les réformes de la nouvelle liturgie prônées par le Concile », il en constata rapidement « les limites terribles », transformant le rôle du prêtre disant la messe face à l’assistance en « one man show » au lieu d’être « centré sur le sacrifice qu’il célèbre et la spiritualité de l’offrande. » L’annonce de son décès par les services de l’archevêché ne manque d’ailleurs pas de souligner ce trait, comme s’il s’agissait de son « péché véniel » : « Il fut très ouvert, sauf sur les liturgies bâclées et l’obsession de la repentance qui lui donnaient de l’urticaire » !

    On ne sera dès lors pas étonné d’apprendre (mais ce n’est pas l’archevêché qui le rapporte, mais l’Abbé Jourdain lui-même dans une interview de 2008 à La Libre Belgique) : « La fréquentation des messes de semaine et du dimanche est en chute libre [mais] je dis une fois toutes les trois semaines, au Sacré-Cœur de Linthout, une messe selon le rite d’avant-Concile. L'église est bondée et le public a tous les âges. De nombreuses familles avec enfants assistent à l'office et, signe de bonne santé, on trouve sans peine des acolytes. »

    L’Abbé Jourdain était né à Crainhem, dans le manoir familial de cette luxueuse banlieue bruxelloise entre Woluwe et Tervueren, le 7 juin 1924 et fut ordonné prêtre le 4 avril 1948.

    Il était le petit-fils de Victor Jourdain, cofondateur (avec son frère Louis) du journal catholique Le Patriote, qui deviendra après la Première Guerre mondiale La Libre Belgique, reprenant le titre de la célèbre publication clandestine dans la Belgique occupée.

    Sans doute resta-t-il quelque chose de cet héritage passionnément patriotique chez le jeune séminariste effectuant ses études religieuses pendant les années de guerre. C’est ainsi qu’il racontait dans le bulletin paroissial : « Nous avons fait l’expérience très intéressante d’être réquisitionnés, comme tous les étudiants de 1942, pour le travail obligatoire pendant six mois à l’arsenal des chemins de fer de Malines. Le travail devait être bien fait mais tout était astucieusement organisé pour qu’aucun délai ne soit respecté. Les Allemands n’en découvraient pas les raisons ! »

    Mais l’Abbé Jourdain ne s’est jamais laissé enfermer dans l’antigermanisme : son cousin Etienne, engagé volontaire à la Légion Wallonie, en compagnie de John Hagemans, le 10 mars 1942, est mort héroïquement à 19 ans dans les combats de Maïkop, le 31 août 1942.

    Ni non plus dans les ukases épiscopaux relevant davantage de l’abus de pouvoir que de la charité chrétienne. C’est ainsi qu’il accepta toujours avec bienveillance de célébrer les obsèques d’Anciens en son église Saint-Marc de l’avenue De Fré, à Uccle, accédant volontiers au souhait de certains de recouvrir leur cercueil du drapeau à Croix de Bourgogne.

    Il ne voyait évidemment pas davantage d’objection de principe (ni de conscience !) à célébrer quelque office religieux à la mémoire de Léon Degrelle, malgré la scandaleuse interdiction édictée par le cardinal Danneels, se conduisant, en l’occurrence, de manière encore moins chrétienne que son prédécesseur Van Roey.

     

    « Et n’oubliez pas de prier Dieu
    D’avoir pitié du curé que j’ai été
    Et du peu de cas que j’ai fait
    Des grâces innombrables qu’il m’a accordées
    Dans sa bonté et sa miséricorde impatientes. »

    Abbé Joseph Jourdain