In memoriam Barka Vanbesien
C’est avec une infinie tristesse que nous avons appris le décès inopiné de notre chère Barka Vanbesien, épouse de notre ami Marc Vanbesien, détenteur des droits d’auteur de Léon Degrelle.
Barka était pour nous l’incarnation de la gentillesse et de la disponibilité, de la générosité et de l’abnégation. Toujours, elle sut aider, soutenir et encourager son époux dans toutes ses entreprises, professionnelles ou politiques, notamment et surtout dans la défense et l’illustration de la geste héroïque des Volontaires du Front de l’Est et de leur Chef Léon Degrelle, au service de l’idéal européen d’Ordre nouveau. Elle était la bonté même.
À l’occasion des funérailles de son épouse célébrées dans l’intimité du cercle des proches, Marc a souhaité lire un texte de Léon Degrelle qui semble écrit tout exprès pour elle. Léon Degrelle la connaissait d’ailleurs, lui ayant dédicacé quelques-uns de ses premiers livres, dont Les Âmes qui brûlent, reconnaissant en elle la meilleure des mères et la plus aimante des épouses.
Le texte lu pendant les obsèques en est d’ailleurs issu : il s’agit du chapitre intitulé Bonté.
Un mot parfois, un geste affectueux, un regard plein d'amitié sincère peuvent sauver un homme au bord des abîmes.
Par l'affection et par l'exemple on peut tout.
Crier, tempêter conduit rarement au fond des problèmes.
Il faut être bon, deviner ce qui se passe parmi le brouillard de chaque cœur, tempérer le reproche nécessaire par une boutade amicale qui rend de l’espérance, toujours se mettre dans la peau de l'autre, dans l'âme de l'autre, penser à sa réaction personnelle si on recevait l'observation, l'encouragement, la réprimande, au lieu de l'adresser à autrui.
La plupart des hommes sont de grands enfants, assez vicieux mais restés sensibles, tendus vers l'affection.
Il n'y a pas trente-six routes pour les guider, il n'y en a qu'une : celle du cœur.
Les autres routes paraissent parfois plus faciles à emprunter mais finalement elles ne conduisent nulle part.
Nous ne passerons pas sous silence l’incident scandaleux provoqué la veille même de la cérémonie par le « Centre d’action laïque » local.
Après avoir proposé ses services, la préposée « laïque » conseilla un service funèbre où, parmi quelques « fonds musicaux » passe-partout serait évoquée la personnalité de la défunte et fournis quelques témoignages de proches.
Marc suggéra alors la lecture du texte Bonté. Et la préposée « laïque » de s’extasier devant la beauté et la noblesse de ces remarques introspectives, demandant à l’époux s’il en était l’auteur. Marc répondit honnêtement qu’elles étaient extraites de ce livre de Léon Degrelle. « C’est un nom qui me dit quelque chose. Vous permettez que je le feuillette ?... Ah ! Quels beaux textes ! Quelle élévation spirituelle ! »
Avant de se quitter, les deux interlocuteurs rivalisèrent encore d’arguments pour stigmatiser l’obscurantisme et exalter la liberté de pensée et d’expression…
Mais après s’être probablement enquise de l’identité de l’auteur-qui-lui-disait-quelque-chose, la préposée « laïque » changea son attitude du tout au tout. « Ce texte n’est pas compatible avec les idéaux de la laïcité : nous ne pouvons participer à cet enterrement ! »
– Mais vous le trouviez si beau et maintenant il n’est plus comme il faut ? Pourtant, il n’a pas changé… Et vous me laissez tomber maintenant ? dans des circonstances aussi pénibles ?
– Vous devez comprendre que nous ne pouvons pas nous compromettre avec de tels personnages.
– Finalement, vous n’êtes pas différente des obscurantistes et des sectaires que vous dénonciez lors de votre visite chez moi !
– Vous ne pouvez pas dire ça, Monsieur, ça n’a rien à voir !
Non, ça n’a rien à voir : la soi-disant « Libre-pensée » se limite désormais au slogan « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! » Et pour être sûr de son coup, on décide soi-même qui est ennemi de la liberté !!!
Voilà la dictature « démocratique » où nous sommes obligés de vivre, cadenassée par des lois protégeant le mensonge, condamnant les « lanceurs d’alerte » qui dénoncent la corruption, organisant la décervellisation de ses propres enfants, asservissant les peuples à l’usure cosmopolite…
Mais c’est heureusement ainsi qu’il fut épargné à notre chère Barka d’être accompagnée par d’hypocrites étrangers pour son dernier voyage. Seuls sa famille et ses amis s’en occupèrent, l’entourant affectueusement au cours d’une émouvante et sobre cérémonie et portant eux-mêmes le cercueil qu’ils mirent également en terre au cimetière.
Nous ne nous souhaitons pas d’autres funérailles.