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  • Cercle des Amis de Léon Degrelle

    33e correspondance privée – Octobre 2019

     

    Les vingt copieuses pages d’informations degrelliennes de la nouvelle publication du Cercle des Amis de Léon Degrelle s’ouvrent sur un pénétrant portrait du roi Léopold III et la signification de la « politique de neutralité » officielle de la Belgique, également défendue par un Léon Degrelle soucieux d’éviter à tout prix une guerre suicidaire à son pays et à l’Europe. On ne peut que constater, aujourd’hui, combien les arguments qu’il présenta au roi étaient pertinents et visionnaires (pages extraites du premier chapitre « Un soir avec Léopold III », de La Cohue de 1940).

     

    cercle des amis de léon degrelle, Outre l’annonce de la publication en anglais de Hitler pour 1000 ans (aux éditions Ostara Publications, 17 euros) et la présentation des Légions de la croisade contre le bolchevisme dans le Hors-Série n° 36 du bimestriel Ligne de Front (une dizaine de pages consacrées à la Légion Wallonie et Léon Degrelle; en 2012, le Hors-Série n° 17 proposait déjà Les Légions maudites du IIIe Reich; 14,5 euros l’exemplaire), cette nouvelle correspondance publie la probablement ultime interview de Léon Degrelle, accordée à la revue Hyperborea, en son domicile de Malaga, le 20 novembre 1993 (soit quatre mois avant sa disparition ; nous regretterons seulement que la traduction soit quelque peu hésitante).

     

     

    cercle des amis de léon degrelle

    Dans cette première partie (la seconde sera publiée dans la correspondance de février prochain), Léon Degrelle réaffirme son admiration totale pour Adolf Hitler, « le génie absolu » entreprenant non seulement de réorganiser une grande Allemagne mais de projeter celle-ci dans une Europe nouvelle où l’individu s’inscrit dans la communauté des peuples et s’épanouit socialement et spirituellement dans un projet unique de civilisation.

     

    Un bref article intitulé « Himmler et Degrelle », complètement hors de propos, prétend raconter comment, « à partir du 02 Mai 1945 », « Himmler une dernière fois rencontra Degrelle ».

     

    Nous ignorons où l’auteur a puisé ses renseignements, mais visiblement pas aux bonnes sources puisqu’il ose écrire « Il semble que [Himmler] n’a guère d’estime pour ces étrangers [les SS wallons] ».

    cercle des amis de léon degrelle

    Le Reichsführer SS Heinrich Himmler assiste à un entraînement des futurs SS wallons, le 24 mai 1943, au camp de Pieske.

     

    Pour se faire une idée de la piètre estime en laquelle le Reichsführer SS tenait ses SS wallons, il suffit de relire La Campagne de Russie de Léon Degrelle (p. 479; nous sommes le 2 mai 1945) :

     « Lui [Heinrich Himmler], toujours si sec et si discret dans ses sentiments, me prit avec force les mains : "Vous avez été des fidèles, vous et vos Wallons, me dit-il, vous êtes restés les derniers à nos côtés dans le combat et dans le malheur". »

     

    Le chroniqueur des « Amis » poursuit : « Pourtant, Himmler fait savoir à Degrelle qu’il accepte de joindre les Belges à sa propre garde. » Faut-il penser que la version de Léon Degrelle est apocryphe, lui qui ne parle aucunement de servir la garde personnelle du Reichsführer : « « Nul n’avait pu me dire quand Himmler reviendrait [en son quartier-général, à une quarantaine de kilomètres à l’est de Lubeck]. Il réapparut le matin, en coup de vent. Mais il ne s’arrêta que pour quelques minutes. Nous n’eûmes même pas le temps de le voir. […] Himmler avait, toutefois, signé sans déport, tel que je l’avais fait préparer la nuit même, l’ordre de repli de la Division Wallonie et de la Division Flandre vers Bad-Sedeberg, localité du Schleswig-Holstein, au nord-ouest de Lubeck. » (p. 471)

     

    Mais « Bad-Sedeberg, lui aussi, était tombé ! […] J’espérais, malgré tout, retrouver au Danemark une partie de mes garçons. Deux cents de nos hommes avaient été envoyés à temps à Rostock. De là, certainement, ils avaient pu prendre la mer. D’autres, qui n’avaient pu gagner à temps Lubeck, avaient dû, eux aussi, atteindre la côte. Mes hommes étaient les rois des débrouillards. Où personne ne passait, eux passaient toujours. » (p. 477)

    cercle des amis de léon degrelle

    Heinrich Himmler, accompagné du futur Commandeur de la SS-Sturmbrigade Wallonie, Lucien Lippert,  sympathise avec les Légionnaires wallons. Selon Saint-Loup (Les SS de la Toison d'Or), c’est lors de sa visite à Pieske qu’à son grand amusement, le Reichsführer fut appelé « Rechnungsführer » (chef-comptable) par le Feldwebel Marcel Bonniver, tout confus ! « On n’a jamais autant rigolé que ce jour-là ! » aimait-il rappeler après la guerre. Décoré de la Croix de Fer de Deuxième et de Première Classe, porteur de l’Agrafe en argent des Combats rapprochés, de l’Insigne en argent des Blessés et de l’Insigne en argent des combats d’infanterie, le Hauptsturmführer Bonniver participa aux derniers combats de Poméranie jusqu’au 3 mai 1945 quand, commandeur du bataillon « ‘t Serclaes de Tilly », il rendit les armes aux Américains.

     

    Pour le chroniqueur des « Amis », cependant, le chemin du Danemark passe par la désertion : « Entre temps, les fameuses troupes de la Légion Wallonie ont fondu comme neige au soleil. Là, beaucoup de volontaires ont préféré se débarrasser de leur uniforme et passer la frontière danoise. » Ce qui ne correspond pas non plus à la version, que nous considérerons quand même comme plus autorisée, de Léon Degrelle : « Mes calculs s’étaient révélés exacts. Déjà tout un groupe de soldats wallons, arrivés par la mer, se trouvaient à Copenhague ! Nous nous retrouvâmes avec de grands cris de joie. Il fut entendu, avec le général Panke, commandant la SS au Danemark, que nos hommes, au fur et à mesure de leur arrivée, seraient envoyés en Norvège, où nous nous regrouperions et ferions face aux événements. Là-bas se trouvait le dernier front antibolcheviste. Les trois cents mille soldats allemands qui y étaient massés étaient parfaitement armés et ravitaillés. Ils pouvaient résister longtemps. » (p. 482)

     

    Mais brisons là : ainsi donc Himmler n’aimait pas les Wallons… qui finirent par déserter ! La prochaine étape sera-t-elle celle du CEGESOMA les accusant de génocide (voir ce blog au 30 novembre 2019) ?…

     

    Nous avons eu l’occasion de chroniquer les relations entre Heinrich Himmler et Léon Degrelle à partir de sources vérifiées et recoupées (voir ce blog, notamment aux 25 janvier 2016, 28 novembre 2017, 20 juillet 2018, etc.).

    cercle des amis de léon degrelle

    Les dernière paroles du Reichsführer SS au Standartenführer Léon Degrelle : « Degrelle, vous serez nécessaire un jour. Tout changera vite. Gagnez six mois. Vous devez vivre ! »

     On finirait quand même par se demander à quoi sert de se décarcasser comme des Ducros sisyphiens pour dégager Léon Degrelle et ses Légionnaires des calembredaines des menteurs officiels en constatant que même les « Amis » préfèrent débiter les ragots de sous-De Bruyne…

     

    Cercle des Amis de Léon Degrelle

    Adhésion (valant abonnement à la Correspondance privée): 25 euros (France) - 32 euros (autres pays).

    BP 92733 - 21027 Dijon Cedex (France)

    lesamisdeleon.degrelle@gmail.com

     

  • Une « Rue Léon Degrelle » dans les Ardennes belges !

     

    Un hommage du milliardaire Marc Coucke ?

     

    Voilà bien une nouvelle sensationnelle, en pleine Damnatio Memoriae antinazie prenant, avec le temps, des proportions toujours plus démesurées et fantasmagoriques (voir ce blog aux 10 avril 2018, 28 novembre 2018 et 30 novembre 2019) ! Une « rue Léon Degrelle » existerait dans la petite ville de Durbuy !...

     

    L’actualité la plus récente nous avait plutôt habitués à la situation inverse, c’est-à-dire à la révocation des noms que la « correctitude » contemporaine juge indécents.

     

    C’est ainsi qu’en Belgique, fin 2017, contre l’avis des riverains (38 contre le changement, 2 pour !), le bourgmestre libéral de Lanaken (Limbourg) a débaptisé la « rue Cyriel Verschaeve » (prêtre vicaire d’Alveringem, dans la plaine de l’Yser, poète de la Flandre catholique, docteur honoris causa de l’Université Catholique de Louvain, nommé en 1940 à la tête du Conseil Culturel flamand, condamné à mort en 1946 par le Conseil de Guerre de Bruges) pour la renommer de manière dorénavant bienséante « rue Anne Frank » ! Cette jeune amstellodamoise morte du typhus dans le camp de Bergen-Belsen, auteur d’un Journal dont l’authenticité a été contestée mais demeure de lecture quasi-obligatoire dans les écoles, n’a rien à voir avec Lanaken, le Limbourg ou quelque village belge mais est devenue la figure emblématique des victimes du « système concentrationnaire nazi ».

    Rue Cyriel Verschaeve.jpg

    Comme à cette occasion, on a pris soin de rappeler que pas moins de cinq communes flamandes (dont Breendonk, mais c’était in tempore non suspecto, en 1937 !) souillaient encore leur honneur en ayant donné après-guerre (et le conservant toujours) le nom de Cyriel Verschaeve à une de leurs rues ou avenues, c’est aujourd’hui un conseiller communal catholique de Marke (banlieue de Courtrai) qui a suggéré de débaptiser la rue maudite pour lui donner le nom d’un résistant, inconnu mais présentable en ces temps de chasse aux sorcières. Au grand dam des habitants qui n’ont pas été consultés et ne veulent pas en entendre parler : « Non ! Vous ne nous comprenez pas. Nous voulons conserver le nom de notre rue. Un jour, on nous a donné ce nom de rue alors qu’on savait très bien à l’époque qui était Cyriel Verschaeve. Pourquoi faudrait-il en changer aujourd’hui ? Pourquoi ne nous avez-vous pas demandé notre avis ? Vous n’avez rien d’autre à faire ? Utilisez plutôt cet argent pour l’investir dans l’enseignement et vous apprendrez à nos enfants qui était Cyriel Verschaeve ! » Mais la commune décidera souverainement (et démocratiquement ?) dans le courant de cette année.

     

    On observera que toutes ces initiatives proviennent de la « droite » de l’échiquier politique. D’ailleurs, pour ne pas demeurer en reste, l’échevin «nationaliste flamand» de la Culture de Courtrai a proposé dans la foulée de débaptiser également l’avenue Léopold II « qui était un tueur génocidaire » !!!

     

    Au milieu de ce délire fabuleux, on ne peut que saluer l’initiative incongrue, sinon héroïque, de donner à une rue le nom de celui qui voulut rendre à la Belgique sa grandeur et son éclat, en lui permettant de renouer avec son destin bourguignon, Léon Degrelle !

     

    Se pourrait-il que les édiles de Bouillon aient voulu rendre hommage à leur concitoyen le plus célèbre du XXe siècle ? Impossible : ils ont donné le feu vert à la destruction des derniers vestiges des propriétés des parents de Léon Degrelle le long de la Semois pour y construire un immense hôtel de grand luxe (nous y reviendrons). Et ils ne comptent sûrement pas l’appeler « A la Bourgogne degrellienne », « Rex vaincra » ou « Au Léon d’Or » !

    Bloc Degrelle Bouillon.jpg

    Tout ce bloc qui appartenait aux parents de Léon Degrelle sera rasé cette année pour faire place à un vaste et luxueux hôtel qui s’étendra jusqu’à l’ancien couvent des Sépulcrines qu’on aperçoit au bout de l’espace vert. Au premier plan, le parking et le bâtiment de la « Justice de Paix » construit à l’emplacement exact de la maison paternelle de Léon Degrelle. L’ensemble des biens immobiliers de la famille Degrelle à Bouillon fut confisqué en 1947 et vendu aux enchères en 1952.

     

    Nos correspondants, découvreurs de cette rue singulière, nous affirment qu’elle se trouve à Durbuy, expliquant –face à notre scepticisme– que, malgré que le bourgmestre officiel appartienne à l’ancien parti social-chrétien, aujourd'hui ataviquement « antifasciste », l’homme fort de « la plus petite ville du monde » n’est autre que le milliardaire flamand Marc Coucke qui a racheté et rachète toujours tout ce qui est à vendre dans l’entité ardennaise. A pareille locomotive d’un « renouveau économique » digne de La Soupe aux choux, on ne peut évidemment rien refuser.

     

    Même pas une « rue Léon Degrelle » ???

     

    Las ! Rien ne relie ni ne reliera jamais Marc à Léon, deux personnalités aux antipodes l’une de l’autre, –un hypercapitaliste et un chasseur de banksters. Cette rue ne doit son existence qu’à l’imagination fertile du scénariste de la série policière néerlandaise Flikken Maastricht, actuellement diffusée sur le poste flamand de service public (saison 3, épisode 6 « Kameraden »).

     

    L’histoire est celle d’un groupe d’espèces de hooligans soi-disant nazis mais vrais et sordides assassins qu’il faut à tout prix empêcher d’encore nuire. La séquence qu’on ne se lasse pas de regarder tant on voudrait qu’elle soit vraie mais qui ruine (jouissivement) la crédibilité du scénario (à 21 min. 40') est celle où l’inspecteur-chef Wolfs (sic !) téléphone à la CIE (Unité néerlandaise de renseignements criminels) pour connaître l’adresse où ces néo-méchants organisent un camp d’entraînement dans les Ardennes belges : « Parc Belvédère, rue Léon Degrelle 88 (sic !), à Durbuy. »

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    "Les néo-nazis participent à un camp dans les Ardennes ce week-end."

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    Nous apprécions, quant à nous, le clin d’œil, mais nous ne pensons pas que ce serait le cas des autorités durbuysiennes si elles venaient à apprendre qu’on associe le nom de leur ville à celui qu’Adolf Hitler eût aimé avoir pour fils !

     

    C’est un peu comme si, dans une série policière populaire comme Section de recherches ou Capitaine Marleau, on plaçait le quartier-général d’un nouveau Mouvement national-socialiste des Pays-Bas (qui exista bien de 1931 à 1945) « avenue Anton Mussert, à Rotterdam » ou celui des trois terroristes allemands du Parti national-socialiste souterrain dans une cave du «boulevard Adolf Hitler, à Nuremberg»…

     

    En tout cas, pareil gag nous change des attaques sournoises et diffamatoires des pseudo-historiens et de leurs relais dans la presse dite d’information (voir ce blog, par exemple, aux 30 novembre 2019 et 28 novembre 2018).

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