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jean azéma

  • Cercle des Amis de Léon Degrelle

     

    34e Correspondance privée – Février 2020

     

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    C’est un portrait original du Sturmbannführer (major) Léon Degrelle qui orne la couverture de la trente-quatrième correspondance du Cercle des Amis de Léon Degrelle. Il est l’œuvre de Caleana… Major, une jeune dessinatrice nationaliste, spécialisée dans la pyrogravure. Sans doute a-t-elle choisi de porter ce nom d’artiste, non pas pour rappeler le grade porté par le dernier Commandeur de la Légion Wallonie lorsqu’il reçut les Feuilles de Chêne des mains du Führer, mais pour évoquer plutôt une belle et originale orchidée d’Australie.

     

    cercle des amis de léon degrelleLes œuvres de Caleana Major, inspirées aussi bien par l’histoire et la vie paysanne que la religion sont à découvrir sur le site https://dessinsbroderies.jimdo.com où elles peuvent également être achetées (l’artiste travaille aussi à partir de commandes originales). Vous y trouverez un autre portrait du chef de Rex, inspiré de la célèbre photo du congrès national de Lombeek, le 10 juillet 1938, qui réunit quelque soixante-cinq mille membres et sympathisants.

     

    Comme à son habitude, le Cercle justifie notre attachement à Léon Degrelle et à son engagement politique et spirituel en republiant quelques-uns de ses textes essentiels. Aujourd’hui, cet éditorial du 26 décembre 1940, Révolution sociale, d’une portée toujours actuelle.

     

    Mais c’est surtout pour la publication –une première en français– de l’ultime interview de Léon Degrelle que nous ne remercierons jamais assez le Cercle des Amis. Cette interview avait été accordée à la revue Hyperborea par Léon Degrelle le 20 novembre 1993 (jour anniversaire du martyre de José Antonio ainsi que de la mort du Caudillo Francisco Franco), c'est-à-dire quatre mois avant sa propre disparition. Cette revue est aujourd’hui introuvable, mais le Cercle nous signale que l’interview originale peut heureusement encore se retrouver dans le numéro spécial (janvier 2020) de Devenir Europeo consacré à Léon Degrelle, Trajectoire et vie de Léon Degrelle, 25 ans après son départ (contact courriel : interelations@devenireuropeo.com).

     

    cercle des amis de léon degrelle, Caleana Major, Cette interview démontre à nouveau l’acuité et la pertinence de l’analyse politique de celui qui s’est toujours voulu au service du bien commun, ainsi que sa fidélité absolue aux principes spirituels hérités de ses parents comme à sa conviction expérimentalement vérifiée de la nécessaire révolution des âmes comme assise préalable à toute régénérescence politique et économico-sociale.

     

    Extraits.

     

    « L’Europe est maintenant moralement très faible. Elle a un avenir très difficile devant elle et si elle n’est pas en mesure de surmonter ces obstacles, il est clair que dans la grande lutte du siècle prochain, elle ne pourra pas jouer un rôle important. Tout jeune qui a foi en l’avenir doit aussi avoir de la volonté et du courage. Sans un effort immense, rien ne sera fait et l’effort en Europe ne peut être mené que sur la base de la générosité et du service aux autres. […] Nous pouvons sauver l’Europe, nous pouvons échelonner son unité comme je l’ai déjà dit : Europe, pays régions. Nous pouvons constituer une immense force économique, car l’Europe est riche. Mais nous devons avant tout avoir une foi immense qui transforme tout, qui émeut des millions d’âmes, qui en fait une véritable unité, sans laquelle l’unité politique et sociale n’est pas possible. C’est ce que, vieux et presque en fin de vie, je répète encore et encore aux jeunes. Europe oui, leçon du passé oui, tradition renouvelée oui, rencontre des Européens du nord avec ceux du sud oui. Mais sans foi, rien ne peut être fait ! »

     

    Cette nécessité de « participer à une foi », ce « profond désir de connaître, de croire à quelque chose, de se donner à quelqu’un », ce « besoin populaire d’idéal, de foi, de don », c’étaient déjà les préalables que Léon Degrelle identifiait dans l’éditorial de décembre 1940 repris par le Cercle en premières pages comme conditions indispensables à la Révolution sociale qu’il a toujours appelée de ses vœux.

     

    On le voit : c’est un numéro exceptionnel et indispensable que vient de publier le Cercle des Amis de Léon Degrelle. Avec, bien entendu, la recension exhaustive de l’actualité degrellienne. Nous apprendrons ainsi, notamment, que la première version allemande de Hitler pour 1000 ans vient de paraître aux éditions Verlag Der Scherlm (25 euros port compris, https://derschelm.com/gambio/degrelle-leon-1000-jahre-adolf-hitler.html). Front de l’Est, quant à lui, bénéficie d’une traduction bulgare disponible sur le site de vente en ligne bulgare Ozone (20 Lev bulgares –quelque 10 euros, port non compris–, https://www.ozone.bg/product/iztochniyat-front-memoarite-na-edin-dobrovolets-vav-vafen-ss/)

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    A
    utre réédition d’un texte rare de Léon Degrelle, celui qu’il offrit en préface à l’Agenda nationaliste 1992 des éphémères éditions de l’Iceberg, consacré à Jeanne d’Arc dont c’était alors le 580e anniversaire. Il figure dans le beau calendrier que Jeune Nation publie pour le centenaire de la canonisation de la martyre de Rouen, le 16 mai 1920 (12 euros, à commander sur https://www.les-nationalistes.com/boutique/).

     

    cercle des amis de léon degrelle,caleana major,hyperborea,devenir europeo,jeune nation,jeanne d'arc,goering,péguy,alex stroïnovsky,jean hérold-paquis,jean azéma,jan mara,serpLéon Degrelle y évoque la statue géante de la sainte patronne de la France occupant une place d’honneur dans la villa du Maréchal du Reich, Hermann Goering : « Jeanne d’Arc, de ce parapet insigne, guidait les guerriers de l’Europe dans la lutte à mort qu’ils livraient pour le salut des seules valeurs qui donnent un sens à la vie humaine » et espère qu’elle continuera à « soutenir dans leur combat les derniers défenseurs de notre civilisation, de nos libertés et de notre foi ! ». On retrouve là l’écho à la prière du jeune Léon découvrant, à dix-huit ans, le château de Chinon où Jeanne d’Arc reconnut la royauté de Charles VII et lui promit le sacre : « Oh Jeanne, sur ce sol où jadis vous vous êtes agenouillée aux pieds du roi pour montrer à la patrie son Sauveur, je vous en supplie, sauvez la France. » (Sur les rives de la Loire étincelante, p. 84).

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    « Le maréchal Goering m’avait prié de passer à sa propriété de Karinhall, dès alors proche du front de l’Est. Tout y était d’une beauté stupéfiante : cent-soixante-dix tapisseries flamandes, trente marbres grecs, des centaines de sculptures polychromées. Mais ce qui, surtout, m’avait frappé brusquement avait été, dominant le bureau de Goering, protégeant son travail, une fantastique statue féminine, à la feuille d’or, de quelque deux mètres de hauteur. […]

    – C’est Jeanne d’Arc ! me répondit, rayonnant, mon hôte illustre ! »

     

    C’est tout jeune adolescent que Léon Degrelle fut saisi par la figure de la Sainte à la foi candide, mais à l’assurance victorieuse, inspirée par l’Archange Michel : « Léon Degrelle avait peut-être treize ans ou treize ans et demi lorsqu’il eut la révélation de Péguy, le chantre d’Orléans et de Chartres. C’était après la classe du matin. La maman de Léon Degrelle surveillait, à la cuisine, les “fourneaux sacro-saints”. Le doyen de la petite ville, Mgr Theissen était passé “à la maison”. Il tenait à la main un livre dont il s’était mis à lire à Mme Degrelle, en s’esclaffant, quelques passages qu’il jugeait du plus haut comique. Une phrase revenait comme une litanie : “On a bien du mal d’élever les enfants”. Mme Degrelle naviguait d’une casserole à l’autre. Seul, le jeune Léon, vraiment, écoutait. Il ne riait pas, lui, mais pas le moins du monde. Le grand doyen s’arrêta, riant toujours. C’est alors que, dans la cuisine embaumée du parfum des grives, une voix d’enfant –grave déjà alors, avec ses inflexions chaudes– retentit, nette, d’une complète assurance :

    “– Moi, je ne trouve pas cela comique du tout. C’est très beau.”

    Le gros doyen regarda, tout “paf”, le gamin si affirmatif et il referma le bouquin. C’était le Mystère de la Charité de Jeanne d’Arc, de Péguy.

    Léon Degrelle avait reçu le choc comme une révélation. Il ne l’oublierait jamais. » (Duchesse de Valence, Degrelle m’a dit…, p. 42).

     

    Le texte repris dans le calendrier de Jeune Nation en témoigne éloquemment.

     

    cercle des amis de léon degrelle,caleana major,hyperborea,devenir europeo,jeune nation,jeanne d'arc,goering,péguy,alex stroïnovsky,jean hérold-paquis,jean azéma,jan mara,serpEn feuilletant nostalgiquement l’Agenda nationaliste 1992, nous y avons retrouvé une publicité pour le Bar Alex, sur la plage de Vibora, à proximité de Marbella. Il s’agissait de l’établissement d’un ancien Légionnaire bourguignon, Alex Stroïnovsky, fils d’un père russe blanc réfugié en France après la révolution bolchevique et d’une mère allemande. Âgé de dix-neuf ans et motard d’une unité de batterie antiaérienne (Flak) à Reims, Alex Stroïnovsky se fit muter à la SS-Sturmbrigade Wallonie en septembre 1943. A la fin de la guerre, il fut notamment chargé de la protection de la famille de Léon Degrelle, dans la propriété de la Drève de Lorraine. Après les tourments de la répression, il rejoignit son chef en Espagne et fonda une heureuse famille. Ayant subi une grave opération cardiaque à l’hôpital de Malaga, il succomba le 1er septembre 1997.

     

    La publicité disait : « A 20m de la mer, venez découvrir un petit coin préservé où vous pourrez, tout en discutant (en français) avec Alex, déguster les bons plats de Carla, son épouse. Et si à une table voisine, vous reconnaissez quelqu’un, ne vous étonnez pas… »

     

    L’occasion de partager avec vous ces photos qui éveillent tant de merveilleux souvenirs d’une époque bénie nous ayant permis de connaître et de nous lier à des hommes de bien et à un être d’exception qui sut nous former et nous transmettre son idéal solaire. Affermir en nous le sens de la justice et du service, assurer l’amour du beau et du vrai, nous aider à dompter nos imperfections et nous pousser à toujours rechercher le meilleur, embraser notre âme par une foi qui donne sens à notre vie. Sans doute ne nous appartenait-il pas de reprendre la geste héroïque de ces moines-soldats dans une société qui fortifie l’imposture de son système fondé sur l’argent anonyme et la déliquescence des mœurs à coup de lois iniques et de falsifications historiques. Mais les temps mûriront. Et, pour les préparer, il nous aura tout de même appartenu de maintenir la flamme de leur idéal en défendant fidèlement leur mémoire et leur honneur avec la lucidité, le discernement et l’esprit critique qu’ils nous ont encouragé à cultiver.

     

    Ces photographies émouvantes nous montrent Alex et son épouse Carla devant leur magnifique établissement de plage, Léon Degrelle sur la terrasse du restaurant, ainsi qu’avec Jeanne, son épouse, attablés en compagnie de Carla, l’épouse d’Alex Stroïnovsky…

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    Parmi les publications recensées par le Cercle et qui sont toutes dignes de figurer dans la bibliothèque d’un degrellien, nous nous arrêterons quelque peu sur la seule qui soit éreintée –à juste titre certainement !– par le commentateur : Le Radio-traître, Jean Hérold-Paquis, la voix de la collaboration, d’un certain Yves Pourcher (en wallon de Charleroi, un «pourchè» ou «pourcha», c’est un cochon !).

     

    Le Cercle nous dit que « Se fondant sur des archives de l’INA et du procès de 1945, l’auteur retrace la trajectoire de Jean Hérold-Paquis avec son œil, très partisan. Nous n’avons lu que rarement un tel style ordurier. N’est pas Céline qui veut ! Léon Degrelle est très rapidement évoqué par Paquis à plusieurs reprises. »

     

    Cette appréciation nous permettra de ne pas acheter ce méchant livre et de ne surtout pas alimenter les profits de son porc d’auteur !

     

    Cela dit, nous ignorons du coup ce qu’il peut y avoir comme évocation de Léon Degrelle par Hérold-Paquis dans les archives de l’INA ou dans les minutes de son procès. Mais nous allons citer ce qui est certes loin de ne constituer qu’une rapide évocation.

     

    En effet Jean Hérold-Paquis a notamment publié ces deux ouvrages : le premier est le recueil de ses chroniques radiodiffusées entre le 14 février 1943 et le 18 mars 1944 (L’Angleterre comme Carthage, Editions du Centre d’Etudes de l’Agence Inter-France, 1944), l’autre propose ses mémoires couvrant la période du 15 août 1944 au 15 août 1945 (Des illusions… Désillusions !.., Bourgouin Editeur, 1948).

     

    cercle des amis de léon degrelle,caleana majorDans le premier, dédié à son ami Jean Azéma qui rejoindra la Légion Wallonie en juin 1944, Jean Hérold-Paquis salue les glorieux et salvateurs combats de Léon Degrelle et de ses Wallons à Tcherkassy.

     

     

    « Il y a maintenant les deux vivants et le mort de l’affaire de Tcherkassy : le général Lieb, le capitaine Léon Degrelle, promu chevalier de la Croix de fer, et le général Stemmermann, qui commandait en chef les unités en danger, et qui est tombé à son poste de combattant.

    Est-ce qu’un Français se déshonore à vouloir dire publiquement qu’il honore ces hommes ? Et qu’il est honoré de les savoir entrés dans la légende héroïque et vraie de la guerre ? Nationaliste de France, ayant gardé jusque dans la nécessaire compréhension, jusque dans la lucide intelligence de l’unité européenne, ayant gardé une souvenance aimable du temps des chauvinismes et des xénophobies, je me sens libre aujourd’hui d’être la voix de millions de Français, qui, ne pouvant s’adresser à l’Allemand Lieb, s’adressent au Belge Degrelle pour lui dire bravo. Et merci d’avoir donné un exemple. Ce salut aux chefs révélés ainsi par la guerre, il est bon de le faire quelquefois. Pour vous rappeler que nous sommes demeurés des êtres vivants d’abord, au milieu de l’universalité des deuils. Pour nous faire souvenir que nos cœurs ne sont pas emplis d’une haine aveugle. Pour que le monde sache qu’il existe une sérénité de la justice morale. Voici que le jeune chef du Rexisme, dont on sait ici ce qu’il représente de valeur pure, ce qu’il couvre de dévouements, ce qu’il nourrit même d’ambitions, voici que ce jeune chef, volontaire d’un combat que sa position, que sa nationalité lui permettaient de refuser, voici que ce jeune chef est salué de l’épée par les armées allemandes. Il serait par trop ridicule, par trop mesquin, de ne pas entendre notre nationalisme français lui affirmer notre fierté d’Européens. Les occasions ne nous sont pas toujours données de ce rapprochement dans la joie et l’honneur. La raison est suffisante pour qu’elle fasse admettre cette courtoisie, et ce geste verbal de camarade fraternel.

    Solidaires, nous le sommes. Partisans de France, partisans de Belgique, nos ennemis sont communs, et nous avons contre nous la forte sottise alliée du crime. En se battant au Caucase, puis sur le Dniepr, la Brigade Wallonie a joué le jeu européen qu’a joué et joue, dans le nord, aux lieux napoléoniens de Russie, la Légion française.

     

    cercle des amis de léon degrelle,caleana majorLa Serp de Jean-Marie Le Pen a publié un disque 33T historique reprenant quelques-unes des chroniques radiodiffusées de Jean Hérold-Paquis. Malheureusement, le texte concernant Léon Degrelle n’y figure pas. Le dessin de la pochette est signé par le caricaturiste Jan Mara (1912-1992), qui fut interdit de publication à la Libération pour avoir dessiné, entre autres, pour La Gerbe, l’ « hebdomadaire de la volonté française », fondé par Alphonse de Châteaubriant. Il fut pendant plus de vingt ans le caricaturiste de Minute.

     

    Degrelle prenant le commandement des volontaires belges, Doriot refusant une permission pour monter au feu avec son bataillon, le lien n’est-il pas créé ? J’entends déjà les lointains patriotes d’en face hurler leur indignation. Peu nous chaut cette litanie démodée de la revanche, que ces Messieurs veulent obligatoire avec le cadavre des autres. Si nous trouvons de la valeur chez l’adversaire, nous le disons. Notre loyalisme français, notre loyauté nationale nous permettent cette attitude. Mais nous ajoutons que Mac Arthur se bat pour une triste nation, qui est celle de M. Roosevelt, que Montgomery se dépense pour une nation qui périra, qui est l’Angleterre. […] Combien plus propre est la main de Degrelle, cette main qui a tenu le fusil ou la mitraillette du soldat d’Europe, cette main dans laquelle nous mettons la nôtre, pour la poignée de main amicale, avant le salut nécessaire au chef ! »

    (23 février 1944)

     

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    Jean Azéma (ici en uniforme de la SS-Freiwilligen-Sturmbrigade « Wallonien ») justifia son engagement chez les Bourguignons de Léon Degrelle dans L’Assaut, l’hebdomadaire de combat de la jeunesse légionnaire (18 juin 1944) : « Léon Degrelle est véritablement l’homme à cheval, celui qui doit donner à notre vieil Occident tout entier un souffle nouveau. Il est l’homme qui incarne splendidement la germanité de langue française. Il est celui qui ranimera toutes les flammes vacillantes, toutes les âmes qui se cherchent. Nulle part ailleurs, je n’ai vu un homme qui puisse, comme lui, se prévaloir du titre de Chef. C’est, du reste, un très grand honneur de pouvoir combattre sous ses ordres pour l’Europe d’Adolf Hitler. »

     

    Dans le second recueil, le ton de Jean Hérold-Paquis changera en même temps qu’est venu le temps des désillusions. C’est une chronique du naufrage de la « collaboration » française que tient avec désenchantement et rancœur l’ancien commentateur de Radio-Paris. C’est ainsi qu’il raille sans pitié un Lucien Rebatet craignant pour sa vie ou qu’il exécute d’un paragraphe outrageux un Louis-Ferdinand Céline parti vers le Danemark. C’est ainsi aussi que son ami Jean Azéma est quelque peu moqué pour avoir rejoint Léon Degrelle, lui aussi brocardé :

    « Plus doriotiste que P.P.F. comme il le disait avec force, [Jean Azéma] s’était brusquement enthousiasmé pour Degrelle et son parti. Le Chef du Rexisme, qui rêvait d’un empire français d’Occident, dont il eût été sans doute l’empereur, avait séduit le nationaliste Azéma. […] Un tel personnage, qui découvrait Degrelle, ne pouvait que s’enflammer au contact du Wallon impétueux et séducteur. Et plantant le Radio-Journal et le P.P.F., Azéma s’engagea dans la Division Wallonie. J’ai dit que le mariage d’amour avait peu duré. [Joseph] Haëfs [qui avait été le directeur du Radio-Journal de Paris], dans le métro berlinois, avait retrouvé le S.S. franco-wallon. » (p. 84).

     

    Après une parodie de procès, l’infortuné Jean Hérold-Paquis sera fusillé le 11 octobre 1945.

     

    Pour recevoir l’indispensable correspondance privée du Cercle des Amis de Léon Degrelle, ne manquez pas de vous faire membre (26 euros pour les adhérents de France, 33 euros pour ceux d’Europe ; 54 euros, et plus, pour les membres bienfaiteurs). Vous trouverez tous les renseignements sur www.boutique-nationaliste.com: la plupart des ouvrages recensés dans le courrier y sont également proposés.