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  • La Noël avec les Mexicains

    Après la brillante réussite de sa première année à l’Université Catholique de Louvain, le jeune Léon Degrelle emménage chez Mgr Louis Picard, dans l’immeuble qui sera bientôt le siège des Editions Rex, mais qui, pour l’heure, abrite surtout l’Association Catholique de la Jeunesse Belge (ACJB) où milite d’ailleurs le bouillant Bouillonnais !

     

    La maison est également le siège de multiples organisations de défense des Cristeros, ces catholiques mexicains persécutés à mort par leur gouvernement bestialement anticlérical. Mgr Picard est leur ardent défenseur, n’hésitant pas à appliquer à leur cas la notion augustinienne de « guerre juste », c’est-à-dire de légitimer la violence pour assurer leur droit à l’existence.

     

    Ce sont donc les persécutions mexicaines qui seront à l’origine de l’extraordinaire succès de la dévotion au Christ-Roi qui imprégnera toute l’existence de Léon Degrelle allant ainsi jusqu’à baptiser son mouvement de régénérescence politique et spirituelle « REX ».

     

    Avt-Garde 1928 10 01 Picard Christ-Roi.JPGMgr Picard écrira un vibrant appel à la mobilisation pour les Cristeros dans le magazine des étudiants louvanistes dirigé par Léon Degrelle, sous le titre « La Persécution mexicaine : l’indomptable fierté des jeunes martyrs – Comment on assassine en plein XXe Siècle ». Cette exaltation du martyre pour le Christ-Roi se termine ainsi : « C’est à l’occasion de l’inauguration [du monument au Christ-Roi au centre géographique du Mexique] que l’Evêque de Léon lança pour la première fois l’acclamation qui depuis a fait son tour du monde : Vive le Christ-Roi ! […]

    Une fortune inouïe était réservée à ce cri de foi et d’amour de l’Evêque de Léon. Il exprime la volonté catholique de ne pas se laisser faire et de ne pas laisser faire, de ne pas permettre que le Christ-Roi soit dépossédé, sans résistance et sans protestation à outrance, de la moindre parcelle de ses domaines inaliénables. Les martyrs mexicains résument en ce cri sublime toutes les raisons de leur vie et de leur mort. Lorsque les fusils du peloton d’exécution sont levés et que les têtes des soldats se penchent en attendant le commandement mortel, le martyr, debout, jette à la face des persécuteurs et à la face du Ciel et de la terre toute son âme par ces trois mots qui sont devenus comme un rite du martyre moderne : Vive le Christ-Roi !

    Le même cri fera vibrer nos lèvres et nos âmes en ce retour de la fête par excellence des milices et de la chevalerie du Christ-Roi. » (L’Avant-Garde, 1er octobre 1928)

     

    A la suite de son article enflammé saluant le meurtre du président mexicain par un Cristero, et mis au défi par la presse socialiste et communiste d’aller vérifier la réalité de la situation au Mexique, Léon Degrelle fut ainsi le seul journaliste belge à s’être rendu sur place et à avoir réalisé un reportage sur le vif de la condition du peuple catholique et la corruption de ses dirigeants.

     

    Voici comment Léon Degrelle rend compte de son Noël 1928 (les photos illustrant cet article paru dans Soirées du 25 décembre 1932, proviennent toutes de l’appareil de Léon Degrelle).

     

     

    J’étais installé dans une villa sans étage, toute couverte de roses, avec des jets d’eau jaillissant dans des vasques de faïences multicolores... Les servantes étaient des Indiennes de tout repos, tannées comme des crêpes et vêtues d’étoffe bleu sombre. Le dimanche, un prêtre venait dire la messe dans le garage. Il s’asseyait sur une chaise dans le jardin et on se confessait à la queue leu-leu, agenouillé dans l’herbe. Puis, il s’installait près d’un camion et, entouré de pauvres gens en loques et de femmes en noir, il consacrait la Sainte-Hostie. C’était émouvant à pleurer. On communiait entre deux fûts de goudron. A la sortie, le prêtre, en civil, nous tendait son porte-plume réservoir, où l’encre était remplacée par de l’eau bénite.

     

    Mais si j’étais resté là à contempler les roses, à manger des « dulces » et des cacahuètes, à jouer avec la ribambelle des petites Conchita, Angela et Guadalupe de la maison, mon enquête n’eût point avancé. Il me fallait sortir, étudier de près le peuple mexicain, me mêler à sa vie, pénétrer dans tous les milieux, surtout dans les milieux officiels. Le matin, je partais en chasse, flanqué de mes gardes personnels et ne rentrais que le soir, non sans passer d’abord à toute allure devant la villa, histoire de voir si la police ne m’attendait point pour prendre avec moi le potage au riz ! Sacrée police ! Je ne tirais jamais mon veston le soir, sans m’imaginer la surprise qu’il y aurait à être réveillé tout à coup par les soldats dévalant par le vitrage, comme ils l’avaient fait chez bon nombre de catholiques. Cela ne m’empêchait pas de ronfler comme une locomotive de « vicinal » ou un sénateur en séance d’après-midi. Je les eusse accueillis en pyjama et en parfaite humeur. Je regrette presque de ne pas avoir été coffré : c’eût été épatant de tomber là-bas, avec vingt balles à travers le corps, en criant, comme les douze mille martyrs : « Viva Cristo Rey ! »

     

    Mais il faut croire que le bon Dieu ne voulait pas d’un gaillard comme moi, bruyant et vantard, plus tôt qu’il ne fallait ! Jamais un flic n’essaya de me mettre la main au collet, malgré des bravades insensées.

     

    LD Lac Chapala.jpeg

    Vraiment, je n’ai pas eu... de chance : Le dernier jour de décembre 1929, près de l’Océan Pacifique, à quelques kilomètres de Guadalajara, je fis une ballade sans danger chez des tribus indiennes, mais six catholiques, qui suivaient à un quart d’heure de là, tombés dans une embuscade révolutionnaire, étaient descendus sans merci. Je serais dans un cimetière brûlant, sous les Tropiques... Allons, ce sera pour une autre fois et... pour ailleurs.

     

    Dès mon arrivée, je m’étais donc créé une flotte de relations. Dans le monde catholique pour commencer. Pour tout le monde j’étais le Docteur..., mettons Machin, et je savais discuter sur le cancer avec d’autant plus de compétence, que personne n’y connaissant quoi que ce soit, je pouvais hardiment inventer les théories les plus extravagantes, en situer l’origine dans le ver solitaire ou dans les cors aux pieds ou dans les épanchements de synovie !

     

    J’allais ainsi assister aux fêtes extrêmement pittoresques de la Noël, les « posadas ».

     

    8.L'on récite.jpegElles se succèdent pendant les neuf jours qui précèdent la Noël. On se réunit le soir dans le « patio » et l’on récite une série de prières naïves, demandant au maître de maison l’entrée pour saint Joseph et la sainte Vierge... Celle-ci accordée, on se livre, à travers toutes les places, à une cavalcade où la dévotion s’unit à la curiosité. On récite des litanies tout en dévorant des yeux (du moins les dames) le matériel somptuaire ou utilitaire des envahis ! Une fois les tours de piste terminés, le vin du pays lampé et les épices ingurgitées, on descend dans le « patio » où est suspendu la « pignata. » C’est une espèce de grande mascotte, dont le ventre en terre cuite renferme les babioles les plus invraisemblables, allant de briquets d’argent et de portefeuilles à des caricatures d’agent de police !

     

    8.C'est à l'aveuglette.jpeg

    Mais il s’agit de la casser. Ce n’est pas une petite affaire, car la « pignata » est suspendue à des cordes qui permettent de balancer, dans tous les sens, le pot aux trésors. Celui qui doit l’enfoncer a les yeux bandés. Si bien que c’est, à l’aveuglette, à travers le vide, un grand combat au bâton. On finit par faire voler en morceau la terre cuite. Alors c’est la ruée des gosses, des dames ballonnées, des jeunes filles glapissantes. Après neuf jours de sports pareils, toutes les terres cuites du Mexique sont en morceaux et toutes les dames ont retrouvé, grâce à ces loopings, la sveltesse du printemps perdu !

     

    Parmi ce brouhaha et ces exercices natatoires, je repérais les gens intéressants et je les faisais parler. Il me restait, toutefois, à pénétrer dans les maisons et dans l’intimité des révolutionnaires. J’allais m’y faufiler, en faisant de belles courbettes, des baise-mains, des compliments et en me payant la tête de mes victimes !

     

  • Calendrier 2018

    Comme chaque année, le « Dernier Carré », Communauté des Anciens du Front de l'Est, de leurs familles et de leurs amis, publie son calendrier.

     

    Leon Fernand.jpegAujourd'hui, le temps effectuant inexorablement son œuvre, nous ne connaissons plus guère parmi nous que notre président Fernand Kaisergruber pour représenter les glorieux Volontaires Wallons engagés dans la Croisade européenne contre la barbarie communiste.

     

    Aussi avons-nous voulu mettre à l'honneur de notre Calendrier 2018 le Schütze Kaisergruber de 18 ans qui termina la guerre comme SS-Unterscharführer, décoré entre autres de la prestigieuse Agrafe en bronze des combats rapprochés (36.000 récipiendaires seulement sur les quelque 20 millions de soldats du Reich).

     

    A travers lui, nous avons voulu célébrer tous ceux qui ont sacrifié leur vie pour que s’édifie la société d’ordre, de paix et de justice qui, dès l'origine, sut démontrer la qualité de ses réalisations politiques, économiques, sociales, scientifiques ou culturelles dans l’Empire européen qui eût dû être millénaire.

     

    Que la jeunesse d’aujourd’hui sache reprendre l’idéal solaire qui enflamma la vie de Fernand Kaisergruber et de ses Camarades ! Et que, dans l’honneur, elle sache leur demeurer fidèle !

     

     

    Le Calendrier 2018 du « Dernier Carré » est en vente au prix de 20 euros franco de port, 25 euros, si vous souhaitez qu'il soit signé par Fernand Kaisergruber, l'un des tout derniers témoins de l'épopée du Front de l'Est, fidèle d'entre les fidèles de Léon Degrelle.

     

    A commander par virement au compte IBAN BE04 2100 4559 7631 du « Dernier Carré » (Code BIC: GEBABEBB), en précisant le nombre d'exemplaires souhaités (sans oublier votre adresse postale !).

  • « Le Führer qui venait de Bouillon »

     

    Une nouvelle biographie de Léon Degrelle 

    venant, elle, de Flandre !

     

    Cheyns Couverture.jpgC'est sous ce titre (De Führer uit Bouillon) qu'un jeune historien amateur flamand –Bruno Cheyns, 35 ans, travaille plutôt dans le secteur des assurances– publie la plus volumineuse biographie (590 pages) jamais consacrée à celui que Hitler eût voulu pour fils. Quoique pour son auteur, l'anecdote de cette relation filiale relèverait de la pure fiction (« fabeltje »), sans apporter pourtant la moindre explication à ce démenti péremptoire. Nous renvoyons nos lecteurs au blog du « Dernier Carré – Léon Degrelle » du 12 mai 2016 pour se faire une idée plus précise sur ce fait historique qui dérange tellement les pense-petit.

     

    Au moment d'écrire ces lignes, nous n'avons pas encore eu le temps de lire ce lourd pavé qui a quand même le mérite de s'attacher quelque peu (une cinquantaine de pages seulement) aux années d'exil, mais l'interview qu'a publiée, le 26 octobre dernier, l’hebdomadaire flamand 't Pallieterke marque bien les limites dans lesquelles le prudent néophyte (c'est son tout premier ouvrage) entend demeurer : celles du politiquement correct à la Martin Conway, Eddy De Bruyne ou Francis Balace dont il semble reprendre, traduire et amplifier les fadaises.

     

    Sans doute est-ce la raison pour laquelle les photos que nous lui avons permis de reprendre de notre site ne sont pas créditées à notre blog « Dernier Carré – Léon Degrelle, http://lederniercarre.hautetfort.com » comme il avait été convenu, mais à l'asbl « Les Bourguignons », dissoute depuis 1990, seule à figurer dans l'Encyclopédie de De Bruyne). Sans doute importait-il surtout de ne faire aucune publicité à notre entreprise de rectification de l'Histoire concernant Léon Degrelle, le plus calomnié et diffamé des fils de Belgique, inexpiablement coupable d'avoir voulu rendre à son pays son destin de grandeur bourguignonne...

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