Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Des croix gammées pour Zelensky !

 

C’est le Paris-Match de cette semaine qui l’a révélé. Par accident toutefois, car dans son article, le poids des mots n’a pas vraiment correspondu au choc de la photo !

 

paris-match,volodymir zelensky,philippe roi des belges,jacques druet,jean andré,mathieu brossel,hava nagila,alexandre douguine,daria douguine

 

L’hebdomadaire français publie de fait sous le titre « Si ce n’est pas un camouflet, ça y ressemble », une photo de Philippe, roi des Belges, recevant Volodymir Zelensky pour prendre le thé autour d’une table décorée… de magnifiques croix gammées !

Mais là n’est pas le camouflet évoqué par le magazine politiquement correct : celui-ci stigmatisait plutôt le « doigt d’honneur » qu’aurait adressé le président ukrainien à l’Union européenne puisqu’il commença sa tournée européenne par le Royaume-Uni brexité, avant de se rendre à Paris, puis seulement à Bruxelles.

Heureusement que le souverain belge a le sens du symbole. Alors que le lourdingue Zelensky lui offrait un débris métallique d’avion pour souligner son exigence de disposer des derniers modèles de nos zincs de chasse, Philippe préféra rappeler subrepticement à son hôte quels furent ceux qui parvinrent à libérer un temps l’Ukraine du joug soviétique.

On raconte d’ailleurs –car ce ne serait pas la première fois que, discrètement voire inconsciemment, le roi rendrait hommage au plus illustre de ses compatriotes : ce blog au 3 juillet 2020–, on raconte en effet (mais faut-il le croire ?) qu’il offrit en retour à l’Ukrainien une édition de luxe en russe (que Volodymir maîtrise parfaitement) de La Campagne de Russie de Léon Degrelle. Histoire sans doute de lui rappeler le sacrifice de tant de Belges qui, de Gromowaja-Balka à Tcherkassy, laissèrent la vie dans les champs de tournesol ensoleillés de l’Ukraine et dans ses boues glacées…

 

Carte postale 1.JPGInnombrables furent les tombes de Légionnaires wallons en Ukraine (voir ce blog au 26 août 2022, le cimetière de la Légion à Tscherjakow, où fut enterré John Hagemans). La Légion fut sans doute la seule à ne pas occulter cette réalité cruelle dans ses cartes de propagande en la poétisant dans une photographie suggestive : la silhouette d’un Légionnaire (l’estafette Jacques Druet) se recueille ici devant les sépultures de ses camarades (Jean André, 22 ans, et Mathieu Brossel, 29 ans, tombés lors de la campagne du Donetz, les 10 et 11 juin 1942). Ci-dessous, les tombes vues de face. Léon Degrelle a dédié La Campagne de Russie « A la mémoire et à la gloire des deux mille cinq cents Volontaires belges de la Légion Wallonie, morts en héros au Front de l’Est de 1941 à 1945, dans la lutte contre le bolchevisme, pour l’Europe et pour leur Patrie. »

Tombes André+Brossel.jpeg

 

Nul doute que cela fut apprécié par l’ancien « humoriste » dont le sketch le plus notoirement consternant est son interprétation du tube hébreu Hava Nagila au piano avec son zizi.

Par contre, on ne sait si le dernier Commandeur de la Légion Wallonie eût apprécié ce rappel historique en faveur d’un régime dont la corruption fait un candidat idéal à une Union européenne où la corruption règne au plus haut niveau.

Comme, dans notre monde où l’insulte remplace le débat, tout le monde est désormais le nazi de tout le monde, il n’est pas exclu de penser qu’au nazi Zelensky, bankster décadent, le fils qu’Adolf Hitler se fût choisi eût sans doute préféré le nazi Poutine, défenseur déclaré des valeurs naturelles, à la base des sociétés, des cultures et de la civilisation européennes.

 

paris-match,volodymir zelensky,philippe roi des belges,jacques druet,jean andré,mathieu brossel,hava nagila,alexandre douguine,daria douguine

En 1993, Léon Degrelle reçut cordialement dans son appartement de Málaga le jeune trentenaire Alexandre Douguine, celui que la presse occidentale présente aujourd’hui comme le « Raspoutine de Poutine ». A l’époque, proche du GRECE d’Alain de Benoist, il était venu présenter son magazine элементы (« Elementy »), publication similaire à la revue Eléments de la Nouvelle Droite française, et parler avec lui de l’avenir de l’Europe et de la Russie. Après l’expérience électorale décevante de son Parti national-bolchevique en 1998, Alexandre Douguine se consacre à la géopolitique et théorise un eurasisme impérial qui l’amena, en 2008, à réclamer la récupération de la Crimée et l’annexion des régions russophones de l’Ukraine qui, pour lui, fait d’ailleurs partie intégrante de la Russie. Ses prises de position nationalistes radicales lui vaudront d’être visé, le 20 août de l’année dernière, par un attentat à la voiture piégée auquel il échappera, mais qui tuera sa fille Daria, elle-même politologue de l’eurasisme panslave. Selon les services de renseignement américains, la responsabilité de cet assassinat incombe à « certaines parties du gouvernement ukrainien », tout en se refusant à préciser « si le président Volodymyr Zelensky avait signé la mission »…

Commentaires

  • Je vois mal Léon Degrelle s'acoquiner avec une ordure KGBiste, héraut de ce qu'il a combattu jusque ses dernières forces. Décevant de voir que même ici où pourtant on se devrait d'être bien informé sur l'état de l'Ukraine, on trouve des commentaires pour se féliciter d'une invasion d'un pays européen par des hordes turco mongoles.

    Je préfère Azov à la racaille turco-africaine de Wagner désolé.

  • "Par contre, on ne sait si le dernier Commandeur de la Légion Wallonie eût apprécié ce rappel historique [...] Poutine, défenseur déclaré des valeurs naturelles, à la base des sociétés, des cultures et de la civilisation européennes."

    Ce passage, ces deux paragraphes laissent deviner un alcoolisme franchement débridé de l'auteur, il faudrait savoir montrer un peu d'auto discipline et pas qu'une fois, surtout que le papier démarrait vraiment bien.

    J'ignore quelle clientèle d'abrutis cela cible au final mais vouer aux gémonies une Europe, certes imparfaite, en prenant la défense d'une russie dix fois pire dans tous ce qui se fait de pire chez nous, ne me semble pas des plus judicieux.

    A bon entendeur.

  • "Imaginer que ces types HIRSUTES, INCULTES, venus du fin fond de la Mongolie puissent apporter la moindre civilisation, le moindre renouveau.

    Mais MES CHERS CAMARADES, c'est de la folie PURE. Si demain les Soviets débarquent, les bourgeois sont foutus. Mais vous aussi les travailleurs vous êtes foutus. Unis nous sommes plus forts, nous saurons les abattre. Désunis nous sommes perdus"

    Il serait temps que certains contributeurs à ce généralement intéressant blogue relisent Léon Degrelle. Et je cite de mémoire ce discours absolument central.

  • Ouh là là ! « ordure KGBiste », « hordes turco-mongoles », « racaille turco-africaine », « alcoolisme débridé de l’auteur », « clientèle d’abrutis »…
    Le débat est bien parti…
    Précisons d’emblée que nous ne nous sommes jamais félicité de l’invasion d’un pays européen par qui que ce soit. Et que nous n’avons pas non plus pris « la défense d’une Russie dix fois pire » que l’Europe dont nous ne pouvons néanmoins que « vouer aux gémonies » la scandaleuse corruption (plus que courtisée par Zelinsky). À l’instar d’ailleurs de Léon Degrelle dénonçant cette« canaillocratie dite ‘démocratique’ » dans –citons nos sources– "Appel aux jeunes Européens" (p. 5 ; à lire absolument encore aujourd’hui pour éclairer les événements que nous vivons !).
    La guerre est une tragédie qu’on ne peut que maudire, comme le fit spontanément Léon Degrelle au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale ("La Campagne de Russie", p. 12).
    Mais ce n’est pas une raison pour s’aveugler sur ses tenants et aboutissants.
    A la fin de notre texte, nous n’avons fait que mettre en balance le « nazi » Zelensky et le « nazi » Poutine. Et ce n’est pas sanctifier ce dernier que de constater qu’il prétend défendre les « valeurs traditionnelles », comme il le fit dans son discours du 24 février 2022 alors qu’il envahissait l’Ukraine et l’a encore fait, en long et en large, le 21 février dernier (discours disponibles sur Youtube).
    Et lorsque Léon Degrelle n’excluait pas que puisse surgir « dans les immensités russes […] un réformateur de génie, apportant aux masses un vrai programme économique et social de salut populaire » afin de liquider les « maffias pseudo-démocratiques » et « balayer rapidement leur grouillement visqueux de cloportes repus » ("Appel aux jeunes Européens", p. 12), cela ne veut pas dire qu’il aurait nécessairement adoubé Poutine.
    À celui-ci, il aurait sans doute donné un solide cours d’histoire sur l’origine de la Seconde Guerre mondiale (la pseudo « Grande Guerre patriotique ») et lui aurait peut-être aussi conseillé d’abandonner la rhétorique occidentale présentant tout adversaire comme « néo-nazi »... Car ce faisant, Poutine, non seulement ne se montre guère crédible, mais manifeste sa volonté de toujours appartenir au Système : « C’est la loi. On a fabriqué en 1945 une fausse vérité. Défense à tous d’y toucher » (Léon Degrelle, in J.-M. Charlier, "Léon Degrelle : persiste et signe", p. 390).

  • Quelle insulte pour la mémoire de Léon Degrelle que de prétendre qu'il se serait rangé du côté de la racaille asiatique et non des ukrainiens. Vous parlez de lecture, mais quid de la jeunesse européenne qui aux côtés d'Azov s'est levée pour défendre ce peuple martyr.

    La photo de Douguine est une insulte de plus. Elle n'a rien d'étonnant car ce sinistre raciste anti-blanc (dont la spiritualité pseudopaïenne et mâtinée de satanisme aurait dégoûté le fervent catholique  qu'était Léon Degrelle) tentait à l'époque d'infiltrer les réseaux de droite. Une photo avec Degrelle, qui de toute façon recevait qui voulait, même des journalistes à l'honnêteté souvent relative, lui était donc bien utile.

    Quant à la rhétorique qui consiste à voir des nazis à chaque coin de rue, elle ne vient pas de l'Occident mais est une tactique bien courante de l'URSS et des communistes. Rien d'étnnnant à ce que l'ignoble Kgbiste qui semble tant vous plaire ait repris cela.

    Léon Degrelle n'aurait pas discuté avec le nain du Kremlin (bien planqué au chaud à l'écart du conflit), il aurait combattu aux côtés de ses frères européens. Comme les nationalistes l'ont toujours fait, comme en Croatie face aux serbo-communistes il y a à peine 30 ans, etc. Vive Azov et à bas les tyrans bolchéviques et la mafia kgbiste du Kremlin.

  • Réponse à "Unlecteur":
    Votre rhétorique à vous montre que nous avons décidément atteint les limites d'un débat possible.
    Essayez de comprendre ce que vous lisez plutôt que de prétendre nous faire dire ce que nous n'avons jamais écrit (et relisez peut-être aussi notre billet du 11 mars 2022).

Les commentaires sont fermés.