Des croix gammées pour Zelensky !
C’est le Paris-Match de cette semaine qui l’a révélé. Par accident toutefois, car dans son article, le poids des mots n’a pas vraiment correspondu au choc de la photo !
L’hebdomadaire français publie de fait sous le titre « Si ce n’est pas un camouflet, ça y ressemble », une photo de Philippe, roi des Belges, recevant Volodymir Zelensky pour prendre le thé autour d’une table décorée… de magnifiques croix gammées !
Mais là n’est pas le camouflet évoqué par le magazine politiquement correct : celui-ci stigmatisait plutôt le « doigt d’honneur » qu’aurait adressé le président ukrainien à l’Union européenne puisqu’il commença sa tournée européenne par le Royaume-Uni brexité, avant de se rendre à Paris, puis seulement à Bruxelles.
Heureusement que le souverain belge a le sens du symbole. Alors que le lourdingue Zelensky lui offrait un débris métallique d’avion pour souligner son exigence de disposer des derniers modèles de nos zincs de chasse, Philippe préféra rappeler subrepticement à son hôte quels furent ceux qui parvinrent à libérer un temps l’Ukraine du joug soviétique.
On raconte d’ailleurs –car ce ne serait pas la première fois que, discrètement voire inconsciemment, le roi rendrait hommage au plus illustre de ses compatriotes : ce blog au 3 juillet 2020–, on raconte en effet (mais faut-il le croire ?) qu’il offrit en retour à l’Ukrainien une édition de luxe en russe (que Volodymir maîtrise parfaitement) de La Campagne de Russie de Léon Degrelle. Histoire sans doute de lui rappeler le sacrifice de tant de Belges qui, de Gromowaja-Balka à Tcherkassy, laissèrent la vie dans les champs de tournesol ensoleillés de l’Ukraine et dans ses boues glacées…
Innombrables furent les tombes de Légionnaires wallons en Ukraine (voir ce blog au 26 août 2022, le cimetière de la Légion à Tscherjakow, où fut enterré John Hagemans). La Légion fut sans doute la seule à ne pas occulter cette réalité cruelle dans ses cartes de propagande en la poétisant dans une photographie suggestive : la silhouette d’un Légionnaire (l’estafette Jacques Druet) se recueille ici devant les sépultures de ses camarades (Jean André, 22 ans, et Mathieu Brossel, 29 ans, tombés lors de la campagne du Donetz, les 10 et 11 juin 1942). Ci-dessous, les tombes vues de face. Léon Degrelle a dédié La Campagne de Russie « A la mémoire et à la gloire des deux mille cinq cents Volontaires belges de la Légion Wallonie, morts en héros au Front de l’Est de 1941 à 1945, dans la lutte contre le bolchevisme, pour l’Europe et pour leur Patrie. »
Nul doute que cela fut apprécié par l’ancien « humoriste » dont le sketch le plus notoirement consternant est son interprétation du tube hébreu Hava Nagila au piano avec son zizi.
Par contre, on ne sait si le dernier Commandeur de la Légion Wallonie eût apprécié ce rappel historique en faveur d’un régime dont la corruption fait un candidat idéal à une Union européenne où la corruption règne au plus haut niveau.
Comme, dans notre monde où l’insulte remplace le débat, tout le monde est désormais le nazi de tout le monde, il n’est pas exclu de penser qu’au nazi Zelensky, bankster décadent, le fils qu’Adolf Hitler se fût choisi eût sans doute préféré le nazi Poutine, défenseur déclaré des valeurs naturelles, à la base des sociétés, des cultures et de la civilisation européennes.
En 1993, Léon Degrelle reçut cordialement dans son appartement de Málaga le jeune trentenaire Alexandre Douguine, celui que la presse occidentale présente aujourd’hui comme le « Raspoutine de Poutine ». A l’époque, proche du GRECE d’Alain de Benoist, il était venu présenter son magazine элементы (« Elementy »), publication similaire à la revue Eléments de la Nouvelle Droite française, et parler avec lui de l’avenir de l’Europe et de la Russie. Après l’expérience électorale décevante de son Parti national-bolchevique en 1998, Alexandre Douguine se consacre à la géopolitique et théorise un eurasisme impérial qui l’amena, en 2008, à réclamer la récupération de la Crimée et l’annexion des régions russophones de l’Ukraine qui, pour lui, fait d’ailleurs partie intégrante de la Russie. Ses prises de position nationalistes radicales lui vaudront d’être visé, le 20 août de l’année dernière, par un attentat à la voiture piégée auquel il échappera, mais qui tuera sa fille Daria, elle-même politologue de l’eurasisme panslave. Selon les services de renseignement américains, la responsabilité de cet assassinat incombe à « certaines parties du gouvernement ukrainien », tout en se refusant à préciser « si le président Volodymyr Zelensky avait signé la mission »…