In Memoriam André Van Hecke
André Van Hecke
Veuf de Jeanine Colson,
né le 6 octobre 1923, à Assebroek et
décédé à Dworp, le 21 décembre 2017.
C’est avec émotion que nous vous annonçons que notre cher Camarade flamand André Van Hecke a rejoint la lumière de son idéal solaire en ce Solstice d’Hiver 2017, promesse de renouveau et réveil des énergies.
Par sa totale imperméabilité au découragement et au fatalisme, la vie d’André Van Hecke fut une parfaite illustration de la devise de Guillaume d’Orange-Nassau, dit le Taciturne, père des Pays-Bas modernes libérés de l’obscurantisme religieux espagnol ayant ruiné l’héritage bourguignon de Charles-Quint, «Il n’est pas besoin d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer».
Membre fondateur du Sint-Maartensfonds, puis de l’association Hertog Jan van Brabant, destinés à venir en aide aux anciens combattants du Front de l’Est, André Van Hecke, lui-même ancien volontaire de la croisade antibolchevique condamné par les tribunaux de l’ «épuration démocratique», fut également l’éditeur de la revue bimestrielle Periodiek Contact qui, de 1984 à 2003, avec l’aide précieuse de son épouse Jeanine Colson, fut un important vecteur de la «Nouvelle Droite» en Flandre, tout en maintenant intact l’esprit «frontiste».
Interviewé par le magazine pour téléspectateurs Humo en 2004, André Van Hecke stupéfia ses interrogateurs en ne reniant rien de ses engagements, à l’instar d’ailleurs de Léon Degrelle avec qui il entretint une correspondance suivie et qu’il aida financièrement pour quelques-unes de ses publications. La proximité d'André Van Hecke avec celui qui eût été le premier Chancelier de la nouvelle Bourgogne ressuscitant et agrandissant les Pays-Bas bourguignons de Charles-Quint se mesure au tutoiement que -fait rarissime- Léon Degrelle utilisait avec lui.
Quelques extraits de cette interview pour saluer sa mémoire :
«Je suis heureux de m’être engagé dans la Waffen-SS à l’âge de 18 ans. Cela m’a ouvert à de nouvelles idées : j’ai appris à prendre ma propre vie en mains. Je ne regrette absolument pas mes choix d’alors. Je ne regrette qu’une seule chose, c’est que nous ayons perdu la guerre. Bien sûr que nous fêtons le 20 avril ! Nous pensons toujours à Adolf Hitler. Il fut notre chef, notre commandant suprême, le premier concepteur de l’idée nationale-socialiste.»