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  • Gilets jaunes : enfin le réveil du Pays réel ?

    Sans y aller de notre analyse que tant d’autres ont mieux faite que nous, soulignant le mépris des autorités politiques envers ce mouvement de révolte authentiquement populaire et dénonçant les pressions des lobbys mondialistes pour le casser (Licra : « notre rôle est d’alerter l’opinion sur les risques charriés par ce mouvement » ; B’nai B’rith : « Attention, danger ! »,…), nous ne reprendrons que ce témoignage d’un gilet jaune illustrant parfaitement la rage imbécile des usurpateurs et démentant surtout la prétendue vacuité idéologique du peuple en voie d’insurrection.

     

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    Un gilet jaune sur les Champs-Elysées

     

    Dès l’arrivée gare du Nord, les CRS en nombre procédaient à l’interpellation (au sens réel du terme) des suspects à gilet jaune : ouverture des sacs, fouille au corps, photo des cartes d’identité. Là, mes genouillères, protège-tibias et masque en papier ont été aussitôt confisqués pour destruction immédiate ! « Nous avons des ordres… » A l’approche du Boulevard Beaumarchais nouvelle fouille au corps Devant le peu d’affluence à la Bastille, tous refluent vers les Champs-Elysées. Tous les deux cents mètres, la fouille au corps se répète.

    Pour la plupart, les CRS sont arrogants, nous traitent comme je ne parlerais pas à mon chien quand le couple de pékins bien mis est accueilli par un « Par ici, Messieurs-Dames s’il vous plaît ».

    A la quatrième fouille au corps, on m’enlève mes lunettes de piscine. À la huitième, on me confisque mes gants de moto en cuir, tout neufs, « pour destruction… ». Je tente de protester, quand son collègue réplique : « Vaut mieux les gants qu’une garde à vue ! » Inouï. Je me dis que, décidément, les « Heures les plus sombres des Années noires », c’est ici et maintenant !

    Ainsi la police nous contraint-elle à lui remettre, sous peine d’arrestation parfaitement arbitraire, tout ce qui pourrait servir à nous protéger des jets de toutes parts et principalement des coups de matraque, des gaz lacrymogènes (certains seraient prohibés par la Convention de Genève) et des tirs de « flash-balls » : la police politique du régime nous veut vulnérables à ses coups.

    Si vous avez des doigts arrachés, un genou brisé ou perdez l’ouïe, c’est de votre faute : vous n’aviez qu’à rester chez vous, à subir sans broncher les diktats du pouvoir. Après le concept de « guerre préventive » mis au point par les néo-cons sionistes américains, voici à présent celui de l’arrestation préventive. « Minority Report », c’est ici et maintenant…

    Je réussis à conserver une deuxième paire de lunettes de piscine, mieux camouflée, comme mes bouchons d’oreilles.

    Après une heure et demie de pérégrination, quand on parvient sur l’Avenue, la lassitude, l’humiliation et un surcroît d’indignation sont palpables alentour. Je croise un aveugle en gilet jaune et, plus loin, un parachutiste en grande tenue, avec sa fourragère ; à son avant-bras est noué un gilet jaune. Le ressentiment monte peu à peu. On repère la proximité des colonnes Morris pour pouvoir s’abriter au besoin. Soudain, des cris : « Couchez-vous ! »

    On court, on s’agite, on s’agenouille sous le parapet de granit : les CRS viennent de se déployer au pas de charge et braquent vers nous leurs fusils à « flash-balls ». L’alerte passe, aucun tir pour cette fois, mais, peu après,  en quelques instants, trois manifestants pacifiques sont successivement à terre ; on ameute des camarades pour les transporter sur les bas-côtés : tirs de « flash-balls » aux jambes…

    Aujourd’hui, l’ambiance est surnaturelle. Contrairement aux jours ordinaires où c’est la carte bancaire qui est pavoisée et portée en triomphe sur l’Avenue, on est frappé, parmi quelques pancartes altermondialistes, de la profusion des bannières : Flandres, Bretagne, Auvergne, Lorraine, Normandie… A ma droite, flotte au vent un drapeau tricolore « Sacré-Cœur, espoir et salut de la France » que côtoie un étendard blanc fleurdelisé.

     

    Les Champs-Elysées sont entièrement pavoisés. Le majordome des usuriers a beau nous mépriser et nous brutaliser; les médias à la botte ont beau l’occulter, la contre-révolution est en marche, le pays réel est là, en insurrection contre le pays légal, contre la dictature des Banksters, comme les appelait Léon Degrelle.

     

    (Courrier de François L., publié par Rivarol n°3356, le 12 décembre 2018)

     

     

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    Puisse 2019 voir le réveil du peuple réel

    contre les banksters !

     

    Meilleurs vœux pour une belle année 2019,

    radieuse et combative !

     

    Vivons-la à l’exemple de Léon Degrelle :

    dans l’honneur et dans la recherche permanente

    du beau, du bon et du vrai !