« La Servante de Degrelle »
Ça alors ! Les Degrelle n’étaient donc pas antisémites !
Le Soir mag (hebdo TV belge) du 29 février au 6 mars a publié une présentation d’un nouveau bouquin aux éditions Luc Pire, spécialisées dans l’info politiquement correcte sur « les heures les plus sombres de notre histoire ». Il s’agit de La Servante de Degrelle, qui n’est pas un roman, mais « le récit d’une incroyable aventure », celle de « Hannah, jeune juive sauvée par la famille Degrelle », plus précisément par la famille de la sœur aînée de Léon, Madeleine (1904-1992) qui épousa Henry Cornet (1905-1986), le 29 décembre 1926 à Bouillon. Henry et Madeleine eurent six enfants, se répartissant équitablement en trois filles et trois fils.
Henry Cornet est un jeune confiseur belge qui, en 1929, imagina une recette originale de caramels mous qu’il développa dans son domicile de jeunes mariés à Anderlecht (aujourd’hui l’adresse du Centre Culturel Kurde de Bruxelles), avant d’ouvrir une usine, toujours à Anderlecht (avenue de Scheut, aujourd’hui siège des laboratoires Sterop).
A base de lait entier et de sucre de betteraves, avec une pointe de vanille, ces nouveaux caramels –les « toffées »– se veulent « tendres et sucrés comme des cœurs éperdus d’amour ». Henry les baptise Lutti, d’après le petit nom affectueux qu’il a donné à son épouse Madeleine Degrelle.
Le nom de marque est breveté le 16 septembre 1929 et, dès 1936, Henry Cornet peut ouvrir un second site de production « Lutti » en France, dans le Nord-Pas de Calais. Après la guerre, le succès ne se démentant pas, le nom du caramel et sa recette seront également déposés le 12 avril 1949 aux Etats-Unis.