Etsi mortuus urit
Léon Degrelle 1994 - 2024
Il faut redire sans cesse le prix de la vie.
Elle est l'admirable instrument mis dans nos mains
pour forger une œuvre de raison et de cœur.
La vie n'est pas une forme de tristesse mais
la joie faite chair.
Joie d'être utile.
Joie de dompter ce qui pourrait nous salir
ou nous amoindrir.
Joie d'agir et de se donner.
Joie d'aimer tout ce qui frémit, esprit et matière,
parce que tout, sous la poussée d'une vie droite,
élève, allège, au lieu de peser.
Il faut aimer la vie.
On est tout près, parfois, aux heures de lassitude et de dégoût,
de douter d'elle.
Il faut se ressaisir, se redresser.
Trop d'hommes sont vils ?
Mais à côté de ceux dont la bassesse est un blasphème à la vie,
il y a tous ceux qu'on voit, ou qu'on ne voit pas,
qui sauvent le monde et l'honneur de vivre.
Les Âmes qui brûlent, chapitre XVI